Voici l’édito du journaliste Cheikh Yérim Seck sur ousmane Sonko:
Peine de mort, pétrole, type d’opposition… ce style Sonko qui fait peur (Cheikh Yérim Seck)
Ousmane Sonko est sans nul doute l’un des rares leaders politiques africains à oser aujourd’hui commettre un plaidoyer en faveur de la restauration de la peine de mort. Dans l’air du temps, il n’est plus admis de revenir à ce que les droits-de-l’hommistes, appuyés par les lobbys notamment maçonnique, ont réussi à présenter comme une barbarie. La civilisation du 21ème, dit une certaine bien-pensance, est incompatible avec la sanction capitale.

Ousmane Sonko, lui, va à contre-courant de cette pensée dominante pour militer en faveur du retour de la peine de mort au Sénégal. Il argumente cette thèse, en dépit des soupçons qui le dépeignent sous les traits d’un musulman orthodoxe, pour ne pas dire intégriste. Mais le leader de Pastef semble n’en avoir cure, visiblement trop peu soucieux d’inquiéter. Ceci ajoute au brouillage de l’image que les chancelleries occidentales se font de cet objet politique non encore clairement identifié.

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Le Khalife générale des Tidianes, serigne Mbaye Sy Mansour, a parcouru le net pour lire les commentaires écrits sur lui. Ce qu’il a vu l’a “désemparé”, confie-t-il.

“Il y a beaucoup de dérapages. Aussi bien à la télé que sur les réseaux sociaux. Nous ne sommes pas des occidentaux, nous avons nos mœurs et elles excluent l’irrespect. Je n’ai pratiquement pas fermé l’oeil hier soir, à cause de mes excursions sur internet. J’ai parcouru les commentaires à mon sujet et j’étais désemparé. On m’accuse de soutenir Macky Sall, d’aucuns disent que je prédis le futur, d’autres que j’aurais dit à Macky sall qu’il aurait un second mandat.

Macky Sall est venu à Tivaouane et a fait ce que personne n’a jamais fait. Pour cela, je lui souhaite tout le bien qu’un homme puisse souhaiter. Lors de notre entretien, quelqu’un lui a souhaité de gouverner pendant 20 ans.Le Président m’a soufflé que 20 ans c’est trop. Je lui ai rétorqué qu’il n’avait pas bien entendu la prière et qu’il fallait lire les 20 ans comme deux mandats. Ce que je lui ai aussi dit, c’est que s’il voulait un second mandat, il l’aurait Inchallah.

Il est de coutume de déformer les propos. Lorsque je discours, je suis comme assis sur un oeuf, parce que j’ai peur des médias et des dérapages”, a confié le Khalife des Tidianes à L’observateur, lu par Actunet.