La Police de Pikine arrête une femme de 33 ans. Nd Dial sera déférée aujourd’hui.

Par Younoussa Baldé

Les parents doivent être très vigilants sur la surveillance de leurs enfants par ses temps qui courent. Les enlèvements sont toujours d’actualité dans certains coins de la Banlieue. Hier une femme a été livrée à la police de Pikine. Elle est soupçonnée d’avoir voulu enlever 4 enfants âgés entre 6 et 8 ans. Parmi elles, il y’a un bébé de 14 mois. La ravisseuse est une jeune Dame âgée de 33 ans. Elle s’appelle Nd Dial. L’affaire fait grand bruit à Pikine Tally Boubess (Banlieue de Dakar). Les langues pendues délient sur les circonstances de cet enlèvement raté. Selon Maguette Dièye une maman d’une enfant, tout laisse croire que la femme allait volait les enfants. « Mon fils était à la maison lorsque ma cousine est venue lui prendre pour acheter de la crème glacée. Mais elle a l’habitude de le faire. Ma petite cousine était accompagnée de 4 autres enfants en sus du bébé qu’elle portait. Cela fait 5 enfants. En cour de route, la ravisseuse les a interceptés et les a donnés une pièce de 500 F pour qu’elles achètent des bonbons. Dans ces entrefaites, elle a pris le bébé, qui était portée par une autre fillette.

Elle est allée la caché dans une maison. Elle est même parvenue à enlever les boucles d’oreilles en or du bébé de 14 mois. Malheureusement, elle a été aperçue par des jeunes du quartier, qui l’ont donné où se trouvent les enfants. Elle a commencé à tergiverser. Les enfants étaient cachées dans une maison. Les gens se sont rendus compte qu’elle voulait les enlever » explique Maguette une jeune Maman d’une enfant, visiblement très dépassée par les événements. Selon toujours les témoignages recueillis sur place, il y’avait un véhicule de type 4-4, de couleur noir, qui rodait aux alentours. « Ce qui nous a le plus convaincu que la femme était déterminée à enlever les enfants » ajoute-t-elle.

Nd Dial est entre les mains de la police de Pikine. Selon nos sources, elle sera déférée aujourd’hui devant le Parquet. Pour rappel les enlèvements d’enfants sont légion à Pikine. Il y’a quelques semaines une collégienne de 14 ans avait été enlevée par une femme voilée, à côté de son école, à Pikine Guinaw Rail. Elle a été retrouvée à Saint-Louis.

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Le vote en force du projet de loi sur le parrainage, jeudi dernier, à L’Assemblée nationale, a fait des «dégâts» incommensurables à Yeumbeul Sud, banlieue de Dakar. Alors que tous les esprits étaient concentrés sur cette affaire, un individu mal intentionné débarque au populeux quartier Bolé Mbaye. Il piège deux enfants, les traîne dans une maison abandonnée et coupe leurs sexes. À quelle fin ? Mystère et boule de gomme.

AWA GOUDIABY, MÈRE DE K.SANÉ, ÂGÉ DE 4 ANS«SI J’AVAIS VU LE DÉLINQUANT, J’AURAI PU LE TUER»

La tristesse se lit sur le visage d’Awa Goudiaby. Elle est assise sur un petit banc, devant sa chambre. Son regard est lointain. À gauche, il y a deux voisines. À droite, une autre dame qui s’affaire au repas. Seul le bruit sonore d’une radio perturbe l’atmosphère, très lourde. «Ce jour (Ndlr, jeudi), j’étais partie au marché Thiaroye pour chercher des affaires et des habits pour mon fils, C. Sané. C’est de là-bas que mon frère m’a appelé pour me demander de revenir dare dare car les enfants ont eu un accident. J’ai loué une calèche à 500 F pour me ramener. À mon arrivée, les enfants étaient déjà acheminés à l’hôpital. C’est le lendemain (Ndlr, vendredi) que je suis partie à l’hôpital pour les voir. J’étais sidérée. J’ai beaucoup pleuré. Le délinquant a carrément coupé le sexe démon enfant. Il ne lui reste rien. Les infirmiers lui ont mis un petit racole, pour l’aider à uriner. Sa vie est gâchée», lâche-t-elle, sur un air triste. Elle ajoute ceci : «Si j’avais vu le délinquant, je vous assure que je l’aurai tué. Aujourd’hui, c’est qui est sûr, il serait en prison. Ce qu’il a fait aux enfants est un acte inhumain.»

TOUTY BODIAN, MAMAN DE C. CISS, ÂGÉ DE 3 ANS«CE QUE MON FILS M’A DIT…»

Sané (4 ans) et C. Ciss (3 ans) étaient ce jour devant leur maison, en train de jouer. Loin des regards des adultes, concentrés sur le vote du projet de loi sur le parrainage, un individu débarque sur les lieux. Il piège les deux enfants et parvient à les entraîner au dehors, direction une maison abandonnée en démolition. «Mon fils m’a dit que lorsqu’ils sont arrivés, ils ont trouvé un autre jeune sur place. Ils ont voulu attacher leurs bouches, mais les enfants ont refusé. Ils ont commencé à les frapper. Ils les ont blessés sur la tête avec un coupe-coupe. « Ils ont coupé le sexe de K. Sané », m’a dit mon fils sur son lit d’hôpital», explique Touty. Très choquée, elle n’a jamais imaginé qu’un individu puisse faire preuve de tant d’acharnement sur des enfants. «J’ai mal dans ma chair. Ils ont gâché la vie de K. Sané. Nous demandons aux autorités de nous aider, car nous sommes des personnes démunies. Nos époux n’ont pas les moyens. Les ordonnances ne sont toujours pas achetées», implore Mme Ciss.

LA THESE DU SACRIFICE AVANCEE

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IGFM-La police des Parcelles assainies a ouvert une enquête ce samedi après la découverte, dans un véhicule, du cadavre d’un enfant. Un autre a été retrouvé dans un état critique.  Modou Sané (en bleu) et Amadou Sall (en beige) ont été retrouvés dans une voiture garée non loin de leur domicile. Amadou Sall est décédé tandis que Modou Sané lutte contre la mort.

Les faits se sont déroulés à l’unité 14 des Parcelles Assainies, derrière la pharmacie “La Parcelloise”, notent des sources de IGFM.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux enfants avaient disparu depuis le mardi 10 avril 2018. Ils habitent à l’unité 13 des Parcelles Assainies. Ils auraient trompé la vigilance de leurs parents pour s’emprisonner dans ce véhicule dont le propriétaire ne vient que les week-end.

Les sapeurs-pompiers, réquisitionnés, ont transporté à l’hôpital le garçon qui lutte contre la mort et le cadavre d’un des gamins.

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Le Directeur Général de la police a profité de la remise de décorations à des fonctionnaires de police, pour s’exprimer sur les vagues d’enlèvements et de meurtres d’enfants qui ont défrayé la chronique ces derniers jours.
Tout en rassurant l’opinion sur les mesures prises par les forces de l’ordre pour endiguer le phénomène, Oumar Maal a rappelé aux uns et aux autres la responsabilité qui est la leur dans la protection des enfants.

’Toujours est-il que le pas le plus important doit être mené par les parents, à l’échelle basique et notamment au sein du cercle familial. Après, c’est au niveau des quartiers, dans les rues, les établissements scolaires ou endroits recevant les enfants’’ a fait savoir l’homme forte de la police sénégalaise.

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Chaque jour, beaucoup d’enfants meurent. Certains parce qu’ils manquent de soins, d’autres parce qu’ils n’ont pas de quoi se nourrir. Beaucoup d’autres laissent leur vie dans des guerres et des conflits. Ceux qui survivent avec des handicaps eux, sont menacés d’exclusion par la société. Ce n’est pas tout. Des enfants sont devenus des mendiants dans les rues alors que leurs places étaient à l’école. Le sort des filles n’est pas plus enviable. Elles sont pour beaucoup contraintes de se marier en bas âge.

7 000 nouveau-nés meurent chaque jour selon l’UNICEF. Cela signifie que pendant que vous lisez ces lignes, une jeune maman pleure la perte de son enfant. Une famille est endeuillée. Et une autre. Et encore une autre. Le nombre de ces décès est difficile à appréhender. Cela est dû aux mauvais systèmes de santé de nos Etats. Les femmes n’ont pas un bon suivi de leurs grossesses. Certaines maladies profitent donc, et détruisent à petit feu des familles, des nations entières.

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La gestion du phénomène des enfants enlevés a fini de semer le désordre au niveau du ministère de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’enfance.

Non seulement le silence de Mme le ministre Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop a fait les choux gras de la presse, mais, aux dernières nouvelles, le directeur de Cabinet  de celle-ci a démissionné. Ce dernier avait une appréciation de la situation différente de celle de son supérieur hiérarchique. Nous y reviendrons

Avec Afriquemidi.com

A Tivaouane, un homme qui tentait de s’enfuir avec deux enfants, échappait au lynchage. L’affaire s’est passée à Notto Gouye Diama, rapporte L’Observateur. L’homme a été arrêté par les gendarmes en poste aux environs de 11 heures.

L’homme avait embarqué de très bonne heure dans un bus en partance pour Dakar avec les deux garçons, âgés d’environ 12 ans.

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Tueries et enlèvements d’enfants au Sénégal : la chanteuse Aby Ndour est très inquiète et elle le fait savoir (video)

Ancien directeur de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) avant sa radiation de la police, le commissaire Cheikhna Keïta maîtrise les questions sécuritaires et criminelles. Dans cet entretien avec Seneweb, il estime que la réaction de la police face au phénomène, bien “salutaire”, “est insuffisante”.

Comment analysez-vous le phénomène des rapts d’enfants ?
C’est un phénomène qui n’est pas nouveau. Mais, la sécurisation des populations soulève une problématique nouvelle qui n’est pas forcément prise en charge telle qu’elle est exprimée dans la réalité. Donc pour pouvoir réagir correctement il faudrait que les services de police acceptent d’aller vers une explication et une compréhension du phénomène d’abord. Ensuite, traduire cette compréhension du phénomène dans leur manière de prendre en charge leur mission. Aujourd’hui, nous devons aller vers une spécialisation forte en matière de la gestion de la sécurité. Cette voie est incontournable.

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Le Directeur de la Sécurité publique, le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, Aboulaye Diop a assuré que les auteurs de meurtres, rapt d’enfants et de viols seront mis hors d’état de nuire.

Ainsi par la voix du Dsp, la police qui ne désempare pas face à l’insécurité galopante, rassure les populations en engageant sa parole.

Les actes barbares qui sont commis ces derniers temps ont entrainé la réaction de la police. Par le biais du Directeur de la sécurité publique, la police nationale promet de dénicher les coupables de ces crimes et de les livrer à la justice.

Le commissaire Abdoulaye Diop qui a tenu un point de presse au ministère de l’Intérieur et la Sécurité publique rassure en déclarant que ce « sentiment d’insécurité ne saurait prospérer et que les délinquants, où ils se trouvent, seront traqués, interpellés et mis à la disposition de la justice ».

Pour y arruver, le Dsp informe que d’importantes dispositions ont été prises à cet effet pour mettre un terme à la série de meurtres et de viols sur fond de rapt d’enfants.. Le commissaire Diop n’a pas révélé la nature des dispositions prises contre ce phénomène inquiétant d’insécurité, mais les moyens de la police scientifique combinés à la collaboration des populations devraient pouvoir l’endiguer le phénomène qui a entrainé la sortie du commissaire Diop s’est soldé par des cas de meurtres d’enfants à Touba et à Mbao, des enlèvements et des tentatives de meurtre ailleurs dans le pays.

Mais ce qui agace le plus est le cas du jeune Serigne Fallou Diop dont la disparition a été annoncée par ses parents à Rufisque, mais qui a été retrouvé mort lundi dans un verger à Gouye Mouride, un quartier de Rufisque. Son corps qui dégageait une forte odeur était dans un sac.

Ce sont les policiers alertés et accompagnés des éléments des sapeurs-pompiers, des services d’hygiène et des membres de sa famille qui ont procédé à l’identification du môme pour lequel une enquête est ouverte.

À Rufisque alors que les commentaires vont bon train sur cet acte, un individu a été confondu hier au meurtrier de Serigne Fallou Diop. C’est un déficient mental qui a ramassé le sac contenant le corps de l’enfant et a été pris à partie par des habitants de Gouye mouride, il n’a eu la vie sauve que grâce à la rapidité de l’intervention de la police.

L’ex brigadier chef à la retraite, Cheikhna Keïta n’a pas mâché ses mots lors de son entretien à la Rfm, accusant les politiciens d’être les fossoyeurs tant recherchés des enfants. Sans écorcher l’Etat qui serait complice de ces assassins. Il exhorte aussi les populations dénoncent des agissements douteux. 

« N’allez pas chercher loin des auteurs alors qu’ils sont à nos portes. Ce sont les politiciens qui sont les assassins de ces enfants. Nous sommes à quelques encablures de l’élection présidentielle et chacun veut devenir président ou être une grande autorité dans ce pays. Alors que tout cela est du ressort de Dieu, pour celui qui sera élu ou pas. Cette situation d’insécurité me fait peur et à toutes les mères de famille. 

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L’État veut mettre fin au phénomène croissant d’enlèvement d’enfants qui angoisse tout le pays,  à l’heure actuelle. Face à la presse, ce mardi, le Directeur de la Sécurité publique a expliqué comment ils comptent circonscrire ce mal qui prend une tournure de plus en plus inquiétante. Déjà, une task force a été mise en place. Les effectifs ont été renforcés et du matériel mis à disposition.

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Conduisant la délégation gouvernementale au Daaka de Medina Gounass, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, qui confirme l’ampleur du mal, a souligné que le phénomène du kidnapping d’enfants mérite une attention particulière, qui allie “vigilance et prévention”. “C’est un problème qu’on doit prendre à bras-le-corps”, confie le patron de la police nationale. Le ministre n’a pas manqué d’exhorter les parents à veiller au grain.

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”Je voudrais saluer toute la population de Darou Moukhty et la remercier pour l’exceptionnel accueil qu’elle m’a réservé”… voilà qui a servi d’entame à Idrissa Seck juste après s’être longuement entretenu avec Serigne Modou Kara Mbacké Abdou Khoudoss.

Sa visite à Touba, au vu de la dernière actualité relative aux enlèvements présumés d’enfants et au meurtre du jeune Fallou Bâ, égorgé et abandonné dans une maison inhabitée à Touba Keur Niang,  ne pouvait manquer de servir de bon prétexte pour la presse d’interpeller le patron de Rewmi sur  l’insécurité des populations dans la cité. Idrissa Seck ne se fera, ainsi, guère prier pour qualifier ces actes de barbares et de regrettables.
”Je trouve cela ignoble, inacceptable, insupportable. Toute forme de violence exercée sur des êtres humains est répugnante. Mais elle l’est davantage lorsque ça s’attaque à des enfants. Je rappelle simplement que  le pouvoir, ni les biens terrestres ne doivent justifier qu’on s’en prenne à des enfants. ”

Toutefois, il pointera son doigt accusateur sur l’État du Sénégal qui manque, selon lui, de satisfaire à certains de ses devoirs. ” La responsabilité première de l’État est de garantir la sécurité. À l’origine, 3.000 ans avant notre ère, le premier État fondé en Egypte l’avait été simplement pour garantir la sécurité aux paysans qui, chassés du désert, étaient obligés de se retrouver autour du Nil pour pouvoir cultiver. Et pour pouvoir semer, cultiver, récolter, on a besoin de paix. La fonction première d’un État est de garantir la paix et la sécurité aux hommes et à leurs biens. Voilà le rôle fondamental de l’État. Et sur ce rôle, notre État a failli. ”

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