Ce n’est pas encore finit avec le feuilleton Guillaume Soro. Après son atterrissage manqué à l’aéroport d’Abidjan, ses partisans à Abidjan sont pris à partie par les forces de l’ordre.
La conférence de presse d’Alain Lobognon au siège du Gps à Abidjan-Riviera Golf aura été une provocation de trop pour le pouvoir d’Abidjan, au point de déployer les forces de l’ordre dans l’enceinte du siège de Gps.
Ces derniers viennent en effet de procéder à l’arrestation du député de Fresco, Alain Lobognon, du président du Raci, Soro Kanigui et du frère cadet de Guillaume Soro, Simon Soro.

Quatre sources gouvernementales l’ont indiqué lundi à Reuters, juste avant son retour au pays après plus de six mois à l’étranger.

En tournée européenne depuis quelques mois, Guillaume Soro devait rentrer à Abidjan ce lundi 23 décembre.

Son vol privé de Paris à destination de la Côte d’Ivoire vers le Ghana voisin a été détourné “pour des raisons de sécurité”, a déclaré son conseiller, Alain Lobognon à Reuters.

Les sources n’ont pas fourni de détails sur les allégations spécifiques contre Soro. Un porte-parole de la police a déclaré qu’il n’était pas au courant du mandat.

Soro, 47 ans, a dirigé les rebelles qui ont tenté sans succès d’évincer le président Laurent Gbagbo du pouvoir en 2002, avant d’installer Alassane Ouattara à la présidence lors d’une brève guerre civile après une élection contestée en 2010.

En Côte d’Ivoire, des policiers avaient investi le siège de Guillaume Soro à Abidjan.

L’ancien président de l’Assemblée Nationale, ancien chef rebelle et candidat à l’élection présidentielle de l’année prochaine, en tournée européenne depuis quelques mois, devait rentrer à Abidjan ce lundi 23 décembre.

En Côte d’Ivoire, des policiers avaient investi le siège de Guillaume Soro à Abidjan. L’ancien président de l’Assemblée Nationale, ancien chef rebelle et candidat à l’élection présidentielle de l’année prochaine, en tournée européenne depuis quelques mois, devait rentrer à Abidjan ce lundi 23 décembre.

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a été nommé vice-président du Rassemblement des républicains (RDR), le parti d’Alassane Ouattara.

Guillaume Soro intègre ainsi la direction du parti au pouvoir.

Il fait partie des 33 vice présidents qui viennent d’être nommés par Henriette Diabaté, la présidente du RDR.

Il est en charge de sa région d’origine le Tchologo dans le nord du pays.

Il y a deux mois lors du congrès du parti, son absence avait été particulièrement remarquée.

Peu après, son directeur de protocole a été emprisonné pour détention illégale d’armes.

Il est également resté de longues semaine à l’étranger.

Ce qui a alimenté les rumeurs sur une éventuelle brouille avec le président Ouattara.

Les deux hommes se sont vus au début de ce mois.

Sa nomination au sein de la direction du Rdr semble être le début d’une réconciliation.

L’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique dans sa parution de cette semaine revient sur la guerre au sommet de l’État entre le Président ivoirien Alassane Ouattara et le Président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, pour le contrôle du pouvoir en 2020.

Notre confrère avec un titre évocateur – «Un Président qui s’accroche, ce n’est bon pour personne» – met d’entrée les pieds dans le plat avec l’ex-dirigeant nigérian Olusegun Obasanjo.

En effet, pour l’ex-président Nigérian, interviewé par Jeune Afrique cette semaine, «un Président qui s’accroche, ce n’est bon pour personne».

Allusion directe à Alassane Ouattara dont les contorsions et les rodomontades pour s’accrocher au pouvoir ont fini par se savoir, et mis la classe politique ivoirienne, tous bords confondus, en ébullition totale, avec des risques réels de grande déflagration.

Pour l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, médiateur dans la crise entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro, seul un dialogue sincère entre les deux peut dénouer la crise au sommet de l’État.

Ils ont, selon lui, «besoin d’entamer des discussions franches, de jouer cartes sur table en examinant tous les points de désaccord».

«Alassane Ouattara est dépositaire de l’autorité présidentielle, mais tous les faits doivent être étudiés», poursuit-il lors de son interview à Jeune Afrique.

Il espère que les deux têtes de l’exécutif ivoirien vont se rencontrer très bientôt.

«J’espère qu’ils vont se rencontrer très prochainement», a-t-il confié.

L’ancien chef de l’Etat nigérian balaie du revers de la main les allégations selon lesquelles il aurait une influence sur Guillaume Soro. Il confie que seul le bon sens guide son action.

«Je ne dirai pas que j’ai une influence sur qui que ce soit. J’essaie de comprendre leurs arguments et de faire valoir les miens», a-t-il tenu à expliquer.

Mais il ne cache pas non plus son admiration pour le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, qui selon lui, a beaucoup appris et ferait un bon futur Président de la République.

Nous y reviendrons.

Le procureur de la République a ordonné lundi soir l’interpellation et le placement sous mandat de dépôt de Souleymane Kamagaté, alias «Soul to Soul», après la découverte en mai d’une cache d’armes dans la maison de ce proche de Guillaume Soro.

De son vrai nom Souleymane Kamagaté, «Soul to Soul» a été interpellé et placé sous mandat de dépôt suite à son inculpation par le parquet, ce lundi soir. Le directeur de protocole de Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne, est dans le viseur de la justice depuis la découverte, dans la nuit du 14 au 15 mai dernier, d’une cache d’armes dans une villa lui appartenant à Bouaké. Ces armes avaient été découvertes alors que le pays était secoué par d’importantes mutineries.

Quinze tonnes d’armes et de munitions avaient alors été retrouvées dans l’ancienne piscine réaménagée en sous-sol de la maison. Une saisie réalisée suite à des informations divulguées par Soul to Soul lui-même, lors d’une conversation téléphonique interceptée par les services de sécurité ivoiriens.