En vue de présenter les opportunités offertes par les pays d’Extrême-Orient, en particulier la Chine, de faire connaître les sites touristiques et culturels et d’encourager les voyages touristiques à destination de ce pays, Emirates a organisé un déjeuner thématique en présence du premier conseiller de l’ambassadeur de Chine au Sénégal comme invité d’honneur. Une occasion pour le Country Manager d’Emirates, Christophe Leloup, de mettre en exergue les offres d’Emirates à destination de la Chine et de présenter les opportunités qui s’offrent aux Sénégalais (grands événements annuels, affaires, commerce, mode, etc.), sans occulter les opportunités culturelles, économiques et touristiques du pays. Nommée compagnie aérienne de l’année lors des Air Transport Awards 2018, Emirates peut se prévaloir d’un réseau mondial qui compte actuellement plus de 157 destinations dans 85 pays / territoires. Etant entendu que sa stratégie commerciale consiste à se développer de manière organique, la compagnie examine constamment un large éventail d’opportunités commerciales et poursuit une coopération stratégique à forte valeur ajoutée sur le plan commercial, comme des partenariats ou des accords en partage de code. Précisant qu’au total 4 149 passagers sénégalais se sont rendus en Extrême-Orient, dont 3 334 en Chine d’avril 2018 à octobre 2018, Emirates  propose ses commodités en termes de confort en vol du secteur. Au-delà du transport de passagers, la compagnie propose une offre incitative en termes de fret de marchandises. Par cargo ou à travers ses lignes commerciales. Saluant l’engouement croissant des Sénégalais pour la Chine, le premier conseiller de l’ambassadeur de Chine salue les relations diplomatiques et les partenariats en cours avec le Sénégal. Il ajoute qu’une attention particulière est donnée pour plus de célérité dans les formalités pour le visa.

Retournera ou retournera pas ?  Un premier lots de bagages lourds de Karim Wade est arrivé mardi à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass par vol de la compagnie Emirates puis acheminé à la résidence de son père au Point E.

Par Ndiogou  CISSÉ

Karim Wade semble décidé à  renter au bercail. Du moins si l’on se fie aux dispositions prises par ce dernier qui a fait convoyer des  bagages sur Dakar. Le premier lot de bagages du  fils de Me Abdoulaye Wade est arrivé mardi à13h 45 mn à l’aéroport international Blaise Diagne par vol Emirates. Le colis qui est arrivé à Diass a été directement acheminé au Point E, à la villa des Wade. Sauf revirement, Karim Wade qui est annoncé à Dakar y sera en fin novembre début décembre. Ce n’est pas la première fois que le fils de Me Abdoulaye Wade est annoncé à Dakar mais cette fois ci, il a avec lui une décision du comité des droits de l’homme de l’Onu.  Tel que nous l’avons annoncé ici, Karim ne se contentera pas seulement de cet avis du comité des droits de l’homme de l’Onu, mais attend une décision de la cour de justice de la Cedeao pour un recours déposé devant cette juridiction sous régionale par ses avocats. Toutefois pour ce retour et les décisions sus évoquées, l’Etat du Sénégal  déclare  ne pas être lié et annonce  le risque pour le fils de Me Wade d’être directement conduit à la prison centrale de Rebeus qu’il a quittée pour Doha à la suite d’une grâce présidentielle. Contre Karim Wade, l’Etat  agite sa condamnation par la cour de répression de l’enrichissement illicite  à payer au Sénégal la somme de 138 milliards de Fcfa. À propos de cette somme un procès-verbal de carence a été dressé par voie d’huissier et une procédure de contrainte par corps introduite contre lui.

Compromis autour du fichier

Karim qui risque de compromettre son avenir politique en restant à Doha a aussi avec lui le soutien de l’opposition qui est avec le Pds.  C’est le   front dont des membres se sont rendus ce jeudi au ministère de l’intérieur pour contrôler le fichier. Mais sur place, Cheikh Dieng qui porte le parole du front et qui est le chargé des élections du Pds s’est  heurté en compagnie de Omar Sarr, Mamadou Diop  Decroix… au refus du ministre, Aly Ngouille Ndiaye  de les recevoir. Sous le prétexte que la structure, c’est-à-dire le front dont ils se prévalent n’a pas de reconnaissance juridique, ils n’ont pas été les bienvenus au ministère de l’intérieur. A la place du ministre, ils ont pu  prendre langue avec le directeur général des élections qui leur a demandé de revenir après le Gamou pour une discussion avec l’ensemble des acteurs autour du fichier.