Comment cela est-il arrivé ? A vous d’essayer de répondre parce que c’est véritablement inédit pour ne pas presque incroyable. Mais, c’est arrivé.

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Le gouvernement vise l’autosuffisance alimentaire en mouton. C’est dans ce cadre que le ministère de l’Elevage et des Productions animales a élaboré un programme national pour atteindre cet objectif.
Visitant hier la 11ème édition du Saladam (Salon de l’élevage), Aminata Mbengue Ndiaye a annoncé un montant de 500 millions de FCfa pour ce programme pour cette année. «Dans le cadre du Pse, le ministère de l’Elevage a élaboré un programme national d’autosuffisance en mouton, considéré par le président de la République comme une denrée de première nécessité. Il sera exécuté en deux phases sur une période de dix ans. Pour 2018, il est prévu dans le budget, une enveloppe de 500 millions de FCfa », a annoncé Mme Ndiaye. Selon cette dernière, les maires du Sénégal ne seront pas en reste dans le cadre de l’atteinte de l’autosuffisance en mouton. Elle a saisi cette occasion pour inviter les éleveurs à aller vers l’autonomisation en mouton, à travailler pour intensifier les préparatifs de la prochaine fête de Tabaski afin de consolider les acquis. Cette 11ème édition du Saladam se tient du 19 au   29 janvier au Cices.  Ce salon annuel est organisé par l’Alliance pour le développement et l’amélioration des races bovines, ovines et caprines (Adam) en partenariat avec le ministère de l’Elevage.  Cette 11^ème édition du Saladam a comme parrain, Baba Diao, Pdg d’Itoc et éleveur.
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Pour un mouton volé, Amadou Sabaly, 29 ans, va payer cher ses nombreux autres péchés.

Ce mercredi 04 octobre, il a été condamné à deux ans de prison ferme par les juges du tribunal de flagrants délits de Kolda. En plus, il lui est désormais formellement interdit de séjourner dans les capitales régionales du Sénégal, exceptée Kolda, sa région natale.

Car le jeune cultivateur de profession traîne derrière lui une sale réputation de grand voleur de bétail dans le département de Vélingara. Hier, il a été contraint par les magistrats de prendre congé des biens d’autrui. En sus de cette peine ferme, il doit payer à la partie civile la somme de 30.000 francs CFA.

«Sa culpabilité ne souffre d’aucun doute», a martelé plutôt le substitut du procureur. «Le prévenu tente de faire croire qu’il a acheté le mouton dans un marché, mais il est dans l’impossibilité de nous prouver des éléments probants qui attestent qu’il a acheté le mouton dans un marché.

Or, en réalité, il ne nous présente pas celui qui lui a vendu le mouton, ni les témoins, encore moins un papier de la vente», a martelé le substitut Abdoulaye Diouf, qui a requis deux ans d’emprisonnement ferme contre Amadou Sabaly. Son réquisitoire a été suivi par le tribunal. Par contre, Sadio Sabaly, coprévenu d’Amadou, a été blanchi par les juges, du fait qu’il n’y a aucun élément qui prouve sa culpabilité dans cette affaire. Fort de ce constat, il a retrouvé les siens, après quelques jours à la citadelle du silence.

Le vieux Mamadou Bâ qui avait volé un mouton en  plein jour pour payer les frais d’hospitalisation de sa femme a été arrêté et condamné par le tribunal de grande instance de Louga à une peine d’emprisonnement de deux mois ferme.

Devant la barre, le sexagénaire explique que sa femme est malade depuis le 15 août 2017 et qu’il a voulu prendre en charge ses frais d’hospitalisation. C’est la raison pour laquelle, soutient-il dans les colonnes du journal l’Observateur, lu par Actunet.net, il n’a pas hésité à voler un mouton pour ensuite le revendre.

Relancé  par les juges, le vieux Mamadou Bâ est resté constant. «Je n’avais pas le choix. Je ne pouvais pas laisser mon épouse dans cette situation. D’ailleurs, je n’étais pas maître de mes actes, car après avoir volé le mouton en plein jour dans le foirail, je voulais l’y vendre. J’ai été arrêté par ma victime qui m’a ensuite conduit dans les locaux de la brigade de la Gendarmerie de Dahra Djolof. Je sais que j’ai fauté et je demande pardon. Je regrette d’avoir procédé de la sorte», souligne Mamadou Bâ.

En effet, à la fin du débat contradictoire, le parquet a requis l’application de la loi. Rendant son verdict, le tribunal a disqualifié les faits initialement visés, «vol de bétail» en vol simple et a condamné le vieux Mamadou Bâ à deux mois de prison ferme. Les intérêts civils ont été préservés.

Cette année, la fête de Tabaski a eu une offre exceptionnelle composée d’une production nationale et des importations. Selon Dame Sow, le directeur de l’élevage, il y a eu une offre nationale très importante et à côté, des importations record de 450 000 moutons venus du Mali et de la Mauritanie.

«Si on prend en exemple, les régions du sud où il y avait un déficit l’année dernière, cette année, ces zones étaient bien approvisionnées et il y a eu des excédents. Quant à la région de Dakar, nous avons eu plus de 60 mille têtes qui sont restées entre les mains des éleveurs. Ces derniers ont commencé à les évacuer vers leur région d’origine», a fait savoir Dame Sow dans le journal l’Observateur, lu par actunet.net

Ce dernier de faire savoir que madame le ministre de l’élevage, Aminata Mbengue Ndiaye a contribué à faciliter les éleveurs qui n’ont pas les moyens de convoyer leurs moutons. «Elle a mobilisé des camions pour aider les éleveurs. Pour ceux qui ne pourront pas bénéficier gratuitement de ces camions, on va les appuyer ne carburant. Mais déjà, la majorité est rentrée, dit-il.

Si beaucoup d’éleveurs se plaignent de n’avoir pas pu vendre leurs moutons, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye a exprimé sa satisfaction sur le bon approvisionnement du marché en moutons pour la fête de la Tabaski.

Selon elle, n’eût été le travail et le patriotisme des éleveurs sénégalais, le marché ne serait pas bien approvisionné, comme il l’a été et bon nombre de concitoyens seraient confrontés à des difficultés pour pouvoir passer la Tabaski.

«L’on se réjoui du fait qu’il y ait un surplus de moutons car, l’essentiel est que chaque Sénégalais ait pu disposer d’un mouton à la mesure de ses possibilités. Après avoir sillonné l’intérieur du pays, j’avais exhorté les éleveurs sénégalais à vendre leurs moutons. Ce qui n’a pas été le cas, car d’aucuns pensaient qu’il y aurait une pénurie», a expliqué Aminata Mbengue Ndiaye dans les colonnes du journal l’Observateur.

Deux jours après la fête de l’Aïd El Kébir, c’est la vente de moutons à vil prix au foirail de Rufisque. Il suffit de débourser entre 20 000 et 30 000 francs Cfa pour avoir un mouton. Les clients ne sont autres que les bouchers.

Les personnes interpellées dans le journal l’Observateur, lu par actunet.net, révèlent avoir acheté quatre moutons à 100 000 francs Cfa, soit 25 000 francs Cfa par tête. Un sexagénaire dit avoir acheté deux moutons à 60 000 francs Cfa et explique que toute personne peut acheter un mouton qu’il lui sera loisible d’élever ou de le revendre plus tard à un bon prix.

En effet, sur la route des Hlm de Rufisque, les vendeurs de moutons ont décidé de rester  quelques jours de plus pour se faire des bénéfices parmi les moutons invendus. Certains vendeurs se disent surpris par le nombre de têtes arrivées cette année dans la ville de Rufisque.

Ainsi, dans les autres points de vente de la vieille ville, les moutons invendus se comptent par centaine que les vendeurs cèdent à  bas prix contrairement à l’année dernière où les fidèles s’étaient contentés des brebis pour la Tabaski. Mais cette année, informe le journal, l’offre est largement supérieure à la demande.

Le directeur de l’élevage, Dame Sow, tire un bilan satisfaisant en approvisionnement en mouton quelques heures après la célébration de la fête de Tabaski. M. Sow a fait savoir au micro de la Rfm qu’il n’y a pas eu de pénurie en ce qui concerne l’approvisionnement.

Faisant le point sur le moutons n’ayant trouvé acheteur, il renseigne qu’« il y a eu des invendus exceptionnels à Dakar. A Rufisque, on a recensé plus de 9000 (neuf mille) moutons invendus. Au niveau de Médina, on a recensé quinze mille (15 000) invendus sans compter les autres points de vente ».

Face à ce grand reste, Dame Sow promet que le gouvernement va accompagner lesdits éleveurs. Entre temps, « les totaux seront faits mais d’après les chiffres, il y aura environs quarante mille (40 000) têtes invendues ».

Selon le Pr. Raymond Mauny, qui a occupé l’une des premières chaires d’histoire de l’Afrique en France, le mot « Tabaski » viendrait du berbère « Tafaska » qui signifie « Fête ».

En effet, chez les Berbères de tradition Amazigh, on utilise le terme « Tafaska » (fête).
Les Amazighs sont une ethnie berbère du Maroc et de l’Algérie. Au Sénégal tout le monde sait que ces deux pays sont les orignes de la Tarikha Tijaania fondée par le vénérable  Aboul Abbas Cheikh Ahmed Tijaan Chérif et qui est très répandue au Sénégal où elle et dirigée par les familles religieuses portant les noms : Tall, Sy, Niasse, Seck, etc. Cette notoriété de la Tijaania peut facilement expliquer l’adoption du mot Amazighs « Tafaska » qui a donné le mot « Tabaski » chez les wolof du Sénégal.

Il convient de noter que le mot « Tabaski », est très répandu dans les pays soudano-sahéliens, du Sénégal au Tchad, en passant par le Mali, le Burkina, le Niger, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée et le Nigeria…

Chez les Wolof il existe une expression « Tabaskig lolli » : C’est une Tabaski célébrée dans la joie et l’opulence parce qu’elle coïncide avec le moment de la récolte et de la vente des produits agricoles après l’hivernage. C’est une véritable période d’opulence et de festivité en milieu rural sénégalais.

D’ailleurs, on retrouve cette célèbre expression dans un poème de  Cheikh Abdoulaye Niang grand chanteur mouride de Saint-Louis et qu’il avait dédié à Serigne Cheikh Mbacké Gaynde Faatma:

« Seex Mbacké raññi naala yaay mos dolli ! Delsee ti naa yaa raw Tabaskig lolli !

Colonel Moumar GUEYE
Ecrivain
Email : moumar@orange.sn

Le président de la maison des éleveurs Ismaëla Sow a révélé que le marché est bien approvisionné en moutons.

Les 135 points de vente officiels de moutons du pays sont bien approvisionnés en moutons. C’est le sentiment d’Ismala Sow, président de la maison des éleveurs, à l’issue de sa visite de quelques points de vente.

D’après lui, au rythme où arrive les moutons, il n’y aura de pénurie et que les prix pourraient même connaitre une certaine baisse au regard de l’offre et de la demande.

Des bergers peulhs ont débarqué nuitamment aux alentours du verger de la richissime famille Hachem d’origine libanaise établie à Pout d’une superficie de 10 hectares et ont tenté de faire le mur de clôture de quatre mètres de hauteur. C’était durant la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 août 2017, vers 04 heures du matin. Ils tiennent à la main tout un arsenal de cambriolage, dont des arrache-clous, font le tour du verger et cherchent du regard une petite issue pour passer. Mais sans succès. Ils se décident ainsi à escalader à nouveau le mur de clôture, mais aperçoivent le chien de garde de race pitbull, qui fait la ronde dans le verger, renifle partout et sent la présence de la bande d’intrus selon le journal Les Echos.

Le chien méchant pitbull de garde se déchaîne alors, fonce dans la direction des visiteurs nocturnes inconnus, perchés encore au sommet du mur, et se met à aboyer à tout rompre. Il court dans tous les sens, affiche ses crocs acérés et se jette parfois sur le pan du mur pour empêcher les monte-en-l’air de descendre. Ces derniers attirent l’animal domestique avec un appât de viande empoisonnée qu’ils font bouffer au pitbull. Le chien s’écroule brusquement, se débat au sol et meurt sur le coup.

Ils ont été pris la main dans le sac par la police. Une perquisition de la planque du butin des brigands, chez le présumé receleur du gang, Modou Thiombane, à Yeumbeul Asecna, a permis aux policiers de mettre la main sur un autre cheptel de 19 béliers, dont le sieur Thiombane a eu du mal à convaincre les limiers enquêteurs de la provenance licite. En attendant que le reste du gang de cambrioleurs passe à la trappe, Souleymane Dia et Modou Thiombane devraient être déférés aujourd’hui au parquet pour association de malfaiteurs et vol de bétail avec usage de moyen de locomotion (véhicule), entre autres.