La décision prise par le maire de Gorée de baptiser une place de l’île en ”place de l’Europe” a visiblement choqué plus d’un Sénégalais. D’ailleurs, ils ont été nombreux à le dénoncer sur les réseaux sociaux, arguant que c’est une décision surprenante. Des positions dégagées et affichées qui se comprennent bien. Gorée, est le symbole patent de quatre siècles d’esclavagisme. C’est pour tout simplement dire, que cette île n’appartient pas seulement au Sénégal, mais à toute la diaspora Afro-africaine, Afro-américaine et afro-caribéenne.

Alors, pourquoi une telle décision ? Car, il faut le dire et le signaler, l’Afrique a été assassinée par une Europe qui a fini de réduire en esclaves les hommes les plus valeureux, les femmes et les enfants. Plusieurs millions pendant des siècles ont été ainsi acheminés dans les cales de bateaux, enchaînés, battus, mal nourris, tués et jetés dans l’océan. Une telle histoire ne peut être effacée. Impossible. A Gorée, l’on ne peut donc pas comprendre une ”place de l’Europe”. Combien d’hommes et de femmes qui ont marqué l’histoire des noirs existent. Revisitons l’histoire et nous comprendrons qu’il existe une multitude de noms à donner à des places au niveau de l’île ensanglantée. Augustin a tort. Il a tort car, Gorée mérite mieux. Et plus.

Il n’est nullement indiqué que telles positions marquent un degré de xénophobie. Que non ! Mais, faites le tour de l’Europe, et il sera quasi impossible de voir de grandes avenues, places de marques, porter les noms de figures de l’Afrique. Il est plus que temps de revoir notre copie afin de démontrer que le continent ainsi que la diaspora regorgent de personnalités de haute facture qui ont marqué l’histoire.

La brigade de recherche du commissariat urbain de Tambacounda a interpellé dans la nuit de jeudi un individu de nationalité malienne pour convoi international de migrants en société qui a ensuite été placé en garde à vue, selon un communiqué parvenu à l’APS.

Les agents de la brigade de recherche étaient accompagnés de ceux du secteur frontalier de Tambacounda/DPAF, dans le cadre de la lutte contre le trafic de migrants lorsqu’ils ont appréhendé le ressortissant malien. Conduit au commissariat, il s’est identifié comme étant “G. Tounkara, né en 1964 à Boidjié, à Ségou, au Mali” et “domicilié au quartier Gouye, à Tambacounda”.

C’est après exploitation de sources faisant état d’un convoi de migrants qui s’apprêtait à rejoindre la Libye, que les policiers ont interpellé le mis en cause. Gérant d’une agence de transport, l’homme a été trouvé en possession de plusieurs talons de tickets de voyage vers Bamako, Cotonou, Alger, Agades, Accra, entre autres. Lire la suite sur aps.sn