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La révélation est inquiétante pour l’avenir de cette opposition. Mais elle reflète la réalité, du moins si l’on se fie aux propos du président des libéraux démocrates réformateurs /Yessal, Modou Diagne Fada. Qui, dans un entretien accordé à Dakar Actu pour décrypter l’actualité du pays, confirme la division en mille morceaux de l’opposition. « Entre les segments de l’opposition nous ne nous parlons pas. Nous au niveau du Corecte, nous ne parlons pas avec les gens de Manko, et les gens de Manko ne parlent pas avec ceux du PDS… » informe-t-il.
Ce qui le conduit à penser qu’il sera très difficile pour l’opposition de présenter un candidat unique à l’élection présidentielle de 2019.
Par ailleurs, Fada estime que la présidentielle de 2019 risque d’être très difficile pour l’opposition si elle ne se retrouve pas autour de l’essentiel. « Si nous ne nous dialoguons pas, ça va être extrêmement difficile pour les élections de 2019. »
Dans cet entretien également, Modou Diagne Fada s’est prononcé sans fard sur la visite à Dakar du président français, Emmanuel Macron, sur la crise éducative, la défaite de sa coalition aux législatives dernières, entre autres questions d’actualité.
Entretien…

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Salif Sadio fait de graves révélations sur l’Affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte. Assis dans ses bases du sud du pays, il est le premier membre du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) a parlé après la tuerie de Boffa-Bayotte.

Selon lui, il ne faut pas aller loin pour trouver les auteurs de l’attaque du 6 janvier 2018. Il dit être certain que « ce sont les troupes sénégalaises qui sont a l’origine ».

Cela par l’entremise de ceux qu’il appel « les rebelles du gouvernement ». Ces derniers, indique le membre du Mfdc, sont des éléments créés depuis le régime d’Abdoulaye Wade. « Ce sont des gens qui sont entretenus par l’Etat à coup de millions de Fcfa », jure-t-il.

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Gracié avant d’être exilé à Doha (Qatar), Karim Wade ne sait pas totalement le véritable sort qui lui est réservé par son «bourreau» politique. En effet, ce n’est pas pour rien qu’il a été prié de faire ses bagages et de quitter son pays. Candidat du Parti démocratique sénégalais à la présidentielle de 2019, d’aucuns affirmaient que le fils de Me Abdoulaye Wade pouvait bel et bien donner du fil à retordre au régime actuel.

Et, certains signalent que c’est à cause de ses considérations qu’il a été liquidé politiquement en se voyant exilé de force au Qatar, à des milliers de kilomètres du Sénégal. Seulement, comme l’a déjà affirmé son père, actuel patron de l’opposition, Karim Wade devrait normalement rentrer au bercail d’ici leur congrès de 2018. Est-ce que ce sera le cas ? Cette question est posée avec acuité à cause de nombre de facteurs. Un exemple : l’amende de 138 milliards francs CFA qu’il devra payer à l’Etat du Sénégal.

Au-delà de ce constat, force est de reconnaître qu’au Sénégal, tout peut se discuter. Aussi, sur la route menant à la présidentielle de 2019, Wade-fils croit dur comme ferme à ses chances de pouvoir rentrer, se présenter et battre campagne. En tout cas, il s’y prépare pour avoir repris avec insistance des appels à l’endroit de sommités du landerneau politique sénégalais. Actunet ayant appris que le fils du pape du Sopi s’est récemment longuement entretenu avec un haut dignitaire de Touba. «Ils ont longuement discuté et ils ont échangé sur des choses très importantes», renseigne à actunet un proche de Karim Wade.

Il ajoute que son mentor ne s’est pas arrêté là en ayant également eu des conversations avec d’autres pontes de l’opposition sénégalaise et d’un membre très influent de la société civile. Karim Wade sait-il quelque chose pour préparer quelque chose ? L’opinion sera très vite édifiée…

Devenu Président de l’Union des Magistrats (Ums) depuis plus de 2 mois, Souleymane Téliko fait sa première grande sortie médiatique. Dans une interview combinée accordée à EnQuête et Le Témoin, lus par Actunet, le président de l’Ums dit tout.

“Nous avons vu un ministre qui refuse d’appliquer une décision rendue par la Cour suprême. Cette attitude sape le fondement de notre République”, a-t-il regretté pour le déplorer.

Mais le juge Téliko ne s’est pas arrêté en si bon chemin pour asséner ses vérités crues pour la bonne marche de la Justice au Sénégal. Dans des propos rapportés par nos confrères, le membre du Collège des magistrats évoque les rapports entre les magistrats et l’Exécutif.

“C’est dans le dialogue et non la confrontation que nous pouvons faire avancer la cause de la justice”, a confié le juge Téliko qui se dit ne pas être un “va-t-en guerre” comme certains le qualifient.

“Je ne suis pas un va-t-en guerre. En réalité, je n’ai jamais mené de combat personnel ni contre Sidiki Kaba ni contre Ismaïla Madior Fall…”, a précisé celui que certains considèrent avoir tenu tête à l’ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Sidiki Kaba.

Chargé des questions économiques du Parti de l’indépendance et du travail, Ibrahima Sène croit savoir que le Gouvernement Dionne 2 est parti pour abattre un travail de haute facture.

En réalité, il fait savoir qu’il ne saurait avoir de rupture négative puisque c’est le même Président de la République et le même Premier ministre.

Une occasion pour signaler dans cet entretien avec actunet que notre pays maitrise bien la dette intérieure, non sans taper sur le Fonds monétaire international (FMI). Montant au créneau, M. Sène «jure» que notre pays marche pour réaliser des performances économiques qui impacteront dans la vie des Sénégalais à la différence des années de braise.

Il est également revenu sur l’utilisation des fonds politiques par le Président Macky Sall, la déclaration de Mamadou Ndoye Secrétaire général démissionnaire de la Ligue démocratique (Ld), clamant au passage que la Gauche reste à gauche, malgré les attaques.

Loin de l’époque où les lambris dorés du pouvoir lui permettaient d’être entretenu rubis sur ongle, le siège du Parti démocratique sénégalais perd de sa superbe. Même si le bâtiment central a conservé son imposante envergure, le paquebot jaune bleu prend de l’eau et est en souffrance, faute d’entretien. En l’état actuel, bien des choses ne cadrent pas avec l’image de marque défendue par cette formation politique qui revendique le statut  de plus grand parti du Sénégal. Pour cause : les toilettes sont dans un état d’insalubrité qui ferait pousser des cheveux sur la tête de Me Abdoulaye Wade; une partie du jardin est transformée en dépotoir d’ordures; tandis que certaines vitres de la façade, éclatées, tardent à être remplacées. Last but not least, nos antennes tiennent de source bien informée que la plupart des climatiseurs, qui fonctionnaient à plein régime sous l’ère Abdoulaye Wade, ont tout bonnement été mis hors service pour ne pas que la note d’électricité soit trop salée  – car l’herbe n’est pas aussi verte dans l’opposition qu’au pouvoir.