S’il ne dépendait que de Mame Libasse Laye, Assane Diouf, Amy Collé, Penda Bâ et Kémi Séba seraient en prison avec des punitions à la dimension de leurs actes. Lors de la prière de Tabaski à Yoff, l’imam a insisté sur le respect de l’autorité car selon lui, implorer le pardon tour le temps est mauvais.

«Lorsqu’un fait de société avec des dangers fait son apparition, il faut l’étudier. Des gens font du n’importe quoi et on leur pardonne à la va-vite. Ce sont des actions qui peuvent détruire un pays. Des guerres civiles ont éclaté à cause de ce genre de comportement», a expliqué Mame Libasse Laye, le samedi dernier à Yoff.

Selon le marabout, les autorités doivent veiller à ce les Sénégalais respectent les lois en vigueur. Au cas échéant, ajoute-t-il, le pays s’achemine vers des lendemains très incertains. C’est dans cette optique que Mame Libasse Laye appelle les chefs religieux à raisonner les populations car, pour lui, on ne peut pas passer tout son temps à transgresser les règles de la République et se retrouver immédiatement en liberté. «C’est trop facile», dit-il.

Assane Diouf n’a rien fait. C’est la conviction de Me El Hadji Diouf, venu à l’aéroport Léopold Sédar Senghor pour se constituer en avocat d’Assane Diouf.

Il n’a pas mâché ses mots. Selon lui : ” il y’a beaucoup de brouhaha et de manipulation dans ce dossier. Je vois qu’Assane Diouf les a poussés à l’affolement. Il n’a ni tué ni vendu de la drogue. Il a insulté, a-t-on dit.

Combien de fois, moi, El hadji Diouf, on m’a insulté. On m’a insulté de mère et de père. Ce régime a des insulteurs. Ce sont les insulteurs qui sont insultés. Ahmed Suzanne Kamara m’a insulté de mère devant le président de l’assemblée nationale, Moustapha Niasse. Assane n’a rien fait, on doit le laisser rentrer chez lui”

Assane Diouf est entre les mains de la Dic. Il est bel et bien arrivé à Dakar. Selon les informations de Dakaractu, il a été cueilli par les éléments de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) sur le tarmac de l’Aéroport international Léopold Sédar Senghor.

Il est placé en garde à vue dans les locaux de la division des Investigations criminelles (DIC). Il est poursuivi pour offense au chef de l’Etat et apologie au terrorisme.