A l’occasion du Magal de Touba, édition 2019, les Commissariats de Touba, Mbacké, Diourbel et Bambey ont interpellé durant la période du  14 au 18 octobre 2019, 970 individus pour diverses infractions réparties comme suit :

Administrative.

      –  (49)  pour nécessité d’enquête.

      –  (01)  pour exercice illégale de médecine.

      –  (10)  pour conduite sans permis de conduire.

      –  (38)  pour coups et blessures volontaire.

      –  (12)  pour abus de confiance.

      –  (03)  pour recel.

      –  (06) pour jeux de hasard.

      – (05) pour mise en circulation de faux billets de banque (21 coupures de 10.000 et 05 coupures de 5.000). 

Quantité de drogue saisie : 05 kilogrammes de chanvre indien – 346 cornets – 111 joints.

Accidents constatés : 137 dont : 78 dégâts matériels –  55 corporels – 04 mortels.

Pièces saisies : 1608.

Mise en fourrière : 198

Nombre de Jakarta immobilisés : 231

Nombre de véhicules hippomobiles immobilisés : 77

Le Magal de Touba ; en plus de sa dimension religieuse a aussi un aspect économique trèsimportant. Cest la raison pour laquelle beaucoup de vendeurs convergent vers la ville sainte pour espérer écouler leurs marchandises

Les allées de la ville sainte sont reconverties en marche pendant la période du Magal. Lamine Thiombane, un jeune homme la trentaine affirme « chaque année je viens vendre .La vente se passe bien on se plaint pas ».Non loin de lui une femme du nom de Aicha Traoré venue d’un pays voisin en l’occurrence la cote d’ivoire affirme « je suis vendeuse de savon. Je viens écouler ma marchandise, cela fait dix longues années que j’assiste à une seule Edition ».

Bassirou Wathie, vendeur de chapelets révèle « Le Magal est une occasion, pour écouler sa marchandise et faire le maximum de bénéfice. ».Par ailleurs, les plus cachotiers essaient de faire croire que, la vente ne marche pas comme l’espère  la quasi-totalité de la population.

Bineta Ba

La restauration constitue un élément de choix dans la célébration du grand Magal de Touba. En effet, la ville sainte est connue pour sa réputation de donatrice de mets délicieux à cause des fameux plats communément appelés « Berder ». Un rituel perpétuéchaque année. En effet, hommes et femmes s’activentà la tâche pour pouvoir assurer l’alimentation despèlerins venus des quatre coins du monde. Kine kandji, la quarantaine trouvée dans une cuisine entrain d’éplucher des oignons renseigne « Chaque année, nous faisons la cuisine pour nos invités. Un travail que nous accomplissons avec beaucoup de plaisir  ». Une femme assise à ses côtés confirme  « La cuisine est devenue une mission que nous devons accomplir».

Une autre cuisine s’inscrit dans cette dynamique, desfemmes trouvées dans la bonne ambiance font aussi dans cette pratique, depuis des années. Amy Ba la responsable de la cuisine tout en sourire répond à nos interpellations « chaque année nous venons faire la cuisine ici dans la ville sainte de Touba. Nous sommes très contentes de pouvoir participer à notremanière à la bonne marche de ce grand rendez-vous religieux  » La question relative à la somme dépensée l’ensemble des cuisines visitées apportent une réponse similaire .c’est pour eux une chance de pouvoir débourser pour la bonne cause.

Bineta Ba