Par Alassane Sagna

Sénégal : L’opposition sort les griffes face à Macky Sall

Depuis la publication de la liste provisoire des candidats qui vont participer à la prochaine présidentielle, les militants de certains partis de l’opposition ont mis le feu sur la capitale. Plusieurs manifestations ont été notées et 6 bus de Dakar Dem Dikk ont fait les frais de la colère rouge des karimistes et khalifistes. Hier (mardi), des pneus ont été brûlés à Sacré-Cœur, quartier abritant le QG des pro-Khalifa Sall et les opposants du parti au pouvoir ont pris d’assaut le siège de l’Alliance Pour la République avant de s’opposer vigoureusement aux forces de l’ordre. La situation reste encore tendue dans la capitale en cette période électorale.

Sénégal : Des individus inconnus tirent sur des agents des eaux et forêts

Des agents des eaux et forêts en patrouille dans la forêt de Bissine (département de Ziguinchor) ont essuyé des tirs provenant d’individus inconnus. Un de ces agents a été blessé par un fusil de chasse mais il est actuellement hors de danger. C’est non loin de cette zone que quatre exploitants forestiers ont disparu au mois d’aout dernier. Cinq mois après, leurs familles restent sans nouvelle d’eux. (Avec le correspondant de Zik FM en région sud, Abdourahmane Diallo)

Côte-d’Ivoire : Amnesty international pas contente de la libération de Gbagbo

L’ex président ivoirien, Laurent Gbagbo, a été acquitté hier par la cour pénale internationale qui le poursuivait pour crimes de guerre depuis plusieurs années. L’ONG Amnesty International ne se réjouit pas de cette décision rendue. La directrice Afrique de l’ouest et Afrique centrale de cette ONG, Marie-Evelyne Petrus Barry, a déclaré : « L’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sera ressenti comme une vive déception par les victimes des violences post-électorales en Côte-d’Ivoire ». « Les victimes des violences de 2010-2011 n’ont pas toujours obtenu justice, pas plus que des réparations pour les préjudices subis » renchérit-elle.

France : Macron et son « Grand débat national » réussi

Le président de la république française a répondu, hier, pendant près de 7 heures aux interrogations d’élus normands, qui ont rapporté les doléances de leurs administrés. Au cours de ce Grand débat, Emmanuel Macron s’est dit ouvert à des aménagements sur la limitation à 80 KM/H : « Faire quelque chose qui soit mieux accepté ». A la fin de son intervention de 7 heures, Macron a reçu un standing ovation de la part de 600 maires normands présents dans la salle. (Avec FranceInfo).

Sport : Mourinho de retour au Réal ?

Le président de La Liga espagnol ne cache pas son désir de voir Neymar et Mourinho faire leur come-back en Espagne pour combler le vide accusé avec les départs de Cristiano Ronaldo et de Zinedine Zidane. Aussi, Javier Tebas ne serait-il pas contre un peu de changement au sein du club merengue, avec notamment l’arrivée d’un grand nom sur le banc de touche. La rumeur d’un retour de Mourinho au Réal circule depuis plusieurs semaines et emballe le président de La Liga : « ça ne serait pas une mauvaise chose pour la Liga » a-t-il confié à RAC1. (Avec Sports.fr).

La Mauritanie a fermé depuis 2015 ses eaux maritimes aux Sénégalais, surtout aux pêcheurs de Guet NDar, habitués depuis des siècles à jeter leurs filets jusqu’aux confins de la Langue de Barbarie, comme les Mauritaniens ont depuis des siècles coutume de faire paître leurs troupeaux dans les prairies sénégalaises dans les moments de soudure.Depuis, les incidents entre pêcheurs Guet NDariens et garde-côtes mauritaniens sont devenus monnaie courante, avec parfois des pertes d’hommes dans les rangs des pêcheurs de Saint-Louis. Cette situation de crise permanente crée ainsi une forte pression sur les autorités sénégalaises qui, année après année, usent leurs souliers dans des Aller-retour infructueux entre Dakar et Nouakchott pour décrocher des accords de pêche de plus en plus liés aux humeurs du président Mohamed Abdel Aziz.

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REWMI.COM Ils sont dans le ‘’Macky’’ et entendent bien cacher leurs jeux. Ce sont des hommes ou femmes politiques très connus dans le landerneau politique et qui sont souvent de partis ou de mouvements de l’opposition.

Leur profil : Ce sont des beaux parleurs, des durs à cuire et semblent être réfractaires à ce qui touche à Macky et son régime.

Or, cette posture d’opposant dur n’est qu’apparence. Eh bien, ces politiciens travaillent pour Macky, à leur manière. Certains le font tout simplement en affaiblissant leur parti d’origine et en s’inscrivant dans une dynamique de délation à l’endroit de leurs anciens leaders.

D’autres, plus discrets, reçoivent parfois de fortes sommes d’argent en guise d’appui de la part du locataire du Palais de l’Avenue Roume et n’hésitent pas, de temps en temps, à s’attaquer à leur bienfaiteur.

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A moins d’un an de l’élection présidentielle au Sénégal, Horizon sans Frontières, organisation de défense, d’orientation et d’intégration de migrants, depuis près d’un mois, s’est penchée sur la Perspective présidentielle sénégalaise de 2019.

À travers des rencontres, des appels téléphoniques et les réseaux sociaux, HSF a interrogé des centaines de nos compatriotes choisis en Europe, Afrique, USA et Amérique latine, assez représentatifs de la diaspora « non colorée des partis politiques » sur la manière dont ils perçoivent la vie politique, leurs connaissances sur le sujet, mais aussi leurs attentes à l’égard du prochain président. À travers une note parvenue à senego, ils nous font part des résultats…

Une grande déception largement exprimée à l’égard de Macky Sall

Plus de 4 sur 5 soit 86 % des Sénégalais interrogés se disent déçus du régime de Macky Sall. Parmi les reproches, ils condamnent tous une gestion « clanique », « clientéliste » et « partisane » de l’État. « Les dérives autocratiques, la dictature rampante, les arrestations abusives entre autres celle de Khalifa Sall ont été évoquées plusieurs fois par nos compatriotes », poursuit le communiqué. Pour C. T, un juriste sénégalais vivant à Paris, « le Président Macky Sall doit dégager le plancher “. ‘Avec Macky’, poursuit une ressortissante sénégalaise vivant dans le nord de l’Italie, ‘c’est tout le pays qui est vendu à la France ‘.

Khalifa, un autre compatriote vivant en Afrique de l’Ouest se désole que ‘Macky a été prisonnier de son entourage ostracise, clanique ou (SISS) en wolof et pourtant, il était bien parti pour avoir un second mandat, mais nous sommes dégoutés ‘.

Profil du prochain président.

À cet effet, selon toujours ce rapport de Boubacar Sèye, plus de 95 % des Sénégalais issus de cette diaspora ‘non colorée’, c’est-à-dire ‘non affiliés aux partis politiques’, se disent las des politiciens. ‘Ils sont tous pareils’, clame Adama, interrogé depuis l’Argentine. ‘Nous sommes laissés en rade ici…’, poursuit ce sénégalais établi en Argentine depuis 4 ans. Parmi les candidatures en vue, celle de, Idrissa Seck et Bougane Gueye Dany en tournée dans le pays, Ousmane Sonko, Issa Sall et même Ansoumana suscitent beaucoup de passions dans la diaspora.

‘Et la grande surprise de ce sondage est que beaucoup attendent avec impatience celle de Bougane si l’on se réfère que le self-made-man incarne un modèle de réussite pour la jeunesse sénégalaise en mal de perspectives heureuses’, peut-on toujours lire dans ce communiqué. Extraits de ces choix portés sur une dizaine de potentiels candidats cités, M. Mbodji résidant en Italie depuis 35 ans et Diallo depuis plus de 20 ans aux USA, pensent que Bougane peut incarner le changement au Sénégal à condition qu’il soit entouré par les hommes qu’il faut pour le bien des peuples du Sénégal et de sa diaspora.

Un sondage qui, selon toujours la note parvenue à senego, a été réalisé grâce à la collaboration de 15 de ses membres que HSF a tenu à remercier et féliciter au passage pour ce travail ‘remarquable qui contient d’autres axes et priorités que nous comptons développer et partager à notre retour ‘.

Ousmane Sonko ne sera pas mardi au tribunal de Dakar pour assister au procès de Khalifa Sall. Il l’a fait savoir lors de l’émission Jano bi sur Sud Fm. Mais le leader du parti Pastef a précisé qu’il ne sera pas à Dakar. 

Dans émission, Ousmane Sonko est revenu sur le procès du Maire de Dakar, Khalifa Abacar Sall. « Depuis le début, je garde une position de principe parce que ce procès a montré beaucoup de choses. Je peux en citer deux ou trois. Le premier est l’instrumentalisation de la justice: Coumba am ndeye ak coumba amoule ndeye« . Selon lui, le président Sall a reçu des rapports qui ont incriminé d’autres hommes politiques soulignant des faits plus graves et il a cité le dossier de Petrotim et Cheikhou Omar Hann.

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