La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (L.S.D.H) condamne fermement la répression systématique et démesurée des marches et manifestations pacifiques organisées au Sénégal sous le prétexte d’arrêtés d’interdiction préfectoraux.

A travers un communiqué parvenu à Actunet, la Lsdh appelle de nouveau l’État du Sénégal à garantir les libertés publiques fondamentales consacrées et garanties par la Constitution et les Conventions Internationales ratifiées par le Sénégal.

La Lsdh appelle en outre les autorités administratives à se conformer aux différents arrêts rendus à ce jour par la Cour Suprême du Sénégal rappelant que l’impératif de maintien de l’ordre public doit être concilie avec l’exigence d’un respect des libertés fondamentales consacrées et garanties par la Constitution.

La Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh) ne compte pas se limiter à dénoncer la série de cruauté dont sont victimes ces derniers temps, les enfants.

En effet, selon Les Echos, dans sa parution de ce mercredi 21 mars 2018, ladite organisation dirigée par Me Assane Dioma Ndiaye a saisi le Procureur de la République d’une plainte contre X.

“Compte tenu de l’émoi et de la psychose que traversent aujourd’hui tous les esprits, de la crainte existentielle même des parents, la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh) a décidé de déposer formellement, plainte contre X au niveau du procureur hors classe de Dakar. C’est une décision qui fait suite aux assassinats, enlèvements et séquestrations des enfants dans notre pays. D’abord, c’était le meurtre de Fallou Bâ, le 24 février 2018 à Touba, puis récemment, l’assassinat de Serigne Fallou Diop à Rufisque”, déclare-t-il.

Pour lui, les auteurs de ces crimes doivent être sévèrement punis. “Notre combat est pour que toute la lumière soit faite et que les auteurs de ces crimes odieux et abominables soient identifiés, arrêtés et jugés. Ils doivent être punis de la façon la plus sévère afin de dissuader de tels actes de barbaries (…) La loi, en plus de l’assassinat, condamne les circonstances aggravantes s’il y a des actes de barbarie”.

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