élections locales – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Fri, 21 Jan 2022 06:29:20 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png élections locales – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 Locales à Yeumbeul Sud : une foule compacte porte Amadou Hott https://actunet.net/actualite/locales-a-yeumbeul-sud-une-foule-compacte-porte-amadou-hott/ https://actunet.net/actualite/locales-a-yeumbeul-sud-une-foule-compacte-porte-amadou-hott/#respond Fri, 21 Jan 2022 06:29:20 +0000 https://actunet.net/?p=183577 Le ministre Amadou Hott, candidat de Benno Bokk Yakaar pour la mairie de Yeumbeul Sud, a organisé ce jeudi une caravane et un meeting grandiose pour terminer sa campagne. Parti de son domicile avec plusieurs milliers de personnes, en plus d’une longue file de véhicules, le candidat Hott a mis plusieurs heures pour arriver au […]]]>

Le ministre Amadou Hott, candidat de Benno Bokk Yakaar pour la mairie de Yeumbeul Sud, a organisé ce jeudi une caravane et un meeting grandiose pour terminer sa campagne.

Parti de son domicile avec plusieurs milliers de personnes, en plus d’une longue file de véhicules, le candidat Hott a mis plusieurs heures pour arriver au site du meeting, le terrain Natangue aux Afia.

Jeunes, femmes, hommes, moins jeunes l’ont acclamé et écouté encore les détails de son programme ACCES qui vise à construire un Yeumbeul Bou Bess.

De nombreux artistes, auteurs de titres à la gloire du ministre, ont aussi contribué à tenir le public en haleine, de même que les responsables politiques qui se succédaient sur scène.

De mémoire de Yeumbeulois une mobilisation de cette ampleur n’a jamais été vue.

Et, elle rassure un peu plus les partisans de M. Le ministre quant à un succès éclatant au soir du 23 janvier.

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« La situation de la commune de Gueule Tapée Fass Colobane est dramatique » Cheikh Oumar Sy Djamil https://actunet.net/actualite/la-situation-de-la-commune-de-gueule-tapee-fass-colobane-est-dramatique-cheikh-oumar-sy-djamil/ https://actunet.net/actualite/la-situation-de-la-commune-de-gueule-tapee-fass-colobane-est-dramatique-cheikh-oumar-sy-djamil/#respond Tue, 21 Sep 2021 18:17:51 +0000 https://actunet.net/?p=177579 Candidat à la mairie de Gueule Tapée Fass Colobane, Cheikh Oumar Sy Djamil décline son offre programmatique sans manquer de dresser un diagnostic de la situation communale. Entretien paru dans le journal Tribune du 21 septembre 2021. Vous êtes candidat à la mairie de Gueule Tapée – Fass – Colobane. Pour quelles raisons ambitionnez-vous de […]]]>

Candidat à la mairie de Gueule Tapée Fass Colobane, Cheikh Oumar Sy Djamil décline son offre programmatique sans manquer de dresser un diagnostic de la situation communale. Entretien paru dans le journal Tribune du 21 septembre 2021.

Vous êtes candidat à la mairie de Gueule Tapée – Fass – Colobane. Pour quelles raisons ambitionnez-vous de présider aux destinées de cette commune ? 

Je me suis rendu compte à quel point nous, habitants de la commune, on a subi la politique mais on n’a jamais eu un plan de développement qui nous permettrait d’avoir ce que l’on appelle le rêve égalitaire d’Alain Minc. On est entouré par le Point E, la Médina voire le Plateau mais là-bas toutes les rues sont bitumées. Lorsqu’il pleut, au bout de deux heures de temps l’eau part.  On est entre ces quartiers là mais lorsqu’il pleut l’eau reste dans cette commune pendant plusieurs jours, les maisons sont inondées avec les eaux usées malheureusement. C’est une situation qui est assez dégradante et nous ne méritons pas ça dans cette commune. Il y a énormément de choses qui peuvent être faites parce que nous sommes quand même privilégiés. Au niveau de l’éducation aujourd’hui il n’y a pas une autre commune au Sénégal qui est bornée par cinq lycées. Nous avons déjà au sein de notre commune deux lycées, Delafosse et Kennedy et il y a Blaise Diagne à côté. C’est de très grands lycées. Il y aussi le lycée Thierno Birahim Mbackè, il y a Jean de la Fontaine, il y a le lycée d’application Birago Diop et sur le plan universitaire nous avons tous les enseignements qui sont délivrés dans le périmètre scolaire de la commune : l’université de Dakar, l’école d’architecture, l’école de Médecine, l’école de journalisme, les écoles vétérinaires, l’Enam… Nous avons treize écoles primaires en plus et six institutions préscolaires. Donc de la maternelle à l’agrégation vous pouvez ne pas prendre un véhicule pour aller à l’école. Vous pouvez marcher.  En parallèle sur le plan de la santé nous sommes mal lotis. Nous avons un taux de pénétration Cmu de 1% alors que même la moyenne à Dakar c’est 4% et vous voyez que le système de santé aujourd’hui au Sénégal repose sur la Couverture maladie universelle. Ca veut dire que les populations de Gueule Tapée Fass Colobane sont complètement à côté de tout ce système de santé. C’est quand même assez dramatique, les gens se prennent en charge à 100%. Sur le plan de la santé ça ne marche pas. On a fait le diagnostic sur le plan culturel, sur le plan sportif, sur le plan économique et social c’est dramatique. Sur le plan aussi de la sécurité nous sommes vraiment mal lotis. Nous sommes au cœur de la capitale sénégalaise mais nous manquons pratiquement de tout. C’est pour cela qu’on s’est dit  qu’on ne va plus regarder des hommes politiques venir promettre des choses  qu’ils ne feront jamais. Nous devons quand même avoir une démarche consistant à voir exactement ce que veulent les populations et essayer de le réaliser. Les compétences transférées on les connait mais on ne va pas nous appesantir sur cela. On essaie de voir quels sont les problèmes cruciaux des populations pour pouvoir les régler. Nous sommes dans un quartier bordé par deux canaux, le canal 4 et le canal Gueule Tapée qui se déversent directement à la mer mais quand il pleut nous avons des problèmes d’inondations. Je pense que ce n’est pas normal du tout. 

Vous évoquez la question des moyens. Comment y remédier étant donné que les collectivités territoriales se heurtent souvent à une insuffisance de ressources budgétaires ? 

Cela est lié à la politique économique de l’Etat du Sénégal. Nous savons très bien que les collectivités territoriales n’absorbent que 1% du budget de l’Etat. Dans les pays occidentaux, 50% du budget de l’Etat est absorbé par les collectivités territoriales et exécuté au niveau local. L’Etat devrait penser à augmenter la part de ressources qu’il attribue aux collectivités territoriales. Avec la nouvelle réforme fiscale, avec les nouvelles ressources de l’Etat la situation pourrait changer. Mais les collectivités ne peuvent pas attendre que l’Etat finisse sa réflexion et ses réformes parce que tout est urgent. Il y a des questions tellement cruciales qu’il faut régler de manière définitive et sans attendre. C’est pourquoi nous avons pris l’engagement d’élaborer notre programme de développement. On a fini de faire le diagnostic et pour chaque point soulevé on a retenu des initiatives qui peuvent permettre certains problèmes que j’ai soulevé tout à l’heure. Soit c’est lié au cadre de vie, soit c’est lié à l’éducation, la santé, la culture, le sport, l’emploi et la sécurité. C’est nos sept axes programmatiques auxquels s’ajoute la digitalisation. On a identifié des activités précises et on les a chiffrées en se disant que sur les cinq années à venir nous devons régler définitivement ces questions.

 A combien se chiffrent les ressources nécessaires pour réaliser votre programme ? 

C’est estimé à un minimum de vingt milliards de francs Cfa sur les cinq années. On ne peut pas régler les questions de développement de cette localité sans y injecter un minimum de 20 milliards étalés sur les cinq ans qui correspondent au mandat d’un maire. 

D’où comptez-vous tirer ces ressources ? 

On a une mairie qui a actuellement un budget d’un milliard sept cent millions. Mais sur ce budget on a que 360 millions pour l’investissement chaque année. Ce n’est pas significatif pour régler les questions que je viens de soulever. Sur cinq ans ca ne peut pas dépasser deux milliards. Ca veut dire qu’il faut aller chercher 18 milliards. L’Etat doit investir dans notre commune. Nous avons la légitimité de réclamer une part très importante de l’Etat comme investissement. L’autre source de financement c’est les bailleurs de fonds. Il y a la coopération bilatérale et la coopération multilatérale. On est tout à fait conscients qu’il y a des programmes sur lesquels nous devons capitaliser, avoir de bonnes notes conceptuelles qu’on va déposer chez tous les bailleurs pour que l’impact se fasse immédiatement ressentir au niveau des populations. L’autre source de revenus c’est le secteur privé. Nous avons un grand programme de fermeture du Canal IV, ça je pense que ce sera le programme phare de la commune mais ca ne peut être fait qu’avec l’apport du secteur privé. Ce qu’on prévoit de faire c’est de fermer le Canal à partir de Soumbédioune jusqu’à Claudel  et d’en faire un passage commercial avec une centaine d’enseignes susceptibles de s’y installer. De Claudel à Delafosse on compte faire un parking, et de Delafosse à la route de Ouakam on va faire un jardin public. Le Canal IV fait  2,3 kilomètres de long avec une portée de 30 mètres ce qui fait potentiellement six hectares à aménaer. Maintenant de la route de Ouakam  à Fass on compte aménager pour délocaliser tous les menuisiers et vendeurs de meubles en faisant de cette zone un cluster… La quatrième source de financement que nous envisageons d’activer c’est la diaspora et la coopération décentralisée. Aujourd’hui la diaspora ne consiste plus à juste avoir quelqu’un qui se trouve à l’étranger et qui envoie cent, deux cent euros par  mois.  Des Sénégalais sont dans des secteurs de pointe. Les Sénégalais sont partout et ils peuvent nous  faire bénéficier de leur expérience. C’est vraiment le moment pour activer la diaspora. Si la Chine s’est développée c’est aussi parce que 75% de l’investissement direct étranger provenait de Chinois établis hors du pays. 

Il y a eu tout un débat sur la fiabilité du fichier électoral. Pensez-vous que la transparence sera garantie lors des élections locales ? 

On a entendu beaucoup de bruit dans la délivrance des certificats de résidence, des transferts d’électeurs… Mais nous sommes allés au niveau de la mairie voir comment se déroulaient les inscriptions à ce niveau mais franchement nous pouvons dire qu’il n’y a pas d’incident majeur au niveau de notre localité. Les gens se sont convenablement inscrits mais d’une manière générale il faut vraiment que le processus électoral soit respecté. C’est en fait à ce niveau qu’il peut y avoir problème. Il faut que les gens disposent de ce fichier pour pouvoir faire le diagnostic nécessaire. Si les gens n’ont pas ce fichier pour faire les vérifications qui siéent il va y avoir énormément de problèmes. Il faut que tout le monde soit au même niveau d’information, que tout soit réglé dans le temps qui a été fixé par les autorités selon le code électoral, et je pense que si ca se déroule normalement jusqu’au 23 janvier 2022 je pense qu’il ne peut pas y avoir d’incidents majeurs par rapport au déroulement de ce scrutin.    

Vous n’êtes pas un homme politique de métier. Comment évaluez vous vos chances pour ce scrutin ?

On a créé la Grande Force Citoyenne (Gfc) Doomi Gueule Tapée Fass Colobane. C’est une plateforme électorale qui regroupe plusieurs acteurs politiques, acteurs de la société civile et acteurs de développement. Maintenant c’est le temps des politiques, le temps des coalitions. Nous sommes en train de discuter avec de grandes coalitions pour pouvoir faire une liste assez forte et gagnante pour la commune de Gueule Tapée Fass Colobane mais avec une bonne dose de personnes suffisamment motivées et suffisamment expertes dans leur domaine parce que ce qui nous intéresse dans un premier temps c’est l’équipe municipale qui doit gérer les destinées de cette commune. Nous avons bon espoir qu’avec l’aide de Dieu nous pourrons arriver à nos fins. Je ne peux pas trop m’avancer sur certaines choses parce que les négociations continuent.

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« Les habitants de la Médina aspirent à un changement radical » Pathé Ndoye Ba https://actunet.net/politique/les-habitants-de-la-medina-aspirent-a-un-changement-radical-pathe-ndoye-ba/ https://actunet.net/politique/les-habitants-de-la-medina-aspirent-a-un-changement-radical-pathe-ndoye-ba/#respond Mon, 20 Sep 2021 18:09:32 +0000 https://actunet.net/?p=177531 Candidat déclaré aux élections locales, précisément dans la commune de la Médina, Pathé Ndoye Bâ veut donner la primauté à la jeunesse sur les questions liées à l’emploi. Préconisant un développement durable de cette commune, le juriste de formation estime qu’il faut mettre en avant le culte de la transparence et l’exigence de résultats pour […]]]>

Candidat déclaré aux élections locales, précisément dans la commune de la Médina, Pathé Ndoye Bâ veut donner la primauté à la jeunesse sur les questions liées à l’emploi. Préconisant un développement durable de cette commune, le juriste de formation estime qu’il faut mettre en avant le culte de la transparence et l’exigence de résultats pour faire émerger la Médina. Déclinant son programme, il préconise un développement commercial profitable, une gouvernance participative et un meilleur équilibrage entre le budget de fonctionnement et le budget d’investissement pour mieux prendre en charge la santé, la culture, le sport, la sécurité… Réitérant son ambition de devenir le premier magistrat de la commune, il recommande d’y ériger un grand complexe sanitaire avec toutes les commodités au niveau de la polyclinique. Il entend aussi faire du marché Tilene un centre commercial moderne avec une discrimination positive en faveur des jeunes de la Médina pour l’attribution des nouveaux magasins.  « Mes ambitions politiques c’est de faire de la Médina la plus belle commune du Sénégal avec une croissance économique inclusive car cette localité regorge d’énormes potentialités. L’objectif c’est de moderniser, d’innover pour considérablement améliorer le vécu quotidien des populations (…) Le diagnostic que je peux faire de la situation à la Médina est que les populations sont fatiguées et elles aspirent à un changement radical. C’est une demande sociale que nul n’est censé ignorer » estime Pathé Ndoye Bâ. Il en veut pour preuve les complaintes des populations pour qui le maire sortant ne fait plus l’actualité tandis que ceux qui sont du pouvoir n’ont pas de crédibilité.

Tribune

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Abdoulaye Pouye : Maire de Mbao « J’ai confiance en mon bilan » https://actunet.net/actualite/abdoulaye-pouye-maire-de-mbao-jai-confiance-en-mon-bilan/ https://actunet.net/actualite/abdoulaye-pouye-maire-de-mbao-jai-confiance-en-mon-bilan/#respond Thu, 17 Dec 2020 15:10:38 +0000 https://actunet.net/?p=160886 Maire de Mbao et Conseiller spécial du Président de la République, Macky Sall, Abdoulaye Pouye dresse le bilan de son mandat. Du secteur de l’éducation à la culture en passant par la santé, la sécurité, le sport…le Maire Pouye dit Obama déclare avoir confiance à son bilan d’édile de la commune de Mbao. Vous êtes […]]]>

Maire de Mbao et Conseiller spécial du Président de la République, Macky Sall, Abdoulaye Pouye dresse le bilan de son mandat. Du secteur de l’éducation à la culture en passant par la santé, la sécurité, le sport…le Maire Pouye dit Obama déclare avoir confiance à son bilan d’édile de la commune de Mbao.

Vous êtes à la fin de votre mandat de maire de la commune de Mbao ? Qu’est-ce que vous avez concrètement fait pour l’éducation ?

A mon arrivée à la tête du conseiller municipal, la commune était à un recouvrement de 138 millions que nous avons porté à plus de 700 millions l’année suivante, puis à 1,6 milliard en 2017. Actuellement nous sommes à 1,100 milliard. Pour arriver à ce résultat, nous avons mis à contribution un groupe d’étudiants pour une étude sur les niches des redevables. Au moment où plusieurs communes se plaignent de ne pas pouvoir payer leurs personnels, nous on a utilisé cette voie pour mettre à profit l’acte 3 de la décentralisation et augmenter nos recettes. C’est ainsi que nous sommes parvenus à donner plus de fournitures à nos élèves qui les recevaient avant notre arrivée vers mars-avril. Maintenant les fournitures sont remises aux élèves dès le lendemain de la rentrée. A Mbao où nous avons 12 écoles en attendant la 13ème qui est en voie d’être construite, nous donnons 31000 cahiers à nos élèves sans compter des bics, gommes, crayons et tout le matériel dont ils ont besoins. Nous donnons aussi à, chaque élève, un sac pour un total de 8000 sacs chaque années. La fourniture de tables bancs n’entre pas dans les compétences de la mairie mais nous avons mis à la disposition des écoles publiques et privées de Mbao, 22000 tables bancs. Nous payons aussi les factures d’électricité des écoles et organisons des colonies de vacance pour les meilleurs élèves dans le but d’encourager l’excellence. Pour les élèves qui sont renvoyés de l’école publique et ceux des écoles privées de la localité, qui à cause du décès du père ou du divorce des parents, n’arrivent plus à payer les mensualités, on les prend en charge. Nous avons noué un partenariat avec l’établissement privé Elhadji Bougouma Seck nous a permis de récupérer 600 élèves qui allaient quitter l’école, faute de moyens. Pour cette année, 80 d’entre eux ont eu le Bferm et 70 ont réussi le Bac. Nous avons construit des salles de classes à Keur Mbaye Fall. Pour les étudiants de Mbao qui ont des difficultés de logement, nous les subventionnons jusqu’à 4 millions. Nous mettons des personnels dans les collèges et le lycée de Mbao que nous payons. Pendant les examens et corrections, c’est la mairie qui prend en charge les enseignants en service dans la commune.

Dans le domaine de la santé, qu’est- ce que la mairie a fait ?

En 2014 qui coîncide avec notre élection à la tête du conseil municipal, le service médical de Mbao fonctionnait avec une ambulance en panne. Nous avons commencé par réhabiliter les postes de santé existant et à construire de nouveaux. On est maintenant à 5 postes. Grâce à un partenariat, on a pu doter chaque poste de santé d’une ambulance médicalisée. Mbao avait un problème de maternité qui étaiet déplorée à, chaque occasion, nous avons construit une toute nouvelle sur fond propre. Le ministre de la santé nous a promus un 6ème poste de santé qui sera fonctionnel en 2021 et permettra aux populations qui vivent de l’autre côté de l’autoroute à péage de se soigner sur place. Toujours via le partenariat, on a envoyé à Génova en Italie, des agents de santé communautaires pour un renforcement de leur capacité. Ceux qui sont restés sur place ont été retrouvés a à Mbao par une équipe de professeurs de médecine venus d’Italie pour les former sur places. Ces mêmes agents qui ne recevaient pas de salaires à cause de la faiblesse des recettes des postes de santé sont pris en charge par la mairie. Un appareil d’échographie est également remis au district de santé avec un lot de 200 blouses pour le personnel.

La sécurité, le sport et la culture, ont-ils été servis ?

Notre commune avec la plage et la forêt classée est un nid pour malfrats. C’est pourquoi avec l’aide de l’Etat, nous avons contribué l’érection d’une brigade de gendarmerie. Sous peu nous aurons un commissariat avec des logements du personnel. Nous avons porte les points limineux qui était 7 à 1700 aujourd’hui. Actuellement, la zone est sécurisée. C’est pour cela qu’on y entend plus des assassinats de citoyens devant chez eux, d’élèves en partance pour l’école ou de domestique qui se rend à son lieu de travail. A Mbao qui compte 26 Asc ; chacune recevait avant 2014, une subvention de 125 000 frs de la mairie. Nous l’avons portée à 300000 frs par Asc indépendamment des jeux de maillots, ballons et autres équipements que nous les offrons. Nous subventionnons les zones et l’Odcav sans oublier « Le Model » qui est l’équipe fanion de Mbao. Nous aidons les lutteurs et grâce à l’entregent du président de la République, le stade de Mbao à un gazon synthétique qui fait la fierté des sports de la commune et u delà de la ville de Pikine. Sur le plan culturel, la construction d’une salle polyvalente de 8000 places fait la fierté des acteurs culturels de Mbao que nous appuyons. Mes régates de Mbao sont une autre façon pour nous de faire revivre la culture dans la commune.

La mairie fait elle des actions sociales ?

A ce que je sache, nous sommes la seule mairie du Sénégal à, prendre en charge les émoluments de 80 chefs de quartiers. Ils jouent un rôle important entre les populations et l’Etat. Ce sont des relais de transmission et pour cela nous les prenons en charge pour qu’ils puissent mieux accomplir leur mission. En direction des lieux de culte, nous avons mis à leur disposition 200 tonnes de ciment. Nous aidons discrètement les responsables des lieux de culte, les chefs religieux et coutumiers.

Que répondez -vous à ceux qui reprochent aux maires d’utiliser les budgets pour le fonctionnement ?

Ceux qui soutiennent cela ignorent les dispositions de la loi 2016-10 du 10 décembre 2016 sur la décentralisation. Cette loi recommande au mairie d’utiliser 80% de leur budget au fonctionnement. Mais par fonctionnement, la loi précitée ne vise pas le cabinet du maire, sa voiture mais des dépenses qui font fonctionner des structures crées par l’Etat pour les populations. Le recrutement des personnels d’appoint dans les écoles, les structures de santé, le stade de Mbao, c’est ça qu’on appel fonctionnement. Ce sont des agents sans lesquels, ces structures de pourrons pas fonctionner normalement. C’est le cas dans un poste de santé du recrutement des agents de santé communautaires, des matrones, dans une école, des gardiens etc…Malgré cela à Mbao, nous avons mis 30% de notre budget dans l’investissement. C’est notamment avec les points d’assainissement, qui ne sont pas des domaines qui sont transférés mais que nous avons réalisés dans des localités comme Promocap, Ndoyéne pour renforcer ceux qui sont fait par l’Etat. On a aussi fait deux routes, une à Mbao extension et une autre à Zac. S’agissant d’investissement le président Sall a compris que les communes n’ont pas ce moyens. Cause pour laquelle, il a mis un fond dénommé PACASEN pour permettre aux communes d’investir. Nous ne sommes pas nouveau en matière de gestion locale. Nous sommes à notre 18 ème année en tant que conseiller municipal. A Mbao avant d’être maire, nous avons été acteur de développements à plusieurs niveaux. De relais en alphabétisation à relais communautaire de santé en passant par l’association des amis de la nature, AJD Mbao etc. J’ai enseigné dans les écoles de Mbao comme instituteur avant de faire une licence en administration des collectivités locales et une thèse sur la fiscalité locales.

Ndiogou CISSE

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Guinée : La CENI propose la tenue des élections locales pour le 4 février 2018 https://actunet.net/international/guinee-ceni-propose-tenue-elections-locales-4-fevrier-2018/ https://actunet.net/international/guinee-ceni-propose-tenue-elections-locales-4-fevrier-2018/#comments Mon, 25 Sep 2017 17:57:31 +0000 http://actunet.net/?p=77165 Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de Guinée, Me Salif Kébé, a proposé, ce lundi, la tenue au 4 février prochain, des élections locales, longtemps repoussée. S’exprimant, au cours d’un point de presse, Me Kébé a rassuré la levée de «tous les obstacles». En conséquence, a-t-il dit , son institution est “techniquement” […]]]>

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de Guinée, Me Salif Kébé, a proposé, ce lundi, la tenue au 4 février prochain, des élections locales, longtemps repoussée. S’exprimant, au cours d’un point de presse, Me Kébé a rassuré la levée de «tous les obstacles».

En conséquence, a-t-il dit , son institution est “techniquement” capable d’organiser les élections en février 2018.

Le chef de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, député et ancien Premier ministre, a pour sa part trouvé cette date assez «lointaine».

«Ça montre encore la carence de nos institutions qui sont incapables de respecter les calendriers électoraux et les accords politiques. Nous allons participer à ces élections si elles vont avoir lieu. C’est une revendication forte de l’opposition», dit-il.

Sept ans depuis l’arrivée au pouvoir du Président Alpha Condé au pouvoir, l’opposition réclame l’organisation des élections locales pour renouveler le mandat des délégations spéciales déjà périmées.

Elle a multiplié en vain les marches de rue, les journées ville- mortes et la signature des accords politiques.

A chaque fois, le pouvoir est obligé d’annoncer un délai pour la tenue des élections sans pouvoir le tenir.

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