La Sénégalaise des Eaux (SDE), qui assure la production et la distribution de l’eau potable dans les centres urbains du Sénégal depuis 1996, a remporté le « Water Utility of the Year Award » (Prix de la société d’eau de l’année) lors de la cérémonie de remise des prix de l’African Utility Week qui vient de s’achever au Cap, en Afrique du Sud.

Ce Prix de la société d’eau de l’année, remis devant 850 professionnels des secteurs d’eau et d’électricité, est une reconnaissance de la qualité du management de la SDE, du professionnalisme de ses collaborateurs et de la démarche avant-gardiste de l’entreprise dans le cadre d’un partenariat public-privé qui a su développer et promouvoir un modèle africain et des expertises sénégalaises. Il convient de souligner que cette récompense consacre et valide les performances de la SDE au plan continental à la suite d’une évaluation effectuée par des auditeurs indépendants.
14578 auditeurs
Avec un taux d’accès à l’eau potable qui est passé de 80 % en 1996 à 98 % en 2017 et un nombre de clients qui a plus que doublé sur la même période (7 millions de consommateurs en 2017), la SDE a largement contribué à permettre au Sénégal d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dans le domaine de l’eau potable. Elle a été aussi récemment considérée comme l’une des sociétés d’eau les plus performantes du continent par une étude de la Banque Mondiale dans laquelle la capitale sénégalaise est classée première pour l’efficacité de la gestion de son réseau.
La SDE fait figure d’exemple sur le continent et au-delà. L’assistance technique apportée au service d’eau de la Mecque en Arabie Saoudite et le contrat de service signé entre la Société sénégalaise et la REGIDESO (Régie de distribution d’eau de la République Démocratique du Congo) en 2013 à la suite d’un appel d’offres international en sont de belles illustrations.
Première entreprise de production et de distribution d’eau certifiée QSE (Qualité, Sécurité et Environnement) sur les référentiels ISO et OHSAS en Afrique, la SDE est devenue depuis janvier 2015 une entreprise « exemplaire » en matière de Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE – ISO 26000).
Abdoul BALL, Directeur Général de la SDE, a déclaré : « Ce prix n’est pas uniquement destiné à la SDE. Il peut être un motif de fierté pour tous les acteurs du secteur de l’eau qui travaillent en synergie et pour le Sénégal, qui a su mettre en place un cadre institutionnel propice au développement de l’hydraulique urbaine. Nous tâchons d’améliorer chaque jour la qualité de notre service et de porter un modèle de gestion exemplaire pour mieux répondre aux attentes de l’État, des Sénégalais, et de nos employés qui font preuve, en permanence, de professionnalisme et d’un engagement sans faille. »

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Kédougou, 20 mai (APS) – La direction des parcs nationaux et les communautés vivant à la périphérie du parc national du Niokolo Koba ont renoué le fil du dialogue à la faveur d’un forum tenu, samedi, à l’hôtel de ville “pour éviter ou tout au moins minimiser les risques de conflits” dans la commune de Tomboronkoto (Kédougou), a constaté l’APS.

“Sans une gestion concertée permanente et un dispositif de suivi, les conflits risquent de toujours demeurer” a dit le directeur des parcs nationaux, Abdoulaye Diop qui présidait le forum initié par la société aurifère Petowal Mining Company (PMC).

“La conservation n’est pas l’affaire exclusive des seuls agents des parcs” a souligné ce samedi au cours d’un forum organisé à l’hôtel de ville grâce à la société aurifère Petowal Mining Company (PMC).

Selon M. Diop qui annonce la mise en place d’un projet dont le financement est acquis, “il faut des projets intégratifs pour les communautés pour diminuer leur pression sur les ressources”.

“La conservation n’est pas l’affaire exclusive des seuls agents des parcs” a, pour sa part, relevé Diatou Thiao Niane, conseillère technique au ministère de l’Environnement et du Développement durable.

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Actunet est en mesure de dire que deux agents des services des Eaux et Forêts, en service à Fafacourou et à Badiong, dans le département de Médina Yoro Foulah, sont arrêtés en terre Gambienne. Ces deux fonctionnaires sénégalais s appréhendés dans la nuit du jeudi au vendredi par la Police gambienne, qui était en patrouille à la frontière.

Tout est arrivé lorsque les défenseurs de nos forêts sont entrés par inadvertance au pays d’Adama Barrow. Cela, après repérage de charrettes remplies de troncs d’arbres. De là, la course poursuite avec les braconniers des forêts va les conduire jusqu’en terre gambienne, sans qu’ils (les forestiers) s’en rendent compte.

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Diery Ba, Directeur de l’exploitation de la Sénégalaise des eaux (Sde) a expliqué les raisons de la coloration de l’eau que déplorent certains quartiers de Dakar. Dans un entretien avec Vox Populi, il souligne qu’il s’agit d’une turbidité. « Notre surveillance ne nous a pas révélé de l’eau nauséabonde, mais plutôt de la turbidité et une coloration de l’eau », relève-t-il.

« La raison de cette coloration de l’eau réside dans le fait que l’eau distribuée à Dakar provient d’une part, du Lac de Guiers, et d’autre part des forages de Pout et Dakar. Or, ces forages contiennent une teneur en fer un peu élevée. De plus depuis mardi dernier, 6 février, les conduites venant du Lac de Guiers ont connu deux fuites, ce qui a réduit leur apport de près de 40%. Cette situation a créé des manques d’eau dans plusieurs quartiers de Dakar, mais elle a aussi augmenté la proportion d’eau ferrugineuse dans le réseau », souligne-t-il. Qui précise que le « fer en lui même n’est pas une substance nocive. Mais dans certaines conditions de circulation ou de stagnation de l’eau, il précipite et donne à l’eau, une couleur rougeâtre à rouge ».

Dans la foulée, le Directeur de l’exploitation de la Sde annonce un retour à la normale de la situation dans les prochaines heures. « Les travaux de réparation des conduites du Lac de Guiers étant terminés, le retour à la normale est d’ores et déjà enclenché depuis lundi12 février à 14 heures, aussi bien pour les manques d’eau que pour la coloration de l’eau », informe-t-il.

Un navire de 199 mètres, venu de Hong-Kong, est appréhendé par les Forces spéciales de la marine sénégalaise. Il avait à bord, un membre d’équipage non déclaré et un permis de pêche périmé. C’est une équipe composée de six éléments qui a effectué et réussi l’opération d’arrestation. Ils étaient à bord du Ferlo, un des trois patrouilleurs de haute mer sénégalais.

Vêtus de noir, casqués et armées, les six membres des Forces spéciales de la marine sénégalaise rejoignent, tout en discrétion, le navire clandestin nommé “le Casimir”. Il s’agit d’un navire chinois suspecté de pratique de pêche illicite dans les eaux sénégalaises.

Armés de fusils d’assaut et d’armes au poing, les commandos ont progressé dans le navire, inspectant les coins et recoins. Il a ensuite été question de vérifier l’identité des membres de l’équipage. Deux Inspecteurs sont intervenus en renfort, pour alpaguer le Commandant du navire chinois.

Cette opération est un exercice de simulation. Elle a pour but de concourir au renforcement de la souveraineté maritime sénégalaise.