fichier electoral – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Thu, 22 Nov 2018 18:58:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png fichier electoral – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 A propos du fichier électoral (Ousmane Badiane) https://actunet.net/actualite/a-propos-du-fichier-electoral-ousmane-badiane/ https://actunet.net/actualite/a-propos-du-fichier-electoral-ousmane-badiane/#respond Thu, 22 Nov 2018 18:58:05 +0000 http://actunet.net/?p=134816 La « question électorale » au Sénégal qui a longtemps agité le landerneau politique avant les deux alternances politiques intervenues en 2000, puis en 2012, a rebondi avec une forte intensité, à l’occasion de l’élection présidentielle du 24 février 2019. Tous les observateurs s’accordent à penser qu’elle va déterminer de façon décisive le cours politique dans notre […]]]>

La « question électorale » au Sénégal qui a longtemps agité le landerneau politique avant les deux alternances politiques intervenues en 2000, puis en 2012, a rebondi avec une forte intensité, à l’occasion de l’élection présidentielle du 24 février 2019. Tous les observateurs s’accordent à penser qu’elle va déterminer de façon décisive le cours politique dans notre pays, en raison du contexte particulier dans lequel elle va dérouler dans  notre pays, avec les découvertes du gaz, du pétrole et d’autres ressources naturelles  qui vont entrer bientôt dans leur phase active d’exploitation. Cela ne manquera pas d’avoir des conséquences géostratégiques et géopolitiques sur la place du Sénégal dans la sous- région et dans le monde, en tant que pays intégrant le cercle restreint et convoité des pays pétroliers.

C’est justement cette convoitise effrénée autour des richesses pétrolières et gazières constatée dans nombreux pays dans le monde, qui a fait que certains analystes ont parlé de « malédiction du pétrole ». Mais autant ces richesses peuvent constituer une malédiction, autant, elles peuvent constituer une « bénédiction ». Nous devons donc opter résolument pour la deuxième alternative qui seule, et elle seule peut permettre à notre pays de s’engager résolument et définitivement dans le chemin de l’émergence et du développement durable.

Mais pour atteindre un tel objectif, il revient à tous les Sénégalais et Sénégalaises, singulièrement aux acteurs politiques, de savoir raison garder et d’être gouverné par un comportement authentiquement patriotique et républicain, en ne mettant en avant que les intérêts de la nation et rien d’autre.

C’est la raison pour laquelle le Président Macky SALL avait lancé un appel à l’occasion du référendum du 20 mai 2016, à tous les segments de notre société, pour bâtir un consensus national fort autour de ces nouvelles ressources, pour permettre à notre nation de prendre à bras le corps, les multiples défis qui interpellent son devenir. Certains acteurs politiques, singulièrement ceux considérés comme les plus représentatifs, ont refusé cette main tendue, en s’emmurant dans un boycott systématique de tous les appels au dialogue politique, comme aux concertations organisées par le Ministère de l’Intérieur sur le processus électoral.

L’agitation fébrile de l’opposition à laquelle nous assistons depuis un certain temps, avec des accusations  d’une extrême gravité sur le processus électoral en cours, n’a pas manqué de créer de vives inquiétudes quant à l’issue du scrutin sur la paix civile et sociale dans notre pays. Pourtant les acteurs politiques devraient se convaincre, à la lumière de notre trajectoire démocratique riche de plus d’un siècle et demi de compétitions électorales, que les scrutins, si importantes soient ils,  ne sont pas une fin en soi. Quel que soient les résultats qui sortiront de la vérité du verdict des urnes, le pays ne cessera pas pour autant de fonctionner parce que l’élection, en démocratie, n’est qu’une étape de la la vie politique et sociale. C’est dire que l’acceptation des résultats des confrontations électorales s’impose à tous les acteurs politiques, en ce qu’elle peut contribuer à l’instauration d’une démocratie apaisée, et à surmonter l’exacerbation des tensions sociopolitiques en contribuant puissamment à instaurer un climat durable de confiance et de pacification de la sphère politique.

Mais tout se passe comme si l’opposition n’est pas disposée à accepter le verdict qui sortira des urnes le 24 février 2019. Pour cela, elle cherche coûte que coûte à créer un contentieux préélectoral artificiel, pour jeter le discrédit sur les résultats électoraux à venir et justifier la défaite cuisante qui lui sera infligée par le candidat de la coalition BBY, au soir de la présidentielle du 24 février 2019.  Les accusations de l’opposition sont extrêmement graves. Non seulement, dit-elle, le camp du pouvoir disposerait de trois fichiers électoraux, mais il aurait entre ses mains les résultats électoraux préfabriqués du scrutin présidentiel de février 2019. Les auteurs de telles accusations mériteraient d’être entendus par les autorités judiciaires compétentes, pour administrer la preuve de leurs allégations, parce que les Sénégalais seraient heureux de savoir comment on peut gagner des élections par la fraude dans un pays qui a un système politique multi-acteurs, où les partis et coalitions de partis sont représentés à toutes les étapes de la chaîne du processus électoral, dans un pays où les résultats sont affichés devant les bureaux de vote dès la fin du scrutin et diffusés par la presse à temps réel sur toute l’étendue du territoire national et dans la diaspora. Proclamer de telles accusations, c’est à la limite, manquer de respect au peuple sénégalais.  Ceux qui soutiennent l’existence de trois fichiers, devraient être en mesure de démontrer devant le peuple sénégalais, l’existence de trois cartes d’électeur différentes, provenant de trois fichiers différents. Jusqu’à ce jour, aucune preuve concrète n’a été fournie pour établir le bien-fondé de cette allégation.

Dans notre Code électoral qui organise les règles de la compétition électorale, il n’existe qu’un seul fichier électoral, appelé « Fichier général des électeurs ». Selon les dispositions de l’article L.48 du Code électoral, ce dernier comprend deux fichiers spécifiques : d’une part, le fichier des électeurs établis sur le territoire national, composé des civils, des militaires et paramilitaires, et d’autre part, le fichier spécial des Sénégalais de l’extérieur. Et, il est précisé qu’un « électeur ne peut figurer qu’une seule fois dans le fichier général ».

Une des caractéristiques essentielles des listes électorales, c’est la règle de la permanence. L’article L.39 du Code électoral, dispose que : « les listes électorales sont permanentes ». Cela signifie que chaque année, elles font l’objet d’une révision annuelle. Avant chaque élection générale, une révision exceptionnelle est décidée par décret. La révision signifie trois choses :

1). ajouter sur la liste, ceux qui viennent d’avoir l’âge électoral (18 ans) ou ceux qui n’étaient pas inscrits ;

2). retirer de la liste les personnes décédées ou ayant perdu leurs droits civiques ;

3). procéder à des modifications d’adresses électorales pour ceux qui veulent changer leur lieu de vote.

Pour montrer le caractère fallacieux des accusations selon lesquelles, il existerait trois fichiers électoraux, il y a lieu, de revenir sur la genèse et l’évolution du fichier électoral.

GENESE ET EVOLUTION DU FICHIER ELECTORAL.

Avant 1976, on ne parlait pas de fichier électoral et de Code électoral. Ces deux concepts sont nés ensemble, en 1977. Le premier renvoi et vise le support électronique contenant des informations concernant les électeurs, tandis que le second désigne un document unique relié sous forme de brochure et qui contient un certain nombre de textes législatifs et réglementaires épars concernant la matière électorale. Avant l’indépendance de 1960, les textes qui organisaient les élections, étaient régis par les lois coloniales. Avec l’accession de notre pays à la souveraineté internationale celles-ci ont été abrogées pour l’essentiel. C’est dire que l’histoire du Code électoral et du fichier électoral sénégalais sont donc intimement liées à l’évolution des différentes convulsions politiques et sociales qui ont émaillé la vie démocratique dans notre pays.

De 1960 à 1974, les élections se déroulaient sous le régime de Parti unique ou unifié, avec des scores qui avoisinaient les 100%. A partir de 1974, avec la naissance du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), un tournant s’est opéré sur la scène nationale, avec l’apparition de plusieurs formations concurrentes sur la scène politique. C’est l’époque du multipartisme encadré en 1976, avec le Président L.S. SENGHOR, qui a reconnu dans un premier temps trois (3), puis quatre (4) courants politiques. C’est ainsi que le législateur a senti la nécessité de disposer d’un instrument d’organisation et de régulation des règles du jeu électoral. D’où l’adoption du Code électoral en 1976, en vue de l’organisation des élections présidentielles et législatives de février 1978.

Par la loi n°76-96 du 02 août 1976, le législateur a institué un nouveau Code électoral en sa partie règlementaire par le décret n°77-871 du 5 octobre 1977. Les dispositions de ce code qui devrait entrer en vigueur le 1er mars 1977 (article L.162) ont été modifiées par la loi n°77-57 du 26 mai 1977,  la loi n°77-83 du 21 juillet 1977 et la loi organique n° 77-95 du 17 octobre 1977.

Il convient de préciser qu’au moment de l’informatisation du fichier électoral en 1977, il a été procédé à une annulation par l’article 1er de la loi n°77 du 05 janvier 1977, de toutes les listes électorales qui régissaient l’organisation des scrutins. Pour la constitution du fichier naissant, l’on a procédé à un recensement exhaustif des populations avec de nombreuses pièces très différentes. Une des caractéristiques majeures du fichier de 1977, c’est le nombre indéterminé des pièces exigées pour  l’inscription de l’électeur sur les listes électorales, mais qui servaient en même temps pour la justification de l’identité de l’électeur à l’occasion du vote : « Passeport Carte Nationale d’Identité ; Livret militaire ; Permis de conduire ; Extrait de naissance ; Livret de pension civile ou militaire ; Carte d’artisan ; Carte de coopérateur, » et « toutes autres pièces permettant d’établir l’identité de l’électeur ». La loi n° 82-10 du 20 juin 1982, ajouta la carte d’étudiant et la loi n° 89-33 du 12 octobre 1989, pris en compte la carte consulaire.

C’est ainsi que les élections présidentielles et législatives couplées de 1978, 1983 et 1988 qui étaient organisées sous l’empire du Code électoral de 1976, furent violemment contestées parce que non transparente. Ce qui était surtout indexé, c’est le nombre indéterminé de pièces qui servaient à l’identification de l’électeur et qui ne présentaient aucune fiabilité.

Pour amoindrir les conflits et contentieux électoraux, les acteurs politiques ont trouvé un consensus, par la réduction drastique du nombre de pièces d’identification de l’électeur. C’est ce qu’on a appelé le « Code Kéba Mbaye » de 1992,  qui a supprimé le nombre indéterminé de pièces avec lesquelles on votait et qui étaient à la base des votes multiples,  pour les limiter. Les pièces exigées ont été limitativement énumérées conformément à l’article L.36 de la loi n° 92-15 du 07 février 1992. Il s’agit de : « passeport ; carte nationale d’Identité ; livret militaire ; permis de conduire ; livret de pension civile ou militaire ; carte consulaire (pour les Sénégalais de l’extérieur) ».

Incontestablement, le Code de 1992 constitue un exemple légistique d’un texte consensuel et le substrat sur lequel se sont agrégées les couches des diverses réformes ultérieures du Droit électoral sénégalais. Ce consensus fera dire au Président Abdou Diouf avec une certaine emphase que « c’est le meilleur Code du monde »

C’est ainsi que les contentieux électoraux furent considérablement amoindris, à défaut d’être définitivement éradiqués. Le Code électoral de 1992 a également préconisé la séparation de l’élection présidentielle et des élections législatives. Cela a fortement contribué à la clarification des règles du jeu électoral, jusqu’à la survenue de la première alternance politique de l’an 2000. Bien que leader libéral, Maître Abdoulaye Wade ait remporté le scrutin présidentiel de 2000 qui s’est déroulé dans la transparence, il a estimé que le fichier avec lequel il a gagné les élections, n’était pas son fichier. C’était celui  du Parti socialiste. D’où la décision qu’il a prise de procéder à une refonte totale du fichier électoral, en procédant à l’annulation de toutes les listes électorales par la loi n° 2004-32 du 25 août 2004, qui a prescrit l’établissement de nouvelles listes basées uniquement sur une carte nationale d’identité biométrique numérisée. Celle-ci devait avoir une durée de vie de 10 ans (2005- 2015), mais la validité de cette carte a été prorogée à plusieurs reprises jusqu’en 2017.

La refonte partielle du fichier électoral de 2017, a institué une nouvelle carte biométrique CEDEAO, à la fois d’identité et d’électeur, et à usage multiple.

Il y a lieu de préciser que le fichier électoral, dans son évolution, a subi un processus de fiabilisation qui remonte aux législatives de 1998. Puis, il a subi deux mises à jour qui ont fortement contribué à sa crédibilisation.

La première mise à jour a été effectuée en 1999 à partir des électeurs qui avaient retiré leurs cartes aux élections législatives de 1998.

La deuxième mise à jour, a eu lieu du 18 septembre au 18 octobre 2000, sur la base du noyau dur de la présidentielle 2000, par la loi n° 2000-25 du 1er septembre 2000 portant mise à jour des listes électorales. En plus de ces deux mises à jour du fichier, il y a lieu de rappeler l’initiative prise par le Front de la Société civile pour un audit du Fichier électoral à quelques semaines de la présidentielle de l’an 2000, pour exiger la transparence du scrutin, en vue de parvenir à des élections apaisées et régulières.

Après l’alternance en 2000, il a été procédé à un audit international du processus électoral intitulé MAFE 2010 (Mission d’Audit du Fichier Electoral), avec l’appui de l’Ambassade des Etats-Unis, de l’Allemagne et de l’Union Européenne. Cet audit de grande amplitude qui a démarré   du 13 octobre 2010 au 31 janvier 2011 a abouti à d’importants résultats attestant de la fiabilité du fichier électoral en perspective de l’élection présidentielle 2012, assorti de 108 recommandations. Au lendemain des élections législatives du 30 Juillet 2017, qui ont connu de nombreux dysfonctionnements, le CCPE (Cadre de Concertation sur le Processus Electoral) présidé par l’ambassadeur Seydou Nourou BA a été mis sur pied, pour procéder à l’évaluation critique approfondie de tous les manquements constatés lors de ces législatives, corriger et rectifier tout ce qui pouvait et devait l’être en perspective de la présidentielle du 24 février 2019. Malheureusement, l’opposition dite significative a boycotté cette concertation extrêmement importante. Pour éviter ce qui s’est produit aux législatives du 30 juillet 2017, un audit international du fichier électoral a été mené grâce à l’appui financier de l’Allemagne et de l’Union Européenne dans le cadre du Projet d’Appui au Processus Electoral (PAPE) du Sénégal, conduit par le Centre Européen d’Appui Electoral (ECES). Cet audit mené par des experts indépendants, intitulé MAFE 2018, s’est inscrit dans le prolongement de la mission d’audit MAFE 2010. Un diagnostique pointu du processus électoral a été mené autour de quatre axes :

1). la revue du cadre légal et réglementaire ;

2).  la revue de la chaîne des inscriptions des électeurs ;

3). les examens des fichiers ;

4). l’examen de l’adéquation technologique.

La conclusion de cet audit a établi la fiabilité du fichier électoral à 98%. En outre, elle a prescrit 38 recommandations en vue de l’amélioration de notre système électoral, dont on a confié la mise en œuvre au Comité de suivi présidé par monsieur Issa SALL de la CENA.

Il faut se féliciter du fait que le Ministre de l’Intérieur a donné un avis favorable à la requête de l’opposition, pour lui permettre d’exercer son droit de regard et de contrôle du fichier électoral, conformément à l’article L. 48 du Code électoral.

C’est ici le lieu de rappeler que la MAFE 2010, tout comme la MAFE 2018, ont établi que trois (3) conditions au moins, doivent être remplies pour qu’un fichier électoral soit considéré comme fiable. Le fichier électoral du Sénégal remplit ces conditions

  1. lorsque l’unicité de l’électeur dans la base des données est garantie, c’est-à-dire que chaque électeur à un identifiant unique, ce qui pose le problème de la corrélation entre l’identification et l’authentification ;
  2. lorsque le système garanti la cohérence de la carte électorale, c’est-à-dire de la géographie des lieux et bureaux de vote ;
  3. lorsque les procédures mises en œuvre dans les différentes phases de la chaîne de révision des listes électorales, garantissent un processus égalitaire à tous les citoyens, sans discrimination aucune sur la base d’une appartenance ethnique, religieuse ou encore politique.

S’agissant de la revendication formulée par l’opposition à disposer du fichier électoral, les dispositions du Code électoral sont limpides comme l’eau de roche.  L’article L.11, alinéa 7 dit : « veiller à ce que la liste des électeurs par bureau de vote, soit remise quinze (15) jours au moins avant la date du scrutin aux candidats et aux listes de candidats sur support électronique et en version papier ». Nous allons à une élection présidentielle, et à l’heure actuelle, il n y a pas encore de candidats à la présidentielle, il n y a que des candidats à la candidature. C’est quand le Conseil constitutionnel validera les candidatures   que l’on connaitra en définitive les candidats retenus pour briguer les suffrages des Sénégalais.

EN CONCLUSION.

L ’opposition doit savoir raison garder. Elle doit en vouloir à elle-même si elle est incapable de s’unir. Elle doit en vouloir à elle-même puisqu’elle a délibérément choisi de tourner le dos à tous les cadres de concertation sur le processus électoral et à refuser la main tendue du Président Macky SALL pour un dialogue républicain et patriotique. Les graines semées par le leader de la coalition Bennoo Book Yaakaar (BBY) dans les sillons profonds du terreau national, sont si fertiles, qu’elles sont en train de germer à une vitesse vertigineuse, d’éclore partout dans le pays, à travers les projets et programmes du Plan Sénégal Emergent (PSE) que sont entre autres, le PUDC, le PUMA, le PRODAC, PROMOVILLES, la CMU, les BOURSES DE SECURITE FAMILIALE, la LOI D’ORIENATION SOCIALE, la CARTE D’EGALITE DES CHANCES, etc.

Ce sont précisément ces réalisations sociales de grandes envergures au profit des populations des villes et des campanes, qui font peur à l’opposition qui ne veut pas du tout croiser le fer avec le candidat de la Majorité en février 2019, parce qu’étant convaincue en son âme et conscience qu’elle sera battue par le Président Macky SALL. C’est la raison pour laquelle, elle cherche dès présent des justifications à sa défaite inéluctable, à travers les accusations fallacieuses de résultats préfabriqués par le pouvoir et de l’existence supposée de plusieurs fichiers électoraux. Mais, c’est peine perdue puisque l’intoxication des esprits ne passera, car le peuple souverain à déjà porté son choix sur le candidat de la Majorité présidentielle pour lui renouveler sa confiance, au soir du 24 février 2019.

DAKAR LE 21 NOVEMBRE 2018.

OUSMANE BADIANE CHARGE DES

ELECTIONS DE LA LIGUE DEMOCRATIQUE.

PLENIPOTENTIARE DE BBY.

Mail : ousmanebadiane1@gmail.com

 

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Audit du fichier – Le Pds boude les travaux https://actunet.net/actualite/audit-du-fichier-le-pds-boude-les-travaux/ https://actunet.net/actualite/audit-du-fichier-le-pds-boude-les-travaux/#respond Thu, 22 Nov 2018 15:00:12 +0000 http://actunet.net/?p=134811 C’est mal parti ! L’opposition, qui a envoyé ce jeudi 22 novembre, ses experts à la DAF (Direction de l’automatisation du fichier) pour auditer le fichier électoral, est rentrée bredouille. Le Pds, a boudé la salle informatique du ministère de l’intérieur, au motif que le fichier qui leur a été présenté, n’est pas le bon. […]]]>

C’est mal parti ! L’opposition, qui a envoyé ce jeudi 22 novembre, ses experts à la DAF (Direction de l’automatisation du fichier) pour auditer le fichier électoral, est rentrée bredouille.

Le Pds, a boudé la salle informatique du ministère de l’intérieur, au motif que le fichier qui leur a été présenté, n’est pas le bon.

“Quand nous sommes venus, on ne nous a pas présenté un fichier mais une maquette à partir de laquelle nous ne pouvions pas avoir certaines informations notamment sur le numéro d’identification nationale et l’électeur, dénonce Oumar Sarr, coordonnateur du Pds, interrogé par la Rfm. Les informations sont incomplètes et nous pouvions faire aucune interrogation sérieuse sur le fichier.  Nous rentrons bredouille car ce n’est pas ça à ce que nous attendions.”

Même son de cloche chez les représentants du Grand Parti, qui contestent le fichier présenté à l’opposition

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Hamady Dieng – Le fichier électoral est un et indivisible https://actunet.net/actualite/hamady-dieng-le-fichier-electoral-est-un-et-indivisible/ https://actunet.net/actualite/hamady-dieng-le-fichier-electoral-est-un-et-indivisible/#respond Wed, 14 Nov 2018 14:28:21 +0000 http://actunet.net/?p=134648 Membre du Directoire national de l’Alliance pour la République (APR), Hamady Dieng est le président de la Rampe ( Rencontre des acteurs et mouvements de soutien à l’Emergence. Il revient ici sur le fichier électoral, sur l’organisation des élections, les attaques de l’opposition contre Macky Sall…   Vous êtes membre du directoire de L’Apr et […]]]>

Membre du Directoire national de l’Alliance pour la République (APR), Hamady Dieng est le président de la Rampe ( Rencontre des acteurs et mouvements de soutien à l’Emergence. Il revient ici sur le fichier électoral, sur l’organisation des élections, les attaques de l’opposition contre Macky Sall…

 

Vous êtes membre du directoire de L’Apr et président de la RAMPE. Que répondez-vous à l’opposition qui dénonce une manipulation et une rétention du fichier électoral  ? 

Je rappelle que c’est cette même opposition qui avait décrié l’organisation du scrutin des législatives en accusant la direction générale des élections que je félicite en même temps que le commissaire Ibrahima Diallo et la Direction de l’automatisation du fichier qu’il dirige, qui parle encore de rétention de fichier, de triples fichiers, de rétention de cartes d’électeurs etc. Elle ne doit pas ignorer que la mouvance présidentielle est incapable de dire à partir d’une carte d’électeur que tel électeur est favorable à tel ou tel candidat. Pour la publication du fichier, la loi électorale est très claire. Il est remis aux candidats retenus par le Conseil constitutionnel 15 jours avant l’organisation du scrutin. La loi ne parle pas de candidats à la candidature mais de candidats officiels . Ce qui veut dire que les candidats qui ne passent pas le cap du parrainage n’ont pas droit à recevoir le fichier tel que le recommande la loi électorale. C’est d’ailleurs ce qui explique la pertinence du système de parrainage qui met un terme aux candidatures fantaisistes. Le parrainage oblige les uns et les autres à se mesurer et à connaître leurs capacités. Des candidats comme Ousmane Sonko, Thierno Alassane Sall, Thierno Bocoum qui n’ont que l’invective à la bouche et qui sont de la même génération le même âge et la même devraient se faciliter la tâche en se retrouvant. C’’est mieux pour eux que d’aller en ordre dispersé. Je ne suis pas ce ceux qui pensent qu’il ne faut pas répondre à des opposants comme Ousmane Sonko. Il ne faut pas l’attaquer par des propos désobligeants mais il faut mettre en exergue ses contradictions comme celle qui consiste à prôner le poteau pour des présidents parmi les quels Me Abdoulaye Wade à qui il n’écarte pas de s’allier, voir le rencontrer.

Y-a-t-il comme le déclarent certains opposants plusieurs fichiers ou un seul ?

Le fichier est unique. Il est un et indivisible. Les électeurs qui veulent consulter les données individuelles qui les concernent, peuvent le faire quand ils veulent en rentrant dans le site de la Dge. On ne peut pas mettre comme ça à la portée de tout le monde les données personnelles de tous les électeurs du pays. D’ailleurs la commission en charge de la protection des données personnelles ne le permet pas. C’est pour cela qu’elle avait interpelé le ministère de l’intérieur du temps de Ousmane Ngom en ce sens. La commission pour la protection des données personnelles continue de veiller à ce que les données soient protégées. Ce qui est permis et qui se fera tel que le recommande la loi, c’est que le fichier sera remis aux candidats qui seront retenus pour la présidentielle. Votre camp semble assuré de sa victoire. En atteste la sortie du ministre Aly Ngouye Ndiaye qui demande aux vaincus d’accepter leur défaite. Pour le résultat de l’élection de la présidentielle du 24 février 2019, si le Ministre de l’intérieur, Aly Ngouye Ndiaye est fondé à demander aux vaincus d’accepter la défaite, ce n’est pas à l’opposition qu’il s’adresse. Il a profité du magal qui enregistre la présence de toute la classe politique pour faire cette invite en sachant que le vote est secret et que les vaincus doivent plutôt accepter leur défaite et préparer les prochaines élections. Ousmane Ngom Es qualité de responsable du Pds a organisé les élections qui ont permis le départ de Me Abdoulaye Wade du pouvoir. Pourquoi donc dire que des résultats sont préfabriqués pour une élection dont les résultats sont publiés par la presse en premier. Ce sont plutôt les réalisations sur le terrain qui font de Macky Sall un candidat imbattable à ce scrutin.

Que pense l’Union Européenne du fichier électoral en question ?

Je renvoie ceux qui parlent de mauvais et de multiples fichiers au rapport de la mission de l’Union Européenne qui a audite le fichier en question. Celle-ci déclare dans ses conclusions : « globalement la chaine qui amène un pétitionnaire depuis l’enrôlement jusqu’à la figuration de ce dernier comme électeur sur la liste électorale est maîtrisée et cohérente. Les moyens de contrôle mis en place par la Daf assurent cette cohérence qui permet de rectifier la grande majorité des erreurs humaines introduites lors des opérations comme en atteste le faible taux d’anomalies constatées. La mission a constaté que le souci constant de délibérer une liste électorale et une carte d’électeur de qualité est manifeste à toutes les étapes de la chaine d’enregistrement des électeurs. La mission a révèle le nombre impressionnant de niveau de contrôle et de validation des données avant figuration des électeurs sur la liste électorale. Les conditions techniques de la mise en œuvre et une meilleure formation et évaluation du personnel dédié et à tous les niveaux aurait permis d’éviter beaucoup d’erreurs rencontrées lors de la précédente révision exceptionnelle. Les différents logiciels et applications ont connu des réajustements en pleine opération test insuffisant avant déploiement. En considérant les erreurs qui ne portent pas de préjudice à la possibilité de vote et prenant en considération les dossiers encore à traiter, cela nous amène à une estimation du taux d’erreurs sur le fichier compris entre 1,241% et 1, 989% . Par conséquent nous pouvons déclarer que le fichier quoi que perfectible est cohérent de bonne qualité et constitue une base solide pour l’organisation des prochaines élections. Toutefois, une meilleure qualité, gestion et transparence nécessiteront la mise en œuvre des recommandations formulées dans ce rapport final. Nous recommandons qu’un comité de suivi réunissant l’ensemble des acteurs soit mis en place à cet effet ». Si je tiens à citer cette conclusion c’est pour donner à l’opinion un indicateur qui lui permet de juger de la fiabilité ou non du ficcier que l’opposition décrie/

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Nous sommes 6.682.075 électeurs https://actunet.net/actualite/nous-sommes-6-682-075-electeurs/ https://actunet.net/actualite/nous-sommes-6-682-075-electeurs/#respond Mon, 27 Aug 2018 16:09:00 +0000 http://actunet.net/?p=132449 D’après les services du ministère de l’Intérieur, le nombre d’électeurs inscrits sur le fichier général des élections est de six millions six cent quatre-vingt-deux mille soixante-quinze (6.682.075).  Face au parrainage et en application des dispositions de l’article L.115 alinéa 2 du code électoral, le minimum requis est de 0.8% du fichier général est fixé à […]]]>

D’après les services du ministère de l’Intérieur, le nombre d’électeurs inscrits sur le fichier général des élections est de six millions six cent quatre-vingt-deux mille soixante-quinze (6.682.075).  Face au parrainage et en application des dispositions de l’article L.115 alinéa 2 du code électoral, le minimum requis est de 0.8% du fichier général est fixé à 53.457 électeurs et le maximum d’1% est de 66.820 électeurs.

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Wade réduit l’Etat et l’Union européenne à “zéro” https://actunet.net/actualite/wade-reduit-letat-lunion-europeenne-a-zero/ https://actunet.net/actualite/wade-reduit-letat-lunion-europeenne-a-zero/#comments Tue, 13 Mar 2018 08:35:48 +0000 http://actunet.net/?p=113340 Valeur scientifique du rapport dit de l’Union européenne : zéro. Par égard à l’Union européenne au nom de qui a été publié un rapport d’analyse statistique du fichier électoral sénégalais, je me suis abstenu volontairement jusqu’ici de réagir pour exprimer la piètre opinion que j’avais dudit rapport attribué à “un groupe d’experts” qui ont été […]]]>

Valeur scientifique du rapport dit de l’Union européenne : zéro.

Par égard à l’Union européenne au nom de qui a été publié un rapport d’analyse statistique du fichier électoral sénégalais, je me suis abstenu volontairement jusqu’ici de réagir pour exprimer la piètre opinion que j’avais dudit rapport attribué à “un groupe d’experts” qui ont été présentés comme spécialistes avec force références universitaires. L’éclairage donné par l’Union européenne à une délégation de l’opposition montrant qu’en fait l’audit était l’œuvre du Gouvernement qui en avait rédigé les termes de références et l’avait piloté, ne demandant à l’Union européenne qu’un support financier, m’a libéré de mes scrupules.

Le Gouvernement devient ainsi le véritable commanditaire et responsable de ce piètre rapport indigne de spécialistes qui se respectent. Scientifiquement parlant, ce document est une véritable tromperie pour ne pas dire escroquerie. Le Professeur, entre autres, de statistique mathématique [1]que j’ai enseignée pendant treize ans à Paris et à Dakar, note cette copie : zéro ! En fait, j’aisouffert d’avoir laissé passer ce “tour de passe-passe” aux failles criardes. Aujourd’hui, je suis libéré. C’est donc en ma qualité de spécialiste enseignant de l’expertise statistique que j’ai décidé de m’exprimer sur ce problème.

Nulle part les “experts” n’ont fait œuvre de spécialistes des statistiques ou ont montré qu’ils connaissaient cette science et qu’ils l’avaient appliquée, car on ne voit, dans le rapport, que des affirmations que n’importe qui un peu intelligent, pourrait faire. Le document comporte une faiblesse méthodologique qui le vicie fondamentalement. Pour faire une étude du fichier électoral il n’y a que deux voies en science statistique. D’une part l’enquête exhaustive qui implique que l’on examine le fichier entier deAà Z, ce que les experts n’ont pas fait, n’ont pas envisagé de faire et ne peuvent faire. De l’autre, la voie de l’échantillonnage. Nulle part les experts n’ont dit qu’ils ont travaillé sur un échantillon. Je les défie de publier leur échantillon qui ne peut être tenu secret et d’expliquer en quoi, scientifiquement, il est représentatif du fichier électoral national du Sénégal dansson ensemble.

Au total, en l’absence d’une enquête exhaustive et d’une enquête sur un échantillon scientifiquement confectionné, force est de conclure que les “experts” ont fait un travail qui n’a rien à voir avec un audit scientifique. Experts, peut-être, mais rien dans leur travail ne reflète qu’ils ont usé des techniques de la science statistique. Comme le pêcheur à la ligne, ils ont puisé allègrement, dans le fichier électoral, des cas pour illustrer des idées a priori. Ce que n’importe qui peut faire. Nous sommes loin de la science. Question finale : pour qui prennent-ils les Sénégalais ?

Professeur Abdoulaye WADE [1] Étant assistant à l’Université Assas-Panthéon en 1967-68 et le seul économiste mathématicien de l’Université, j’ai eu le privilège d’y assumer les enseignements en statistiques qu’après mon agrégation j’ai poursuivis à Dakar, en qualité de professeur puis doyen de la Faculté de droit et des Sciences économiques. En tout, 13 ans d’enseignement. Je suis l’auteur du manuel : Les Outils mathématiques de l’analyse économique moderne, Édition Econométrica, Paris.

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