Le traditionnel défilé du 4 avril, célébrant la fête de l’indépendance n’aura pas lieu cette année. Il est juste prévu, comme en temps du Covid-19, une levée des couleurs au Palais.
Une annonce qui intervient dans un contexte politique marqué par la fin de mandat du chef de l’Etat, Macky Sall.

IGFM – (Dakar) Le président de la République, Macky Sall a reçu ce mardi au Palais les représentants des centrales syndicales pour la traditionnelle cérémonie de remise des cahiers de doléances, à l’occasion de la fête du travail. Le président a mis à profit de cette rencontre pour cracher ses quatre vérités aux responsables syndicaux.

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Le monde du Travail au Sénégal a célébré à l’image de la communauté internationale la fête du travail. Certains enseignants sénégalais qui ont mis fin à leurs grèves déclenchées notamment pour une hausse de leur indemnité de logement mais également face au non respect par le gouvernement des différents accords signés depuis 2014, ont été les plus attendus. Cette fêté du 1er Mai qui s’est déroulée dans la division des différents syndicats de l’enseignement, pourrait faire penser aux parents d’élèves et potaches, que la crise est maintenant derrière eux. Mais, l’Ecole est-elle sauvée pour autant même si des réaménagements ont été apportés.

Les négociations, au point mort depuis plusieurs semaines, ont été débloquées vendredi après une rencontre entre le président Sall et les syndicats d’enseignants.

Le président Macky Sall devait recevoir les centrales syndicales mardi après-midi. Il a salué dans un tweet le “dialogue constant” avec les acteurs de l‘éducation qui a permis un “dénouement heureux de la crise scolaire”, après des grèves à répétition dans les secteurs primaire et secondaire depuis novembre.

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Le 1er mai, ce n’est pas uniquement la Fête du Travail, mais aussi le jour où on offre des brins de muguet à ses proches. Mais quel rapport entre cette plante à clochettes et ce jour férié ? Avant d’aller poireauter chez votre fleuriste, un peu d’Histoire.

Tous les ans c’est la même chanson : avant de braver la foule du traditionnel défilé du 1er mai, vous courrez acheter un brin de muguet à vos voisins et votre famille. En France, la coutume remonte à la Renaissance. En 1560, le chevalier Louis de Girard de Maisonforte offrit au roi Charles IX en visite dans la Drôme, un brin de muguet, symbole du triomphe du printemps sur l’hiver. Le 1er mai 1561, le roi décida donc de distribuer des brins de muguet aux dames de la Cour en déclarant : « Qu’il en soit ainsi chaque année ». La tradition était née. Mais ce n’est que pendant l’Occupation que cette fleur porte-bonheur fut associée à la Fête du Travail. Le maréchal Pétain n’instaura officiellement le 1er mai comme la « Fête du Travail et de la Concorde Sociale » qu’en 1941. Et finalement, il n’y a qu’un seul vrai point commun entre le brin de muguet et la Fête du Travail : le fait d’être célébré le 1er mai !

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Le Zimbabwe a célébré mercredi son indépendance, pour la première fois sans Robert Mugabe au pouvoir, l’occasion pour le nouveau chef de l’Etat Emmerson Mnangagwa de répéter son engagement d’organiser des élections générales libres et justes cette année.

Robert Mugabe a dirigé le Zimbabwe de l’indépendance en 1980 jusqu‘à novembre dernier, quand il a été contraint de démissionner, sous la pression de son parti, de l’armée et de la rue.

La fête de l’indépendance était souvent l’occasion pour lui de critiquer l’Occident et de réaffirmer son contrôle total sur l’ancienne colonie britannique.

Mercredi, le président Mnangagwa, ancien vice-président de Robert Mugabe et membre du parti de la Zanu-PF, au pouvoir depuis 1980, a prononcé un discours dans le stade national d’Harare.

“Mon gouvernement a mis en place des mesures pour l’organisation d‘élections transparentes, libres, justes et crédibles”, a-t-il répété, reconnaissant que la crise économique que traverse le pays depuis une décennie représentait “une grande épreuve”.

“Mon administration se concentre sur la reprise de l‘économie – qui doit être tirée par les investissements -, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté”, a-t-il ajouté.

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A l’occasion de la célébration du 58e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le Président Macky Sall a promis à l’armée des équipements modernes à l’image des appareils L39NG qui ont assuré les superbes acrobaties.

» Le Sénégal a commandé quatre avions L-39NG » informe le site spécialisé en la matière Ihs.com. Le Sénégal aurait signé de contrat avec une firme tchèque qui se charge de la formation des pilotes et de la maintenance de l’équipement; nous apprend Les Échos.

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En ce 4 avril 2018, l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail souhaite une bonne fête à l’ensemble des citoyens sénégalais, moment qu’elle souhaite partager avec les hôtes étrangers qui vivent parmi nous.

Les indépendances africaines ont souvent été des prétextes pour substituer à l’autorité du colon celle de dictateurs profitant de l’absence d’une maturité politique suffisante des peuples qu’ils ont eu la responsabilité de diriger. Nous pensions ce temps révolu. Les roitelets sont tombés, et nous avions l’espoir que, près de soixante années plus tard, de nouveaux et parfois jeunes présidents africains seraient en mesure d’au moins tirer les leçons de la jeune histoire politique de notre continent.

Que nenni ! Ils sont toujours là, dans les mêmes habits, s’évertuant à faire reculer les démocraties qui avançaient à petits pas vers la vraie liberté : celle qui permet à un peuple de sanctionner ses dirigeants, notamment pour absence de résultats, prévarication, comportement clanique. Parfois plus fine, la technique reste la même : les modifications incessantes de nos constitutions.

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Bernard Binlin Dadié est le seul écrivain africain à avoir passé le cap du centenaire. Une «performance» qui lui vaut d’être aujourd’hui plus célébré encore qu’auparavant. Son nom à été donné à une rue d’Abidjan et, en 2016, l’Unesco lui a décerné le premier prix Jaime Torres en saluant en lui «un pionnier et géant de la littérature africaine». La colonisation et ses effets traversent ses écrits.

Pour la célébration de la fête du Nouvel An, les citoyens pourront faire la fête. C’est-à-dire, chanter, danser, crier pour se souhaiter bonne année. Mais, il leur est interdit l’usage de feux d’artifice sur toute l’étendue du territoire dans la période allant du 28 décembre 2017 au 15 janvier 2018. Les services d’Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique rappellent que toute infraction sera punie des peines prévues par la loi.

La ville de Touba accueille aujourd’hui, mercredi 8 novembre, entre deux millions et trois millions de fidèles. Pour les mourides, le Grand magal de Touba est l’occasion de saluer la mémoire de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927).

L’entrée de la ville sainte, en venant de Mbacké, est une immense porte. Dans une intense frénésie, comme attirés par un aimant, les fidèles foncent droit vers Touba, à l’instar de Mamadou, âgé de 25 ans. «C’est parce que tout ce que tu demandes ici, Dieu l’accorde, explique-t-il. C’est pour cela qu’on vient toutes les années».

Lamine n’a pas supporté les embouteillages. Toute la semaine, Touba est saturée. Le jeune homme venu de la capitale Dakar a préféré sauter du bus. «A peine 15 kilomètres jusqu’à la Grande mosquée. Il faut marcher. On n’a plus le choix», dit-il en éclatant de rire.

Djibril, lui, atteint enfin la Grande Mosquée, tout en entonnant des khassaides, des poèmes écrits par Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927). «On est venus ici pour célébrer celui qui nous a aidés, celui qui nous a transformés en vrais hommes, celui qui nous aime devant Dieu,explique-t-il. Il a tout fait pour nous».

Marqués par une immense fête et une volonté de partager, les fidèles qui participent au Grand magal de Touba vont se recueillir toute la journée au Mausolée du fondateur de la confrérie mouride au Sénégal, Cheikh Ahmadou Bamba.

Grand chef des Mourides et concepteur de la ville de Touba, le saint homme avait été arrêté par le colon français en 1895 puis envoyé en exil au Gabon. Le Grand Magal de Touba marque chaque année la date de cet exil forcé. Pour les Mourides, manquer cette fête religieuse est considéré comme un pêché.

Mohamed S. Camara, Djibril Ibrahima Kane et Amadou Samb aiment croquer la vie à belles dents. Mais au lieu d’étudier pour gagner leur vie à la sueur de leur front, ces jeunes élèves en classe de terminale ont plutôt opté pour la facilité. Pour faire la bamboula, Mohamed Camara et ses amis ont volé 5 millions Cfa appartenant à sa mère adoptive. Le Procureur a requis une peine de 6 mois ferme.

La plaignante Ndèye Coumba Camara explique que c’est à son retour de voyage en France qu’elle a constaté des mouvements opérationnels dans le compte de son entreprise. Les chèques utilisés pour ces opérations portent sa signature. Pourtant, il n’y a que ses nièces et ses collègues qui connaissent l’existence de ces chèques. Après des enquêtes, la banque révèle qu’un certain Amadou Samb veut faire un retrait sur son compte. Alpagué, Mohamed Camara a reconnu sans ambages le vol des chèques. Le délibéré est fixé le 16 octobre prochain.

En évoquant la fête de tamkharite (achoura), beaucoup au Sénégal ne pensent qu’au succulent couscous servi au dîner le jour et au «Tadjabone» (festival où les hommes se déguisent en femmes et vice-versa) nocturne prenant des airs de “mardi gras” avec les déguisements. Mais, il faut dire que cela s’accompagne assez souvent d’actes de vandalisme et autre délinquances.

Cette fête est célébrée le jour (10ème jour d’Achoura) et la nuit qui le précède (9ème jour). On pourrait le comparer au 31 décembre et jour de l’An dans le calendrier grégorien. La nuit et le jour de Tamkharite (achoura) regorgent de grâces et de bienfaits qu’il importe de connaître pour mieux en tirer profit en adoptant une conduite appropriée.

Lors de la fête d’achoura célébrée le samedi dernier, les Sénégalais n’ont pas manqué de la rendre belle. Face à une crise économique qui frappe le pays et où les conditions ne sont pas du tout favorables, chacun s’est débrouillé pourtant pour offrir à sa famille une nuit de joie.

Il faut dire que c’est une fête qui nécessite quelques dépenses assez importantes comme le mil, les légumes et autres condiments qui vont avec le couscous.

Certains commémorent le triste souvenir de l’extermination des descendants du prophète (PSL), et d’autres enfin aux mille «Qoul houwallahou» (sourate Likhlas) récitée par tout le monde y compris par des gens qui s’improvisent dévots, en l’espace d’une journée, chapelet à la main, parcourant les rues du quartier, prenant toute la collectivité à témoin et caressant au passage la tête d’un orphelin. Certains ne manquent pas d’effectuer le «ziar» auprès de leur guide, au moment où d’autres jeûnent.

En termes de dévotion, il est particulièrement recommandé de jeûner, de réciter le Coran, de prier, d’implorer le pardon, de faire une œuvre charitable, de se montrer solidaire avec les nécessiteux et les orphelins et de faire des largesses à l’endroit des membres de sa famille.

Par exemple, les Saint-Louisiens aiment célébrer chaque année cette fête avec des tenues en tous genres. Ce rendez-vous se déroule au niveau de la place Faidherbe avec un spectacle grandiose. Cela a été le cas cette année encore, à l’occasion de l’achoura 1439 post hégire.

Revoilà Aliou Badiane, l’homme qui théorisait le «mariage temporaire». Il est maintenant habitué à faire des sorties à l’approche des fêtes de Tamxarit. Une fête qu’il ne porte pas dans son cœur, à l’instar de toute la communauté Chiite.

En ce mois d’Achoura, il a d’abord tenu à «présenter ses condoléances» au peuple musulman. “C’est au dixième jour de ce mois d’Achoura que le dernier de la lignée du prophète, Ousseynou, a été tué par ceux qui ne voulaient pas se plier à l’autorité de la famille du prophète Mohammad”, campe-t-il.

Il a expliqué que «ces pourfendeurs de l’Islam, après avoir décapité Ousseynou, ont décrété ce jour, jour de fête. Cela, pour marquer la réussite de leur mission consistant à anéantir la famille du prophète Mohammad» (Psl). Dans la foulée, une stratégie de médiatisation a suivi la cause, ajoute-t-il. Surtout que «ces forces du mal» détenaient le pouvoir.

«La Tamxarit, c’est une fête où tout est permis, même la fornication. C’est à cause de cela que c’est devenu un bal masqué où on se déguise, afin que personne ne puisse reconnaître personne», a-t-il conclu. Et de préciser qu’«au moment où les gens pensent que la Tamxarit est une fête, nous on essaie de vulgariser la bonne information, pour expliquer que c’est un jour de deuil».

Pour la fête de Tabaski qui sera célébrée demain samedi 2 septembre, le Maire de Touba, Abdou Lahat Kâ a dégagé une enveloppe de 12 950 000 FCfa en faveur des indigents. Cela, pour leur permettre de passer une bonne fête.

Pour l’Édile de la commune, c’est une manière de se conformer à l’esprit d’entraide des habitants de la cité religieuse en accord avec le Khalife général des mourides. C’est hier que les bénéficiaires, répartis en deux groupes ont reçu de la commission sociale de ladite commune des enveloppes. Le premier, le plus important regroupe 295 indigents pour un montant de 8 750 000 FCfa et 4 200 000 pour le second, composé de religieux sans revenus.

Les bénéficiaires ont par ailleurs loué cet acte du maire, Abdou Lahat Kâ en priant pour sa perpétuation.

La fête de Tabaski est une fête célébrée par toute ummah islamique. Cependant beaucoup de jeunes ne comprennent pas l’essence de cette fête. Ils ignorent l’importance de cette fête. Ces jeunes s’activent plus que les adultes à la préparation de cette fête. Ils font la navette entre les salons de coiffures, les marchés pour les derniers réglages.

Pour les garçons, c’est moins compliqué car, ils ont tout simplement besoin d’une nouvelle coupe, d’une paire de babouches, mais aussi d’un nouveau caftan. Pour les jeunes filles par contre, il leur faut plus. Ainsi, elles remplissent les salons de coiffure, les ateliers de tailleurs et les ongleries. Tout cela pour que la fête soit belle !

En effet, allant d’une pose de faux ongles à la pose greffage avec des cheveux humains en passant par la pose de faux cils, tout rajout est nécessaire pour préparer la fête de l’Aïd el Kabîr. Un boubou getzer, un Thioup ou un Bazin riche assorti d’une damina devra faire l’affaire. Pour les jeunes filles cela n’est même pas suffisant. En conséquence, une paire de chaussures et une pochette sont indispensables pour coiffer le tout. Toute une fortune pour un jour ! Une journée de joie certes mais aussi une journée de prières pour rendre grâce au Tout puissant .les jeunes de nos ignorent même l’essence de la célébration de cette fête musulmane.

Selon le Pr. Raymond Mauny, qui a occupé l’une des premières chaires d’histoire de l’Afrique en France, le mot « Tabaski » viendrait du berbère « Tafaska » qui signifie « Fête ».

En effet, chez les Berbères de tradition Amazigh, on utilise le terme « Tafaska » (fête).
Les Amazighs sont une ethnie berbère du Maroc et de l’Algérie. Au Sénégal tout le monde sait que ces deux pays sont les orignes de la Tarikha Tijaania fondée par le vénérable  Aboul Abbas Cheikh Ahmed Tijaan Chérif et qui est très répandue au Sénégal où elle et dirigée par les familles religieuses portant les noms : Tall, Sy, Niasse, Seck, etc. Cette notoriété de la Tijaania peut facilement expliquer l’adoption du mot Amazighs « Tafaska » qui a donné le mot « Tabaski » chez les wolof du Sénégal.

Il convient de noter que le mot « Tabaski », est très répandu dans les pays soudano-sahéliens, du Sénégal au Tchad, en passant par le Mali, le Burkina, le Niger, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée et le Nigeria…

Chez les Wolof il existe une expression « Tabaskig lolli » : C’est une Tabaski célébrée dans la joie et l’opulence parce qu’elle coïncide avec le moment de la récolte et de la vente des produits agricoles après l’hivernage. C’est une véritable période d’opulence et de festivité en milieu rural sénégalais.

D’ailleurs, on retrouve cette célèbre expression dans un poème de  Cheikh Abdoulaye Niang grand chanteur mouride de Saint-Louis et qu’il avait dédié à Serigne Cheikh Mbacké Gaynde Faatma:

« Seex Mbacké raññi naala yaay mos dolli ! Delsee ti naa yaa raw Tabaskig lolli !

Colonel Moumar GUEYE
Ecrivain
Email : moumar@orange.sn