Un match de foot a tourné hier au drame à l’unité 22 des Parcelles Assainies. D’après Vox Populi, un match qui s’est tenu dans le cadre d’un petit tournoi de foot a dégénéré et une violente bataille rangée a éclaté. A en croire les témoins, certains supporters étaient saouls comme des Polonais.

Un jeune du nom de Ma Anta a été mortellement poignardé. La Police a arrêté beaucoup de personnes et a mis en place un dispositif de sécurité. Le drame s’est passé juste avant le combat entre Gouye Gui et Siteu.

Le natif de Touba, Adama Fall, né en 1988 et commerçant de son état aux Parcelles Assainies, plus précisément au marché de la Gueule Tapée, s’active dans la commercialisation du Café Touba.

Le 05 octobre 2017 dernier, vers les coups de 22 heures, les éléments de la police  de cette localité de passage dans la zone ont aperçu une fumée noirâtre qui se dégageait au centre dudit marché. A leur arrivée, ils ont surpris des gamins en train de griller des graines de maïs utilisées comme succédané du café Touba. Sur le feu de l’action, les bambins ont pris  la fuite, laissant sur place une bonbonne de gaz et des sacs de maïs.

Plus tenaces que jamais, les policiers ont poursuivi la perquisition des lieux et ont été ébahis de trouver à l’intérieur d’une cantine des personnes en train de griller du maïs destiné a être mélangé à du café moulu pour faire du café Touba. Constat fait, il s’est avéré que toutes les cantines longeant cet axe sont des lieux de production et de contrefaçon du café Touba vendu dans tous les coins de Dakar. A l’intérieur sont empilées des dizaines de sacs de maïs destinés à de petites quantités de café pour faire le café Touba.

Dix jours après la perquisition, Adama Fall de retour de voyage est allé répondre à la police. Il révèle qu’il vendait par commande qui allait juste à l’intérieur du pays. Il soutient que les clients aiment ce café qui était un tonifiant. La défense a demandé de le renvoyer des fins de poursuite, sans peine ni dépens subsidiaires, et de lui faire une application bienveillante de la loi.

Un drame s’est passé hier à l’unité 5 des Parcelles assainies. Un enfant de six ans est mort calciné. Sur l’origine de ce mortel incendie qui a emporté le petit Abdoulaye Diouf, ses parents, toujours sous le choc, pensent savoir que l’enfant jouait avec des allumettes dans l’armoire.

A l’unité 5 des Parcelles assainies, c’est le désarroi et la consternation après la disparition tragique du petit Abdoulaye Diouf : un garçon de 6 ans qui fréquentait encore l’école coranique et qui a été emporté par les flammes. Sur place, des cris fusent de partout. Des femmes sont assises à même le sol, le visage triste et le regard perdu.

Le domicile où a eu lieu le drame, fait face à celui de feu Ablaye Mbaye. Revenant sur les faits, Saliou Diouf un oncle de la victime, n’en revient toujours pas. Il avait même essayé de sauver l’enfant mais c’était trop tard. Son neveu “Abdoulaye, plus connu sous le nom de «Ablayé» avait été envoyé par ma tante acheter du charbon vers les coups de 13h. Arrivé à la maison, raconte-t-il, on lui a demandé d’aller se reposer un peu, car il faisait chaud.

Poursuivant ses explications, l’oncle du défunt indique que c’est tout d’un coup qu’ils ont entendu des cris. L’enfant criait le nom de sa mère pour lui demander de lui venir en aide. Mais par la suite, les choses sont allées très vite : “on a vu la fumée envahir tout le balcon”, lâche-t-il difficilement encore sous le choc.