Le maire de Latmingué qui félicite le président Sall pour la confiance que les bailleurs lui accordent au nom du Sénégal qu’il dirige, appelle l’opposition et le pouvoir à avoir confiance à la société civile pour une élection apaisée et pour l’image de marque du  Sénégal et de sa  démocratie .

Pour le docteur, Macoumba Diouf, « la société civile  peut jouer un rôle de bon médiateur pour une élection présidentielle apaisée ». Selon le maire de Latmingué, « pouvoir et opposition ont intérêt à réponde à l’appel de la société civile pour un consensus sur le processus électoral et un scrutin incontestable le 24 février prochain ».

En parlant de cette société civile, le maire Diouf déclare qu’elle est formée d’hommes et de femmes responsables  qui s’engagent librement à prendre en charge la quête de solutions face à des urgences qui sont prises ou nom en compte. Pour Macoumba Diouf, le fait que des membres de la société civile soient nommés comme observateurs à l’examen des parrainages et des  candidatures  au conseil constitutionnel est « gage d’une volonté de l’Etat à dissiper les suspicions à la présidentielle du 24 février ».

Le Dr Macoumba d’évoquer la nomination de Seydou Nourou Ba à la commission nationale électorale autonome pour dire que « c’ est une autre preuve de cette volonté de transparence de l’ élection en question ». Le maire de Latmingué demande à l’opposition de ne pas se cantonner à «  crier à une fraude dont elle ne saurait apporter les preuves ». Macoumba Diouf d’ajouter qu’au Sénégal, « la société civile étant considérée comme proche de l’opposition, cette dernière a intérêt à répondre à son appel au risque  d’être qualifiée « d’opposition de mauvaise foi et de championne de l’intox ». Toujours selon le maire de Latmingué,  «  la société civile ne peut jouer son rôle que dans un système démocratique où les citoyens expriment librement leur point de vue face à la gestion du pouvoir ».  A propos de gestion, Macoumba Diouf félicite le président Sall pour le groupe consultatif qu’ il considère comme une parfaite réussite.

« C’est la preuve de l’engagement de la communauté internationale auprès du Sénégal et de son président », souligne le Dr Diouf qui poursuit que « si le groupe consultatif du Sénégal a pu  trouver le financement de la deuxième phase du plan Sénégal Emergent pour plus de  7500 milliards d’intention d’investissements, c’est parce que le Sénégal est entre des mains expertes ». Il  précise que c’est parce qu’ils estiment que le  Sénégal est un pays solvable que les bailleurs ont accepté de mettre leur argent ».  Face à cette volonté exprimée d’investissement au Sénégal, Macoumba Diouf renseigne pour s’en réjouir que c’est « la preuve de la confiance de la communauté des bailleurs de fonds dans la  politique définie par le président qui est une politique responsable, faite de réalisations perceptibles  à tous les niveaux mais également de projets comme celui consistant à booster des secteurs tel l’agro- industrie via le développement du sous- secteur horticole. Chez Macoumba que tout convainc à l’optimisme quant à la réélection de son candidat à la présidentielle de février prochain, il dit « bravo au président Macky Sall et à toute son équipe », soutenant que « c’est un président qui  rassure et motive à le soutenir à travers sa vision pour un Sénégal émergent».

Appréciant les résultats de l’horticulture et la régulation des prix des produits horticoles, le président de la République s’est réjoui de la contribution de ce sous-secteur à l’économie du pays. Pour Macoumba Diouf, le Directeur de l’horticulture, pour que le Sénégal puisse réduire le gap du déficit de sa balance commerciale, chaque acteur doit jouer son rôle.

Le président Sall s’est réjoui de l’apport du sous-secteur que vous dirigez. Quelle est sa part de contribution au développement des exportations ?

Je rends grâce à Dieu et remercie le Chef de l’État, le Président, Macky Sall pour ses félicitations à l’endroit du sous-secteur horticole.

Je remercie également le Premier ministre, le ministre de l’Agriculture pour leur clairvoyance d’esprit et l’ensemble des producteurs, collaborateurs, des organisations privés et acteurs qui ont contribué par leur engagement, leur détermination et leur persévérance à ce résultat.

Ces résultats, il faut les reconnaître sont le fruit de la vision du Président qui a indiqué la voie à suivre tout en injectant des moyens pour l’accompagnement.

Même s’il peut faire plus, la direction de l’horticulture par ma voix le félicite.   Le Sénégal a un déficit sur sa balance commerciale de 1606 milliards. Ça va dire que la manière dont nous commerçons avec l’étranger est au profit de ces pays pour ce déficit que je viens de citer. Si on veut une croissance forte et durable, on doit faire de sorte que notre balance commerciale soit rééquilibrée. Il faut donc nécessairement exporter.

Hors à part l’arachide, les exportations du sous-secteur horticole ont atteint les 250 000 tonnes par an. Autant dire qu’à part l’arachide, les exportations du Sénégal au niveau agricole sont exclusivement des produits horticoles.

En ce qui concerne les fruits et légumes, on est à 106 200 tonnes pour la campagne 2016-2017 alors qu’on était à 56 000 tonnes en 2012-2013. Ça veut dire qu’en 4 ans avec le volet qui nous concerne dans le PSE, on a doublé les exportations horticoles du pays.

Le Président s’est également félicité de la part du sous-secteur horticole dans l’extension des résultats de l’agriculture et la création d’emploi. Expliquez-nous.

Vous savez en faisant les remarques qu’il a faites, le Chef de l’État a fait savoir que l’agriculture est la locomotive de l’économie du pays. L’horticulture joue le même rôle pour l’agriculture.

Si nous avons enregistré des avancées significatives, c’est également grâce à l’application des orientations contenues dans le Programme d’accélération de la cadence agricole du Sénégal (Pracas). C’est la composante PSE du secteur agricole du pays. Au Sénégal, la culture pluviale n’occupe ses acteurs que pendant quelque temps contrairement à l’horticulture qui est pratiquée pendant toute l’année.   

La preuve qu’elles ne sont pas comparables, là où la culture pluviale récolte une tonne à l’hectare, les cultures horticoles en produisent 25 tonnes. Là on a la plus grande valeur ajoutée avec les fruits et légumes qui se vendent plus cher que les céréales.

C’est également dans ce secteur qu’on a le plein emploi avec 5 actifs à l’hectare contre 1 qui n’y trouve pas son compte pendant l’hivernage. Si dans le secteur agricole, on parle d’emploi durable et massif, c’est dans l’horticulture.

Ils y restent et en font un métier. Allez vérifier dans les Niayes, les membres de la Diaspora qui reviennent pour investir dans l’agriculture visent l’horticulture. Les Indiens, les Espagnols et Italiens, etc. sont en train de faire des merveilles au Sénégal avec l’horticulture.

Qui est qu’il faut faire pour que le pays soit autosuffisant en production horticole ?

Il faut que tout le monde s’y mette. Je lance du fond de mon cœur un appel pour que les producteurs que j’encourage au passage redoublent d’efforts. Il faut, pour parvenir à cet objectif que chaque acteur joue son rôle.

L’État et les partenaires peuvent augmenter leur part dans l’accompagnement. Pour la pomme de terre par exemple nous sommes à une production annuelle de 150 000 tonnes face à une consommation nationale de 120 000 tonnes.

Cela est valable pour l’oignon et fait que chaque année, le gouvernement est obligé de geler pendant un temps, les importations.  

Nous informons les producteurs des périodes de gel et dégel. Mais si notre horticulture parvient à disposer de chambres froides pour la conservation des produits, l’autosuffisance sera atteinte sous très peu.

Les graves accusations portées contre le maire de Latmingué, Macoumba Diouf par son premier adjoint, Mamadou Ndao dit Diouly risquent de déboucher sur une confrontation entre camps rivaux.

En attendant que le Tribunal de Grande Instance de Kaolack qui a été saisi de cette affaire par le maire Diouf se prononce, ses partisans ont tenu lundi une conférence de presse à la salle communautaire de Latmingué pour apporter la réplique à l’accusateur. Ce dernier réclame l’implication de l’Ofnac pour tirer cette affaire au clair.

Mamadou Ndao, le premier adjoint au maire de Latmingué qui réclame l’implication de l’Ofnac à la suite des accusations qu’il a portées à l’encontre de Macoumba Diouf, peut se contenter du Tribunal de Grande Instance de Kaolack où une plainte a été déposée contre lui, qui reconnait avoir été convoqué et entendu à la brigade de Latmingué en ce sens.

En attendant que la partie accusée soit entendue à son tour, la réplique à Diouly Ndao a été organisée à Latmingué ce lundi. Face à la presse, Mamadou Thioune, le second adjoint au maire et dépositaire de la délégation de signature retirée au premier adjoint, s’est présenté comme le responsable du Rassemblement populaire (« Rp) dans la commune de Latmingué.

Au nom de Benno, Thioune a brandi dans une salle communautaire pleine de militants pour la plupart des femmes, le document qui sous-tend le plan de développement de la commune de Latmingué financé à hauteur de 17 millions par la banque islamique pour donner à la preuve que la commune de Latmingué travaille pour ses administrés.

Thioune a également exhibé le document du projet « exploitation de marais salants et implantation d’une raffinerie à Latmingué d’un coût de 2 milliards pour qualifier Macoumba Diouf de maire qui a de la vision pour son terroir et qui se met au travail.

Lui-même Mamadou Thioune, après avoir félicité le maire Diouf pour le projet de centre intégré de valorisation des déchets de Latmingué a déclaré être membre de la commission qui, avec le sous-préfet de Koumbal, a procédé à la distribution de l’engrais dont Macoumba est accusé de vente par Diouky Ndao.

Ce dernier est présenté par le responsable de l’Alliance des forces de progrès, le conseiller municipal et porte-parole de Benno, Mamadou Gadio comme “quelqu’un qui divague et qui est manipulé par Elhadji Malick Guèye qui ne représente rien à Latmingué”.

L’ancien député libéral qui fut un des plus grands pourfendeurs de Macky Sall avant de le rejoindre est accusé par ses frères de parti à Latmingué d’avoir appelé à voter non au dernier référendum. “Ce ce monsieur qui manipule Diouly Ndao qui a été politiquement fabriqué par Macoumba qu’il est en train de dénigrer

». Les cadres APR de Latmingué, Aliou Diongue et Amdel Kitane ont embouché la même trompette.   En exprimant leur impatience pour un traitement judiciaire de cette affaire, ils ont qualifié le maire Macoumba Diouf de l’un des meilleurs du pays.

Dans la commune de latmingué où le premier adjoint au maire, Mamadou Ndao dit « Ndiouly » a accusé l’édile Macoumba Diouf de   vente de l’engrais destiné aux paysans, le conseil municipal  a réagi. L’association des chefs des 82 villages de la commune ne confirme  pas le premier adjoint, Mamadou Ndao  qui a aussi accusé l’édile, Macoumba Diouf  de se livrer à une distribution sélective des parcelles de la commune. En tout cas,  à Keur Omar et devant le  chef de l’exécutif local, Marcel Tine, le conseil municipal de Latmingué s’est démarqué des propos  tenus par Mr Ndao contre le maire Mr Diouf. Tour à tour,  face à la presse, Maodo Sarr, Diatou Diabang et Moussa Diabang,tous  responsables au conseil municipal de Latmingué ont  pris le contre pied du premier adjoint, Mamadou Ndao. Moussa Diabang, en tant que conseiller, gérant du « secco » de  Latmingué  a juré devant l’assistance que l’édile de Latmingué n’a même pas réceptionné l’engrais dont il est accusé de l’avoir vendu.   Document de décharge à l’appui  et prenant les  chefs de village de la commune à témoin, Moussa Diabang  renseigne que c’est l’accusateur du maire Diouf en personne qui a procédé à la distribution de l’engrais pour lequel Latmingué a eu  un faible quota cette année.  A sa suite, Diatou Diabang, la présidente des groupements de femmes de Latmingué et Maodo Sarr, membre du conseil municipal ont blanchi le maire Macoumba Diouf qu’ils ont présenté comme un maire qui se soucie du développement de sa commune et de ses habitants. Ce qui fait de lui, l’un  des meilleurs maires du pays. A Latmingué où l’’adversité entre Mamadou Ndao et Macoumba Diouf gagne en intensité, le conseil municipal décrit Macoumba Diouf comme  un « leader politique d’envergure ». Toujours à l’endroit du maire Diouf, les différents orateurs qui se sont succédés à la rencontre de Keur Omar, ont été unanimes à reconnaître qu’  au niveau de Kaolack où l’Alliance pour la République est confrontée à un problème de leadership avec Mariama Sarr qui conteste Mimi Touré et qui est contestée à son tour par ses administrés, les travail de Macoumba Diouf en faveur des organisations de productions du Saloum et les nombreuses réalisations qu’il a faites dans son terroir et pour les populations, font de lui un leader  d’envergure du département, voir de la région de Kaolack.

En cette veille de grande fête musulmane, les secteurs de l’oignon et de la pomme de terre occupent tous les débats, surtout que les prix flambent le plus souvent.

Face à une telle situation, Macoumba Diouf, directeur de l’Horticulture assure et rassure en indiquant dans cet entretien accordé à actunet.net que le marché est suffisamment approvisionné avec une production intérieure qui ne cesse de croitre.

C’est dire que l’oignon et la pomme de terre se portent bien et le Sénégal marche vers une autosuffisance totale par ces légumes de grande consommation.

Par rapport aux prix, vous n’en croirez pas vos oreilles. Écoutez ce que dit M. Diouf qui fait des projections à couper la « marmite » et qui impacteront assurément dans le panier de la ménagère. Entretien !