Très engagé sur le terrain depuis le report de l’élection présidentielle, Guy Marius Sagna s’active aussi dans sa vie privée. Le député s’est tout d’abord converti à l’Islam dimanche dernier. Après avoir embrassé cette nouvelle foi, le parlementaire a  dans la foulée pris une seconde épouse, d’après nos sources.

Responsable moral du Diwaanu Ndimbal ak Yeurmandé, Serigne Sam Mbackè Laazanba n’en est pas moins agriculteur. En marge du gamou, il se prononce sur l’insécurité à Touba, l’éducation, le monde rural ou encore la menace wahhabite. Entretien.

Les questions sécuritaires sont préoccupantes à Touba et sur toute l’étendue du territoire national. Comment appréciez-vous ce fait social ?

On ne peut que constater, pour le déplorer, que l’insécurité persiste au Sénégal et il faudrait des mesures d’urgence pour en venir à bout le plus tôt possible. Sans sécurité il ne peut y avoir de développement comme disait Cheikh Anta Diop. On parle de Plan Sénégal Emergent mais l’insécurité est en train de saboter le Plan Sénégal Emergent. Le chef de l’Etat et ses collaborateurs doivent le garder à l’esprit. La sécurité et la santé sont des préalables à toute autre activité. A la tombée de la nuit des bandits écument la campagne pour braquer des commerces, voler du bétail en tenant en respect les populations avec des armes à feu. C’est le cas dans les villages, dans le monde rural mais aussi dans les villes. Il y a peu de temps une femme a été poignardée à Touba, un peu avant quelqu’un y a égorgé deux enfants dans une maison à l’aube et il faut des mesures pour y remédier. Touba est la deuxième ville du Sénégal au plan démographique mais Touba est loin d’avoir le quart des postes de police, de brigades de gendarmerie et de commissariats présents à Dakar et il y a une faille à ce niveau. Il faut combler le gap car il y a un sérieux problème d’insécurité à Touba.

Quid de la problématique de l’éducation et de l’emploi des jeunes ?

Je disais lors du dernier magal que Serigne Touba a recommandé aux jeunes de cultiver la droiture et le savoir. Qu’il s’agisse du savoir spirituel ou temporel. L’instruction et l’éducation sont primordiales, surtout l’éducation de base qui donne des prédispositions solides à l’individu pour évoluer en société, indépendamment de sa fortune ou de ses connaissances. Ceci dit je leur recommande aussi le culte du travail et l’esprit d’initiative, notamment en explorant l’auto entreprenariat en n’attendant pas que l’Etat leur trouve du travail ou qu’une entreprise du privé les embauches coute que coute. Il y  a des opérateurs économiques sénégalais qui ont démarré par l’auto entreprenariat en partant parfois de presque rien et qui font un chiffre d’affaires de plusieurs milliards. Il faut que la jeunesse soit persévérante, astucieuse et prête à apprendre de ses erreurs. Ceci dit il y a quand même des problèmes parce que les jeunes veulent étudier et ils ont un problème pour accéder aux universités qui ont atteint leurs limites en termes de capacité d’accueil. De ce point de vue il est urgent d’ériger de nouvelles université pour renforcer l’enseignement supérieur. La connaissance est primordiale et ce n’est pas pour rien que le prophète recommandait d’aller jusqu’en Chine s’il le faut pour  acquérir des connaissances. En parallèle il faut davantage appuyer les daaras, les aider à mieux se structurer. Il faudrait que les personnes en charge de cette question, notamment le ministère de l’Education nationale, adoptent une démarche participative et collégiale au lieu de vouloir imposer leur paradigme sans concertation avec les maitres coraniques.

On déplore toujours un déséquilibre en défaveur du monde rural. Pensez-vous que cette problématique soit prise en charge convenablement ?

J’ai toujours plaidé pour une discrimination positive en faveur du monde rural. A pareille heure l’année dernière, j’étais de ceux qui tiraient la sonnette d’alarme par rapport à la situation précaire dans les campagnes, notamment en souhaitant que le Pudc dont on nous parle connaisse une accélération. Entre temps je constate que de nouvelles localités sont  électrifiées, ont accès à l’eau, à des postes de santé et autres infrastructures de base. Je dois reconnaitre qu’il y a des améliorations et je ne peux que recommander au président de la République de renforcer sa politique sociale dans le monde rural car les actions sociales en faveur du monde rural sont en train de porter leurs fruits. Ceci dit je demande qu’une attention particulière soit prêtée à ceux qui insultent nos guides religieux sur les réseaux sociaux, à plus forte raison les wahhabites qui créent des groupes whatsapp à travers lesquels ils se permettent d’insulter les gens et même les fondateurs de nos confréries. Récemment nous avons pu grâce à nos investigations remonter la piste d’un des instigateurs au Gabon. Nous avons porté plainte contre lui et il a été arrêté. Nous avons aussi fourni à la Dic et à la section de recherche de la gendarmerie plusieurs audios pour des enquêtes approfondies. C’est une question qui me tient à cœur et je demande au président de la République de prendre toutes les dispositions contre ce phénomène car si on n’y prend garde les dérives terroristes qui secouent la sous région risque de nous atteindre.

La vague d’indignation contre Idrissa Seck, suite à ses propos sur l’Islam et sur le prophète Mohamed (PSL), continue. La plus récente est celle du Khalife général des Tidianes. Serigne Mbaye Sy Mansour n’a pas été tendre avec le leader de Rewmi, même s’il s’est gardé de le citer. ‘’Par rapport à l’actualité, quelqu’un dit que le pèlerinage aurait pu être effectué à Jérusalem, l’auteur de ces propos ne croit ni en Dieu ni en son prophète Mouhamed (PSL). Celui qui Les contredit tombe dans la mécréance’’, a tonné le khalife qui estime que tous les musulmans devraient s’indigner et condamner la sortie d’Idrissa Seck. Pour lui, personne n’a le droit de garder le silence et les gens doivent réagir de la même manière qu’ils sont prompts à le faire lorsqu’il s’agit de revendication.

Pour convaincre de l’impératif de tous les musulmans à exprimer publiquement leur désapprobation, il a cité un hadith disant : ‘’Que celui d’entre vous qui voit une chose répréhensible la corrige de sa main ! S’il ne le peut pas de sa main, qu’il la corrige avec sa langue ! S’il ne le peut avec sa langue que ce soit avec son cœur et c’est là le degré le plus faible de la foi.’’ Pour lui, c’est un impératif pour tout musulman de défendre le prophète (Psl). ‘’Si quelqu’un insulte votre ascendant, vous pouvez lui pardonner, mais lorsqu’on attaque le prophète, il faut apporter la réplique’’, a indiqué le khalife. Très critique à l’endroit du président du conseil régional de Thiès, Serigne Mbaye Sy Mansour de soutenir que ‘’certains croient que mémoriser le Coran suffit pour être un croyant’’.

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La grille de lecture proposée par Idrissa Seck pour solutionner le conflit israélo-palestinien, et son interprétation du texte coranique relativement au pèlerinage à la Mecque n’en finissent pas de charrier leur lot de réactions réprobatrices. A l’instar de celle de Mohamed Ndiaye Rahma qui estime que les propos du président du Conseil départemental de Thiès sont hors de propos.

L’ambassadeur itinérant auprès du président de la République se dit «très consterné par les déclarations malheureuses d’Idrissa Seck, comme tout adepte de la foi islamique».  Il ajoute, dans le même ordre d’idées, que le susnommé a tort sur toute la ligne. «C’est un inculte majeur, voire un égaré qui ne maîtrise rien. En offensant la religion musulmane, il s’est apostasié. C’est un truisme, aujourd’hui, que de soutenir qu’il est à la solde de lobbies juifs aux intentions inavouées. Il s’est donc lourdement trompé. Notre seul Qibla, c’est la Mecque. Nous n’avons plus rien à apprendre de personne à ce sujet. Le prophète Mohamed, lui-même,  a déjà clos le débat. Il ferait mieux de se taire et de se terrer au lieu de gloser sur des choses qu’il ignore d’un bout à l’autre» laisse entendre le responsable de l’Alliance pour la République dans le département de Kaolack.

Dans un autre registre, il rappelle à l’ordre certains leaders de la mouvance présidentielle qui, de son point de vue, ne s’activent que dans leur propre intérêt. «Les adversités notées çà et là ne nous grandissent pas. Nous ne pouvons gagner que dans la cohésion de tous. Tous les autres qui  s’agitent ne sont pas de vrais responsables de l’Apr mais entendent manœuvrer  pour se faire une place au soleil» assure Mohamed Ndiaye Rahma.

Il a présenté publiquement ses excuses, mais le coup est déjà parti. Ses propos controversés sur le conflit israélo palestinien et son renoncement à la confrérie tidiane peuvent lui coûter des voix en 2019.

Les “Apéristes” sont en train certainement de rire sous cape. Ils se gardent d’entrer dans cette controverse, mais ils doivent se frotter les mains et prier pour que cette polémique née des propos d’Idrissa Seck sur l’islam dure le plus longtemps possible. Et pour cause, le leader de Rewmi est vu par de nombreux observateurs comme un sérieux prétendant à la prochaine élection présidentielle, dont le 1e tour est fixé au 24 février 2019. Mais il risque de laisser des plumes dans ce débat qui va profiter, à n’en pas douter, à son «ennemi» intime, le président de la République, candidat à sa propre succession.
En effet, en affichant ostensiblement son appartenance à la confrérie mouride, Idrissa Seck risque de se mettre à dos une bonne partie des disciples tidianes. «J’ai la volonté inébranlable de devenir un fervent musulman et le désir d’être un fidèle talibé mouride dont la soumission est agréée par Serigne Touba», a déclaré Idrissa Seck, en répondant à Sidy Lamine Niass qui l’a accusé d’avoir renié sa foi musulmane.
Certes, ce n’est pas la première fois que l’ancien maire de Thiès et actuel président du Conseil départemental de cette ville affirme sa mouridité. L’ancien Premier ministre et président de Rewmi, a renouvelé son acte d’allégeance au nouveau khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké Bassirou, vendredi 12 janvier après la prière de tisbar. A la question de savoir s’il appartient bien à la confrérie mouride, «parfaitement, bu werra werr», répond l’ancien maire de Thiès cité par Dakaractu. Lequel précise que le nouveau khalife général des mourides a accepté et formulé des prières pour lui et sa délégation. «Au-delà d’être un marabout pour moi, il est un père», dira Idrissa Seck qui prie pour que Serigne Mountakha ait «un khalifat long et fructueux». Ainsi, ce qui était considéré par certains comme une rumeur, est devenu une certitude. Et des tidianes ne manqueront pas de se sentir frustrés en sachant qu’Idrissa Seck, originaire de Thiès, tout près du bastion de la confrérie tidiane leur a publiquement tourné le dos.

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Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, le leader du Mouvement international Bamba Fepp, Bamba Partout, réagit à l’énorme polémique suscitée par la déclaration de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck sur la Mecque et sur Jérusalem. Selon Serigne Modou Kara, il n’y a rien d’offensant dans les propos du patron de Rewmi et que cela ne méritait pas tout le boucan créé par Sidy Lamine Niasse et Bamba Ndiaye. Lisez le communiqué…

eader du Mouvement International Bamba Fepp, le Général Kara estime que la sortie de Monsieur Idrissa SECK concernant les relations Israelo-Palestiniennes ne mérite pas tout ce tollé. A son avis, Monsieur SECK fait très certainement allusion à une date repère dans l’hagiographie de l’Islam : le 15e jour du mois lunaire de Shaban. Date à laquelle Le Prophète de l’Islam Seydina Mohamed (PSL) reçut l’ordre de Son Seigneur de changer la direction vers laquelle doit se tourner tout fidèle pour effectuer l’un des cinq piliers de l’Islam : la prière.

En effet, c’est le 27e jour du mois de Rajab que Le Prophète Mohamed (PSL) effectua son voyage nocturne durant lequel il reçut de DIEU l’ordre d’effectuer les cinq prières quotidiennes. Les musulmans avaient alors pour direction la Mosquée sacrée Al Aqsâ de Jérusalem. C’est à partir du 15e jour du mois lunaire de Shaban, que Le Meilleur des hommes (PSL) reçut l’ordre de s’orienter dorénavant vers la Kaaba, à la Mecque.

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Après une première chronique sur la crise scolaire, le prêcheur du groupe Dmedia revient donner de nouveaux éclaircis. En effet, suite aux accords trouvés entre le Gouvernement et les syndicats de l’enseignement, Hassane Seck pense qu’il ne faut pas dormir sur ses lauriers. Cela, indique-t-il sur sa chronique sur Actunet, parce que le Gouvernement peut désister à tout moment et accuser les syndicalistes d’être préoccupés par des questions d’argent.

Par ailleurs, le prêcheur n’a pas apprécié le rôle joué par la Première dame dans la résolution de la crise scolaire. « Dans une démocratie, il est bizarre de mettre une Première dame au centre de la gestion des choses. Il n’est pas concevable d’entendre des gens dire qu’ils changent de position parce que la Première dame l’a souhaité ». Même le prophète Mohammed n’encourage pas la prédominance de la femme dans la gestion des affaires publics ».

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Nombre de préjugés circulent sur l’islam depuis le début de l’affaire Imam Ndao. Nombre de discours se concentrent le temps d’un procès, devant la Chambre criminelle de Dakar. Les idéaux islamiques changent  d’un accusé à un autre. Parmi ceux-ci, des étudiants diplômés revenus de pays arabes, où ils étaient allés suivre une formation en sciences religieuses.

Latyr Niang, par exemple, est un salafiste, du nom d’un courant traditionaliste, qui veut revenir à l’islam des origines.

Mais, il ne se reconnait pas dans le jihadisme, du moins si l’on se fie à ses déclarations. Le jeune commerçant se refuse à tout engagement politique, source de violence. “Tout sauf jihadiste! Je me concentre sur la pratique religieuse et à la lecture du Coran. A ce que je crois, le jihad n’y est pas décrit comme l’un des piliers de l’islam”, se démarque Latyr.
L’autre accusé, Abdou Akim Mbacké Bao, lui, se dit croyant, mais sa pratique de la religion est plus ou moins régulière. Selon ses propres déclarations, il est un malfaiteur, radicalisé suite à sa rencontre avec des terroristes. Le natif de Bignona  a fait acte d’allégeance à Abdelmalek Droukdel, le leader de Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique).
Saliou Ndiaye alias “Baye Zale” est barbu, ayant étudié l’islam pendant des années. Lui et son guide Imam Ndao prônent l’instauration par la force de la Charia. “Je plaide l’application de la charia”, a-t-il dit, devant la Chambre criminelle, estimant que “le Sénégal devrait être gouverné selon les règles de l’islam radical”. Interrogé sur ses idéaux islamiques, Baye Zale avoue son endoctrinement par son guide religieux, Imam Alioune Ndao. À l’instar de celui-ci, il a reconnu appartenir à une entité favorable au jihadisme, la “Ahlul Sunnah wal Jamaha”. ” Le contexte pour faire le jihad au Sénégal n’est pas favorable. Mais s’il l’était, je serai prêt pour faire le jihad”, a-t-il dit.

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Selon ses nombreux soutiens, le fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam, se présentera à la prochaine élection présidentielle. Encore faut-il qu’il réapparaisse…

Personne ne sait où il est, mais tout le monde en parle. Depuis l’annonce de sa libération, en juin 2017, des geôles de Zintan, Seif el-­Islam Kadhafi est l’Arlésienne libyenne. Le 19 mars, Aymen Bouras, porte-parole du Front populaire libyen, un parti nostalgique de la Jamahiriya, a annoncé, lors d’une conférence de presse à Tunis, l’officialisation de la candidature du fils de Mouammar Kadhafi à l’élection présidentielle à venir.

Dès le lendemain, Ajmi al-Atri, chef de la brigade zintanie Aboubakr al-Siddiq qui a libéré Seif, affirmait sur les réseaux sociaux que l’événement s’était déroulé sans l’aval du principal concerné. Mais, dans le même message, le chef militaire n’excluait pas une telle hypothèse : « Seif el-Islam répondra aux désirs des patriotes et des libéraux s’ils le réclament [comme candidat]. »

Où se cache-t‑il ?

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Selon cette religieuse, la sodomie est interdite aux musulmans, « tout musulman qui pratique la sodomie ira en enfer » (Hadith). Suivez la vidéo sur Actunet.net

Selon cette religieuse, la sodomie est interdite aux musulmans, “tout musulman qui pratique la sodomie ira en enfer” (Hadith).

Dans un long entretien accordé au magazine Esquire, Paul Pogba s’est confié sur sa pratique de la religion musulmane et le récent attentat de Manchester. Un événement qui pour lui, n’a rien à voir avec la religion.

Parmi les nombreux sujets abordés dans ce reportage sur le footballeur français, son parcours depuis Roissy-en-Bie en passant par la Juventus et Manchester. Sa vie privée, avec la disparition récente de son papa, mais aussi son rapport à la religion. Musulman pratiquant, il a notamment voulu s’exprimer sur l’attentat qui a tué 22 personnes le 24 mai à Manchester en marge du concert d’Ariana Grande.

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Un centre d’études islamiques régional ouest-africain va ouvrir en Mauritanie. Ce centre sera géré par la grande intsitution et autorité de l’islam sunnite, l’université Al-Azhar du Caire. C’est le grand imam d’Al-Azhar en visite en Mauritanie cette semaine qui l’a annoncé. Ce centre d’enseignement sera destiné à accueillir des étudiants des pays de la sous-région et devrait voir le jour rapidement selon les autorités mauritaniennes. Avec ce nouveau centre, la Mauritanie devrait conforter un peu plus son statut de terre d’enseignement islamique.

Hassan Ashaari. C’est le nom qui sera donné au nouveau centre d’études islamiques de Nouakchott. Un nom qui donne le ton de l’enseignement qui sera proposé. Ce célèbre théologien est en effet le fondateur de l’école ashaarit, une branche importante de l’islam sunnite qui prône la tolérance et refuse le takfirisme, précise notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti. Le takfirisme est le fait de décréter mécréant une personne, un groupe ou même des pays. Les extrémistes musulmans sont qualifiés de takfiristes par les grandes autorités de l’islam sunnite.

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Comportement des Sénégalais : les vérités de Issa Thiaw Laye, regardez

Elaborer un calendrier musulman commun afin de mettre fin à la division dans la célébration des fêtes de Korité et de Tabaski. Tel est le pari du Cadre unitaire de l’islam au Sénégal qui lançait ses activités samedi dernier à la Maison de la presse.

Au Sénégal, la célébration des fêtes musulmanes, comme la Tabaski et la Korité, dans la désunion, semble devenir la règle. L’unité étant l’exception, car l’on note rarement une concorde avec plusieurs célébrations, chaque année. Le Cadre unitaire de l’islam au Sénégal, qui lançait ses activités samedi dernier à la Maison de la presse, veut mettre fin à ce désordre. Cheikh Ahmed Tidiane Sy ibn Al Amine précise que ce n’est pas l’objectif principal du cadre, mais qu’il va réfléchir dans quelle mesure rapprocher les positions pour une célébration dans la concorde. Car, se désole le fils du défunt khalife général des tidianes, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, ‘’cela fait mal à tout musulman de voir les fêtes célébrées dans la division’’.

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Vice président de Universal Peace  Fédération ( UFP) ou Fédération pour la Paix Universelle,  qui a offert un bateau aux populations de Gorée et décerné pour une enveloppe de 50 millions, au Président Macky Sall,  le prix du leadership pour la paix et la bonne gouvernance, Jacques Marion est catégorique. «  L’UFP n’a rien  à voir avec la franc-maçonnerie ».

Vous avez organisé  pendant deux jours  à Dakar,  un  sommet auquel ont pris part les autorités et des personnalités du pays. Pouvez-vous revenir là-dessus ?

Le sommet que nous avons organisé à Dakar les 18 et 19 janvier en cours a eu pour thème  « le sommet africain pour la paix, la sécurité et le  développement humain ». Pour faire face aux nombreux problèmes de paix, de  sécurité et de  développement auxquels est confronté le monde, nous pensons qu’il faut mobiliser toutes les énergies.

A Dakar , nous avons mis  en place une association des parlementaires pour la paix. C’est un réseau de parlementaires africains, partie intégrante de .

L’Association internationale des parlementaires pour la paix  qui a été créée en tant qu’association mondiale des parlementaires. c ‘est  un forum pour apporter des expériences et des sagesses dans la recherche de solutions aux problèmes de notre monde.

Pourquoi Dakar et quel bilan pour le sommet ?

Universal Peace  Fédération  qui  a des soucis universels de paix, de sécurité et de développement regroupe des  personnes de toutes les obédiences et de divers horizons politiques. On a eu beaucoup de possibilités de pays d’accueil pour l’organisation du sommet, mais nous avons porté notre choix sur le Sénégal. Un pays de tradition hospitalière  est de paix avec plus de 90 pour cent de musulmans.   

Nous saluons  la participation des autorités du Sénégal, notamment le Président de la République, Macky Sall et celui de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse qui ont fait montre d’une grande  disponibilité pour la réussite du sommet.

Le Président, Macky Sall est d’ailleurs le lauréat du prix  du leadership et de la bonne gouvernance qui symbolise un couronnement et un encouragement du Chef de l’État du Sénégal à persévérer  dans  son idéal de recherche de la paix, de la sécurité et du bien commun.

Le sommet nous a permis d’échanger avec des dignitaires religieux de diverses confessions, des chefs traditionnels, etc. L’essentiel est que tous s’investissent pour la paix, la sécurité et le développement.

L’Universal Peace Fédération  a été taxée d’organisation connexe avec la franc-maçonnerie. Est-ce vrai ?

L’UFP n’a rien à voir avec la franc maçonnerie. Ce que nous visons et qui nous a permis de  jouer un rôle important dans le rapprochement entre la Corée du Sud et son frère voisin du Nord, de s’investir  pour le règlement du conflit Palestinien et des autres foyers de tension dans le monde, c’est la paix universelle. 

C’est la spiritualité au service de la paix. Ce sont des programmes  au service de l’éducation et des secteurs de développement. C’est dans ce sillage que Madame Mine,  ci devant fondatrice de Universelle Peace Fédération a effectué une visite à Gorée où elle s’est recueillie et qui a permis à la populations de cet ile et de ceux qui s’y rendent à certaines heures tardives, de traverser avec le bateau offert par Universal Peace Fédération. .

Dans quelques minutes se tiendra une rencontre hautement importante dans la résidence Khadim Rassoul située à l’ouest de la grande mosquée.

Serigne Mountakha Mbacké Bassirou va , en effet , procéder à sa première déclaration officielle.

Il sera question d’une répartition des tâches et du choix des hommes chargés de les exécuter. Sont conviés à la rencontre, des petits-fils de Serigne Touba, des descendants de  Cheikhs et plusieurs autres personnalités.

Dans la salle où se tiendra la rencontre, la mise en place a fini de se faire. Juste une chaise est installée. C’est celle qu’occupera le nouveau Khalife. Tout le reste de l’assistance​ s’assiéra par terre.

Au moment où ces lignes sont écrites (12 heures 00 minute) , on note l’arrivée de Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, porte-parole attiré du Saint homme. On attend aussi l’arrivée de Serigne Sidi Abdou Lahad Mbacké qui ne devrait pas tarder…

Le Président directeur général du groupe D-Media va recevoir le “Prix Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine”. Il est distingué par la Fondation d’appui aux initiatives pour la promotion de l’islam (Faipi). Cette entité a décerné le prix à Bougane Gueye Dany, en collaboration avec plusieurs mouvements, associations, organisations et Fondations religieuses basées au Sénégal et dans sa diaspora.

Le choix porté sur le patron de D-Media est justifié par “ses nombreuses actions en faveur de la promotion de l’Islam”, a-t-on noté sur un communiqué. Et de préciser que le “récipiendaire ira sûrement présenter la distinction au président de la République au courant de cette nouvelle année”.

“Que ce soit dans l’affaire des Rohingas, dans le dossier des migrants en Libye et ou dans l’affaire Yavuz Sélim, le lauréat a eu le courage de défendre les idéaux de la religion de Mohammad (Psl). A ceci s’ajoutent ses multiples actions en faveur des démunis à travers des actions de bienfaisance que couronneront en 2017 l’émission les Grands Cœurs sur la SEN TV. Alors qui de mieux en 2017 pour mériter cette distinction !”, s’est interrogé l’association qui se fixe pour ambition de rendre hommage au saint homme Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine.

La cérémonie de remise de la distinction aura lieu l’Institut africaine de management ce vendredi 5 janvier. La Fondation d’Appui aux initiatives pour la promotion de l’islam a son siège aux Usa et elle regroupe des Imams, des intellectuels du monde musulman et des chercheurs en Islam.

« Essayez de ne pas rire » : cette vidéo va faire des dégâts