Actunet peut affirmer que nos confrères du journal Libération se sont lourdement trompés sur leur parution d’aujourd’hui. En effet, le canard affirme que le tueur de l’étudiant Fallou Sène est le chef de l’unité envoyé à l’université Gaston Berger, sur réquisition du Procureur, pendant une manifestation estudiantine. Selon une source digne de foi, « le chef de l’unité en question n’est pas le tireur. Il n’a pas tué l’étudiant Fallou Sène », a formellement dit notre interlocuteur proche du dossier.

Par ricochet, on nous a appris que le dossier de l’enquête sur le meurtre de cet étudiant est bouclé et posé sur la table du Procureur à la date du jeudi 17 mai 2018. Ce dernier doit normalement tenir une conférence de presse dans les jours à venir, pour éclairer l’opinion sur les tenants et les aboutissants des résultats de l’enquête.

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Le gendarme qui a usé de son arme lors des affrontements entre étudiants et forces de l’ordre est, en réalité, le chef de l’unité débarquée sur instruction de Baydallaye Kane, ancien recteur de l’Université. Devant les enquêteurs, le gendarme a évoqué l’instruction 20.

Pour justifier son tir, le gendarme a souligné le fait qu’il était de son devoir de dégager les hommes qui étaient sous sa responsabilité. Devant les enquêteurs, le tireur révèle que lui et ses hommes étaient encerclés par des milliers d’étudiants qui leur jetaient des pierres.

Il faut aussi que seul le chef de l’unité était armé. Le gendarme a, en outre, indiqué que sa volonté n’était pas de tuer le jeune Fallou Sène. Dans les colonnes de Libération qui donne l’information, il est aussi indiqué qu’au niveau de la gendarmerie, on signale que 18 hommes ont été blessés durant ces affrontements.

Dissertant sur les évènements malheureux survenus mardi dernier à Saint-Louis, Alioune Tine a vidé son chargeur sur le régime de Macky Sall.

Le défenseur des droits de l’Homme estime dans les colonnes de SourceA, dans sa parution de ce mardi que “ce drame universitaire n’est que l’illustration que le Sénégal nage dans un fleuve de violences structurelles, avec l’usage excessif de la force”.

Le Directeur régional d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre estime qu’il est “irrationnel et absurde que dans un Sénégal de 2018, des retards de paiement de bourses se répètent. Causant des tensions entre forces de l’ordre et étudiants, réprimés injustement, par les agents de maintien de l’ordre”.

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La Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) a attendu le limogeage samedi du recteur de l’Ugb et du Directeur du Crous par le président de la République pour réagir à la mort de l’étudiant Mohamed Fallou Sène.

Les jeunes du parti au pouvoir ont cru bon de rappeler aux Sénégalais (qui n’ont jamais dit qu’ils avaient oublié) les nombreux drames survenus sous le magistère du Président Abdoulaye Wade. Comme pour minimiser la tragédie survenue mardi à Saint-Louis et dire c’est rien par rapport à ce qui s’est passé sous le régime précédent.
“Nous, Jeunesses Républicaines, déplorons jusqu’à la dernière énergie, les malheureuses sorties de certains responsables de l’opposition pourchassés par une détresse psychologique qui, les pousse jusqu’à vouloir naviguer dans les éthers de l’imagination”, peut-on lire dans le communiqué parvenu à la rédaction de PressAfrik avant de s’adonner à un exercice de rappel sinistre : “Abdoulaye Wade, ce vieux décati ,qui rumine mal sa raclée homérique de 2012 et qui a les mains souillées de sang( l’étudiant Balla Gaye en 2001 ; le naufrage du Bateau le «Joola» en 2002 ; la mort de Malick Ba de Sangalkam ; le meurtre de Fanaye Walo en 2011 ; le jeune Abdoulaye Wade à Thiaroye ; le jeune Mamadou Diop de Mbour à la veille de la Présidentielle de 2012, les morts du 23 juin 2011 etc ), n’a vraiment pas de leçon de morale á donner à personne”.

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Comme on s’y attendait, le dossier concernant la mort de l’étudiant Mohamed Fallou Sène a été, selon la Rfm, transmis au Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye.

Le procureur de Saint-Louis a fait le déplacement sur Dakar pour lui communiqué les éléments du dossier. Les personnes mises en cause dans cette affaire seront ainsi, jugées devant un tribunal militaire.

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La conférence de presse du ministre de l’Enseignement supérieur, initialement prévue, ce vendredi 18 mai, a été reportée à une date ultérieure. Pour préserver l’ordre public, dit-on.

On cogite sur la conférence de presse reportée du ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane. Senego, venu aux nouvelles, est en mesure de démêler l’écheveau d’un tel report.

Notre source indique que la décision d’annuler ce face-à-face avec la presse viendrait du Palais. Qui trouverait cette sortie du Boss des étudiants inopportune…Pour risque de troubles à l’ordre public. Surtout au moment où le procureur de la République, dans la vieille ville, a fini d’annoncer l’ouverture d’une enquête qui sera bouclée, ce dimanche. Au moment où les étudiants de l’Ugb et par ricochet ceux  du pays continuent de manifester leur colère. Au moment où encore la famille éplorée n’a pas fini de faire son deuil…

Jouant la prudence, le Palais aurait décliné toute sortie publique du ministre Mary Teuw Niane qui ne fera qu’ajouter de l’huile sur le feu. Un feu déjà ardent qui a fini d’embraser tout le pays…

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Oustaz Hassane Seck n’est pas resté insensible face au meurtre de l’étudiant Fallou Sène. “Ce jeune n’a commis aucun pêché, sinon qu’il réclamait de quoi manger et subvenir aux besoins de sa famille”. dit=il. Par ailleurs, bien que le chroniqueur d’Actunet soit d’avis que les forces de l’ordre sont des victimes, puisque commandés par leurs autorités, il leur a formulé des mises en garde. Notamment en évoquant des sentences religieuses. Dans la même foulée, Hassane Seck a argué que le régime de Macky Sall est finissant. La mort de Fallou Sène, développe-t-il, est le signe des prémices de la fin de règne de Macky Sall.

Le ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation va se prononcer sur les événements dramatiques qui sont survenus mardi 15 mai à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et qui ont conduit à la mort par balle de l’étudiant Mohamed Fallou Sène.

Mary Teuw Niane dont ses services disent qu’il était hors du territoire au moment des faits s’est fendu d’un communiqué pour appeler à la sérénité. Ce vendredi il va s’expliquer de vive voix sur cette affaire qui secoue le pays et le monde universitaire.

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Le porte-parole du gouvernement répond au leader du parti Rewmi, Idrissa Seck qui, suite à la mort de l’étudiant Fallou Sène, a affirmé que le président Macky Sall a transmis sa peur aux forces de défense.

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Modou Diagne Fada a réagi suite au rappel à Dieu de Fallou Sène. Dans une note parvenue à senego de la Direction de la Communication et de la Relation avec la Presse / LDR-YEESAL, on peut lire: « C’est avec une grande peine que le président Modou Diagne Fada a accueilli la nouvelle du meurtre de l’étudiant El Hadj Fallou Séne suite aux violents affrontements entre étudiants et forces de l’ordre à L’UGB« .

« Le président Modou Diagne Fada et le parti LDR-YEESAL prient pour le repos de l’âme du défunt et présentent leurs sincères condoléances à la famille du disparu, à la communauté universitaire et à tout le peuple Sénégalais« , poursuivent les démocrates réformateurs.

A cet effet, LDR-YEESAL n’a pas manqué de condamner, « vivement ce malheureux événement qui sème le désarroi chez notre jeunesse en général et celle estudiantine en particulier. Le parti regrette la psychose que cette situation installe dans nos universités, lieux par excellence de quiétude et terreaux du savoir. Le parti appelle à : plus jamais ça ! »

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L’animateur de la philosophie Geum Seu Bopp, Bougane Gueye Dany, a rendu visite à la famille du défunt Fallou Sène. Il a présenté ses condoléances à ses proches et leur a apporté son soutien. En effet, il a indiqué être conscient que les bourses pour lesquelles se battent les étudiants ne vont pas dans leurs poches, mais c’est de l’argent qui est souvent envoyé à leurs parents et proches ». En ce sens, Bougane Gueye Dany, a indiqué qu’il s’engage à remettre à la famille de Fallou Sène l’équivalent d’une bourse durant une période de deux ans.

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Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a appris avec tristesse et indignation la mort de l’étudiant Fallou Sène et les graves blessures de plusieurs dizaines d’étudiants, suite à l’invasion de la Cité de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis par des éléments de la gendarmerie nationale et de la police tirant à balles réelles sur les étudiants désarmés.

Le PDS, profondément indigné, exprime sa solidarité avec les étudiants, présente ses sincères condoléances aux familles des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés.

Il rappelle que les forces de l’ordre ne peuvent utiliser des balles réelles pour disperser une manifestation que sur réquisition écrite du Président de la République remise au Commandant des forces de l’ordre.

Dans ces conditions l’assassinat d’étudiants relève de la responsabilité personnelle du Chef de l’Etat M. Macky Sall qui devra, le moment venu, rendre des comptes au peuple Sénégalais.

Ce crime est intervenu contre les étudiants qui, ayant réclamé vainement le paiement de leurs bourses ont, en désespoir de cause, décidé de rentrer dans les restaurants universitaires pour se nourrir.

Le PDS met en cause la responsabilité personnelle de Macky Sall, exige sa démission et, en même temps, l’identification des autres responsables de ce double crime qui ont exécuté un ordre illégal.

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L’affaire de l’étudiant tué à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis finira sans nul doute entre les mains du procureur de la République près du tribunal Hors classe de Dakar.

D’après le procureur de la République près le tribunal de Grande instance de Dakar Ibrahim Ndoye a affirmé lors de son face à face avec la presse que si les résultats de l’enquête en cours incrimine un officier de la gendarmerie (ce qui est fort probable puisque l’autopsie révèle une mort par arme à feu), il reviendra à Serigne Bassirou Gueye de prendre les choses en main. Puisqu’étant le seul compétent à instruire tout genre de dossier.

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Les premiers résultats de l’autopsie du corps de Serigne Fallou Diop n’ont pu déterminer la cause du décès. Selon un médecin légiste de l’Hôpital de Grand Yoff, il y a eu : « Absence de signe extrême de violence, absence de fracture, les viscères sont marqués par la décomposition, ce qui rend non fiable la description des lésions ». Ce qui fait que « La cause directe du décès n’est pas objective ».

Selon le certificat du médecin, consulté par le Quotidien, le corps de Fallou Diop, a été retrouvé « dévêtu, en état de décomposition partielle avec une rupture complète des phlyctènes cutanées ». Les résultats du médecin ont été transmis à la police. Qui a révélé, mardi en conférence de presse, avoir une piste sur le présumé tueur.

Porté disparu durant 5 jours, Serigne Fallou Diop, 2 ans, a été retrouvé mort lundi dernier à Rufisque.

28 des 30 joueurs convoqués pour les matchs amicaux Sénégal/Ouzbékistan et Sénégal/Bosnie-Herzégovine ont rejoint le lieu de regroupement, sis sur l’avenue d’Anfa, à Casablanca. Une première vague de 2 joueurs, (Khadim Ndiaye et Pape Seydou Ndiaye) est d’abord arrivée en début de matinée d’hier au Palace d’Anfa Hôtel, avant d’être complétée par un groupe de 26 joueurs, arrivés juste après 23h lundi.
Cheikhou Kouyaté et ses coéquipiers ont rejoint Casablanca après un bref rassemblement à Paris. A l’arrivée, seuls 25 joueurs ont participé au premier galop d’entraînement, tenu au complexe sportif de Casablanca, sous la supervision du coach Aliou Cissé et de son staff. C’était ce mardi à 10h.

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