Le Parti de l’Indépendance et du Travail (Pit) invite le gouvernement  à se «munir de tous les instruments permettant d’éviter de tomber dans le recours disproportionné à la violence». Faisant cas des échauffourées suite auxquelles l’étudiant Mouhamadou Fallou Sène a perdu la vie à l’Université Gaston Berger, suite à un tir à balle réelle émanant des rangs des forces de l’ordre, le comité central de ladite formation politique indique par ailleurs que «l’université doit demeurer un lieu de vie, un espace de culture exempté de ce vandalisme ravageur ayant de plus en plus tendance à s’imposer dans ces lieux où c’est l’esprit qui devrait plutôt briller de mille feux».

«Pour qu’il en soit ainsi, il ne suffira pas seulement que le gouvernement s’attèle à payer les bourses à bonne date. Le gouvernement devra aussi se munir de tous les instruments permettant d’éviter de tomber dans le recours disproportionné à une violence qui pourrait éventuellement conduire à faire usage de moyens extrêmes contre des étudiants eux-mêmes transformés en forces destructrices» ajoute le Parti de l’Indépendance et du Travail qui exprime sa consternation face au «déferlement de violence qui s’est abattu sur l’université Gaston Berger avec comme pic la mort de l’étudiant Mouhamadou Fallou Sène».

Saluant la mémoire du défunt, le Pit souhaite par ailleurs un prompt rétablissement «au nombreux gendarmes et étudiants blessés». Au demeurant, les camarades d’Ibrahima Sène laissent entendre que «la saisine du procureur devrait apporter toute la lumière sur les tenants et aboutissants de cette effroyable tragédie pour que toutes les mesures idoines soient prises afin que plus jamais de tels évènements ne puissent avoir lieu au sein de nos universités».