Le nouveau président de la Cour des comptes a été installé hier. Mamadou Faye promet l’augmentation des nombres de rapports et leur publication à date échue. Pour réussir sa mission, le successeur de Mamadou Hady Sarr, président sortant, réclame un siège et un effectif suffisant.

Mamadou Faye a été installé hier, dans ses fonctions de nouveau président de la Cour des comptes. Lors de la cérémonie qui s’est déroulée à l’immeuble Fayçal, le successeur de Hady Sarr s’est engagé ‘’à ne ménager aucun effort pour amener la juridiction financière à poursuivre dans l’indépendance et la compétence ses actions multiformes de promotion et de transparence dans la gestion des finances publiques’’. Dans cette dynamique, M. Faye se fixe comme première priorité de multiplier les rapports. Il estime que leur production doit être augmentée étant entendu que c’est une exigence de la reddition des comptes. Outre le nombre, la qualité doit également être améliorée et les délais de publication respectés.

Selon le nouveau président, ‘’il ne sert absolument à rien d’attendre des années pour sortir des rapports qui datent de 4 ans, 5 ou 6 ans’’. Au passage, il a souligné que les retards accusés dans la publication du rapport public général est une faute de la Cour. ‘’Il va falloir que nous travaillions davantage pour faire des rapports à bonne date. Nous espérons trouver une solution définitive aux difficultés rencontrées à assurer une production régulière’’, promet le magistrat. Cependant, pour réussir ses missions, le nouveau président estime que l’institution a besoin ‘’d’un siège moderne et fonctionnel, d’un effectif suffisant et de haut niveau ainsi que des moyens matériels adéquats’’.

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La talentueuse et très discrète journaliste Marianne K. Senghor a été installée ce mercredi dans ses nouvelles fonctions de Chef de la station régionale de la Rts. La nouvelle patronne de la “Voix du Nord” n’est pas en terrain inconnu. Elle a été reporter à Radio Saint-Louis au début des années 2000 avant d’être affectée à la maison mère sise au Triangle Sud. Elle remplace ainsi à ce poste le doyen Sané Mady Camara.

La cérémonie “d’intronisation” de notre consoeur qui est aussi une ancienne de Teranga Fm, s’est déroulée en présence de Moussa Sow le chef du département du personnel de la Rts, d’Oulimata Ndiaye la chargée des immobiliers et de l’ensemble du personnel de la troisième chaîne de Radio Sénégal.

Marianne K. Senghor a promis d’être à la hauteur des attentes placées en elle par la Direction générale de la Rts. Cette Serère bon tein, est titulaire d’un diplôme en journalisme obtenu au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti).

La procédure d’installation de la treizième législature a été émaillée par une violation flagrante de la loi. En effet, si l’on en croit Babacar Bâ qui préside le Forum du justiciable, c’est bien le cas. Indiquant avoir constaté que c’est le député Abdoulaye Makhtar Diop qui a présidé cette séance d’installation, M. Bâ de faire savoir que cela s’est fait en présence du doyen d’âge qui n’est autre que Moustapha Niasse.

Or, précise le patron du Forum du justiciable, «l’article 9 de la loi organique portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale dispose qu’«au début de la législature, le plus âgé des membres présents sachant lire et écrire la langue officielle assure la présidence de la séance jusqu’à l’élection du Président.»

Argumentant, il fait savoir que «si le doyen d’âge Moustapha Niasse n’avait pas voulu présidé la séance parce qu’il était pressenti au poste de président de l’Assemblée, au demeurant procéder à sa propre installation, il ne devait pas entrer dans la salle.» Car, poursuit-il dans un post sur Facebook, «sa présence dans la salle en tant que doyen d’âge ne donne pas l’autorisation au député Abdoulaye Makhtar Diop de présider la séance.»

Ce jeudi, les 165 Députés élus lors des dernières législatives vont être installés dans leurs nouvelles fonctions à l’Assemblée nationale. La cérémonie comportera quatre grandes étapes que détaille Alioune Souaré, qui fut député dans la 12ème législature.

Première étape de la cérémonie d’installation : «On choisit d’abord un doyen d’âge parmi ceux qui seront présents. Les deux plus jeunes Députés vont être choisis pour faire office de secrétaires, explique Souaré. Le bureau d’âge installé, le secrétaire procède à l’appel nominatif.»

Deuxième étape : «Après avoir terminé l’appel nominatif, si le quorum  est atteint, on procède à l’élection du président de l’Assemblée nationale. Quand le président est élu, informe l’ancien député, le doyen d’âge cède son fauteuil au président de l’Assemblée nationale qui préside le reste des travaux pour l’élection des vice-présidents, des secrétaires élus, etc.»

Ensuite, par vote, 8 vice-présidents, 6 secrétaires élus, et 2 questeurs sont choisis pour parachever l’ossature du bureau de l’Assemblée nationale. C’est la troisième étape. Souaré détaille : «Chaque groupe parlementaire, une heure avant le démarrage du scrutin, fait ses propositions pour préposer ses membres qui vont figurer dans le bureau. Le président de l’Assemblée est élu au scrutin uninominal. Le reste est une élection de listes.»

Enfin, quatrième et dernière étape, il sera question de mettre en place les commissions techniques. Elles sont 11 au total. Là encore, indique le député de la 12e législature, les groupes parlementaires font leurs propositions. Mais, celles-ci ne se feront pas séance tenante.

Chaque commission sera composée de 30 membres sauf la commission des finances qui en comptera 40.

Maintenant, il est clair que la treizième législature sera installée le 14 septembre prochain. Une date fortement attendue car, ce sera le lieu de voir de nouvelles figures siéger dans la Représentation nationale. Entre autres, le tonitruant Ousmane Sonko de Pastef, Moustapha Guirassy ou encore des ténors de la politique sénégalaise comme Aïssata Tall Sall.

Mais, à vrai dire, toutes les attentions seront portées sur la personne d’un homme politique hors du commun. Il ne s’agit ni plus ni moins de Me Abdoulaye Wade, tête de liste de la coalition gagnante Wattù Senegaal. En effet, il est appelé à siéger et sera la personnalité qui présidera les travaux d’installation de l’Assemblée nationale. Sauf désistement, en sa qualité “d’ancien” parmi les représentants du peuple, il sera le président de l’Institution parlementaire le temps d’un instant.

Ce qui est à la source de tous les débats. Et pour cause, Me Wade pourrait être le «sauveur» providentiel de Khalifa Sall, élu député et emprisonné à la prison de Reubeus dans le cadre de la gestion de la caisse d’avances de la mairie de Dakar. Aujourd’hui qu’il est dit que le pape du Sopi est «totalement» d’accord pour apporter tout son soutien au premier magistrat de la capitale, tout le monde attend une prise de position de sa part, consistant à demander la présence de ce dernier dans les travaux d’installation de la treizième législature.

Le règlement intérieur de la Représentation nationale lui donnant ce droit, il est assurément certain que Me Wade, même si c’est pour siéger une journée, peut et devrait être la «clé» qui ouvrira la cellule de Khalifa Sall pour lui permettre de regagner tranquillement la place Soweto. Mais, il y a une autre équation à résoudre. Actunet.net ayant appris de sources concordantes que des caciques du pouvoir sont en train de manœuvrer pour le maintenir en prison.

Il s’agira pour eux de brandir des textes pour interpréter autrement la loi, non pas dans sa lettre, mais dans l’esprit. Reste à savoir qui sortira vainqueur dans cette dure épreuve que traverse le maire de Dakar dont l’emprisonnement est diversement apprécié sous nos tropiques.

Moustapha Niasse risque de quitter son Perchoir. Au sein du parti présidentiel, l’Alliance pour la République (Apr), la religion adoptée est “tout sauf un allié à la tête de l’Assemblée nationale”. Un avis que le chef de l’Etat est obligé de tenir en compte.

Se dirigeant vers la conquête de son second mandat, l’argument du “gagner ensemble et gouverner ensemble” est caduque c pour les membres de l’Apr. Cela est au détriment des membres de Benno Bokk Yakaar.

C’est à cette même situation que le chef de l’Etat s’est confronté lors de l’établissement de la liste des députés en perspective des législatives tenues le 30 juillet dernier. Au final, Macky Sall a réservé une grosse part du gâteau aux membres de son parti. Sur les 115 députés récoltés par la coalition présidentielle, l’Apr détient les 98 places.

Moustapha Cissé Lô, cacique de l’Apr, ne cache pas ses ambitions. A l’installation de la législature précédente, le retrait de sa candidature pour la présidence de l’Assemblée avait été négocié par Macky Sall. Mais pour cette fois, “il compte postuler pour la présidence de l’Hémicycle, et il s’est assuré que le chef de l’Etat ne s’y opposera pas”, nous indique nos Agents de renseignements infiltrés (Ari).

Mohammad Boun Abdallah Dionne sera bel et bien reconduit aujourd’hui au poste de Premier ministre du Sénégal. Cette information que nous avons livré hier est confirmée par le journal Sud Quotidien, lu par Actunet.net, qui a recueilli les propos d’une source.

En effet, dès confirmation de son poste de chef du Gouvernement, Dionne procédera automatiquement à la constitution de sa nouvelle équipe. Il n’y aura pas de changement quant à la taille du nouveau Gouvernement, comme l’avancent certains. “il n’y aura pas plus de Ministre, ce ne sont que des des supputations”, indique une source. “De nouvelles têtes vont cependant faire leur entrée, tandis que d’autres vont sortir.

La composition du nouveau Gouvernement sera connu durant les heures qui suivent, sinon demain jeudi 7 septembre.

Quant à la non installation de l’Assemblée nationale élu en fin juillet 2017, des sources du journal l’As, lu par Actunet.net, indique que Moustapha Niasse sera reconduit à la tête de l’hémicycle dès ce lundi 11 septembre. Ou au plus tard le 17 septembre, date à laquelle le chef de l’Etat devrait se rendre à New York, à l’Assemblée générale de l’Organisation des nations unis (Onu).