La Délégation générale du pèlerinage (DGP) a organisé une conférence de presse ce vendredi au niveau de son siège à Ngor pour parler du pèlerinage 2018. Ainsi, la date buttoir des inscriptions est arrêtée au plus tard ce 14 mai et la somme minimale pour accomplir le Hadj et fixer à deux millions six cent mille (2.600.000 F).

La Délégation générale du pèlerinage (DGP), dirigé par l’islamologue Abdou Aziz Kebe,  a organisé une conférence de presse ce vendredi dans leur siège sis à Ngor pour parler des mesures prises pour le pèlerinage de cette année. Ainsi, la date buttoir, pour les candidats qui veulent accomplir cette année le pèlerinage, est fixée au plus tard avant le 15 mai 2018.

«Le pèlerinage est un moment déterminé par ceux qui ont en charge le hadj sur leur territoire, c’est le ministre du Hadj en Arabie Saoudite. Cette année,  le ministère du Hadj a dessiné un calendrier qui dit que toutes les informations qui doivent figurer dans le portail électronique doivent y être intégrer avant le 15 mai, c’est la raison pour laquelle la délégation a ouvert tôt pour respecter le calendrier du ministère du Hadj qui organise le pèlerinage et cette partie est hors de notre maitrise. Les gens qui ne sont pas inscrits jusqu’à cette date attendront l’année prochaine », a indiqué le délégué général Abdou Aziz Kebe.

Cette année, le Sénégal dispose d’un quota de douze millions huit cent soixante (12. 000. 860) et chaque candidat au pèlerinage doit verser au moins deux millions six cent mille  (2. 600.000) franc cfa. Cette somme a été définie  selon la délégation dans un « package (c’est-à-dire ce que le pèlerin paye de sa poche) qui comprend la pension à Médine 200.6000, la pension à la Mecque 841.000, la pension Mouna et Arafat 38.250, le service à Mouna et Arafat 199.000, la taxe saoudienne, le Zam zam, les vaccins 4.850, l’assurance complémentaire 4950 et le transport aérien 1.085.000 ».

L’Arabie Saoudite a des exigences et chaque pays doit s’ conformer. Ainsi, «50%  des pèlerins sénégalais, soit plus de six mille 6.000 pèlerins doivent emprunter une compagnie saoudienne. Ce n’est pas le fait du Sénégal. Ça, c’est la règlementation de l’Arabie Saoudite. C’est la raison pour laquelle nous sommes obligés de prendre une compagnie aérienne saoudienne », a révélé le délégué général.

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Pèlerinage à la Mecque 2018: le gouvernement a décidé ce vendredi , de maintenir le package pour le pèlerinage à la Mecque à 2.600.000 F CFA. Mieux, les inscriptions sont prolongées jusqu’au 10 mai prochain. Le départ du premier vol est calé au 04 août 2018. Lors du conseil interministériel, c’est la décision qui a été prise. Le package est constitué du billet d’avion qui connaît une réduction cette année car il passe de 1.118.000 à 1.080.000 F CFA, du verser au pèlerin, du logement et d’une taxe payée à l’Arabie Saoudite.

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out est parti de la plainte des pèlerins laissés en rade par les voyagistes privés. Selon les informations de Libération, l’instruction a révélé que 641 millions ont été volés à 150 candidats malheureux au pèlerinage 2017. Les plaignants avaient versé 3 millions chacun sans pouvoir se rendre à La Mecque.

Cinq personnes ont été placées sous mandat de dépôt. Il s’agit de Mame Mberry Ndiaye, le gérant de Mberry travers tours, Cheikh Tidiane Sall du Gie Haramayni Cherifany, Awa Faye Diop, Pape Mbagnick Ndiaye et Awa Bekery Bao.

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L’Arabie Saudite souhaiterait que le Sénégal avance les inscriptions au mois de février, pour clôturer au plus tard en avril, avant le mois de ramadan.

« Ce serait une bonne chose pour qu’il n’y ait plus de problème sur le pèlerinage. Débuter à temps et recenser tous les pèlerins, si cette information est avérée, ce serait un fait majeur », savoure une source contactée par la Rfm qui a livré l’information.

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50 pèlerins sénégalais convoyés par l’agence «Ya Salam» sont bloqués en Arabie Saoudite à cause des reprogrammations de vols par la Compagnie Flynas.

«Je voudrais préciser qu’il n’y a aucun pèlerin sénégalais convoyé par la délégation générale qui est laissé en rade ni à Dakar, ni en Arabie Saoudite. Nos pèlerins sont en train de rentrer. Le dernier vol rentre demain à 18 heures». C’est la précision du Délégué général au Pèlerinage.

Abdou Aziz Kébé de dénoncer le manque de suivi que l’agence «Ya Salam» a fait à l’endroit de la compagnie Flynas.

Selon ce dernier, la délégation générale n’a rien à voir avec la réorganisation des vols. Les 50 pèlerins, explique-t-il, ont leurs billets avec Flynas. «Ce qui est arrivé est que tous les pèlerins ont été décalés de 22 heures. Et tous les voyagistes privés ont respecté ce décalage. Ce que «Ya Salam» n’a pas fait, et elle n’a pas eu le courage de dire la vérité à ses pèlerins», peste-t-il.

Ainsi, Abdoul Aziz Kébé promet quand même de ramener ces 50 personnes.

Une situation délétère secoue la commune de Keur Massar et est liée à cinq fidèles qui devaient se rendre à la Mecque. Le Député maire, Moustapha Mbengue avait l’habitude de procéder par tirage au sort pour désigner cinq pèlerins.

Pour cette année, les choix ont été portés sur la première adjointe au maire, la conseillère municipale, la présidente de la 23^e coordination du parti socialiste (Ps), un délégué de quartier, un imam et un agent municipal. Ces derniers qui avaient déjà averti leurs poches amis et sympathisants qu’ils vont se rendre à la Mecque ne verront jamais la couleur de la Kabba.

Les cinq pèlerins ont été avertis au dernier moment que le secrétaire municipal n’a pas déposé le dossier et selon une personne qui a requis l’anonymat, c’est un problème lié aux finances.

A cet effet, les cinq personnes désignées pour le pèlerinage aux lieux saints s’insurgent contre Moustapha Mbengue. Un grand désarroi anime ses pèlerins ne cessent de s’interroger sur la cause véritable du blocage. C’est ainsi que le Maire de la localité a pris d’autres mesures allant dans le sens de limoger d’autres agents qui n’étaient pas de la même appartenance politique lors des élections législatives du 30 juillet dernier.

Face à cette situation, de bonnes volontés exhortent le Maire pour qu’il prenne des mesures draconiennes pour que de pareille situation ne se reproduise à Keur Massar.

Un pèlerin Sénégalais à perdu la vie, à La Mecque à la suite d’une opération chirurgicale.

L’identité de la victime n’a pas été révélée, mais d’après des sources, elle a été victime d’une chute dans les escaliers et s’est fracturé une jambe. C’est au moment de son opération que le pèlerin a rendu l’âme.

Les pèlerins sénégalais qui sont arrivés, à Mouna, ce mercredi, pour accomplir le rituel de la station d’Arafat sont mal logés.

Le délégué général, Abdoul Aziz Kébé a n’y est pas allé de main morte pour dénoncer cette situation, en écrivant une lettre de protestation au ministre Sauodien du Hadji.  D’après lui, les tentes dans lesquels sont logés les Hadjaratou et les El hadji sont de 1, 5 mètre ne permettant pas d’avoir du confort. C’est au prix de beaucoup de renoncements et d’arbitrages, d’ailleurs, que les pèlerins sénégalais sont parvenus à se loger à Mouna. Une situation d’autant plus déplorable, selon Abdoul Aziz Kébé que le Sénégal a volontairement à la hausse de 20% de ses pèlerins. Ce qui n’est pas le cas des autres pays musulmans. D’où le surplus de pèlerins notés à La Mecque.