paludisme – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Wed, 25 Apr 2018 12:40:48 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png paludisme – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 Journée mondiale du paludisme: la maladie en recrudescence https://actunet.net/actu_express/journee-mondiale-du-paludisme-la-maladie-en-recrudescence/ https://actunet.net/actu_express/journee-mondiale-du-paludisme-la-maladie-en-recrudescence/#comments Wed, 25 Apr 2018 12:40:48 +0000 http://actunet.net/?p=119361 Mauvaise nouvelle sur le front de la lutte contre le paludisme. Pour la première fois en 3 ans, la maladie est en recrudescence. C’est ce mercredi 25 avril la journée mondiale du combat contre cette maladie. Le paludisme, encore appelé Malaria, touche principalement le continent africain et les pays asiatiques. Une grande conférence s’est tenue […]]]>

Mauvaise nouvelle sur le front de la lutte contre le paludisme. Pour la première fois en 3 ans, la maladie est en recrudescence. C’est ce mercredi 25 avril la journée mondiale du combat contre cette maladie. Le paludisme, encore appelé Malaria, touche principalement le continent africain et les pays asiatiques. Une grande conférence s’est tenue à Londres la semaine passée. Les spécialistes y ont expliqué les raisons de cette hausse de mortalité : les médicaments perdent leur efficacité.

es moustiques et des hommes. Dans cette lutte contre le paludisme, les deux espèces avancent en même temps. Alors quand l’animal, – le moustique -, se transforme pour résister à un insecticide, la victime, – l’homme, la femme ou l’enfant , perd d’emblée sa sensibilité aux médicaments d’origine.

C’est un mystère, explique François Bricaire, professeur à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris, mais on ne sait pas encore très bien pourquoi ces résistances aux médicaments naissent d’abord en Asie pour venir en Afrique.

« Beaucoup de substances qui sont utilisées contre le paludisme, les substances les plus récentes, sont le plus souvent utilisées d’abord en Asie. Ce qui explique que c’est dans ces zones géographiques que vont apparaiîre les premières résistances. S’il y a des résistances aux insecticides, les parasites sont comme les bactéries, comme les virus, ils n’ont qu’un objectif, c’est d’essayer de survivre. Donc à partir du moment où on leur administre des substances qui leur sont toxiques, ils mettent tout en œuvre pour trouver les moyens de résister. »

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Paludisme : Il y a hausse du taux de mortalité https://actunet.net/actualite/paludisme-il-y-a-hausse-du-taux-de-mortalite/ https://actunet.net/actualite/paludisme-il-y-a-hausse-du-taux-de-mortalite/#comments Wed, 25 Apr 2018 08:15:32 +0000 http://actunet.net/?p=119212 Mauvaise nouvelle sur le front de la lutte contre le paludisme. Pour la première fois en 3 ans, la maladie est en recrudescence. C’est ce mercredi 25 avril la journée mondiale du combat contre cette maladie. Le paludisme, encore appelé Malaria, touche principalement le continent africain et les pays asiatiques. Une grande conférence s’est tenue […]]]>

Mauvaise nouvelle sur le front de la lutte contre le paludisme. Pour la première fois en 3 ans, la maladie est en recrudescence. C’est ce mercredi 25 avril la journée mondiale du combat contre cette maladie. Le paludisme, encore appelé Malaria, touche principalement le continent africain et les pays asiatiques. Une grande conférence s’est tenue à Londres la semaine passée. Les spécialistes y ont expliqué les raisons de cette hausse de mortalité : les médicaments perdent leur efficacité.

Des moustiques et des hommes. Dans cette lutte contre le paludisme, les deux espèces avancent en même temps. Alors quand l’animal, – le moustique -, se transforme pour résister à un insecticide, la victime, – l’homme, la femme ou l’enfant , perd d’emblée sa sensibilité aux médicaments d’origine.

C’est un mystère, explique François Bricaire, professeur à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris, mais on ne sait pas encore très bien pourquoi ces résistances aux médicaments naissent d’abord en Asie pour venir en Afrique.

« Beaucoup de substances qui sont utilisées contre le paludisme, les substances les plus récentes, sont le plus souvent utilisées d’abord en Asie. Ce qui explique que c’est dans ces zones géographiques que vont apparaiîre les premières résistances. S’il y a des résistances aux insecticides, les parasites sont comme les bactéries, comme les virus, ils n’ont qu’un objectif, c’est d’essayer de survivre. Donc à partir du moment où on leur administre des substances qui leur sont toxiques, ils mettent tout en œuvre pour trouver les moyens de résister. »

Ces résistances, on en a parlé à Dakar puis à Londres la semaine dernière au cours de colloques internationaux. Tous les spécialistes ont répété qu’en l’absence d’un vaccin efficace, il faut tout de même continuer à utiliser les moustiquaires imprégnées et prendre ses médicaments régulièrement. Pourquoi ? Parce que les irrégularités ou les ruptures favoriseraient les résistances à ces traitements.

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Afrique : à la recherche des moyens efficaces de lutte contre le paludisme https://actunet.net/actu_express/afrique-a-la-recherche-des-moyens-efficaces-de-lutte-contre-le-paludisme/ https://actunet.net/actu_express/afrique-a-la-recherche-des-moyens-efficaces-de-lutte-contre-le-paludisme/#comments Mon, 16 Apr 2018 13:58:28 +0000 http://actunet.net/?p=117806 Une conférence panafricaine sur le paludisme, où sont attendus plus de 3.000 experts, s’est ouverte dimanche près de Dakar pour faire le point sur la lutte contre cette maladie responsable de plus de 400.000 décès chaque année dans le monde et toujours en progression selon l’OMS. La septième édition de l’Initiative multilatérale sur le paludisme […]]]>

Une conférence panafricaine sur le paludisme, où sont attendus plus de 3.000 experts, s’est ouverte dimanche près de Dakar pour faire le point sur la lutte contre cette maladie responsable de plus de 400.000 décès chaque année dans le monde et toujours en progression selon l’OMS.

La septième édition de l’Initiative multilatérale sur le paludisme (MIM) a été inaugurée par le président sénégalais Macky Sall au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad), une ville nouvelle située à une quarantaine de kilomètres de la capitale sénégalaise, selon un correspondant de l’AFP.

Vingt ans après sa première édition, déjà au Sénégal, les experts partageront jusqu’au 20 avril les dernières avancées de la recherche en matière de surveillance de la maladie, de diagnostic, de traitements ou encore de progrès vers la réalisation d’un vaccin, toujours attendu.

“Malgré les efforts réalisés, il reste beaucoup à faire pour gagner ce combat vital contre ce fléau qui atténue l’impact de nos performances économiques”, a déclaré le président sénégalais lors de la cérémonie d’ouverture.

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Tout sur le paludisme au Sénégal (Sen Santé) https://actunet.net/actu_express/tout-sur-le-paludisme-au-senegal-sen-sante-2/ https://actunet.net/actu_express/tout-sur-le-paludisme-au-senegal-sen-sante-2/#comments Sat, 14 Apr 2018 14:05:33 +0000 http://actunet.net/?p=117548 Plus de vidéos sur Actunet.net]]>

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Sénégal : les élus locaux s’engagent pour l’élimination du paludisme https://actunet.net/actualite/senegal-elus-locaux-sengagent-lelimination-paludisme/ https://actunet.net/actualite/senegal-elus-locaux-sengagent-lelimination-paludisme/#comments Fri, 17 Nov 2017 12:27:46 +0000 http://actunet.net/?p=94537 L’Association des maires du Sénégal (AMS) a signé vendredi à Dakar, le “Pacte d’engagement pour l’élimination du paludisme au Sénégal” élaboré par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP). «Les partenaires internationaux exigent aujourd’hui l’implication des collectivités locales et du secteur privé, on a dès lors besoin de l’engagement politique des élus locaux. […]]]>

L’Association des maires du Sénégal (AMS) a signé vendredi à Dakar, le “Pacte d’engagement pour l’élimination du paludisme au Sénégal” élaboré par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).

«Les partenaires internationaux exigent aujourd’hui l’implication des collectivités locales et du secteur privé, on a dès lors besoin de l’engagement politique des élus locaux. Cette mobilisation des collectivités locales est nécessaire, car la santé est une compétence transférée. Toutes nos interventions ont besoin de votre appui en identifiant des points qui ont plus besoin des financements injectés. Vous pouvez aussi identifier les secteurs qui ont besoin de gratuité», a déclaré Dr Moustapha Cissé, coordonnateur national du PNLP, au cours de la cérémonie de signature dudit pacte.

Le pacte d’engagement pour l’élimination du paludisme au Sénégal représente une opportunité d’engager une profonde mutation de la gestion de la santé et du paludisme en particulier en s’appuyant sur la mobilisation collective. C’est dans ce contexte que le Cadre de concertation des partenaires de la lutte contre le paludisme propose que cette mutation s’organise autour d’un «Pacte d’engagement pour l’élimination du paludisme au Sénégal».

«Nous sommes à un tournant décisif dans la lutte contre le paludisme qui a reculé grâce à un engagement de l’État et des partenaires techniques et financiers. Quand un pays arrive au tournant où nous sommes avec une tendance vers l’éradication, il est important que les ressources domestiques augmentent, car les interventions coûtent plus cher en faisant un travail communautaire et en mettant en place des outils pointillés. D’où ce pacte engagement déjà signé par l’Assemblée nationale”, a poursuivi Dr Moussa Cissé, coordonnateur national adjoint du PNLP.

Selon Oumar Bâ, secrétaire permanent de l’Association des maires du Sénégal, «il n’y a pas un secteur aussi pris en compte par les collectivités locales que celui de la santé. La présence massive des élus locaux à cette cérémonie est également un engagement pour la santé. L’acte symbolique ne doit pas être considéré comme une fin en soi, mais comme un point de départ de notre lutte efficace contre le paludisme. Cela suppose qu’on puisse mettre en place un dispositif d’appui et de suivi que chaque collectivité locale mettra en place pour qu’on puisse un jour évaluer la lutte», a dit M. Bâ.

Il a plaidé pour des sessions de renforcement des capacités et la mise en place d’un dispositif de suivi de l’évolution de la maladie dans les collectivités locales. «Nous devons réfléchir sur un dispositif global de l’implication des maires dans les questions de santé. Nous souhaitons être des acteurs de développement de la santé. Pour ce faire, nous voulons être impliqués en amont et en aval. Le maire doit être à la pointe de la lutte et cela nécessite qu’on lui donne tout l’arsenal juridique qui lui permet de le faire», a-t-il suggéré.

Pour les spécialistes, l’élimination du paludisme est caractérisée par l’interruption de la transmission locale d’un parasite du paludisme dans une zone géographique définie. La rapidité des progrès dépendra de la solidité du système national de santé, du niveau d’investissement consenti pour la lutte contre ce fléau et d’un certain nombre d’autres éléments, y compris des facteurs biologiques et environnementaux. Il convient de compter aussi avec les réalités sociales, démographiques, politiques et économiques de chaque pays.

Entre 2001 et 2013, la forte intensification des interventions de lutte antipaludique a contribué à réduire l’incidence mondiale de 30% et à faire reculer de 47% le taux de mortalité au niveau mondial évitant ainsi, selon les estimations, 4,3 millions de décès. C’est ainsi que dans la région Afrique de l’OMS, ce taux a baissé de 58% chez les enfants de moins de 5 ans.

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Le paludisme soigné par une plante africaine https://actunet.net/actualite/paludisme-soigne-plante-africaine/ https://actunet.net/actualite/paludisme-soigne-plante-africaine/#comments Thu, 19 Oct 2017 12:51:40 +0000 http://actunet.net/?p=86228 “Artemisia annua”, ou armoise annuelle, est une plante qui pourrait mettre fin à l’épidémie mondiale de malaria. Séchée puis consommée en tisane ou en poudre, nos Observateurs l’ont testée et ont pu constater son efficacité, mais les preuves scientifiques sont encore insuffisantes. Cette plante originaire de Chine est utilisée en Asie depuis plusieurs millénaires pour […]]]>

Cette plante originaire de Chine est utilisée en Asie depuis plusieurs millénaires pour soigner la fièvre et la malaria, une maladie infectieuse transmise par certains moustiques, aussi appelée paludisme. Cette maladie mortelle touche essentiellement les enfants : selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un enfant en meurt toutes les 30 secondes en Afrique.

On trouve dans le traitement le plus largement prescrit à l’échelle mondiale depuis le début des années 2000, l’ACT, un extrait de l’artemisia : l’artemisinine. Mais, ces dernières années, de plus en plus de scientifiques ont remarqué le développement de phénomènes de résistance à cette thérapie ACT.Aujourd’hui, de nombreuses associations sont convaincues que l’artemisia est une plante qui pourrait éradiquer la maladie. Efficace, facile à cultiver et à transformer, elle serait un remède adapté aux problématiques du continent africain : pauvreté, accès limité aux centres de soin et aux médicaments, très couteux.

Parmi elles, l’association belge Luebo-sur-Ourthe organise des ateliers de jardinage et envoie des colis de graines au Kasaï-Occidental, dans la petite ville de Luebo, où des centaines de personnes contractent le paludisme chaque année.

“Mon épouse a eu la malaria, je lui ai donné de l’artemisia et elle a guéri”

Plusieurs habitants de Luebo ont pu tester les tisanes d’Artemisia annua, notamment en 2015, grâce à l’association. Notre Observateur Jean Tshibinda Kazadi est administrateur de l’hôpital CPC de Luebo, où les patients sont soignés avec de la quinine et de l’Asaq, des médicaments anti-paludéens conventionnels. Il a trouvé l’artemisia bien plus efficace.

La malaria est la maladie la plus courante à Luebo. Elle fait des ravages. Nous avons traité 677 cas en 2016, dont 550 chez les enfants. Je dirais que, à l’échelle de la ville, au moins 1 500 personnes viennent se faire soigner chaque année dans les différents centres de santé. Il y a aussi plein d’autres malades qui restent chez eux et ne prennent pas de traitement.

En 2015, mon épouse a eu la malaria. À cette époque, nous venions de recevoir de l’artemisia. Je lui en ai donné et ça a donné des résultats très satisfaisants, la fièvre est partie et elle a guéri. Même chose pour la dizaine de patients à qui j’en ai donné. En plus, il n’y avait pas les effets secondaires des médicaments traditionnels comme l’affaiblissement général ou les vomissements.

“Le seul petit défaut de la tisane ? Son goût pas mauvais mais auquel les habitants ne sont pas habitués. C’est très facile de l’améliorer avec un peu de sucre”, explique notre Observateur. Photo de la tisane, capture d’écran d’une vidéo réalisée par la Ferme de la Providence, au Bénin.

Pendant plusieurs semaines, les habitants m’en ont réclamé, mais nous n’avons pas réussi à en cultiver de manière satisfaisante. Quand nous pourrons en produire à nouveau, nous lancerons une grande campagne de sensibilisation dans la ville pour que les gens s’instruisent sur ce remède et puissent le prendre gratuitement.

«D’autres associations arrivent à cultiver l’artemisia en abondance au Congo, pourquoi pas nous ?»

Notre Observatrice Isabelle Jemine, secrétaire de l’association Luebo-sur-Ourthe, n’a pas pu envoyer de semences l’année dernière de la Belgique vers Luebo, à cause de la situation sécuritaire très volatile. Mais elle continue, sur le groupe Facebook de l’association, de publier des tutoriels en photo et d’informer les habitants sur cette alternative.

Un diaporama photo, assorti de légendes explicatives, publié par notre Observatrice sur le groupe Facebook de l’association le 3 janvier 2017.
Crédit : Isabelle Jemine

“J’ai découvert cette plante via d’autres associations qui opèrent au Congo et je me suis dit que, compte-tenu de la situation sanitaire à Luebo, ça pouvait être très utile aux habitants. J’ai fait beaucoup de tests chez moi, avec mes enfants. On a cultivé la plante dans notre jardin, on l’a séchée et on a fabriqué des tisanes qu’on a ensuite amenées à Luebo.”

Des plants d’artemisia en train de sécher chez notre Observatrice, en Belgique, avant d’être emmenés à Luebo. Photo publiée le 29 août 2017 sur le groupe Facebook de l’association. Crédit : Isabelle Jemine
Avec ces voyages réguliers en RDC, j’ai contracté trois fois le paludisme. La première fois, je me suis soignée avec les médicaments conventionnels. Les deux autres fois, j’ai utilisé de la tisane d’artemisia. J’ai été complètement et rapidement guérie. À Luebo les membres de l’association ont encore du mal à faire pousser de grandes plantes, et les derniers événements ont un peu stoppé les activités, mais un lot de semences conçues au Sénégal, adaptées au biotope africain, devrait arriver dans les prochains jours. Ça devrait permettre de cultiver des centaines de plants. D’autres associations arrivent à cultiver l’artemisia en abondance au Congo, pourquoi pas nous ?
Un mouvement continental

Partout en Afrique, des initiatives similaires sont mises en place pour lutter contre la malaria. L’association La Maison de l’artemisia dispose d’antennes en RD Congo, au Sénégal et dans 13 autres pays africains.

Photos de la dernière récolte d’artemisia dans la Ferme de la Providence, au Bénin. Crédit : La Ferme de la Providence

Ces lieux permettent de former des agronomes à la culture de cette plante et d’échanger des semences. L’objectif est de développer son usage et sa culture dans toute l’Afrique. L’association a par ailleurs commencé à publier des vidéos explicatives pour sensibiliser le plus grand nombre.

Un tutoriel réalisé dans La Ferme de la Providence au Bénin revient sur toutes les étapes de la culture de l’artemisia. Crédit : La Maison de l’Artemisia.
L’OMS frileuse

En 2012, l’Organisation mondiale de la santé a refusé de recommander son usage dans une déclaration. La professeure Pamela Weathers, spécialiste de cette plante à l’Institut polytechnique de Worcester aux États-Unis, a décrypté cette réserve pour la rédaction des Observateurs de France 24.

L’OMS demande que de nombreuses études cliniques soient conduites et qu’elles soient publiées dans des revues scientifiques à comité de lecture. Des études ont été faites ou sont en cours, mais elles n’ont pas encore été publiées dans ces revues.

On voit avec des études sur les animaux que l’artemisia est très efficace, et nous sommes sûrs que sa consommation est sans risque, mais il nous faut plus de tests sur l’homme.

Sur ce sujet, l’OMS est très conservatrice, elle rejette cette alternative tant que son efficacité n’a pas été prouvée, qu’on n’est pas absolument sûrs qu’elle élimine le parasite. Le problème c’est qu’elle ne présente pas l’artemisia comme une ressource prometteuse dans ses objectifs, ce qui motiverait plus de scientifiques à conduire des recherches.

À cause de ce silence, c’est aussi difficile de trouver des financements. Si l’OMS encourageait ces études, des fondations comme celle de Bill et Melinda Gates pourraient les financer.
Des chercheurs congolais ont conduit une étude clinique en RDC sur 1000 malades, pour comparer le traitement classique à la plante. Résultat : les médicaments soignent dans 79% des cas, contre 99,5% pour l’artemisia. Leurs résultats ont été publiés sur le site Malaria World, qui répertorie toutes sortes de publications sur cette maladie. Les scientifiques devraient prochainement publier leurs résultats dans une revue à comité de lecture.

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Epidémie de grippe – Les districts sanitaires débordés https://actunet.net/actualite/epidemie-de-grippe-districts-sanitaires-debordes/ https://actunet.net/actualite/epidemie-de-grippe-districts-sanitaires-debordes/#comments Sat, 14 Oct 2017 10:22:22 +0000 http://actunet.net/?p=84332 Au Sénégal, un vent de grippe est en train de souffler. Le personnel soignant est sur le qui-vive. Au «Samu Municipal» sur les deux voies de Liberté 6, rapporte le journal «Vox Populi», lu par Actunet.net, il y a plus de patients atteints de grippe, que cela soit pour une grippe aiguë qui est une […]]]>

Au Sénégal, un vent de grippe est en train de souffler. Le personnel soignant est sur le qui-vive.

Au «Samu Municipal» sur les deux voies de Liberté 6, rapporte le journal «Vox Populi», lu par Actunet.net, il y a plus de patients atteints de grippe, que cela soit pour une grippe aiguë qui est une maladie infectieuse d’origine virale, affectant les voies respiratoires, soit une grippe due à des symptômes moins sévères.

Dans les couloirs du centre de santé, informe le journal, quelques patients attendent désespérément d’obtenir un lit.

D’autres ne cessent de vomir sous les arbres ou dans les toilettes. Les va-et-vient incessant des blouses blanches montrent qu’ils sont débordés.

Ils sont des dizaines de personnes dans la file d’attente.

Les centres de santé Elisabeth Diouf, Mame Abdou, Gaspard Camara affichent le même scénario.

Dans certains centres, des patients sont même hospitalisés dans les bureaux, faute de lits et le personnel est débordé.

 

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Paludisme – La Chine offre 2 milliards Cfa en médicaments au Sénégal https://actunet.net/actualite/paludisme-chine-offre-2-milliards-de-medicaments-senegal/ https://actunet.net/actualite/paludisme-chine-offre-2-milliards-de-medicaments-senegal/#comments Fri, 15 Sep 2017 07:23:07 +0000 http://actunet.net/?p=73113 La République populaire de Chine a procédé hier à la remise d’un lot de médicaments d’une valeur de près de 2 milliards de FCfa. C’est dans le cadre du Programme national de lutte contre le Paludisme (Pnlp) que le ministère de la Santé et de l’Action sociale a reçu ce lot. Ce don offert au […]]]>

La République populaire de Chine a procédé hier à la remise d’un lot de médicaments d’une valeur de près de 2 milliards de FCfa. C’est dans le cadre du Programme national de lutte contre le Paludisme (Pnlp) que le ministère de la Santé et de l’Action sociale a reçu ce lot. Ce don offert au gouvernement du Sénégal équivaut à 124.800 boîtes de 9 comprimés antipaludiques.

Selon le journal Le Soleil, lu par Actunte.net, c’est un don couvert par l’aide sans contrepartie inscrite dans l’Accord de coopération économique et technique signé le 9 janvier 2013 entre le gouvernement chinois et celui du Sénégal.

Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Wone, a fait savoir que l’intérêt de ces médicaments repose sur leur utilisation dans la prise en charge du paludisme simple et en traitement-relais des cas de paludisme grave.

Dans le même sillage, Omar Sarr, coordonnateur du Programme national de lutte contre le Paludisme (Pnlp) a révélé que, selon l’enquête démographique et de santé de 2016, sur les 14 régions du Sénégal, les 11 ont une prévalence inférieure ou égale à 1%. La région de Matam a 2%, Kolda 3% et Kédougou 4%.

Ce dernier de rappeler qu’en 2016, l’Etat du Sénégal a pu mettre à la disposition de la population plus de 8 millions de moustiquaires à longue durée d’action (Milda) avec un taux de satisfaction des besoins exprimés de plus de 98%.

 

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