Bassirou Diomaye Faye a largement remporté la présidentielle sénégalaise dès le premier tour du 24 mars dernier avec 54,28 % des voix, loin devant le candidat de la coalition Benno bokk yaakaar (Bby), Amadou Ba (35,79 %), selon les résultats définitifs proclamés par le Conseil constitutionnel. À cet effet, s’il y a un acteur qui a participé à ce succès, c’est bien Ifra Kâ. Le président du mouvement national pour le développement du Sénégal n’a pas lésiné sur les moyens dans la commune Tivaouane Peulh -Niagues- Niakoulrap pour l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la Magistrature suprême.

Face à la presse hier, Ifra Kâ a interpellé le tout nouveau locataire du Palais de la République : « Nul n’ignore la participation de la commune Tivaouane Peulh -Niagues- Niakoulrap à la victoire du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la présidentielle. Toute la population est sortie massivement pour voter et élire le nouveau Président. Nous avons toujours œuvré pour le développement de notre localité. Nous sommes loin de mettre la pression aux nouvelles autorités. Mais nous rappelons que la commune Tivaouane Peulh -Niagues- Niakoulrap existe de par son électorat dans le département de Rufisque », a-t-il laissé entendre.

Le président du mouvement national pour le développement du Sénégal n’a pas manqué de souligner que les populations de cette localité n’ont pas trouvé leur compte sous le règne du Président Macky Sall. C’est la raison pour laquelle, estime Ifra Kâ, l’ancien Président a été sanctionné en faveur de Bassirou Diomaye Faye.

« Nous lançons un appel au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye de jeter un clin d’œil à la commune Tivaouane Peulh -Niagues- Niakoulrap. Parmi les problèmes évoqués, figurent entre autres la sécurité, le problème d’accès à l’eau et notamment le foncier. « Nous avons espoir avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye avec le lycée. Nous disposons d’un hectare et nous attendons le budget. Mais aussi un tronçon sur le littoral jusqu’à Lac Rose et dans d’autres sites », a-t-il fait savoir.

Après le vote dimanche dernier, place maintenant aux décomptes qui donnent vainqueur le candidat Bassirou Diomaye Faye au premier tour.

Avec un taux de participation de 67,41%, et un nombre de suffrages valablement exprimés de 8520, le candidat Amadou Bâ obtient 3894 voix soit 47% contre 3706 voix soit 45% pour le candidat Bassirou Diomaye Faye.

Ce qui a fait que le « Dr Macoumba Diouf a sauvé la commune de Latmingué de la razzia du candidat Diomaye Faye. Il gagne son bureau de vote, son centre de vote et sa commune.

Une information Source A. Dans son édition de ce lundi 11 mars, ce quotidien d’information révèle que le Président Macky Sall n’aurait pas l’intention de financer la campagne pour la présidentielle de son ancien Premier ministre Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar dont il est le président. «Le locataire du Palais s’est résolu à ne pas participer à l’effort de guerre», assure le journal.

Pour ne pas arranger les choses, de nombreux hauts responsables de la majorité présidentielle ont adopté la même attitude. «Ces derniers ont pris l’option de ne sortir aucun sou de leur poche en guise de fonds de campagne, rapporte Source A, citant des ‘indiscrétions’. Une manière d’éviter tout malentendu avec le chef de l’État.»

Le sujet du financement des activités d’avant-scrutin de Amadou Bâ était au centre de la réunion de son directoire de campagne, vendredi dernier. Celui-ci ne fait pas l’objet du même traitement que par le passé. «Lors des élections législatives de 2022, compare Source A, la majorité présidentielle n’avait pas lésiné sur les moyens. Les 557 comités électoraux communaux avaient reçu 5 millions chacun. Les comités des villes avaient touché chacun 10 millions. En plus de ces financements, il y avait des appuis spéciaux accordés aux différents candidats de Benno.»

Les nouvelles s’empilent. Après la diffusion de la décision du Conseil constitutionnel rejetant toutes les propositions issues du dialogue national, on vient d’apprendre la dissolution du gouvernement de Amadou Ba à l’issue du conseil des ministres de ce mercredi

L’information est donnée par le patron de Avenir communication, Madiambal Diagne qui a révélé dans un tweet sur le réseau social X que le président Macky Sall a procédé à la dissolution du gouvernement. Il n’a pas livré plus de détails. Nou sommes en train de creuser pour savoir si cette décision du chef de l’Etat est consécutive au rejet par le Conseil constitutionnel des propositions faites lors du dialogue national et qui lui ont été présentées le 4 mars dernier.

Après le face-à-face entre le Président de la République et la presse locale hier, Babacar Fall  et Macoumba Bèye se sont mis à décortiquer le discours du chef de l’Etat axé sur le dialogue et la réconciliation nationale. Seulement que les deux journalistes disent ne pas comprendre le dialogue que le président Sall souhaite  tenir avec tous les acteurs en l’espace de deux jours. Selon eux, il est impossible de rencontrer tous les acteurs dans ce délai.Dans  cette dynamique, les employés de Youssou Ndour révèlent  que « les concertations ont déjà eu lieu entre les principaux acteurs».

« Comment peut-on dialoguer avec tous les acteurs en deux jours. C’est impossible.La preuve si on se rappelle du dialogue durant la période de covid 19,on avait dit que c’est  un jour ou deux  jours et on a dépassé les délais allant de trois à quatre jours parce que les acteurs étaient nombreux. Je pense que ce dialogue là aussi va dépasser les délais de deux jours »,a laissé entendre Macoumba Bèye.

Dans le même sens, son confrère Babacar Fall est plus que formel en déclarant: «Macky Sall est un grand politicien avec de nombreuses stratégies en matière politique. Ça risque d’être juste une formalisation le lundi et le mardi. Est-ce qu’ il ne s’est pas concerté avec les acteurs par téléphone pour qu’ils viennent lundi et mardi juste formaliser. Il y a des non-dits »,dixit Babacar Fall.

Dans cette logique, Macoumba Bèye reprend la parole pour confirmer son collègue et confrère: « Je pense que c’est le cas parce qu’on ne peut pas se permettre de laisser jusqu’au jour j pour commencer à zéro. Actuellement, Macky comme Sonko savent bien la date du scrutin parce qu’ils sont les principaux acteurs concernés. L’attitude de Khalifa Sall montre qu’il y a quelque chose qui cloche entre Pastef et le Président de la République.  Ils se sont déjà concertés. Ils ont tous calé»,rétorque-t-il.

Ousmane Sonko est en discussion avec le président Macky Sall, selon certaines indiscrétions.  Devant le « « Jury du Dimanche”, Guy Marius Sagna a précisé que « le président Macky Sall cherche depuis des semaines la bénédiction du président Ousmane Sonko, actuellement arbitrairement, injustement incarcéré, pour reporter l’élection présidentielle. Je l’ai dit, je l’ai écrit ».

Le lundi dernier, le Président de la République, Macky Sall, dans un message à la Nation, a renoncé à sa troisième candidature pour la présidentielle de 2024. La décision du Chef de l’Etat, aux yeux de Abdoulaye Sylla, a eu l’art de décrisper le climat politique qui, selon lui, était devenu explosif au Sénégal. Le Président du Club C50 en a profité pour magnifier la décision.

« Ce 6 juillet 2023, s’est ouvert au Cicad de Diamniadio le Forum Invest in Sénégal au cours duquel Monsieur Macky Sall, président de la République du Sénégal, a redit toute sa foi dans le rôle de premier plan que doit jouer le secteur privé dans l’ambition sénégalaise et africaine pour l’émergence. Je saisis cette occasion qui a réuni dans notre capitale secteur privé, autorités politiques, partenaires techniques et financiers, société civile et partenaires sociaux, pour saluer la portée historique de sa décision annoncée dans son message à la nation du 3 juillet 2023 », a fait savoir Abdoulaye Sylla.

Selon lui, cette décision, à n’en point douter, « impacte beaucoup sur la vie des entreprises et la volonté des opérateurs économiques de jouer leur rôle dans la vie de la nation ». il ajoute, à cet effet : « Nous n’avons pas encore fini d’évaluer les conséquences désastreuses des quelques jours de crise qui ont occasionné dans notre pays des pertes humaines et matérielles. Des années d’effort, des emplois et plusieurs milliards d’investissement se sont envolés laissant les chefs d’entreprises et les travailleurs dans l’incertitude et le doute », a-t-il dit.

Aux yeux du Président du Club C50, le choix du Chef de l’Etat, par-delà sa dimension politique et son impact sur le jeu politique du pays, illustre à merveille son propos quand il dit que la paix, la sécurité, la stabilité sont les piliers de l’investissement et de la croissance créatrice d’emplois et d’inclusion sociale.

Il ajoute que le secteur privé sénégalais ne peut que se réjouir de la décision du président Sall qui a, par son geste, voulu pacifier le pays et montrer aussi la valeur d’un engagement et d’une parole donnée.  « Le leadership d’un chef d’État se mesure aussi à l’aune de sa responsabilité par rapport à la stabilité, à la garantie d’un climat des affaires sûr et serein. Car un secteur privé dynamique, soutenu par les autorités politiques, est le moteur de la croissance et de la prospérité partagée.

Le Club 50% de Préférence Nationale (C50%PN), tout en adressant ses chaleureuses félicitations au président de la République pour son courage, sa lucidité et sa vision, invite tous les acteurs politiques, économiques, syndicaux, la société civile et tous les citoyens à aller dans le sens de l’apaisement pour créer les conditions de l’atteinte des objectifs de l’émergence dans la paix et la stabilité », a laissé entendre Abdoulaye Sylla.

Le Sénégal s’est doté d’une Académie internationale des métiers de l’aviation civile (AIMAC). L’institution créée par l’Aéroport international Blaise Diagne de Thiès, en partenariat avec l’Armée de l’Air, a été visitée, hier, par le président de la République Macky Sall, en marge du Conseil interministériel décentralisé à Thiès.

L’AIMAC, selon la fiche technique du projet, est «une académie de formation favorisant la montée en compétences des ressources nationales formées localement (pilotes, techniciens et ingénieurs) pour soutenir la croissance du secteur des transports aériens». Le Chef de l’État Macky Sall était à l’AIMAC en présence du ministre des Transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires, Doudou Ka, du Directeur général de AIBD S.A Abdoulaye Dièye, du Chef d’état-major général des Armées, le général de corps d’armées Cheikh Wade et du chef d’état-major général de l’Armée de l’Air, le général Papa Souleymane Sarr.

Cette académie va permettre «d’accompagner le développement rapide du secteur aéronautique et anticiper sur les besoins en formation» et de «former les pilotes, techniciens et personnels de cabine dont le marché africain aura besoin à horizon 2035 notamment la Compagnie aérienne nationale», peut-on lire sur la fiche technique du projet.

L’Académie internationale des métiers de l’aviation civile qui se trouve à la Base militaire de Thiès est composée d’un amphithéâtre de 500 places, d’un pôle de recherche, d’un pôle sport et vie. Pour la formation des pilotes et des techniciens en maintenance aéronautique, le chef de l’État a réceptionné, lors de cette visite, 17 avions et hélicoptères acquis par l’Aéroport international Blaise Diagne de Dias (Aibd).

Après les femmes de la plateforme Macky 2024 du Département de Tivaouane le 29 janvier dernier et après avoir mobilisé une foule monstre dans l’accueil du chef de l’Etat, Macky Sall à Thiès dans le cadre du Conseil des ministres décentralisés, le coordonnateur du mouvement Tivaouane Ba Faw, Mamadou Diagne Sy Mbengue a réservé un accueil chaleureux au Président de la République, Macky Sall à Tivaouane lors du lancement des travaux de de l’autoroute Thiès, Tivaouane – Saint Louis.

Diagne Sy Mbengue a réussi le pari de la mobilisation. Il a mobilisé des milliers de militants dans la cité religieuse de Tivaouane pour réserver un accueil mémorable au président Macky Sall et à son équipe dans le cadre du lancement des infrastructures ô combien importantes pour les populations de Tivaouane.

Diagne Sy Mbengue était à côté des femmes de la plateforme Macky 2024 de Tivaouane, des jeunes et femmes de la cité religieuse de Tivaouane. Floqués de T-shirt à l’image de Benno et des pancartes et banderoles, ils ont mis les petits plats dans les grands pour réserver un accueil chaleureux au président Macky Sall et à son équipe. Ce qui va donner des sueurs froides aux forces de l’opposition de la cité religieuse.

C’est le sujet qui fait débat ces derniers temps dans les sphères des hommes d’affaires et chefs d’entreprises Sénégalais. En effet, la plateforme Club C50%PN a, à travers un communiqué largement traité par la presse, souhaité parvenir à une réforme des dispositions de passation des marchés publics afin de les rendre plus modernes et plus cohérentes.

Une initiative qui, depuis qu’elle est soulevée, suscite l’intérêt de bon nombre d’entrepreneurs. Le sujet est dans toutes leurs discussions. 

En effet, à travers cette réforme, l’ambition du C50 PN est d’assoir et de renforcer le rôle du secteur privé sénégalais dans la dynamique d’émergence du Sénégal.

Il s’agira pour le C50 PN, dans un bel élan patriotique, réunir le secteur privé, les pouvoirs publics (ARMP, DCMP, APIX, FONGIP, FONSIS…), des juristes, des économistes, des universitaires, des représentants de la société civile en vue de larges concertations desquelles seront issues des propositions concrètes et pertinentes de réforme du Code des marchés publics. 

L’initiative permettra d’identifier les freins qui empêchent l’accès des entreprises sénégalaises aux marchés publics, d’assouplir les critères de qualification, de mettre en harmonie l’objectif d’émergence avec la promotion du local content.

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C’est en partance de Ouagadougou (Burkina Faso) que j’ai appris avec beaucoup de peine la mort tragique de 40 de nos compatriotes dans  un accident de la circulation survenu à l’entrée de Kaffrine.

Je présente mes condoléances aux familles des victimes notamment à  celles originaires de la Région de Kolda. Qu’Allah accueille les disparus au Paradis.

Professeur Moussa Baldé, ministre en charge de l’Enseignement supérieur  et Président du Conseil départemental de Kolda.

 Le décret de ce vendredi 2 Septembre 2022, n’était qu’une simple formalité qui vient officialiser le remplacement de Pape Oumar Sakho, dont le mandat est arrivé à terme au mois de juillet, par Mamadou Badio Camara puisque la décision était officieusement actée depuis belle lurette. L’ancien président de la Cour Suprême qui a intégré le conseil constitutionnel en 2021, est réputé très proche du président Macky Sall d’où les cris d’orfraie que charrie sa nomination. En effet, l’opposition politique sent les prémices d’un coup politique en gestation avec notamment une probable validation d’une troisième candidature de Macky Sall par un conseil constitutionnel géré par un de ses « hommes de main ». « Badio Camara ancien Président de la cour suprême qui  avait refusé de déclarer son patrimoine à l’OFNAC est nommé par Macky Sall Président du conseil constitutionnel. C’est lui également qui avait jugé l’affaire Karim Wade et  l’affaire Khalifa Sall dont il avait  rejeté  le  rabat d’arrêt que ses avocats avaient introduit pour dénoncer les vices de procédure », rappelle d’emblée Alioune Badara Mboup. (avec seneweb.com)

Une importante délégation constituée exclusivement des députés nouvellement élus de la coalition Wallu a été envoyée en tournée nationale auprès des chefs religieux par le Président Abdoulaye Wade. Au menu de cette tournée, des prières de bénédiction, mais aussi une des modalités de porter Karim Wade comme candidat à l’élection présidentielle de 2024. Le Jeudi 1er Septembre 2022, les parlementaires libéraux ont rendu visite dans ce sens au Khalife de la famille omarrienne à Louga. Après sollicitation des prières, l’honorable député Mamadou Lamine Thiam, tête de la délégation a réitéré le vœu de son camp de porter ladite candidature du fils de Maître Abdoulaye Wade. Au nom du Khalife Thierno Bachir Tall, Thierno Cheikhou Tall a en outre exhorté ses interlocuteurs à œuvrer au déroulement quinquennal d’une 14ème législature sereine.

Par Galaye SYLLA (Louga)

C’est connu, entre l’architecte Pierre Goudiaby Atepa et le président Macky Sall, ce n’est plus la grande idelle. Jadis très proches, ces deux hommes ne partagent plus la même…table depuis la présidentielle de 2019. Une brouille qui est moins liée à la politique qu’au business, contrairement à ce que pensent certains.

 En effet, Guestuinfo a appris de sources dignes de foi que l’architecte en veut à son « ami » Macky pour ne l’avoir pas confié l’exploitation du gisement de fer de la Falémé qui a aiguisé tant d’appétits. Selon toujours nos sources, Atepa a voulu que ces ressources minières soient exploitées par des Sénégalais pour que les retombées profitent aux populations. Mais ces arguments n’ont pas manifestement convaincu Macky Sall qui, après tergiversations, a décidé finalement de confier l’exploitation du fer de la Falémé à la société turque Tosyali Holding.

Et pourtant, à la veille de présidentielle du 24 février 2019, onze (11) candidats à la présidentielle dont Atepa, avaient dénoncé un « bradage des ressources minières » de la part du gouvernement sénégalais. Dans une lettre ouverte adressée au président sortant, Macky Sall, ces leaders avaient demandé la suspension de la signature de cette convention entre le Sénégal et la Turquie. « Signer une telle convention, qui va engager notre pays pour des décennies à venir, à quatre mois de l’élection présidentielle, ne relève pas du respect de la tradition républicaine », prévenaient-ils. Cette alerte avait porté ses fruits puisque l’Etat du Sénégal va renvoyer la signature d’une convention d’exploitation du fer de Falémé, avec Tosyali le temps d’un scrutin.

Déterminé à faire annuler cette convention, Atépa, dont la candidature a été recalé par le Conseil constitutionnel, va « faire porter le combat» au candidat malheureux Ousmane Sonko. Face à la presse, le mercredi 28 aout 2019, le leader de Pastef a dénoncé le protocole d’accord signé le 10 octobre 2018 à Istanbul entre le ministre des Mines et de la géologie et les responsables de la société Turque Tosyali Holding qu’il assimile à un «nouveau scandale économique» sur le dos du peuple sénégalais. Pour le député,  ce «contrat est très avantageux pour la partie turque» dans la mesure où le Sénégal s’est engagé à «faire une exonération de l’impôt et des taxes pendant 10 ans, en violation des lois ; à recruter 50% des cadres en Turquie ; à réaliser les réseaux routiers et ferroviaires pour le transport et l’exportation des produits finis et semis finis et à inspecter les établissements qui opèrent de manière illégale dans le secteur du fer et les fermer ; et à faire prendre en charge le prêt d’investissement de la société Tosyali par le Trésor sénégalais ». 

Ces dénonciations ne parviendront pas à faire fléchir du président de la République qui, le 02 – Septembre 2019, a ratifié la très contestée convention. «Je suis très satisfait(de Tosyali) puisqu’en peu de temps, nous avons pu poursuivre les discussions. Ils ont, dans un premier temps, fait un investissement de 100 millions dollars US qui, à terme ira à plus de 400 millions de dollars Us», a dit le chef de l’Etat, recevant son homologue turque Recep Tayip Erdogan, en visite officielle à Dakar, le mardi 28 janvier 2020.

Joint par Guestuinfo,  Pierre Goudiby Atépa assume son combat mais précise qu’il n’a jamais été intéressé par le fer de la Falémé. «Personnellement, je n’ai jamais rien demandé. ( …)ce combat, ce n’était pas pour moi, mais pour le peuple sénégalais»,  indique l’ancien président de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BVM). Pour lui, «cette affaire est plus complexe et compliquée » qu’on ne le pense. «Un pays qui a découvert du gaz, du pétrole n’a pas besoin de vendre son minerai de fer. Je ne vois pas pourquoi on confie un  travail qu’un Sénégalais peut faire à un étranger. Je n’ai rien contre Tosyali », nous confie Atepa.

Avec guestuinfo