C’est un décor par reluisant que présente le quartier Route de Dakar 2 à Thiès ouest après le passage des bulldozers ce matin.

Une démolition d’une centaine de maisons dont celle du responsable politique du Pds à Thiès, Mamadou Lamine Massaly venu constater de lui-même l’ampleur des dégâts.

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À l’approche de la présidentielle de 2019, les politiciens ont démarré leur opération de charme. Pouvoir et opposition font les yeux doux aux Sénégalais et Sénégalaises, et rivalisent d’armes de séduction massive. Qui avec des inaugurations à tout va, qui avec des discours accrocheurs pour convaincre des populations médusées. Une campagne avant l’heure et à l’issue incertaine.

« Si tu veux connaître quelqu’un, n’écoute pas ce qu’il dit, mais regarde ce qu’il fait». Les Sénégalais devraient méditer ces propos du Dalaï Lama pour éviter de succomber aux discours lénifiants de politiciens fouineurs. La présidentielle de 2019 approche à grands pas, et l’opération séduction bat son plein. Aucun attirail n’est négligé pour faire succomber l’électorat. Si le champion de l’Apr procède à des inaugurations à tout va, l’opposition pour sa part, crie à la campagne déguisée et balance des missiles destructeurs dans le camp du pouvoir. Seulement, vu les nombreux enjeux auxquels le pays doit faire face, il urge aujourd’hui que les citoyens fassent preuve de discernement dans leur choix.

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JEUX PYEONGCHANG 2018 – Chaque jour, on revient sur les performances des Français en Corée du Sud. Ce mercredi, Jean-Fred Chapuis et sa bande ont déçu en skicross, les descendeuses tricolores ont fait avec les moyens du bord, mais on retiendra surtout la performance des fondeurs sur le “team sprint” et leur belle médaille de bronze.

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C’est au 8e jour du procès de la caisse d’avance, ce lundi 5 février, que le tribunal correctionnel de Dakar s’est enfin penché sur le fond du dossier. Après le rejet de tous les recours et nullités d’exceptions soulevées par la défense, place maintenant à l’examen du fond du dossier de Khalifa Sall et ses Co accusés.

Attrait à la barre en premier, le maire Khalifa Sall, principal prévenu de cette affaire de détournement de la caisse d’avance s’approprie des délits de poursuites et blanchit ses co-inculpés. «Ces messieurs et dames ici présents n’ont rien fait. Ils n’ont qu’en seul tort, être mes collaborateurs. Libérez-les et jugez-moi, j’assume tout», tranche le maire de Dakar. Ainsi, Khalifa Sall décrit cette affaire comme une «cabale politique contre sa personne» qui lui a valu d’être poursuivi dans des faits qui n’ont rien à voir avec lui.

Tentant de venir au secours de Khalifa Sall, Mbaye Touré, un des co-inculpés et gestionnaire de la ville de Dakar depuis 1992, déclare que «c’est l’ancien ministre Abdoulaye DIOP, ancien percepteur de Dakar qui nous a demandé de trouver des factures pour régler un problème comptable dans le processus de décaissement des fonds politiques».

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Hier, s’est tenu une série de visite dans les différentes structures qui ont eu à bénéficier du Fond de développement des cultures urbaines. Les structures qui ont été visitées ont chacune reçu 10 millions Fcfa. Il s’agit de Awadi (studio Sankara), Simon (99 record),  Matador (Africulturban),  Docta (Doxadem Squad), Mallal Tall (G hip hop), Abdoulaye Faye (kaay Fecc) et Pindra (Optimist Production). Ils ont tous présenté leurs réalisations, après avoir reçu le financement de 300 millions Cfa en 2017.

La visite a été guidée par Omar Sall, Coordonnateur dudit fond et Ciré Cissé de la Direction des arts. Au studio Sankara de Didier Awadi, la délégation a constaté un investissement fait dans le domaine de l’audiovisuel, notamment sur la plan de la formation des jeunes en leadership.

99 Record et Doxandem Squad  ont misé, eux, sur les régions. Cela en aidant des jeunes à être plus performants dans leur domaine  de compétence et en achetant des équipements tels que des ordinateurs et des imprimantes. Ces structures ont également organisé des festivals dans différentes régions.

Abdoulaye Faye, secrétaire général de Kaay Fecc, explique qu’avec cette somme d’argent, ils ont pu aménager dans des locaux plus spacieux et ont organisé des festivals à Tambacounda.

La structure Africulturban de Matador a pour sa part formé des jeunes dans différents métiers de la culture urbaine. Quant au centre G Hip-Hop de Mallal Tall, il a pu réaliser de nombreux projets, notamment en achetant des matériels neufs pour leur studio d’enregistrement et en aidant des ex détenus de prison dans leur réinsertion sociale, à travers des activités génératrice de revenues.

Cependant, comme un seul voix, les acteurs de la culture urbaine ont trouvé que la somme de 300 millions Fcfa qui leur a été alloué doit être revue à la hausse.

Le coordonnateur de la CAP 21 sous Abdoulaye Wade, le professeur Iba Der Thiam nous a saisis, hier, pour apporter la réplique à Ousmane Faye. Le leader du PSDR, ancien membre de la CAP 21, avait en effet fait une sortie dans les colonnes de Vox Populi, avant-hier, pour détailler les fonds que le Président d’alors distribuait aux membres de sa coalition.

« Il y avait au total 78 partis dans le CAP 21. Et chaque parti recevait effectivement la somme de 300 000 francs CFA mensuellement. Ça, c’est la vérité. Mais à côté de cela, on a parlé de riz. Mais jamais, cela n’a existé. Ça a été une accusation lancée par Amath Dansokho, mais qui était fondée sur un mensonge. Il y a eu une fois du riz qui devait être versé à des chefs religieux, et c’est le reste de ce riz que les gens avaient dit qu’on peut donner ça aux partis de la CAP 21. Quelques-uns ont pris, d’autres n’ont pas pris. Mais, c’était la seule fois », a-t-il indiqué.

Puis Iba Der Thiam de se demander : « Pourquoi parler de riz, de feul feul, etc, vous connaissez un peu comment dans les partis ça marche. On peut dénaturer la réalité et accuser les gens de crimes qu’ils n’ont jamais commis. Jamais cela n’a existé et il ne peut pas en apporter la preuve », a préciser Iba Der Thiam.

Affaire Abdoulaye Baldé : suite et pas fin. La Commission d’instruction de la Crei a décidé de prolonger de six mois l’enquête sur les avoirs du maire de Ziguinchor, déclenchée il y a trois ans. L’ordonnance de prorogation a été prise le 28 août dernier.

Baldé est poursuivi pour enrichissement illicite et corruption portant sur 5 milliards de francs Cfa. Son épouse, Aminata Gassama, elle, et son cousin, Gana Ngom, ont été inculpés pour complicité supposée. L’édile ziguinchorois a toujours nié les faits, affirmant n’avoir jamais été milliardaire.

Abdoulaye Baldé avait obtenu la levée du contrôle judiciaire qui l’empêchait de sortir du territoire national. Mais il devra attendre encore six mois pour être définitivement fixé sur son sort. À moins d’une nouvelle prorogation.