fncl – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Mon, 18 Jun 2018 22:34:12 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png fncl – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 Réponse à Seydou Guèye (Aziz Diop) https://actunet.net/actualite/reponse-a-seydou-gueye-aziz-diop/ https://actunet.net/actualite/reponse-a-seydou-gueye-aziz-diop/#comments Mon, 18 Jun 2018 22:34:12 +0000 http://actunet.net/?p=128556 Revoilà Seydou Guèye l’ancien socialiste rocardien devenu, par la faiblesse de sa conviction porte voix d’un libéral. Comme à son habitude et sans doute enivré par les effluves du pouvoir, il s’est encore livré à des attaques de soudard contre le Président Abdoulaye Wade et sa famille. Oui vous avez raison, l’oubli n’efface pas, ne […]]]>

Revoilà Seydou Guèye l’ancien socialiste rocardien devenu, par la faiblesse de sa conviction porte voix d’un libéral. Comme à son habitude et sans doute enivré par les effluves du pouvoir, il s’est encore livré à des attaques de soudard contre le Président Abdoulaye Wade et sa famille.
Oui vous avez raison, l’oubli n’efface pas, ne tue pas mais il enferme. Cela vaut pour vous qui semblez oublier que vous avez été le plus mauvais directeur de cabinet sous le magistère de Wade. D’ailleurs, votre propre ministre et secrétaire général de votre ex-parti, a fini par admettre votre incompétence et à vous mettre au chômage.

Et même avec votre nouveau mentor, vous n’occupez que des postes subalternes. Le Président Macky Sall connaît tellement vos limites managériales qu’il ne vous a jamais confié un portefeuille ministériel. Juste
Pour les morts parlons-en.
En «républicain», vous évoquez l’affaire Me Sèye qui a été jugée et où tous les responsables libéraux cités ont été blanchis par la Justice avant même que la loi d’amnistie initiée par votre mentor d’aujourd’hui Macky Sall -Premier ministre à l’époque- ne soit adoptée par l’Assemblée nationale.
Vous osez évoquer la mort de Balla Gaye au moment où le peuple sénégalais, la communauté estudiantine et les familles de Bassirou Faye et de Fallou Sène, tous deux morts sous les balles de votre régime, attendent toujours que justice leur soit faite.

Mais laissons les morts reposer en paix et revenons à vous. Ceux qui vous ont connu en France ne vous connaissent pas une formation académique. Ils retiennent de vous un ancien « rasta man» enfermé dans ses propres délires.
Aujourd’hui , partagé entre l’angoisse de devoir revenir à votre ancienne vie et l’univers délirant dans lequel vous vous trouvez en permanence, vous sortez de votre imagination un deal entre Wade et son fils d’emprunt ancien Premier ministre arrêté en 2005.

Vous savez bien que le Parti Démocratique Sénégalais, pour avoir rejeté toutes les offres faites au parti et à Maitre Wade, n’utilise pas de raccourcis et ne fait pas de deal.

A ce propos d’ailleurs, le PDS rejette par la même occasion cette proposition de Idrissa Seck pour une quête nationale car pour nous le candidat du peuple ne doit rien à l’Etat du Sénégal et ne payera jamais une rançon imposée par la CREI, ce machin qui viole les règles élémentaires du droit comme le double degré de juridiction, la présomption d’innocence et le principe de la charge de la preuve.

Revenons à vos propos de soudard qui traduisent un comportement d’un vrai malade mental, tellement malade que vous oubliez même que Me Wade n’exerce plus les charges de président de la République.

Après douze années de présence à la tête de l’Etat du Sénégal, le vrai débat doit porter sur votre bilan. Avez vous oublié le profond malaise de la justice de notre pays par l’effet de son instrumentalisation à des fins politiques ? Vous nous parlez de bourses familiales. Ces bourses qui donnent la preuve de l’échec de vos politiques qui ont accentué la pauvreté des Sénégalais et qui servent une opération de politisation de la misère des populations
Quant au PSE, ce long serpent de mer dont la queue s’étend en 2035 , il est comme un iceberg c’est à dire 10% d’émergés et 90% d’immergés.
Au vrai, la gouvernance de Macky Sall a mis notre pays en mode pause et installé nos compatriotes dans un calvaire sans fin
Mais là où véritablement les Sénégalais attendent votre régime, c’est le bilan de vos slogans «la patrie avant le parti», «la gestion sobre et vertueuse» car dans le domaine de la transparence et de la bonne gestion financière, votre régime n’est  pas une référence. Il ne se passe pas un jour sans qu’un nouveau scandale financier ne vienne éclabousser la gestion mafieuse de votre régime (le building administratif avec plus de 50 milliards pour sa rénovation et votre implication personnelle dans ce scandale, la Cité ministérielle de plus de 58 milliards filés à Envol Immobilier, le scandale à la SAR où l’on nous parle de plusieurs milliards de nos pauvres francs, la gestion des contrats pétroliers et gaziers). .

Vous dites qu’aujourd’hui, s’il y a un secteur qui doit impérativement faire un procès à Abdoulaye Wade, c’est véritablement l’agriculture.
Eh bien, ce procès s’est bien tenu avec Macky Sall, Premier ministre et «avocat» de Abdoulaye Wade. Voilà ce qu’il disait en réponse à l’ancien président du Conseil Mamadou Dia sur la politique agricole de Wade:
«Maodo, vous me permettrez de vous rappeler que tout, dans la démarche du président Abdoulaye Wade, nous ancre profondément dans la République.
Les derniers actes qu’il vient de poser pour l’organisation des élections présidentielle et législatives du 25 février 2007 en sont une éloquente illustration : des élections libres, démocratiques et transparentes se tiendront à bonne date et, encore une fois, le président Wade sera le Président le mieux élu d’Afrique. Monsieur le Président Dia, dans votre tentative de discréditer la politique agricole du président Wade et de son gouvernement, vos propos ne reflètent aucunement la réalité. En effet, nous avons engagé aux côtés du président Wade un ambitieux programme incitatif de diversification de la production et de modernisation de l’agriculture. Jamais le paysan sénégalais n’a bénéficié d’autant de soutien et d’égard de la part d’un gouvernement. Notre approche à nous est et demeurera celle du respect et de la considération envers les valeureux travailleurs de la terre. Notre approche n’est point celle des humiliations et des vexations. La politique agricole du président Wade n’est assurément pas celle que vous meniez.»
Pour le reste, et comme vous le dites, le Gouvernement n’est pas le Conseil Constitutionnel, seul juge des élections. Mais c’est vous et vos comparses du Parti-Etat APR qui vous prononcez tous les jours sur la validité de la candidature de Karim Wade.
En ce qui concerne cette candidature, la messe est dite pour nous car la déchéance de droits civils et politiques ne peut être prononcée que par un tribunal.
En guise de rappel, nous vous rappelons les propos de votre ancien garde des sceaux et ministre de la Justice le jour même de la ”condamnation” de Karim Wade: «La Cour spéciale qui a jugé Karim Wade, désigné avant-hier candidat du principal parti d’opposition à la prochaine présidentielle, a “écarté l’interdiction de l’exercice des droits civiques, civils et de famille prévus par l’article 34 du Code pénal”, donc nous réfutons l’existence de tout “projet politique pour couler un adversaire».
Pour sa part, voilà ce que disait votre actuel mentor Macky Sall :
«On ne peut pas refuser à Karim Wade qui est un Sénégalais comme n’importe lequel des sénégalais, ce n’est pas parce qu’il est de teint clair qu’il n’est pas sénégalais. C’est Karim Meissa Wade, il s’appelle, fils de son père. Pourquoi il n’aurait pas droit à assumer une fonction publique au Sénégal».
Sur le bilan de Maitre Wade, je vous renvoie chez votre mentor d’aujourd’hui, Macky Sall, qui en a fait le meilleur plaidoyer au Méridien répondant à l’opposition d’alors devenue ses alliés et amis aujourd’hui: «Vous êtes pour le Sénégal et l’Afrique, ce que Napoléon fut pour la France. A chaque fois que l’on eut besoin d’un homme et d’un seul, tous les esprits se sont tournés vers vous, Maître. Comme Roosevelt qui, en 1929, tira l’Amérique de la grande récession par la politique des grands travaux, vous avez mis le Sénégal sur orbite, pour en faire un pays émergent, grâce à vos vastes chantiers qui ont fini de redonner aux éléphants leurs couleurs naturelles».

A lire et relire avec un esprit sain et lucide.

Abdoul Aziz Diop

Secrétaire Général des Cadres Libéraux

 

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Mimi-Gaffe : Pour que personne n’en ignore ! https://actunet.net/actualite/114563-2/ https://actunet.net/actualite/114563-2/#comments Wed, 21 Mar 2018 17:18:27 +0000 http://actunet.net/?p=114563 Encore la  voilà qui sort de la solitude du bois où elle est confinée. Cette femme à l’intelligence d’un babouin et à l’impertinence d’un pingouin, désespérément, tente de plaire à Macky Sall qui lui a définitivement tourné le dos. Toutes les occasions sont bonnes pour sortir, non pas sur un sujet qui construit, qui éclaire […]]]>

Encore la  voilà qui sort de la solitude du bois où elle est confinée. Cette femme à l’intelligence d’un babouin et à l’impertinence d’un pingouin, désespérément, tente de plaire à Macky Sall qui lui a définitivement tourné le dos. Toutes les occasions sont bonnes pour sortir, non pas sur un sujet qui construit, qui éclaire ou qui  trace une voie (ce qui ne nous étonne pas car elle ne dispose d’aucune formation universitaire solide) mais toujours pour aller à l’assaut des moulins à vents, comme Don Quichotte.

 

Depuis qu’elle a été gommée du dispositif de Macky Sall,  elle ne cesse de gesticuler pour montrer qu’elle existe, et elle le fait avec la bave à la bouche.

 

Cette sortie de Karim Wade, en attendant son grand retour, nous renseigne sur l’état d’esprit des tenants du pouvoir. En réalité, ils sont présentement habités par une grande angoisse: cette peur bleue de perdre leur position.

 

Non Mimi, à quelques encablures de 2019, c’est toi qui t’agites et gesticules comme un patin au  gré des manipulations et  à travers des cordes au bout desquelles tu es tristement suspendue.

 

Aujourd’hui, la dame Mimi est connue pour son errance politique. Elle erre comme une folle. Après avoir été défaite à grand Yoff, elle a continué son errance jusqu’à Kaolack en passant par Gossas où ses propres camarades de parti l’ont chassée de leurs rangs comme un mal propre. Aujourd’hui, faute de trouver une base, elle continue son errance dans les medias pour donner des gages de fidélité à l’homme qui est à la base de tous ses maux  et  retrouver grâce aux yeux de Macky Sall qui l’a congédiée.

Pour nous, responsables, militants du Pds et sympathisants, comme pour une frange importante du peuple, deux choses nous importent, Mme Mimi-la bave :

 

Premièrement :

 

Karim Wade, fils de l’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, dont il a été ministre, garde ses droits civiques malgré sa condamnation  pour “enrichissement illicite”, avait affirmé le ministre sénégalais dela Justice Sidiki Kaba votre successeur au ministère de la justice lors de sa conférence de presse après ” le verdict  ” de la CREI.

Sidiki Kaba poursuivait: « La Cour spéciale qui a jugé Karim Wade, désigné  candidat du principal parti d’opposition à la prochaine présidentielle, a “écarté l’interdiction de l’exercice des droits civiques, civils et de famille prévus par l’article 34 du Code pénal” » , réfutant ainsi l’existence de tout “projet politique pour couler un adversaire politique’’ .

 

Deuxièmement :

 

Ni la constitution, ni la loi électorale n’empêchent à Karim Wade de faire face à Macky Sall en 2019.

Voici les articles du Code électoral qui traitent de manière précise des conditions d’inéligibilité :

 

Article L.31. – Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale :

 

  • Les individus condamnés pour crime ;

 

  • Ceux condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement avec sursis d’une durée supérieure à un mois, assortie ou non d’une amende, pour l’un des délits suivants :

 

” Vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournement et soustraction commis par les agents publics, corruption et trafic d’influence, contrefaçon et en général pour l’un des délits passibles d’une peine supérieure à cinq (05) ans d’emprisonnement”.

 

  • Ceux condamnés à plus de trois (03) mois d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à six (6) mois avec sursis, pour un délit autre que ceux énumérés au deuxièmement ci-dessus sous réserve des dispositions de l’article L30 ;

 

  • Ceux qui sont en état de contumace ;

 

  • Les faillis non réhabilités dont la faillite a été déclarée soit par les tribunaux sénégalais, soit par un jugement rendu à l’étranger et exécutoire au Sénégal ;

 

  • Ceux contre qui l’interdiction du droit de voter a été prononcée par une juridiction pénale de droit commun ;

 

  • Les incapables majeurs.

 

    Article L.32. – Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai de cinq (05) ans à compter de la date à laquelle la condamnation est devenue définitive, les condamnés soit pour un délit visé à l’article L31, troisième tiret, à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un mois et inférieure ou égale à trois (3) mois ou à une peine d’emprisonnement avec sursis égale ou supérieure à trois (03) mois et inférieure ou égale à six (6) mois, soit pour un délit quelconque à une amende sans sursis supérieure à 200.000 FCFA, sous réserve des dispositions de l’article L.30.

Toutefois, les tribunaux, en prononçant les condamnations visées au précédent alinéa, peuvent relever les condamnés de cette privation temporaire du droit de vote et d’élection.

 

Sans préjudice des dispositions de l’article L.31 et du premier alinéa du présent article, ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai fixé par le jugement, ceux auxquels les tribunaux ont interdit le droit de vote et d’élection par application des lois qui autorisent cette interdiction.

 

Rappel de l’article 30 du Code électoral:

 

    Article L.30. –  Nul ne peut refuser l’inscription sur les listes électorales :

 

  • À un citoyen sénégalais jouissant de ses droits civils et politiques et remplissant les conditions fixées par les articles L.36 à L.38 ;

 

2 –  À un citoyen sénégalais par naturalisation, après la date d’acquisition de la nationalité sénégalaise ou, pour l’un des conjoints ayant acquis la nationalité sénégalaise par le mariage, après la date d’expiration du délai d’incapacité prévu par l’article 7 du Code de la nationalité ;

 

3 – Aux personnes qui, frappées d’incapacité électorale à la suite d’une condamnation, bénéficient de la réhabilitation ou font l’objet d’une mesure d’amnistie.

Les conditions dans lesquelles les Sénégalais établis à l’étranger exercent leur droit de voter sont déterminées par une loi.

Nous comprenons votre  gêne car la condamnation à “l’enrichissement illicite” ne fait pas partie des peines privatives. Et,  comme les juges de la CREI ont écarté le délit de corruption (que Macky Sall et vous, son ex ministre de la justice, à travers le procureur spécial,  avez inséré dans l’acte d’accusation) vous  pataugez dans la boue pour empêcher la candidature de Karim Meissa Wade à l’élection présidentielle de 2019.

 

Si nous étions dans un état de droit, où la séparation des pouvoirs était réelle, c’est Mme Aminata Touré et le président Macky Sall qui répondraient à la justice pour haute trahison car elle a retiré sciemment le rapport de la banque mondiale du dossier de Karim Wade, ce qui a faussé le jugement prononcé par la CREI.

Les Sénégalais doivent s’interroger sur la haine viscérale que porte Mme Aminata Touré a l’encontre de Karim Wade. Oui, la haine et l’injure ont désormais un visage au Sénégal : Mimi Touré !

Macky Sall fera face à Karim Wade le 24 février 2019  quelles que soient les manipulations juridiques et injurieuses du pouvoir et de ses acolytes. Pour l’histoire, le 24 février 2019 un président sortant sera battu dès le premier tour. À moins qu’il ne soit autant sage et réaliste qu’un certain  François Hollande.

Dr. Cheikh Tidiane Seck Président des Cadres Libéraux

Dakar le 21 mars 2018

 

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