me djibril war – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Mon, 13 Aug 2018 21:24:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png me djibril war – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 Au Nom Des Miens, Pour Que Nul N’en Ignore (Djibril War) https://actunet.net/actualite/au-nom-des-miens-pour-que-nul-nen-ignore-djibril-war/ https://actunet.net/actualite/au-nom-des-miens-pour-que-nul-nen-ignore-djibril-war/#comments Mon, 13 Aug 2018 21:24:05 +0000 http://actunet.net/?p=132147 A vous qui avez  pu nous ramener à de meilleurs sentiments après cette idiote et lâche agression  de la part d’un collègue député, responsable au parti socialiste, de surcroît membre de la Coalition Benno Bokk Yaakkar, parents, amis, collègues, citoyens anonymes,  nous  rendons grâce à Dieu d’avoir croisé nos chemins. N’eût été l’implication de nos […]]]>

A vous qui avez  pu nous ramener à de meilleurs sentiments après cette idiote et lâche agression  de la part d’un collègue député, responsable au parti socialiste, de surcroît membre de la Coalition Benno Bokk Yaakkar, parents, amis, collègues, citoyens anonymes,  nous  rendons grâce à Dieu d’avoir croisé nos chemins. N’eût été l’implication de nos collègues du Parlement Panafricain à Johannesburg, les députés   madame Khady Ba, du parti socialiste, et monsieur Toussaint Manga, du Parti Démocratique Sénégalais, dont il n’a point ménagé le leader traité de centenaire, l’irréparable aurait pu se produire, n’eut été, Ceux qui nous  connaissent vraiment savent bien de quoi nous parlons.  On pouvait bien concéder á l’auteur de tels épanchements fétides, délirants qui sortent des limites non tracées, parceque assignées aux  «  gens bien nés, instruits, ayant par nature un instinct aiguillon, parce que retirés du vice, … (Rabelais) »  s’ils  étaient l’extériorisation de sentiments, ressentiments  réels,  légitimes d’une personne victime d’un crime de lèse majesté à l’encontre de son leader. Ce  n’est pas  le cas en l’espèce. Car le  monsieur dont il est question  ne croît même pas en lui  pour croire à quel qu’un  d’autre. Mais  a t-il réellement  cru en quelque chose dans sa vie ? Eh oui, à une seule chose : l’ascension à tout prix,  par la reptation, l’aplatissement, la délation, le mensonge, les intrigues!  Parce que amoral, l’immoral ne l’étouffe guère.  Comble d’ego, pardon de mythomanie, autre facette de cette hideuse personne,   Il se trouve que l’Honorable, ne rate jamais l’occasion, complexe d’Aristote oblige, de rappeler son titre « d’ ingénieur agronome, sorti des Grandes Ecoles, la quelle ? », lors des travaux de commission, ou en plénière en s’adressant à ses « collègues de corps, » venus accompagner les ministres de l’Agriculture ou de l’ Environnement. Atteint d’une   allégeance servile  chronique pathologique, depuis toujours,  à l’ endroit de  tous les leaders et responsables socialistes, les proches des Présidents Senghor,   Abdou Diouf, Feu le tout Puissant  ministre d’Etat Jean Collin d’alors , des compagnes de ces derniers   Elisabeth Diouf et Mariane Turpin   dont il disputait le panier pour les courses au marché Kermel,  avec les dames   de maison ,  feu Djibo Ka, le Président Moustapha Niasse, qu’il trahit tous les deux tour à tour  lors du fameux Congrès fatidique de 1998 , avant de se jeter sur les pieds de son nouveau leader  Ousmane Tanor Dieng.  Le sale rôle qu’il  joua dans cette crise  en tant qu’espion, agent triple, colporteur de fausses informations  savamment distillées, fut généreusement rétribué ,  avec le départ de ces grandes figures historiques du Parti socialiste. On connaît la suite.   Dans les foyers , chaumières des socialistes, les militants, responsables se souviennent encore avec effroi   de la forte  implication en terme de bassesse de ce comploteur hors pair dans le différend  ayant opposé le Secrétaire Général Tanor Dieng et son ex frère le Maire de  Dakar Khalifa Sall, aujourd’hui en prison  .Etait ce donc cette capacité maléfique de nuisance qui terrorisa le Président du Groupe Parlementaire de Benno BokkYaakar  de la Douzième Législature au point de faire de ce maître chanteur le véritable patron du groupe présidentiel réel, en  se pliant à toutes ses exigences, tous ses caprices, vices,  transférant même son bureau à celui de ce funeste personnage, au grand dam des militants et responsables de l’APR et de la Coalition?   Ou alors a  t’il été envoûté par ce grand abonné international des Grands de la magie noire, fétichistes et jeteurs de sort (Kort) de la Gambie,  du Mali, de la Guinée ? L’odeur de rat  mort , nauséabonde,  fétide  des eaux , lotions bénites ( safara) dont il s’asperge tout le temps incommode et glace de frisson plus d’un à son passage, collègues, ses malheureuses secrétaires, son chauffeur, le  personnel de l’Assemblée.  Il s’y ajoute en plus des kilogrammes gris- gris dont il s’entoure les reins , lui donnant les apparences d’une dame à termes de délivrance . Il se susurre  même, que c’est au retour de ses expéditions diaboliques de messe noire qu’il reçut des anti missiles de la part d’un  plus fort que lui, manquant de peu de le tuer,  lui laissant de graves séquelles suite à un accident

Ce qui est plus désolant, c’est que ce mufle qui pêche par défaut d’élégance, et de galanterie n’a aucune retenue à l’égard des dames, même mariées. L’ascenseur de l’Assemblée Nationale, surtout bondé à certaines heures de la journée est la zone de chasse   de monsieur «  Rissoukat », ce voleur de plaisir incorrigible, malgré de nombreuses déconvenues. Nous y reviendrons.  Quand la nouvelle législature survint, il y’eut malheureusement pour lui   une nouvelle donne, avec comme conséquences  la perte de tous ses avantages, privilèges d’antan, illicites parce que indus. Alors cette  cigale, ayant flâné durant toute la douzième législature, aujourd’hui fort dépourvue et  aux abois à la Treizième Législature, avait alors  entrepris de reprendre  service avec le chantage, l’intimidation. Elle essuya un refus ferme de la part de la  fourmi, la vraie  silencieuse, travailleuse, mais surtout très juste et équitable dans la répartition des biens et services affectés  aux membres de la Coalition Benno Bokk Yaakaar.  Et quel meilleur signal fort pour ce député, aujourd’hui dépité, pour faire peur   que de diriger    ses premières  salves sur le banni, le honni, l’indésirable, l’incorrigible, le  téméraire,  le  voyou, et  bandit de grand chemin de la coalition, comme il nous a si  bien décrit   ?

Le plus déplorable dans cette affaire, c’est sa félonie, doublée d’une  roublardise en nulle autre pareille. Les sénégalais seraient surpris d’apprendre que le matin même où  pris connaissance de cet interview, objet de tant de  vociférations, aboiements de ce lycaon et les jappements de quelques innocents chiots de sa dernière portée, extraits prématurément des ménageries de Ouakam, Thiès, à travers  les réseaux sociaux .   Nous avions  aussitôt appelé notre Président de groupe l’honorable Almeirou Gningue pour attirer son attention  que le traitement fait par le journaliste concernant notre avis , bien mis en évidence à la Une de son journal Source A du mardi 31 juillet 2018, avec ma photo :« Que  concernant la décision du Parti Socialiste de ne pas présenter de candidat aux prochaines élections Présidentielles : Si Tanor avait pris une autre option, il nous entendra. » était totalement à l’opposé de nos propos. Nous avions alors invité notre Président d‘informer les responsables, collègues députés du Parti socialiste. Ce dernier avait aussi tôt appelé le collègue du Parti socialiste, auteur de cette ignominie pour lui dire  que le journaliste en question n’avait pas fidèlement traduit nos propos.

Il s’y ajoute que nous avions nous même informé notre camarade allié du parti socialiste à Biscuiterie,  l’adjoint au Maire, monsieur Ndiaga Dieng,  avec qui nous entretenons d’excellentes relations, comme tous les autres militants et responsables membres  de notre coalition dans la localité. Nous  avions apporté des précisions à travers les chaînes de nombreuses télévisions et même au cours d’une  émission hebdomadaire très suivie le dimanche, après  que  journal a rétabli nos propos même dans sa nouvelle édition. Mieux, lors notre  Session de l’ École du Parti aux Parcelles Assainies, nous avions  instruit les responsables APR de venir avec les responsables  des partis membres de la Coalition Benno Bokk Yaakar, le Parti socialiste, l’Afp avec la responsable des femmes madame Anna Mendy , la LD, le PIT.  Nous avions nous même magnifié l’esprit de la Coalition, rendant hommage au passage à leurs leaders les Présidents Moustapha Niasse et Ousmane Tanor DIENG. Quelle raison  avait donc  alors à s’épancher à travers  la presse, nous traitant de député incompétent, nul, jamais lucide, mû par l’ appât du gain ? Sinon confirmer ce que ses camarades ont toujours pensé de lui : un opportuniste. Il n’a même pas épargné le Président Wade qu’il a traité avec haine, sans respect de centenaire. On  remarquera que tout au long de son texte kilométrique, sans ponctuation, truffé de fautes, ignorant la syntaxe et la sémantique, le sieur en transe  s’est laissé à des vociférations sous fond de refoulements d’exaltation du Ps, parti mythique depuis Senghor. Cet héritier illégitime de feu Pape Babacar Mbaye, ravi très tôt à notre affection le 30 juin 2004, dont votre serviteur avait rendu un  hommage, une semaine après, sur instructions du Président Wade : «  Pape Babacar Mbaye, pour que la bonne graine ne meure » a profané la mémoire de cet illustre homme. Pour qui nous connaît, nous avons toujours assumé nos propos, quoi qu’ils puissent nous coûter. Pour preuve, il y’a deux ans, lorsque  excédé par les propos de certains responsables du Parti socialiste qui s’attaquaient au Président Macky Sall, injures à la bouche, nous avions alors fait une sortie très violente à l’endroit du Parti Socialiste, et même de son Secrétaire Général que nous respectons beaucoup. Devant l’insistance de responsables du Parti et conscient du caractère excessif et discourtois de nos  propos, nous avions  présenté nos excuses publiquement à l’Assemblée Nationale.  Après avoir parcouru le texte à caractère dithyrambique de cet ingénieur en saupoudrage, sa véritable qualification, nous avions pris la décision une fois arrivé à Dakar de lui administrer une correction publique mémorable filmée et diffusée dans les réseaux sociaux,  ou lui servir une citation directe devant le juge pénal . Finalement avec les interventions de bonnes volontés, nous avons  sursis à la punition  pour le moment. Nous  disons bien pour le moment, tenant compte de son état de santé. Dire que ce monsieur, député devant défendre les personnes frappées d’handicap verse dans la stigmatisation en me comparant avec tous les maux et mots déversés sur nous assimilent à un « aveugle zélé », mot banni aujourd’hui, en lieu et place « non voyant ou mal voyant ». Où sont les associations en charge de la protection, de la défense de cette couche vulnérable de la population ? Après réflexion nous croyons que ce funeste personnage est plus à plaindre qu’à mépriser. Notre seule consolation sera alors de  faire  notre, ce défi d’un grand penseur Kipling : «  Si tu peux supporter d’entendre tes paroles travesties par des gueux pour exciter des sots, et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles, sans mentir toi-même d’un mot, tu seras un homme mon fils. »

Maître Djibril War, Directeur de l’Ecole du Parti APR

wardjibril@yahoo.fr

 

 

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Pds et Karim Wade – Les vérités de Thierno Bocoum https://actunet.net/politique/pds-et-karim-wade-les-verite-de-thierno-bocoum/ https://actunet.net/politique/pds-et-karim-wade-les-verite-de-thierno-bocoum/#comments Tue, 03 Jul 2018 22:38:08 +0000 http://actunet.net/?p=130195 Dans l’affaire Karim Wade, l’application des dispositions  de l’article L31 du code électoral qui est l’argument principal des tenants du pouvoir, n’est pas ce qui importe le plus. Le débat ne se situe pas là. Il se trouve dans le fait que la procédure de jugement de Karim Wade avait été bafouée et tripatouillée au […]]]>

Dans l’affaire Karim Wade, l’application des dispositions  de l’article L31 du code électoral qui est l’argument principal des tenants du pouvoir, n’est pas ce qui importe le plus. Le débat ne se situe pas là. Il se trouve dans le fait que la procédure de jugement de Karim Wade avait été bafouée et tripatouillée au point de ne laisser percevoir qu’une volonté d’amener un opposant au pouvoir, à la guillotine.
Si d’aucuns se permettent de se référer à l’article L31, c’est parce qu’une procédure injuste a abouti à un verdict.
Non! nous ne pouvons pas donner de la crédibilité à une telle démarche. Nous ne la soutiendrons pas. Etre partisan du principe de la reddition des comptes ne peut justifier une complicité à un règlement de compte politique.

C’est le gouvernement sénégalais qui avait ouvert le dossier dans des conditions inacceptables de violation des droits de la défense. Ce que nous avions dénoncé à l’époque. Une justice politique avait interdit de sortie du territoire national des compatriotes sénégalais sur la base d’aucune décision de justice. Ce que la cour de justice de la CEDEAO avait à l’époque rejeté, mais cela n’avait pas empêché le régime actuel de se complaire dans la violation des droits de Karim Wade qui devait bénéficier de la présomption d’innocence dans toute son entièreté.

Aujourd’hui, c’est cette même justice politique qui décide de clôturer le dossier en refusant l’inscription du citoyen et opposant Karim Wade sur les listes électorales.
Le traitement du dossier Karim Wade est très révélateur de la volonté affichée par le pouvoir de Macky Sall de se débarrasser d’un adversaire politique.
Dans un État comme le Sénégal, utiliser des artifices politiques pour empêcher des compatriotes de se présenter à une élection présidentielle est une attaque inacceptable contre notre démocratie, fruit d’un combat de plusieurs générations.
Khalifa Sall et Karim Wade sont victimes d’un système de gouvernance qui met les politiques de cramponnement au pouvoir au dessus de toute autre politique.

C’est ce système qu’il faudra combattre en commençant par écarter ceux qui l’alimentent et le renouvellent.

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 ENTRE CRIME POUR APOLOGIE DU VIOL D’UN PROFESSEUR ET VIOL COMMIS PAR UN MINISTRE CONSEILLER https://actunet.net/contribution/entre-crime-pour-apologie-du-viol-dun-professeur-et-viol-commis-par-un-ministre-conseiller/ https://actunet.net/contribution/entre-crime-pour-apologie-du-viol-dun-professeur-et-viol-commis-par-un-ministre-conseiller/#comments Wed, 21 Mar 2018 16:33:54 +0000 http://actunet.net/?p=114542 .              Nous sommes comme beaucoup,  habitués à sa frêle silhouette tous les vendredis soir, sur le plateau d’une émission d’une grande chaine de télévision de la place, bien suivie par de nombreux téléspectateurs ici au Sénégal et dans le reste du monde.  Au sein de   cette équipe  d’animateurs,  chacun, […]]]>

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Nous sommes comme beaucoup,  habitués à sa frêle silhouette tous les vendredis soir, sur le plateau d’une émission d’une grande chaine de télévision de la place, bien suivie par de nombreux téléspectateurs ici au Sénégal et dans le reste du monde.  Au sein de   cette équipe  d’animateurs,  chacun, en fonction de son caractère,  son style  avait sa  particularité diversement appréciée par le public avec des préjugés, jugements plus ou moins favorables. L‘ambiance  y était bon enfant,  dans une belle symphonie perturbée   des  fois  par des notes discordantes  d’humeur plus ou moins gaies. En effet, l es croisements de fer  étincelants, lors des duels amicaux,  qui ne peuvent manquer entre   mousquetaires,  débordent des fois. Très souvent  ils n’épargnent même le ou les invités du soir hélas, faisant peu cas de cette règle non écrite,  liée à notre identité : un peu d’égard, hospitalité oblige envers  l’hôte. Les mots pouvaient bien voler haut entre « coquins » pardon entre copains pour ne pas nous voir infliger  une condamnation de  ces censeurs, juges  des temps modernes,  et de subir le  châtiment suprême, après ce philosophe , bien de chez nous,  le supplice mortel la (cigüe)  de Socrate . En l’espèce,   pour mieux  coller à la solennité requise dans le temple de Thémis dans au  procès ,  les bourreaux  ne sont pas   les athéniens, qui avaient,  à leur corps défendant respecté  le droit  sacro saint de  l’accusé d’alors de se défendre, quoiqu’on pût  trouver à dire du  caractère partial, voir inique de ce  procès. Aujourd’hui, ce sont   bien des compatriotes, des sénégalais ou une nouvelle  race ayant muté, censeurs auto proclamés de la morale qui ont dressé le gibet pour y pendre haut et court  un professeur de  philo, en fait un déjà mort   noyé  par les  fortes vagues des  clameur d’ indignation, d’ insulte , pour emprunter un élément constitutif  du délit ou crime  pénal flagrant (dans le temps voisin d’une infraction, la personne poursuivie par la clameur….) un réquisitoire sans appel. Les juges de la triste époque de l’Inquisition n’auraient pas fait plus en termes de torture, en faisant usage de  procédés inhumains de l’époque, pour arracher au coupable  la preuve du crime  par   l’aveu.  Le sort de notre coupable désigné  de ce  soir fatidique, du crime de «  trop philosopher »n’était pas des plus enviables. Non seulement il ne pouvait se prévaloir de son statut de «délinquant primaire »,  pour bénéficier de circonstances atténuantes. Même si devant Dieu et les hommes  celui dont le pénible mais au combien noble destin est de transmettre à la génération les connaissances, a fait  don de son honneur d’époux, de  père, de voisin modèle     a présenté  ses excuses à la société  pour se faire pardonner  son crime d’apologie au viol à la société entière. Malgré cela, les  tirs groupés du peloton d’exécution  n’ont fini  de s’abattre  sur ce   professeur, excusez du peu  notre  pudeur de ne pas le citer nommément, pour ne pas être attrait  demain devant le  tribunal de l’histoire. Son crime : avoir fait des déclarations  jugées  trop excessives parce que  offensantes, à propos du viol. Le supplicié,  pourtant connu pour sa courtoisie,  sa retenue, sa  politesse   n’a en réalité  fait aucune apologie du viol, contrairement aux accusations de ces « gendarmes » qui ont la mission divine de  régenter notre société avec leurs propres règles importées. Les  associations, lobbies, loin d’être  désintéressées ont même  entrepris, d’ailleurs  en quelle qualité et légitimité, se demande t – on ,  de poursuivre cet honnête et respectable  père de famille et professeur émérite, reconnu par ses collègues,  élèves. Il est regrettable que ses pairs, ébranlés par ces terroristes  ne lui aient pas ouvertement  apporté leur solidarité et soutien. Nous clamons  tout haut les nôtres . Qu’il nous soit permis de remercier les professeurs Amsatou Sidibé  l’avocat maître  Bocar Arfang  Ndao, le journaliste Assane Samb pour leur générosité de cœur et d’esprit, pour leur courage surtout. Croyez en, leurs contributions, parues dans les journaux, une belle symbiose, terreau  fertile  de la doctrine et de la jurisprudence, source et avenir du Droit, ont bien contribué à éclairer l’opinion. Elles  ont  aussi   atténué la flamme très incandescente de l’ardeur de notre indignation face à la  consternation  d’autres,   qui ont vite  crié à l’outrage fait à la Femme. Nous ne saurions  ne pas encourager assez   ceux, celles  qui s’agitent aujourd’hui sur cette  pseudo affaire d’apologie du viol de ne pas s’arrêter en si bon chemin. Car en fait de viol,  vous en conviendrez  bien avec nous, c’est la matière qui manque le moins. Ces indignés  avaient ils eu connaissance  d’une dramatique  affaire de  tentative de viol, qui avait défrayé la chronique, il y’ajuste  un an et demi, commise sur une  jeune dame ? Le caractère aggravant de cet acte abject  dans ce cas précis provient moins du fait du statut de la victime,  mariée et mère de deux enfants  que celui  de son auteur convaincu : un Ministre Conseiller de la République, s’il vous plaît. La victime  traîne toujours  ce   boulet invisible au plus profond de sa chair meurtrie,  cette  souillure, les séquelles physiques et morales, les souvenirs de   cette sauvage et bestiale agression sexuelle, un film permanent qui se joue toujours devant elle sans son bon vouloir. Cette proie humaine   qui a échappé de justesse aux griffes  de ce fauve, drapé le jour  du manteau angélique du philanthrope, grand Ambassadeur de la Paix, défenseur  de la veuve et des orphelins ne cesse de rendre grâce à Allah le Tout Puissant.  Le récit des faits  par la pauvre rescapée, entrecoupé de sanglots difficilement étouffés a eu  bien raison de notre sensibilité humaine,  de notre  orgueil d’homme de contenir notre émotion de cette scène, digne des séries de films noirs des « sérial killer ». La description de ces faits d’horreur par la  dame en question,     qui a bien failli y laisser sa vie  de  suffocation, par suite de  strangulation  ou des vertèbres provoquée par les puissantes pattes, pardon  des mains  de ce prédateur  nous donne encore des frissons. Sa persistance à demander justice, sa détermination ont bien fini de nous convaincre.  Le temps n’a pu lui faire oublier  les souvenirs douloureux des sévices de son violeur qui, après lui avoir  donné de violentes gifles  qui l’avaient  projetée à terre et monté sur son frêle corps, à moitié évanouie,  tout haletant d’excitation lui tint ces propos , malgré l’héroïque  résistance de la victime : «   Vas où tu voudras après , tu n’auras jamais raison sur moi. Tu n’oseras pas le dire, car personne ne te croira. » Tu ne pourras rien contre moi ». Le comble a été sa réponse lorsque la pauvre qui avait jeûné ( on était au mois de ramadan)  avait demandé au « Cheikh » s’il n’avait pas jeûné : « Non , je suis un Baye Fall »   Sa volonté de résister malgré tout devrait susciter l’admiration, le respect par son courage, le soutien de tous et encourager d’autres qui ont été dans son cas de le dénoncer publiquement sans honte. Déjà, deux personnes nous ont contactées et sont bien  prêtes témoigner, ayant été aussi victimes de ce monstre.    Elle poursuit  toujours son action en justice, jointe à celle dirigée contre son ex époux, désormais ami de son bourreau. Ce dernier est  parti avec ses enfants, malgré la décision du juge qui avait  tranché en faveur de cette dernière pour la garde des enfants, à elle confiée  et la pension qu’il refuse toujours de payer, et le réquisitoire du procureur qui avait  saisi la brigade de Thiong depuis plus d’un an.  A ce jour la pauvre ne sait dans quel endroit ses enfants se trouvent séquestrés. La dame court toujours  malgré les instructions du parquet qui  avait  depuis fort longtemps  instruit la police de poursuivre cette affaire. Y’aurait il des mains invisibles pour mettre le coude sur cette ignoble affaire, comme le lui avait prédit son bourreau ? Nous n’osons y penser sous le magistère du Président Macky Sall.  L’occasion n’est elle pas enfin offerte à ces chevaliers, ces preux , membres d’  associations de défense des femmes victimes de violence, de  viol  faits aux femmes d’utiliser leur détermination à bon escient en  épargnant de grâce  ce professeur, leur coupable désigné  pour  apporter  leur soutien à cette dame ?

Pour ce qui nous concerne, nous avons réactivé ce dossier.  Nous avons  bien pris d’autres avocats, saisi les Institutions internationales,  parlementaires comme le Réseau Mondial des Parlementaires Libéraux l’ ALDEPAC ,  nos  collègues du Parlement de la CEDEAO, ceux du Parlement Pan Africain, de la Francophonie, de l’Union Européenne et  ceux du Congrès Américain, associations  internationales, mouvements de défenses des femmes victimes de violence, de viol. Nous  venons de leur  envoyer toutes les preuves,  images photos, vidéo de la dame portant les traces de l’acte abject, (le visage , le corps tuméfiés qui avaient  circulé juste après les faits  dans la toile  de plusieurs réseaux de l’Internet net, l’identité du ministre conseiller,  mis en cause et son signalement.). Ne soyez pas surpris le jour où dans  un aéroport à l’étranger  lors d’un débarquement,  transit dans  des pays où ce dossier a été transmis et qui y est  bien suivi , que le maniaque soit accueilli, menottes aux mains comme ce fut le   cas de cet ancien  grand fonctionnaire du FMI, qui serait une pâle copie  comparé à ce psychopathe  qui aura bien le choix entre un emprisonnement de longue ou courte durée, selon son option de la castration chimique, avec  bracelet sonore au pied en bon prédateur de chair féminine  qui se respecte , et le tableau  écriteau sur son dos, lors de la libération conditionnelle avec  cet avertissement à l’intention de potentielles victimes sans défense, enfants, vieilles personnes  : « ATTENTION SUJET DANGEUREUX, ANTECEDENTS JUDICIAIRES DE VIOLEUR . PRUDENCE ET VIGILANCE»

Il en est aussi  des traces des sévices, strangulation que  cette dame a connus des mains de ce monstre au col blanc , marié mais insatiable,     toutes les pièces à conviction,  le certificat médical, vêtements tâchés de sang et de liquide séminal du mis en cause , objet de prélèvements et d’examen d’ADN envoyés dans des laboratoires spécialisés en  France.

Face au désarroi de cette mère de famille, à jamais  traumatisée, séparée de ses enfants contre leur gré, malgré la décision du tribunal ayant tranché en sa faveur l’émoi, la compassion sont aujourd’hui la chose la  mieux partagée chez toute personne dotée d’humanisme. A l’exception   de la mère de la malheureuse victime, aujourd’hui reconvertie  en  recruteuse, attitrée de militants de ce grand monsieur.  A la décharge du violeur, ce dernier   a  eu au moins reconnu, au cours   d’une émission télévisée, juste après la commission des faits , sur la pression des  questions,   remarques pertinentes du journaliste très chevronné    sur les  faits ci décrits et décriés avait fini par avouer  avoir bousculé la dame et  présenter   des excuses publiques à la dame . Ce qui règle déjà le délit de coups et blessures volontaires, en attendant celui du viol, puni au même titre qu’à la tentative, sinon plus au regard des circonstances aggravantes.  Nous demeurons convaincus que force restera à la loi qui s’appliquera avec toute sa rigueur à ce funeste ministre conseiller.

Maître Djibril War, Député

 

 

 

 

 

 

 

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