Politique – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Mon, 12 Feb 2024 18:46:51 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png Politique – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 Crise politique au Sénégal : L’appel de Me Wade et de Abdou Diouf (Document) https://actunet.net/actualite/crise-politique-au-senegal-lappel-de-me-wade-et-de-abdou-diouf-document/ https://actunet.net/actualite/crise-politique-au-senegal-lappel-de-me-wade-et-de-abdou-diouf-document/#respond Mon, 12 Feb 2024 18:46:51 +0000 https://actunet.net/?p=219163 Au vu de la situation actuelle du pays, Abdou Diouf et Me Abdoulaye Wade ont fait une déclaration commune. Dans leur texte, les deux anciens présidents du pays, ont évoqué la situation actuelle, et lancé un appel aux différents acteurs. Le président Abdou Diouf et le président Abdoulaye Wade, qui ont fait une déclaration conjointe […]]]>

Au vu de la situation actuelle du pays, Abdou Diouf et Me Abdoulaye Wade ont fait une déclaration commune. Dans leur texte, les deux anciens présidents du pays, ont évoqué la situation actuelle, et lancé un appel aux différents acteurs.

Le président Abdou Diouf et le président Abdoulaye Wade, qui ont fait une déclaration conjointe sur la situation politique actuelle du Sénégal, disent s’être longuement entretenus au téléphone avec le Président de la République, Macky Sall. Ce dernier, disent-ils, leur a réaffirmé son engagement de ne pas briguer un troisième mandat et de quitter le pouvoir aussitôt après l’élection présidentielle.

De plus, indiquent les deux ex présidents, Macky Sall a pris l’engagement de «préserver la stabilité du Sénégal». Me Wade et Diouf disent avoir demandé au Président Macky Sall d’organiser dans les plus brefs délais le dialogue national qu’il a annoncé. Ils souhaitent que le dialogue débouche «sur une large réconciliation nationale dans le respect de la Constitution et de l’Etat de droit».

Puis, les deux anciens présidents appellent aussi, l’ensemble des dirigeants politiques, du pouvoir et de l’opposition, ainsi que les responsables de la société civile, à participer à des discussions franches et loyales. Ce, afin que la prochaine élection présidentielle du 15 décembre 2024 soit tenue dans des conditions parfaitement transparentes, inclusives et incontestables. «Ils ont le devoir de garantir que notre Sénégal restera un modèle de démocratie pour l’Afrique. L’Histoire les jugera», disent-ils.

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Contribution – « Macky Sall, l’Homme d’Etat e(s)t l’Homme Politique » https://actunet.net/politique/contribution-macky-sall-lhomme-detat-est-lhomme-politique/ https://actunet.net/politique/contribution-macky-sall-lhomme-detat-est-lhomme-politique/#respond Fri, 18 Aug 2023 23:12:08 +0000 https://actunet.net/?p=211825 Le Président Macky Sall fera l’objet de curiosité institutionnelle et politique pour une éternité. L’art de l’Etat et de la politique chez le Président Macky Sall, c’est comme les couleurs de l’arc-en-ciel; on observe les 7 couleurs, on les distingue mais on n’isolera aucune d’entre elles pour le nommer.  Chez Macky Sall, l’Homme d’Etat et […]]]>

Le Président Macky Sall fera l’objet de curiosité institutionnelle et politique pour une éternité. L’art de l’Etat et de la politique chez le Président Macky Sall, c’est comme les couleurs de l’arc-en-ciel; on observe les 7 couleurs, on les distingue mais on n’isolera aucune d’entre elles pour le nommer. 

Chez Macky Sall, l’Homme d’Etat et l’Homme Politique sont physiquement identiques mais organiquement distincts. L’Homme d’Etat a une âme et l’Homme Politique a un cœur. L’âme de l’Homme d’Etat se nourrit du respect et de l’exaltation des valeurs de la république, tandis que le cœur de l’Homme Politique se nourrit de l’adhésion et la fidélité militante. 

L’Homme d’Etat ” possède l’ensemble des pouvoirs d’autorité et de contraintes sur les citoyens “. Pour incarner et posséder l’âme de la République, l’Homme d’Etat a besoin de trois qualités. Pour paraphraser Platon, on retrouve dans l’âme de l’individu les trois qualités suivantes : tempérance, courage et sagesse. 

Le Président Macky Sall réunit brillamment ces trois qualités. Sa déclaration historique du 3 juillet 2023 en est une parfaite illustration. Relisons le texte composé de 2763 mots, dont les 2006 sont consacrés à la situation sécuritaire du pays et 757 mots relatifs à l’élection présidentielle du 25 février 2024. C’était bien une adresse du « garant du fonctionnement régulier des institutions, de l’indépendance nationale et de l’intégrité du territoire » et non celle du chef de parti ou d’une partie de la population. La patrie avant le parti. Qui peut faire mieux? 

Le seul fait d’avoir dirigé un département ministèriel ou avoir séjourné dans les différentes sphères de l’Etat ne fait pas de l’individu un Homme d’Etat. Sinon tous les bois morts des ruisseaux et fleuves seraient des crocodiles. La seule exception à cette règle c’est le séjour en milieu politique, lieu infesté de crocodiles et où l’exercice de la fonction ne nécessite aucun apprentissage. 

L’Homme Politique est celui qui se consacre à la politique au titre de son activité principale. L’Homme Politique possède un parti et le militant constitue son cœur. C’est pourquoi il négocie les pouvoirs et les décisions politiques. On attend de lui qu’il fasse des compromis; ce qui exige une confiance partagée. A cet effet, il peut être amené à exercer son autorité en douceur, ce qui est nullement un signe de faiblesse, ni d’ambiguïté ou de la porosité à toutes formes de pressions ou d’influences. Enfin, l’Homme Politique est prédisposé à subir des privations et des peines pour le bien commun. L’Homme Politique est au service de son peuple, il ne se sert pas de son peuple. 

Le Président Macky Sall, Mame Mindiss Sall, le génie protecteur de l’Etat du Sénégal est aussi un génie politique, l’inégalable bâtisseur du Sénégal émergeant. Il est resté toujours cohérent à sa pensée, c’est-à-dire que « le développement, quelle que soit la vision qui le porte, doit déboucher sur un progrès social senti par la population. » (Paris, le 6 juillet 2006). 

Le Président Macky Sall n’a pas besoin de CARTE BLANCHE. Ceux qui se sont livrés à un plaidoyer enthousiaste de la ‘Carte blanche’ ont fait le pari d’être choisi ou leur camp. Ils donnent ‘Carte blanche’ au Président Macky SALL alors qu’ils ont déjà un avenir tracé à découvrir au-dessous de la carte donnée. Ils ne jouent pas carte sur table et vont se battre. Ils risquent de déchanter pour créer après une confluence de courants de pensées divergents. 

Le Président Macky Sall n’a pas besoin de la signature de CHARTE D’HONNEUR pour lui témoigner de la loyauté. La loyauté ne doit pas se réduire à des déclarations d’intention ou à la signature d’une charte d’honneur. Elle doit se traduire dans les actes. Elle interdit les doubles discours, la docilité et la ruse oratoire. 

La loyauté c’est aussi être fidèle aux valeurs de 

‘ Travail- Solidarité-Dignité’. J’ai juste rappelé la devise du parti à tout potentiel candidat qui l’ignorait. 

Le Président Macky Sall a besoin de la force militante des sympathisants et des fidèles amis pour l’accompagner, le conforter, et l’encourager à gérer la suite d’ici le 2 avril 2024. 

Le Président Macky Sall a besoin du soutien du parti et de la coalition. Nous avons encore besoin du Président Macky Sall et nous ne devons pas le laisser seul pendant cette période. Les acteurs politiques se cachent les yeux ou derrière leurs ambitions égoïstes mais ils doivent se rappeler que la préservation de l’état de droit et de la sécurité de nation sont des préalables à la tenue d’élection en 2024. Le tout sécuritaire est préalable! 

Macky Sall, Homme d’Etat est Homme politique. Avec courtoisie et fermeté, il dirigera l’Etat à bons ports, pas moins que ses prédécesseurs. Pour notre parti APR et la coalition BBY, il souhaite aussi nous conduire à la victoire. Sommes-nous prêts? 

Rappelons-nous bien que l’Homme d’Etat sans l’Homme Politique n’est pas sans utilité, mais l’Homme Politique (surtout dans l’opposition) sans l’Homme d’Etat n’est d’aucune utilité. 

Par Dr Ousmane Cissé, APR Kébémer 

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Le temps des grandes manœuvres (Par Khady Gadiaga) https://actunet.net/politique/le-temps-des-grandes-manoeuvres-par-khady-gadiaga210193/ https://actunet.net/politique/le-temps-des-grandes-manoeuvres-par-khady-gadiaga210193/#respond Mon, 17 Jul 2023 19:18:07 +0000 https://actunet.net/?p=210193 L’heure des grandes manœuvres pour la transition de 2024 a sonné au Sénégal. En annonçant une série de réformes constitutionnelles, Macky Sall a montré qu’il ne comptait pas attendre cette échéance, qui marque la fin de son deuxième et théoriquement, dernier mandat de président, pour lancer ce processus périlleux. La stratégie est un système d’expédients. […]]]>

L’heure des grandes manœuvres pour la transition de 2024 a sonné au Sénégal. En annonçant une série de réformes constitutionnelles, Macky Sall a montré qu’il ne comptait pas attendre cette échéance, qui marque la fin de son deuxième et théoriquement, dernier mandat de président, pour lancer ce processus périlleux.
La stratégie est un système d’expédients. Elle est plus qu’une science : elle est la transmission du savoir dans la vie pratique, le perfectionnement de la pensée capable de modifier l’idée directrice primitive conformément aux situations sans cesse modifiées. C’est l’art d’agir sous la pression des circonstances les plus difficiles.
Ainsi la stratégie générale apparaît-elle, dans son essence, comme l’application de la politique avec une intention de contrainte, face à une volonté adverse suscitant obstacles ou menaces. Il ne peut donc y avoir de stratégie authentique sans qu’ait été au préalable définie une politique, et il ne subsiste pas le moindre doute sur la constante subordination de la première à la seconde qui constitue sa raison d’être.

L’urgence de choix kafkaïens

A mesure que se rapproche l’échéance présidentielle de 2024, marquée par le renoncement retentissant du Président Macky Sall à un troisième mandat, se dressent devant lui l’urgence de choix kafkaïens:

– Désignation d’un dauphin consensuel à même de cristalliser l’unité de Benno malgré les velléités des ambitions des uns et des autres…

-L’adoption des conclusions du dialogue national ouvrant la compétition aux opposants politiques frappés d’inéligibilité que sont Khalifa Sall et Karim Wade. Ce n’est point un secret de polichinelle de dire que le fameux dialogue a été mis au point par le président et ses affidés pour barrer la route à leur principal rival politique, Ousmane SONKO, crédité par voix non officielle par les sondages des plus grandes intentions de vote.

Cette grâce présidentielle accordée aux préposés à la candidature est sous-tendue par une révision de la constitution portant sur la révision de l’art 87 sur la dissolution de l’Assemblée nationale, prévue ce lundi 17 juillet 2023 et qui précède celle du code électoral afin de sécuriser le vote des députés karimistes et khalifistes.
Une révision de la constitution qui survient à quelques mois de la fin du mandat du Président est révélateur de toute la dimension de calcul politicien qui anime le chef de l’État. Une véritable opération de neutralisation de ses alliés circonstanciels qui a pour objectif de leur couper les ailes et les soumettre à sa volonté de domination.
Ils seront bâillonnés comme des malpropres et rabaissés à des soutiens de fait, leur état de concurrents intégraux ramené à sa plus simple expression. En cela, le prince reste fidèle au principe de base qui a caractérisé ses relations avec l’opposition tout au long de son magistère.

Toutefois, la démarche se heurte à un manque d’élégance et de transparence du pouvoir qui privilégie moults contorsions et autres pirouettes de haute voltige, poussant nombre d’observateurs à risquer des pronostics sur le futur héritier du trône en faisant appel aux bonnes vieilles recettes des kremlinologues…

Une verticale du pouvoir pour perdurer

Une gouvernance qui se voulait sobre et vertueuse qui a fini par reléguer les nobles espérances démocratiques au rang d’instruments de mystification, d’informations fallacieuses et de pressions psychologiques, utilisés contre nos populations pour protéger les intérêts de quelques groupuscules et aventuriers de la politique qui en ont fait un métier devenu aussi complexe que dans le crime organisé parce ce qu’un politicien honnête ne fait pas long feu s’il ne marche pas dans l’illégalité. Situation paradoxale, mais qui peut expliquer une incapacité presque congénitale à réformer.

Macky a institué «une dynastie KGB appelée à perdurer après lui». Et de potentiels Medvedev, acteurs intermittents du spectacle politique, des étoiles filantes sont prêts à chauffer le fauteuil du boss et celui-ci fera d’un d’entre eux peut-être Premier ministre quand il sera revenu au pouvoir… Disons que ce ne sont que des élucubrations mais, le prince n’a pas placé tous ces coups sans se donner la marge de revenir dans le jeu politique, en témoignent les projets de modification des conditions de la dissolution de l’assemblée nationale, permettant de procéder au couplage des élections présidentielle et législatives » au mois de février 2024.

La construction d’une « verticale du pouvoir » avec l’exécutif comme centre de décision caractérise le processus déroulé par le président sortant. Depuis qu’il s’est placé hors de la compétition électorale, le système Macky se crispe paradoxalement davantage cherchant à prévenir tout risque de déstabilisation : interdiction systématique de toutes manifestations publiques, pressions sur les leaders de l’opposition, renforcement du contrôle des médias, branle-bas dans les États-majors des forces de défense et de sécurité…
Les structures de forces ont été dotées de pouvoirs étendus, notamment en matière de poursuites judiciaires.
Le recrutement des élites semble donc privilégier des critères de loyauté, ainsi que les liens personnels ou familiaux, tant au niveau que régional et local.
Ce type de système favorise le népotisme, les relations informelles, la concurrence entre clans et l’impunité des principaux protagonistes.
Les élites politico-économiques gagnent à rester fidèles au système, et seront de toute évidence tentées de le faire perdurer au-delà même de Macky pour préserver leurs positions.

L’impérieuse nécessité de capter les aspirations populaires

Les observateurs sénégalais comme étrangers se perdent en conjectures pour savoir quelle solution sera finalement privilégiée par Macky Sall pour conserver le pouvoir. Plus grand monde ne doute de la nature crypto-autoritaire du régime et du fait que le président sénégalais n’a aucune intention de quitter la scène politique. Il est en cela représentatif de la plupart des sénégalais qui n’ont pas encore atteint l’âge légal de la retraite : après tout, Macky Sall n’a que soixante – un ans et sa carrière politique n’en est qu’à la fleur de l’âge…

Ce regain d’intérêt des experts et spin doctors pour les coulisses de la vie politique sénégalais n’est pas sans faire penser au temps des grandes manœuvres quand les spécialistes étrangers des élites soviétiques, les « kremlinologues », rivalisaient d’ingéniosité pour récolter et analyser des indices à priori sans intérêt, allant de la disposition des membres du Politburo sur les photos de la Pravda aux modulations à peine perceptibles des brèves de l’agence TASS sur la nomination aux plus hautes fonctions de quelque obscur apparatchik.

Si l’on croit que la société sénégalaise contemporaine est de plus en plus celle du «rien en commun », une société sans repères et doutant d’elle-même, peut-il y avoir d’autre solution que de réfléchir à un mode d’exercice du pouvoir qui œuvre à des solutions jaillissant de là où les questions se posent et se réservant, au terme du débat, de fixer un cadre général de régulation largement accepté, car fruit de l’expérience.
Il y a bien urgence à revitaliser l’action politique. Les civilités ne sont d’aucune utilité si nous devons courber l’échine devant les plus tortueux et les plus forts. Le pacifisme face aux requins : la voilà, l’éternelle tragédie.
Il s’agit d’être en résonance avec le peuple, afin de capter les aspirations populaires pour leur donner pleinement droit de cité. C’est une stratégie politique de longue haleine qui demande constance et cohérence. Cela ne peut se réduire à des stratagèmes électoralistes de circonstance.
Rien ne se fera sans le citoyen rétabli dans sa pleine souveraineté. C’est cette aspiration à recouvrer la souveraineté qui a guidé les sénégalais un fameux 23 juin 2011 à se dresser comme un seul homme, se rendant compte qu’ils étaient devenus dans l’ordre social et politique sujets au-dessous de l’ordinaire. Cette reconquête de la démocratie et de l’intérêt général constitue le signal de la nécessaire révolution citoyenne.

Les sénégalais aiment la politique mais cette année plus encore qu’auparavant rejettent les politiques. Si rien ne change, l’enfarinage a encore de beaux jours devant lui.

K.G 17 juillet 2023

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Macky Sall dicte son agenda : Le dealogue démarre le 30 mai https://actunet.net/politique/macky-sall-dicte-son-agenda-le-dealogue-demarre-le-30-mai/ https://actunet.net/politique/macky-sall-dicte-son-agenda-le-dealogue-demarre-le-30-mai/#respond Sat, 20 May 2023 01:42:43 +0000 https://actunet.net/?p=207918 Le dialogue national va démarrer le 30 mai prochain, quelques semaines après l’appel solennel que le président de la République a lancé le jour de la korité. Ledit dialogue s’étendra sur une période de quinze jours pendant lesquels plusieurs acteurs politiques et de la société civile se réuniront pour échanger. Ce processus intervient dans un […]]]>

Le dialogue national va démarrer le 30 mai prochain, quelques semaines après l’appel solennel que le président de la République a lancé le jour de la korité. Ledit dialogue s’étendra sur une période de quinze jours pendant lesquels plusieurs acteurs politiques et de la société civile se réuniront pour échanger.

Ce processus intervient dans un climat lourd d’incertitudes. De nombreuses formations politiques de l’opposition, et pas des moindres, ont pris l’option de ne pas y prendre part. Cela compromet d’emblée l’inclusivité recherchée dans ce genre d’exercice où une démarche consensuelle et apaisée devrait prévaloir, afin que les conclusions qui en découleront soient acceptées par tous, avec des termes de références prenant  en compte, in fine, l’intérêt supérieur de la Nation sénégalaise et non de petits intérêts particuliers.

Si un pan significatif de l’opposition a décidé d’appliquer la politique de la chaise vide, c’est qu’elle estime que le président de la République fait dans le clair-obscur. De là, découlent d’ailleurs des étincelles au niveau de la coalition Yewwi Askan Wi dont est membre l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall. Ce dernier, comme les membres du Parti démocratique sénégalais, entre autres, a décidé de répondre favorablement à la main tendue par le chef de l’État, espérant pouvoir ainsi retrouver son éligibilité perdue.

Ses camarades Ousmane Sonko, Déthié Fall, Maïmouna Bousso, Aïda Mbodji, Cheikh Ahmed Tidiane Youm ou encore Malick Gakou disent “niet” au dialogue. Il en va de même en ce qui concerne le mouvement Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dany qui estime que ceux qui acceptent d’aller dialoguer sont ceux qui sont avec Macky Sall. En un mot comme en mille, le dialogue politique divise d’ores et déjà la classe politique. Quoi qu’il en soit, le président de la République a tranché et fixé son agenda. L’on en saura bientôt plus sur les termes de référence du dialogue qui pourrait en toute logique porter sur des questions comme le parrainage, le fichier électoral ou encore sur des problématiques liées au développement du Sénégal. Il y aura en toile de fond, cependant, des questions latentes liées notamment à la participation de certains candidats à la prochaine élection présidentielle.

Macky Sall entretient le flou en ce qui le concerne, Karim Wade et Khalifa Sall pourraient en profiter pour se remettre en selle, Idrissa Seck qui s’entendait comme «mbourou ak soow» avec Macky Sall apportera son grain de sel. Sans compter des considérations sous-jacentes que ne manqueront de mettre sur la table pour que le dialogue leur soit profitable. Une chose est déjà sûre, les conclusions pourraient être frappées d’une certaine illégitimité. Tout dépendra, en définitive, des décisions qui seront validées par les participants et de l’accueil que réserveront à ces décisions les acteurs politiques qui n’auront pas pris part aux conciliabules qui démarrent le 30 mai prochain. À l’issue du dialogue, le peuple donnera également son  avis, d’une manière ou d’une autre,  n’en doutons point.

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MÉCONTENTS DES LEADERS DE LEUR LOCALITÉ – «Idéal pour Ndioum» menace et exige une audience… https://actunet.net/actualite/mecontents-des-leaders-de-leur-localite-ideal-pour-ndioum-menace-et-exige-une-audience/ https://actunet.net/actualite/mecontents-des-leaders-de-leur-localite-ideal-pour-ndioum-menace-et-exige-une-audience/#respond Sun, 07 May 2023 05:02:15 +0000 https://actunet.net/?p=206764 À moins de onze mois de l’élection présidentielle, des partis politiques ou mouvements ne cessent de décrier l’attitude des leaders du parti de l’Alliance pour la République (Apr). C’est dans ce sillage que le mouvement «Idéal pour Ndioum», du parti de la mouvance présidentielle dit avoir senti la «nécessité» de s’adresser à la population de […]]]>

À moins de onze mois de l’élection présidentielle, des partis politiques ou mouvements ne cessent de décrier l’attitude des leaders du parti de l’Alliance pour la République (Apr). C’est dans ce sillage que le mouvement «Idéal pour Ndioum», du parti de la mouvance présidentielle dit avoir senti la «nécessité» de s’adresser à la population de Ndioum et au Président de la République, Macky Sall.

Ce, dans le but de de lui renouveler leur engagement à ses côtés pour les prochains combats politiques en vue du maintien de la majorité présidentielle au pouvoir.

En effet, sous le leadership du Docteur Alassane Sileye Ndiaye, «Idéal pour Ndioum» dit avoir participé à toutes les conquêtes politiques de Benno bokk yaakar depuis 2012. Mais, précisent les membres dudit mouvement, n’ont bénéficié d’aucune retombée dont l’emploi, le financement, les bourses familiales.

Ce, du fait du «sectarisme des dirigeants locaux». «Nous sommes victimes d’ostracisme connu de tous les ndioumois par une gestion politique partisane, sectaire et clanique, créant d’énormes frustrations légitimes au sein de nos militants», a-t-on lu dans le communiqué du mouvement «Idéal pour Ndioum».

Poursuivant, «Idéal pour Ndioum» estime que pour une «bonne et forte» implication du mouvement à la prochaine élection en 2024, l’essor mouvement exige du Président de la République, Macky Sall d’une audience à leur responsable, Alassane Ndiaye pour lever ces obstacles subjectifs et permettre une remobilisation des militants en vue des combats politiques à venir.

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Situation politique – Boubacar Camara parle d’incendie suspendu… https://actunet.net/actualite/situation-politique-boubacar-camara-parle-dincendie-suspendu/ https://actunet.net/actualite/situation-politique-boubacar-camara-parle-dincendie-suspendu/#respond Fri, 03 Feb 2023 23:27:51 +0000 https://actunet.net/?p=201092 Le 13 février 2021, alors que les premiers soubresauts consécutifs à la convocation de l’Honorable député Ousmane Sonko étaient enregistrés, j’avais fait le choix d’adresser une lettre ouverte à Monsieur le Président de la République du Sénégal, Macky Sall. Deux ans après, je suis au regret de constater que cette missive conserve toute son actualité. […]]]>

Le 13 février 2021, alors que les premiers soubresauts consécutifs à la convocation de l’Honorable député Ousmane Sonko étaient enregistrés, j’avais fait le choix d’adresser une lettre ouverte à Monsieur le Président de la République du Sénégal, Macky Sall.

Deux ans après, je suis au regret de constater que cette missive conserve toute son actualité. Mieux, les craintes que j’y exprimais se sont avérées et cristallisées.  En effet, dans cette Lettre, je décrivais le contexte d’un Sénégal fragile en ces termes : «les vents forts agitent l’océan. Et notre barque tangue. Il faut écoper. Il faut calmer les esprits. Nous avons tous besoin de sérénité».

Aujourd’hui, l’incendie est suspendu à l’étincelle.

J’y affirmais en substance, en parlant de l’accusation de viol portée contre M. Sonko, que «cette affaire est truffée d’épaisses zones d’ombres avec un niveau d’implication politique et un amateurisme qui dépassent l’entendement. Les faits intrigants devraient plutôt nous inciter tous à la prudence».

Au lieu de la prudence, c’est l’escalade.

Au lieu d’un dossier, nous en sommes à trois dont les liens sont manifestes.

Un dossier sur des faits allégués et consignés dans une plainte formelle d’un citoyen accusant l’État du Sénégal de complot ;

Un dossier sur des faits allégués et consignés dans une plainte formelle d’une citoyenne accusant un autre citoyen de viol sous menace armée et réclamant justice ;

Un dossier sur les responsabilités à situer et les éventuelles réparations des préjudices à la suite de la perte de la vie de citoyens au cours ou en marge de manifestations consécutives à la présentation du second dossier en justice.

Aujourd’hui, en s’acheminant vers le traitement des dossiers sans que soit vidé l’accusation de complot porté contre lui, l’État ouvre la porte à une résistance légitime d’Ousmane Sonko.

En effet, poussé à bout pendant deux longues années pendant lesquelles M. Sonko s’est défendu avec courage et a attaqué, il a clairement montré qu’il ne se laissera pas sacrifier dans un dossier qu’il juge biaisé, sous quelque prétexte que ce soit. C’est tout à son honneur.

Défiés, les tenants du pouvoir sont également déterminés à recourir à tous les moyens pour ne pas apparaître comme un État faible et sauvegarder la tranquillité publique, c’est leur devoir.

Mais tout le monde sait parfaitement que lorsque la neutralité d’un instrument aussi puissant que l’État est mise en doute, à tort ou à raison, le risque d’instabilité est aggravé et plus foudroyant pour un pays que les conséquences des agissements personnels les plus répréhensibles de n’importe quel citoyen.

Aujourd’hui, les deux camps n’ont pas hésité à faire feu de tout bois : des familles ont été divisées, des liens brisés, des bornes dépassées.

Dans ce contexte, je suis persuadé que ces trois dossiers ne peuvent pas être vidés correctement dans le respect du temps de la justice, avec la mise en œuvre de toutes les voies de recours d’ici à l’élection présidentielle dont le processus est déjà déclenché. C’est d’une évidence incontestable.

Je suis convaincu qu’il faut en tirer les conséquences et trouver des solutions consensuelles avec l’aide des parties concernées et des bonnes volontés afin de garantir la paix et la stabilité en évitant d’ajouter à l’inévitable tension politique en période électorale, une autre source d’instabilité tout à fait évitable.

Ne nous voilons pas la face ! Nous avons vécu dans la douleur le traitement humiliant infligé à des citoyens opposés au régime actuel dans des conditions où il est difficile de nous convaincre que tout s’est passé normalement et que la tournure prise par les dossiers judiciaires n’a rien à voir avec les suspicions d’un acharnement. L’État doit donc franchir le premier pas en prouvant son innocence. Le reste suivra tout naturellement. C’est à la justice d’en décider en toute responsabilité et au nom exclusif du peuple.

J’avais bien alerté dans ma lettre de février 2021 en ces termes : «Ils vous entraînent dans une voie sans issue et aux conséquences incalculables pour la stabilité de notre pays. N’ouvrez pas la boîte de Pandore !».

Aujourd’hui, par la force des choses, toute la responsabilité de la paix et la sérénité au Sénégal repose sur le Président Macky Sall. Il lui est encore possible de laisser parler son «âme de bon chevalier» qui a prévalu, dans certaines circonstances. Il a su faire preuve d’une dignité caractéristique du «sang du Sine» que nous partageons, quand il a été poussé dans ses derniers retranchements. Je l’imagine se battre jusqu’au dernier souffle s’il était à la place de Ousmane Sonko. Pour une tentative d’humiliation moindre, il est sorti de ses gonds, avec fierté.

Le Sénégal a besoin d’un Macky Sall capable de dépassement et en mesure de renoncer à la force de l’État contre un adversaire politique en partant de l’hypothèse qu’il en a vécu les affres. J’ai encore l’espoir que le Macky Sall souhaité se cache derrière l’image qui nous est servie.

Aujourd’hui, ce qui est fait est fait. Même le souvenir de la douleur est une peine. J’en suis conscient. Il est donc essentiel de se mettre dans les dispositions d’un dépassement. La vie est ainsi faite et chacun doit lâcher du lest pour rendre possible cette aspiration collective du pays, des investisseurs, des entreprises, des ménages, des acteurs politiques et des gouvernants, à la paix et à la sérénité. Concentrons-nous sur ces défis majeurs, dans un élan de concorde civile, chacun selon ses convictions.

Il ne sert à rien de brandir des projets de vengeance contre Macky Sall. Il ne sert à rien, non plus, d’opter pour la répression et le recours à la force coercitive de l’État pour faire plier des citoyens qui se sentent persécutés.

L’objectif de réaliser le développement économique et social de notre pays dans la paix, dont chacun d’entre nous se préoccupe, est incompatible avec l’instabilité politique et sociale dont on ne sait jamais quelle ampleur et quelle durée elle aura.

Les épreuves personnelles, craintes, calculs et espérances des leaders politiques ne changeront en rien les aspirations légitimes du peuple sénégalais, maintes fois bafouées, et qui attendent d’être satisfaites par ceux qui prétendent leur apporter des solutions.  Nous n’avons pas de choix.

Boubacar CAMARA

Citoyen africain du Sénégal

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Réalisations, suprématie politique… Dabaly réclame une nomination du maire Samba Sall… https://actunet.net/actualite/realisations-suprematie-politique-dabaly-reclame-une-nomination-du-maire-samba-sall/ https://actunet.net/actualite/realisations-suprematie-politique-dabaly-reclame-une-nomination-du-maire-samba-sall/#respond Thu, 12 Jan 2023 00:22:49 +0000 https://actunet.net/?p=198334 Les conseillers municipaux de la commune de Dabaly n’ont pas manqué d’interpeller le Président de la République, Macky Sall, pour un poste de choix de leur maire. Ce, en vue de profiter des potentialités économiques inexploitées de la zone et dit oui à un 2ème quinquennat. Certes, si l’on se fie à leurs déclarations, les résultats […]]]>

Les conseillers municipaux de la commune de Dabaly n’ont pas manqué d’interpeller le Président de la République, Macky Sall, pour un poste de choix de leur maire. Ce, en vue de profiter des potentialités économiques inexploitées de la zone et dit oui à un 2ème quinquennat. Certes, si l’on se fie à leurs déclarations, les résultats engrangés par le maire en seulement 10 mois, après son élection en février 2022, sont prometteurs.

Samba Sall ne pourra pas atteindre ses vrais objectifs de relance de la zone sans d’autres responsabilités qui le lui permettent, car selon Pape Amadou Seck, deuxième adjoint au maire de Dabaly, un homme politique de cette nature mérite, selon ces populations, un appui de l’autorité suprême de ce pays, sans quoi, «les barrières qui obstruent son élan pour faire décoller la localité et ses environs, vont s’éterniser sur son chemin», a-t-il dit.

En effet, Samba Sall, pour reprendre leurs termes, est, selon les populations, «un maire qui mène une politique définie par son mentor le chef de l’État, Macky Sall. C’est pourquoi d’ailleurs, malgré ses réalisations sur tous les plans de la vie, il insiste sur un fait : «ces prouesses sont possibles grâce au patron des marrons beiges qui le soutient depuis qu’il a été porté à la tête de la municipalité», ont-elles fait savoir.

Pourquoi le maire de Dabaly, Samba Sall, doit être promu….

Seulement, il se trouve que, pour mieux lui permettre de concrétiser les projets du chef de l’État, Macky Sall, dans cette zone et fidéliser les militants, il lui faudra une position autre que celle de maire, qui lui servira de levier pour décider sans retard ni contrainte du devenir de la localité comme le souhaite son excellence le Président Macky Sall qui met les âmes de Dabaly, au centre de son plan Sénégal émergent, les collectivités territoriales, avec une faveur faite aux localités les plus démunies. «Une direction importante à défaut d’un portefeuille ministériel, c’est en réalité ce que nous réclamons, car, c’est à travers ce poste qu’il pourra mener à bien la politique de Macky Sall», a lancé. Pour les plus sceptiques, il déclare qu’un maire qui œuvre pour sa localité bien avant son élection mérite d’être promu.

En guise de rappel, il a été dit, lors de ce grand rassemblement des populations que Samba Sall est l’un des rares maires ayant anéanti l’opposition à des élections, avec un score de 84,79% pour les législatives de 2017, et 89,37% lors de la présidentielle de 2019. Et dans le registre des dernières élections locales, face à 6 listes concurrentes et pour une première participation, Samba Sall, se place en tête avec plus de 53%, sur un taux de participation de 68%. Ce n’est pas tout, puisque le maire a fait des prouesses sur le volet social, avec «une prise en charge totale des femmes enceintes, de la scolarité des élèves du primaire et du préscolaire, en plus du matériel informatique et didactique, pour toute l’année».

Pour attester de leur satisfaction des réalisations du chef de l’État Macky Sall, les populations de Dabaly et le maire Samba Sall, disent “oui” pour le deuxième quinquennat du Président Macky Sall. D’ailleurs, 2000 cartes ont été vendues depuis le lancement des opérations de vente desdites Cartes du parti au pouvoir. Une manière pour les militants et sympathisants de l’Apr de dire qu’ils sont prêts à jouer leur partition dans la course vers le fauteuil présidentiel, si toutefois leur mentor Macky Sall se décidait à briguer un deuxième quinquennat.

Dans le volet santé, éducation, les écoles coraniques sont entièrement prises en charge sans compter la réfection et la construction d’établissements scolaires parmi lesquels, le chantier de l’école primaire de Leyène qui sera livrée dans les prochains jours. Sur le volet, électrification, Samba Sall a, à son actif, l’extension et l’amélioration du réseau électrique de Kaba et de Dabaly, l’électrification effective des villages, à l’heure actuelle, il ne reste que 2 villages. Sans omettre l’acquisition de 200 lampadaires repartis dans tous les 22 villages.

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Le Rur sur la motion de censure – «Il s’agit d’une diversion de l’opinion publique» https://actunet.net/actualite/le-rur-sur-la-motion-de-censure-il-sagit-dune-diversion-de-lopinion-publique/ https://actunet.net/actualite/le-rur-sur-la-motion-de-censure-il-sagit-dune-diversion-de-lopinion-publique/#respond Sat, 17 Dec 2022 18:54:42 +0000 https://actunet.net/?p=195473 Le réseau des universitaires républicains (Rur) n’a pas raté le groupe parlementaire de la coalition Yewwi askan wi. Ledit groupe a introduit dans la semaine une motion de censure n’a pas obtenu les 83 voix requises (sur un total de 165) pour amener le gouvernement du premier ministre Amadou Bâ à la démission. Ce qui […]]]>

Le réseau des universitaires républicains (Rur) n’a pas raté le groupe parlementaire de la coalition Yewwi askan wi. Ledit groupe a introduit dans la semaine une motion de censure n’a pas obtenu les 83 voix requises (sur un total de 165) pour amener le gouvernement du premier ministre Amadou Bâ à la démission. Ce qui a fait réagir le réseau des universitaires républicains (Rur).
Les camarades du Professeur Moussa Baldé ont constaté avec «regret» la désacralisation de l’institution parlementaire par une partie de l’opposition. «En plus des coups et blessures volontaires en l’encontre d’une députée, une partie de l’opposition parlementaire s’est illustrée par le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement», a-t-il déploré.

«Le RUR remarque le caractère inopportun et impertinent de cette motion de censure qui intervient quelques jours après l’adoption du budget qui est, en soi, une confiance accordée au Gouvernement. Le RUR estime qu’il s’agit, là, d’une diversion de l’opinion publique et salue la lucidité et la maturité de la majorité parlementaire qui a rejeté massivement  cette tentative de diversion. La majorité réitère sa confiance au Premier ministre et à l’ensemble du gouvernement», a-t-on lu dans le communiqué du réseau.

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Conseil constitutionnel : Un fidèle à Macky Sall nommé pour valider sa 3e candidature ? https://actunet.net/politique/conseil-constitutionnel-un-fidele-a-macky-sall-nomme-pour-valider-sa-3e-candidature/ https://actunet.net/politique/conseil-constitutionnel-un-fidele-a-macky-sall-nomme-pour-valider-sa-3e-candidature/#respond Sat, 03 Sep 2022 08:21:59 +0000 https://actunet.net/?p=190561  Le décret de ce vendredi 2 Septembre 2022, n’était qu’une simple formalité qui vient officialiser le remplacement de Pape Oumar Sakho, dont le mandat est arrivé à terme au mois de juillet, par Mamadou Badio Camara puisque la décision était officieusement actée depuis belle lurette. L’ancien président de la Cour Suprême qui a intégré le […]]]>

 Le décret de ce vendredi 2 Septembre 2022, n’était qu’une simple formalité qui vient officialiser le remplacement de Pape Oumar Sakho, dont le mandat est arrivé à terme au mois de juillet, par Mamadou Badio Camara puisque la décision était officieusement actée depuis belle lurette. L’ancien président de la Cour Suprême qui a intégré le conseil constitutionnel en 2021, est réputé très proche du président Macky Sall d’où les cris d’orfraie que charrie sa nomination. En effet, l’opposition politique sent les prémices d’un coup politique en gestation avec notamment une probable validation d’une troisième candidature de Macky Sall par un conseil constitutionnel géré par un de ses « hommes de main ». « Badio Camara ancien Président de la cour suprême qui  avait refusé de déclarer son patrimoine à l’OFNAC est nommé par Macky Sall Président du conseil constitutionnel. C’est lui également qui avait jugé l’affaire Karim Wade et  l’affaire Khalifa Sall dont il avait  rejeté  le  rabat d’arrêt que ses avocats avaient introduit pour dénoncer les vices de procédure », rappelle d’emblée Alioune Badara Mboup. (avec seneweb.com)

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Au lendemain des élections législatives du 31 juillet 2022 : De grâce, ne ratons pas ce virage ! (Boubacar Camara) https://actunet.net/politique/au-lendemain-des-elections-legislatives-du-31-juillet-2022-de-grace-ne-ratons-pas-ce-virage%e2%80%af-boubacar-camara/ https://actunet.net/politique/au-lendemain-des-elections-legislatives-du-31-juillet-2022-de-grace-ne-ratons-pas-ce-virage%e2%80%af-boubacar-camara/#respond Tue, 16 Aug 2022 00:39:16 +0000 https://actunet.net/?p=189997 Les résultats des élections législatives du 31 juillet 2022 rendent compte d’un changement historique avec la percée de l’opposition. J’adresse mes vives félicitations aux coalitions YEWWI ASKAN WI et WALLU SENEGAAL pour ces résultats et surtout pour avoir fait preuve de pragmatisme politique et de dépassement en concluant l’alliance électorale dont je suis l’initiateur[1]. C’est […]]]>

Les résultats des élections législatives du 31 juillet 2022 rendent compte d’un changement historique avec la percée de l’opposition.

J’adresse mes vives félicitations aux coalitions YEWWI ASKAN WI et WALLU SENEGAAL pour ces résultats et surtout pour avoir fait preuve de pragmatisme politique et de dépassement en concluant l’alliance électorale dont je suis l’initiateur[1]. C’est toujours une fierté de voir une idée mûrie dans le secret de son cerveau prendre une forme vivante. Cette inter coalition mérite les acclamations de tout le peuple sénégalais pour avoir montré que, malgré les atteintes flagrantes à ses droits et libertés, les injustices subies, la répression féroce ayant entrainé des morts atroces, l’élimination de la liste des titulaires de YEWWI et les multiples diabolisations, le combat légitime pour obtenir la majorité à l’Assemblée nationale était juste et réalisable. Il me plaît de souligner le leadership, le courage et la mobilisation de Ousmane SONKO pour arriver au résultat obtenu.

Une mention spéciale doit être accordée à la Coalition GËM sa BOPP, injustement éliminée de la course. Malgré cette mise à l’écart, dans une cohérence et avec une mobilisation qui forcent le respect, elle a constitué un soutien de taille pour l’opposition. Il en est de même de la coalition AAR SENEGAAL dont la démarche innovante, le profil des leaders et l’offre programmatique crédible ont réussi à l’imposer sur la scène politique. Au décompte final, on assiste à une cuisante défaite de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) du pouvoir en place qui ne dispose plus d’une majorité absolue (moitié des députés plus un). Pour rattraper ce revers et tenter de « corriger » la volonté des électeurs, les tenants du pouvoir s’activent pour le ralliement des « députés ambulances » de la 9e liste[2]. Même si une demi-douzaine de députés confirmaient leur migration vers les prairies marron-beige et que les élus qui paniquent devant la pression de l’opinion et refusent de décrocher le téléphone après avoir encaissé les moyens de campagne et bénéficié de la facilitation pour le parrainage, franchissaient le pas, ces ralliements et les combinaisons futures au sein de l’Hémicycle ne changeraient en rien le fait constant que la majorité des électeurs est favorable au changement déjà clairement exprimé à travers le nombre total de suffrages exprimés, supérieur à celui collecté par le pouvoir en place.

Néanmoins, il se pose un vrai problème d’identification des camps des acteurs politiques. Sous le fallacieux prétexte de la liberté de choix, l’opposition est en train de devenir une rocade où se côtoient, dans la suspicion quotidienne, des acteurs politiques sincères et engagés avec de vrais projets de changement de gouvernance, des acteurs en attente de changement de camp, des signataires de protocoles ou accords secrets, des « bras extérieurs » du pouvoir et de ses alliés, des groupes qui s’opposent le jour et complotent contre l’opposition le soir autour du bol de couscous, des « agents spéciaux de renseignement » pour rendre compte des faits et gestes de leurs « camarades », dresser des pièges et autres stratagèmes contre eux, former des blocs « anti-X » ou « anti Y » et des frustrés dans leurs relations avec les tenants du pouvoir.

Les alliances tactiques dictées par certaines circonstances et pour certaines élections sont parfaitement fondées. Mais, elles ne doivent pas servir de prétexte pour justifier la constitution d’un nid de transhumance qu’il convient de briser définitivement par tous les moyens, y compris par une loi anti-transhumance bien pensée.

Il est temps que le champ politique soit clarifié et que ceux qui s’opposent au pouvoir le fasse sans s’asseoir entre deux chaises, chacun à sa façon, en conformité avec ses convictions et chaque candidat à l’élection présidentielle constituant son propre plan A, et ceux qui rejoignent ou renforcent le pouvoir en place, le fassent ouvertement. Les Sénégalais ont besoin de cohérence et de constance, de tout simplement comprendre.

L’autre leçon à tirer du succès de l’opposition est qu’elle aurait été plus nette si le schéma d’une liste unique à tous les niveaux (national et départemental) était retenu. Malheureusement, l’accord s’est limité au niveau départemental, chaque coalition conservant sa propre liste nationale. Cette présence simultanée de deux listes (YEWWI et WALLU) a entraîné une dispersion des votes sans laquelle l’inter coalition aurait devancé la liste de Benno Bokk Yaakaar (coalition du pouvoir) et remporté huit (8) sièges supplémentaires : les deux (2) du département de Louga, les quatre (4) de Mbour et les deux (2) de Bounkiling. Ainsi, on aurait 88 députés au lieu de 80 pour YEWWI-WALLU et 74 au lieu de 82 députés pour BBY.

Il était évidemment plus facile pour l’électeur de choisir l’unique liste présentée par la coalition YEWWI-WALLU et non de voter pour l’une des deux listes séparées, en faveur celle ayant investi les candidats dans le département, même si ce n’est pas la liste de sa coalition. En plus, il a manqué du temps pour une bonne communication autour de cette combinaison inédite. De plus, l’effet d’entraînement inévitable du vote utile renforcerait les suffrages obtenus pour la répartition des députés sur la liste nationale proportionnelle.

Finalement, en dehors de l’épisode de notre liste de Dakar qui a failli se noyer dans les sueurs froides de la piscine olympique, l’opposition s’est tirée deux balles dans les pieds. D’une part, elle a perdu huit (8) députés à cause de la dispersion des votes sur deux listes séparées, ratant ainsi l’occasion de détenir la majorité absolue, de prendre la présidence de l’Assemblée nationale avec toutes les prérogatives qui s’y attachent sans compter le positionnement décisif dans la gouvernance de l’Assemblée et d’imposer la cohabitation (n’en déplaise à ceux qui s’adonnent à un juridisme insipide !) au pouvoir en place qui aurait été contraint à la retraite anticipée et son chef à s’acquitter d’un minuscule calendrier dominé par des voyages internationaux pour vanter la démocratie sénégalaise et les dernières inaugurations avant les discours d’adieu, des « baalu aq » et autres remords.

D’autre part, l’opposition, notamment la coalition YEWWI ASKAN WI a raté l’occasion d’envoyer à l’Hémicycle des figures marquantes qui se sont battus vaillamment, à cause d’un mauvais remplacement d’une personne mineure. La façon dont le pouvoir a profité de cette erreur mineure qui aurait pu être régularisée montre qu’il avait bien compris l’enjeu,

 

L’opposition doit froidement admettre ces manquements aux graves conséquences et situer les responsabilités pour l’avenir. L’essentiel est que les leçons soient tirées de ces revers historiques que nous ne pouvons pas imputer au régime de Macky SALL, avec humilité et objectivité. Maintenant que nous avons raté la course avant le sifflet final, de grâce ne ratons pas le dernier virage !

La situation laisse un goût d’inachevé. Le pouvoir a perdu la majorité absolue et tente de se rattraper par le jeu de la transhumance tandis que l’opposition a perdu la cohabitation et doit se rattraper par une posture de chevalier dans sa dignité légendaire en hommage à nos anciens qui se sont battus pour la démocratie et la liberté et à la mémoire des morts pour la noble cause.

Dans tous les cas, le pouvoir panique car le ciel s’assombrit sur le projet d’une troisième candidature de Macky SALL. La porte de sortie lui a été clairement indiquée et la chaussée législative du tripatouillage de la Constitution se rétrécit et est devenue glissante.

Au regard des résultats des élections législatives, le Sénégal a l’opportunité d’apprendre par l’expérience, à vivre une situation inédite, à considérer, tout compte fait, comme entrant dans l’ordre normal des choses que le suffrage universel ait produit une Assemblée nationale équilibrée. Jouons tous la carte de l’apaisement et faisons maintenant de la vraie politique en confrontant nos idées et propositions, dans le respect réciproque de nos convictions.

Le pays a besoin de se mettre au travail dans la continuité de l’État et la stabilité. Le pouvoir en place a l’obligation d’accepter cette nouvelle configuration de l’Assemblée nationale. Le monde et surtout l’Afrique, nous regardent.

Aujourd’hui, il appartient au Président de la République de mettre en place un Gouvernement (Premier ministre et ministres), dont la fréquentation de l’Assemblée nationale ne doit pas être marquée par des heurts durables et fréquents au point d’installer un bras de fer entre les acteurs politiques, source de blocages persistants. C’est à ce prix que le Sénégal réussira à passer ce virage sensible en garantissant le fonctionnement correct des institutions. Mais tout indique que le Président Macky Sall optera pour un gouvernement de survie politique de son régime et ne ménagera aucun effort pour conserver le pouvoir, notamment en déposant directement sa candidature en 2024.

A bon entendeur, salut !

Bien évidemment, c’est le moment pour l’opposition disposant d’un projet alternatif de société crédible de se souder et de fixer d’ores et déjà les orientations conformes aux promesses faites aux électeurs et d’indiquer clairement au pouvoir que « rien ne sera plus comme avant » et qu’il faut mettre de l’ordre dans ce pays dont elle est actionnaire majoritaire.

Dans plusieurs domaines, les urgences se bousculent mais tout ne peut pas se conclure et avoir un effet immédiat et appréciable pour les populations en peu de temps. Qui trop embrase, mal éteint !

La nouvelle opposition parlementaire doit rapidement mettre sur la table sa vision en matière de défense des libertés publiques, de soutien aux personnes vulnérables particulièrement les enfants, les femmes et les personnes âgées, de transparence électorale, de protection de la société, notamment la jeunesse contre les travers sociaux, de promotion du secteur privé national, d’impartialité de la justice, de financement alternatif du développement à la place de l’endettement public excessif, de sauvegarde des ressources naturelles, d’équité territoriale, de gouvernance, de rationalisation des dépenses publiques et de priorisation adéquate des investissements.

Enfin, les élections législatives de 2022 ont mis à nu les obstacles artificiels à la libre participation qui pèsent sur le système électoral sénégalais à travers la caution, le parrainage et la parité. Il ne s’agit point de les supprimer. Il convient de les réformer dans une démarche consensuelle. En ce qui concerne la caution, il faut alléger les modalités de sa constitution (montant fixé par la loi, constitution par anticipation avec un système de provision sur une durée à déterminer, acceptation de toute forme de paiement sous réserve du contrôle de l’origine licite des fonds entre autres). Quant au parrainage, il doit être maintenu au moins pour l’élection présidentielle avec un changement fondamental consistant à accepter que tout électeur puisse parrainer au plus, trois candidats. Le système de contrôle du parrainage doit être transparent, doit associer les acteurs politiques au contrôle, être entièrement automatisé et validé en temps réel. Pour la parité, elle doit connaître une grande souplesse pour la régularisation en cas d’erreur dans la confection des listes jusqu’à la délivrance des bons à tirer du bulletin de vote qui doit désormais être un bulletin unique.

Deux réformes majeures sont également souhaitables pour faciliter l’inscription des primo votants et améliorer le contrôle effectué par la Commission électorale nationale autonome (CENA). Il s’agit d’une part de procéder automatiquement à l’inscription de tous les citoyens en âge de voter, de procéder aux radiations d’office pour ceux qui ont perdu leur droit et d’ouvrir une période de radiation volontaire pour les citoyens qui ne veulent pas exercer leur droit de vote dans la mesure où le vote n’est pas obligatoire au Sénégal.

Il s’agit, d’autre part, d’ouvrir la CENA aux représentants des partis, listes ou candidats dans la phase du recensement des procès-verbaux et de créer des commissions locales de dépouillement et de recensement des votes à la tête desquelles siègent des magistrats.

Pour terminer, on ne cessera pas de réclamer que l’organisation des élections soit placée sous la tutelle d’une autorité indépendante.

 

Boubacar CAMARA

Kamâh

Août 2022

 

 

 

[1] Cf ma proposition le Plan BUDDI : « Schéma d’investitures pour une opposition majoritaire à l’Assemblée nationale », avril 2022, 7 pages. Pour la petite histoire, l’accord entre les coalitions YEWWI ASKAN WI et WALLU SENEGAL n’est pas tombé du ciel. Devant les tentatives d’appropriation de ce plan, je suis dans l’obligation d’en revendiquer davantage la paternité et de publier le plan BUDDI, présenté et envoyé aux deux parties dès le début des discussions, en attendant d’en raconter l’histoire, les blocages, le dénouement et les succulentes anecdotes.

[2]  Voir mon interview au Quotidien « Bës-Bi Le Jour » du vendredi 22 juillet 2022 n°0192-ISSN. Les faits confirment bien l’existence de cette liste. Suivez mon regard….

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Haro sur les fraudeurs de passeports et visas * Par Djibril Ba https://actunet.net/actualite/haro-sur-les-fraudeurs-de-passeports-et-visas-par-djibril-ba/ https://actunet.net/actualite/haro-sur-les-fraudeurs-de-passeports-et-visas-par-djibril-ba/#respond Fri, 24 Sep 2021 06:38:00 +0000 https://actunet.net/?p=177777 Il est des textes que l’on souhaite ne jamais avoir à écrire mais le tollé médiatique et l’émoi populaire suscités par l’affaire présumée de trafic de passeports diplomatiques nous interpellent à plus d’un titre. D’abord en tant qu’acteur politique mais aussi et surtout en tant que citoyen soucieux de la bonne marche de notre pays […]]]>

Il est des textes que l’on souhaite ne jamais avoir à écrire mais le tollé médiatique et l’émoi populaire suscités par l’affaire présumée de trafic de passeports diplomatiques nous interpellent à plus d’un titre. D’abord en tant qu’acteur politique mais aussi et surtout en tant que citoyen soucieux de la bonne marche de notre pays et de son rayonnement dans le monde. Il n’est pas question ici de revendiquer le monopole du magistère du bien. Mais l’éthique et la morale sont deux bornes infranchissables qui devraient délimiter notre engagement public.

 

D’emblée, soulignons le caractère scandaleux de l’implication dans cette affaire d’honorables députés et de respectables citoyens qui ont toujours prôné le Nouveau Type de Sénégalais (NTS). Cela heurte naturellement la conscience et la morale du sénégalais lambda.

L’éthique n’a ni couleur politique ni étendard. Quel que soit le bord auquel nous appartenons, tomber si bas dans des turpitudes que la morale et la décence réprouvent est regrettable et condamnable. Être acteur politique ou appartenir à un mouvement citoyen ne saurait être un passeport pour l’impunité ou un visa qui nous permet de fouler diplomatiquement les règles et lois de ce pays qui nous garantissent  un vivre ensemble en toute sécurité et paix.

 

Bien au contraire cela devrait être une exigence sur soi à plus de tenue et retenue par rapport aux autres concitoyens qui nous ont fait confiance pour défendre leurs intérêts et problèmes. Lorsqu’on a l’onction présidentielle et le mandat de tout un peuple, on doit être un ambassadeur de l’exemplarité.

Travailler pour l’intérêt général, devrait être notre principale préoccupation en lieu et place de gérer des intérêts crypto personnels. Y a t’il plus noble et honorifique posture que d’être au service de son pays et de son peuple ? Être au service de son prochain est une si noble mission recommandée par  toutes les religions révélées.

Certes, la polémique autour de ce type de passeport ne date pas d’aujourd’hui, mais force est de reconnaitre que des efforts ont été faits par nos autorités compétentes pour juguler ce mal qui ne fait que ternir l’image de marque de notre pays qui a toujours joué un important rôle dans le concert des grands pays.

En conseil de ministres du 19 Avril 2019, le Président Macky Sall avait instruit son Ministre des Affaires Etrangères de mettre en place de nouveaux passeports diplomatiques pour une plus grande rationalité dans leur octroi. Ceci pouvait être perçu comme une réponse à des mises en garde de l’Union Européenne et du gouvernement américain qui avaient signalé certaines légèretés ou manquements dans la délivrance de cet important document. D’ailleurs, en 2018, les pays de l’UE avaient failli voter une loi qui obligerait tout Sénégalais détenteur de passeport diplomatique à chercher un visa pour entrer sur leur territoire.

La justice doit alors faire son travail en situant les responsabilités afin de punir sans faiblir ceux qui mettent en danger la stabilité de ce pays par des actes délictuels et proscrits par la loi. Faisons confiance en cette justice dans l’exercice difficile de sa mission.

Au-delà de la fonction régalienne de l’Etat d’organiser et de sécuriser l’octroi ainsi que la délivrance de ce passeport, l’effort de forger une conscience citoyenne et patriotique s’impose à tous. Un meilleur rapport et respect du Bien Commun ne fera qu’améliorer notre vivre en commun dans une société où l’égocentrisme et la recherche de profit à n’importe quel prix prennent le dessus sur tout.

 

DJIBRIL BA

Responsable APR-Parcelles Assainies

Convergence des Cadres Républicains (CCR)

Rapporteur Général Ecole du Parti

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Abdoulaye Pouye : Maire de Mbao « J’ai confiance en mon bilan » https://actunet.net/actualite/abdoulaye-pouye-maire-de-mbao-jai-confiance-en-mon-bilan/ https://actunet.net/actualite/abdoulaye-pouye-maire-de-mbao-jai-confiance-en-mon-bilan/#respond Thu, 17 Dec 2020 15:10:38 +0000 https://actunet.net/?p=160886 Maire de Mbao et Conseiller spécial du Président de la République, Macky Sall, Abdoulaye Pouye dresse le bilan de son mandat. Du secteur de l’éducation à la culture en passant par la santé, la sécurité, le sport…le Maire Pouye dit Obama déclare avoir confiance à son bilan d’édile de la commune de Mbao. Vous êtes […]]]>

Maire de Mbao et Conseiller spécial du Président de la République, Macky Sall, Abdoulaye Pouye dresse le bilan de son mandat. Du secteur de l’éducation à la culture en passant par la santé, la sécurité, le sport…le Maire Pouye dit Obama déclare avoir confiance à son bilan d’édile de la commune de Mbao.

Vous êtes à la fin de votre mandat de maire de la commune de Mbao ? Qu’est-ce que vous avez concrètement fait pour l’éducation ?

A mon arrivée à la tête du conseiller municipal, la commune était à un recouvrement de 138 millions que nous avons porté à plus de 700 millions l’année suivante, puis à 1,6 milliard en 2017. Actuellement nous sommes à 1,100 milliard. Pour arriver à ce résultat, nous avons mis à contribution un groupe d’étudiants pour une étude sur les niches des redevables. Au moment où plusieurs communes se plaignent de ne pas pouvoir payer leurs personnels, nous on a utilisé cette voie pour mettre à profit l’acte 3 de la décentralisation et augmenter nos recettes. C’est ainsi que nous sommes parvenus à donner plus de fournitures à nos élèves qui les recevaient avant notre arrivée vers mars-avril. Maintenant les fournitures sont remises aux élèves dès le lendemain de la rentrée. A Mbao où nous avons 12 écoles en attendant la 13ème qui est en voie d’être construite, nous donnons 31000 cahiers à nos élèves sans compter des bics, gommes, crayons et tout le matériel dont ils ont besoins. Nous donnons aussi à, chaque élève, un sac pour un total de 8000 sacs chaque années. La fourniture de tables bancs n’entre pas dans les compétences de la mairie mais nous avons mis à la disposition des écoles publiques et privées de Mbao, 22000 tables bancs. Nous payons aussi les factures d’électricité des écoles et organisons des colonies de vacance pour les meilleurs élèves dans le but d’encourager l’excellence. Pour les élèves qui sont renvoyés de l’école publique et ceux des écoles privées de la localité, qui à cause du décès du père ou du divorce des parents, n’arrivent plus à payer les mensualités, on les prend en charge. Nous avons noué un partenariat avec l’établissement privé Elhadji Bougouma Seck nous a permis de récupérer 600 élèves qui allaient quitter l’école, faute de moyens. Pour cette année, 80 d’entre eux ont eu le Bferm et 70 ont réussi le Bac. Nous avons construit des salles de classes à Keur Mbaye Fall. Pour les étudiants de Mbao qui ont des difficultés de logement, nous les subventionnons jusqu’à 4 millions. Nous mettons des personnels dans les collèges et le lycée de Mbao que nous payons. Pendant les examens et corrections, c’est la mairie qui prend en charge les enseignants en service dans la commune.

Dans le domaine de la santé, qu’est- ce que la mairie a fait ?

En 2014 qui coîncide avec notre élection à la tête du conseil municipal, le service médical de Mbao fonctionnait avec une ambulance en panne. Nous avons commencé par réhabiliter les postes de santé existant et à construire de nouveaux. On est maintenant à 5 postes. Grâce à un partenariat, on a pu doter chaque poste de santé d’une ambulance médicalisée. Mbao avait un problème de maternité qui étaiet déplorée à, chaque occasion, nous avons construit une toute nouvelle sur fond propre. Le ministre de la santé nous a promus un 6ème poste de santé qui sera fonctionnel en 2021 et permettra aux populations qui vivent de l’autre côté de l’autoroute à péage de se soigner sur place. Toujours via le partenariat, on a envoyé à Génova en Italie, des agents de santé communautaires pour un renforcement de leur capacité. Ceux qui sont restés sur place ont été retrouvés a à Mbao par une équipe de professeurs de médecine venus d’Italie pour les former sur places. Ces mêmes agents qui ne recevaient pas de salaires à cause de la faiblesse des recettes des postes de santé sont pris en charge par la mairie. Un appareil d’échographie est également remis au district de santé avec un lot de 200 blouses pour le personnel.

La sécurité, le sport et la culture, ont-ils été servis ?

Notre commune avec la plage et la forêt classée est un nid pour malfrats. C’est pourquoi avec l’aide de l’Etat, nous avons contribué l’érection d’une brigade de gendarmerie. Sous peu nous aurons un commissariat avec des logements du personnel. Nous avons porte les points limineux qui était 7 à 1700 aujourd’hui. Actuellement, la zone est sécurisée. C’est pour cela qu’on y entend plus des assassinats de citoyens devant chez eux, d’élèves en partance pour l’école ou de domestique qui se rend à son lieu de travail. A Mbao qui compte 26 Asc ; chacune recevait avant 2014, une subvention de 125 000 frs de la mairie. Nous l’avons portée à 300000 frs par Asc indépendamment des jeux de maillots, ballons et autres équipements que nous les offrons. Nous subventionnons les zones et l’Odcav sans oublier « Le Model » qui est l’équipe fanion de Mbao. Nous aidons les lutteurs et grâce à l’entregent du président de la République, le stade de Mbao à un gazon synthétique qui fait la fierté des sports de la commune et u delà de la ville de Pikine. Sur le plan culturel, la construction d’une salle polyvalente de 8000 places fait la fierté des acteurs culturels de Mbao que nous appuyons. Mes régates de Mbao sont une autre façon pour nous de faire revivre la culture dans la commune.

La mairie fait elle des actions sociales ?

A ce que je sache, nous sommes la seule mairie du Sénégal à, prendre en charge les émoluments de 80 chefs de quartiers. Ils jouent un rôle important entre les populations et l’Etat. Ce sont des relais de transmission et pour cela nous les prenons en charge pour qu’ils puissent mieux accomplir leur mission. En direction des lieux de culte, nous avons mis à leur disposition 200 tonnes de ciment. Nous aidons discrètement les responsables des lieux de culte, les chefs religieux et coutumiers.

Que répondez -vous à ceux qui reprochent aux maires d’utiliser les budgets pour le fonctionnement ?

Ceux qui soutiennent cela ignorent les dispositions de la loi 2016-10 du 10 décembre 2016 sur la décentralisation. Cette loi recommande au mairie d’utiliser 80% de leur budget au fonctionnement. Mais par fonctionnement, la loi précitée ne vise pas le cabinet du maire, sa voiture mais des dépenses qui font fonctionner des structures crées par l’Etat pour les populations. Le recrutement des personnels d’appoint dans les écoles, les structures de santé, le stade de Mbao, c’est ça qu’on appel fonctionnement. Ce sont des agents sans lesquels, ces structures de pourrons pas fonctionner normalement. C’est le cas dans un poste de santé du recrutement des agents de santé communautaires, des matrones, dans une école, des gardiens etc…Malgré cela à Mbao, nous avons mis 30% de notre budget dans l’investissement. C’est notamment avec les points d’assainissement, qui ne sont pas des domaines qui sont transférés mais que nous avons réalisés dans des localités comme Promocap, Ndoyéne pour renforcer ceux qui sont fait par l’Etat. On a aussi fait deux routes, une à Mbao extension et une autre à Zac. S’agissant d’investissement le président Sall a compris que les communes n’ont pas ce moyens. Cause pour laquelle, il a mis un fond dénommé PACASEN pour permettre aux communes d’investir. Nous ne sommes pas nouveau en matière de gestion locale. Nous sommes à notre 18 ème année en tant que conseiller municipal. A Mbao avant d’être maire, nous avons été acteur de développements à plusieurs niveaux. De relais en alphabétisation à relais communautaire de santé en passant par l’association des amis de la nature, AJD Mbao etc. J’ai enseigné dans les écoles de Mbao comme instituteur avant de faire une licence en administration des collectivités locales et une thèse sur la fiscalité locales.

Ndiogou CISSE

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Faut-il envoyer la classe politique à la retraite? https://actunet.net/featured/faut-il-envoyer-la-classe-politique-a-la-retraite/ https://actunet.net/featured/faut-il-envoyer-la-classe-politique-a-la-retraite/#respond Sat, 12 Dec 2020 12:24:19 +0000 https://actunet.net/?p=160565 Faut-il envoyer à la retraite tous ces politiciens qui nous gouvernent depuis l’indépendance du pays et qui n’ont pas réussi à nous sortir de ce marasme, où plus de cette stagnation dans tous les domaines ? En effet, le Sénégal est composé depuis l’indépendance d´un cercle de politiciens, dépassé par le cours des événements actuels. […]]]>

Faut-il envoyer à la retraite tous ces politiciens qui nous gouvernent depuis l’indépendance du pays et qui n’ont pas réussi à nous sortir de ce marasme, où plus de cette stagnation dans tous les domaines ? En effet, le Sénégal est composé depuis l’indépendance d´un cercle de politiciens, dépassé par le cours des événements actuels. Nous pensons à juste raison que le Sénégal ne saurait continuer de reproduire les mêmes schémas anachroniques de penser et d´agir des générations passées et qu´une alternance générationnelle s´impose. Le développement, l´émergence et l´accroissement ne peuvent se faire que par le renouvellement des compétences. Personne ne rend à sa génération un service plus grand que celui qui, soit par son art, soit par son existence, lui apporte le don d´une certitude. Le temps n’est il pas venu pour un nouveau mode de gouvernance? Si aujourd’hui la politique est devenue le moyen le plus rapide pour avoir de la richesse, c’est parcequ’il ya plus d’homme politique que d’homme d’Etat. L’homme d´Etat, dans son originalité doit être visionnaire, ambitieux et créateur, travaillant sur le long terme et pour une autre génération au risque de ne pas durer au sommet. L´homme d´Etat instaure des bases solides pour l´avenir et le bien-être de son pays. L´essence de l´homme d´Etat se base sur une éthique humaniste, qui apporte dignité, respect, justice équitable et prospérité à son peuple. Or, l´homme politique pense d´abord aux élections, à sa poche, travaillant et utilisant, la calomnie, le mensonge et la violence comme leitmotiv. L´homme politique fait de la transhumance, de la corruption et du clientélisme politique son programme pour développer une nation. L´homme politique se dote de fonds pour acheter des personnes influentes avec comme but d´avoir du bétail électoral. Une vraie gouvernance de rupture ne doit pas être un slogan mais une réalité que les Sénégalais devront sentir. Le développement économique et social du Sénégal nécessite la mise en œuvre d´une stratégie prenant en compte une nouvelle gérance des biens publics. Les milliards du contribuable ne doivent pas servir ni à acheter du bétail électoral, ni à corrompre cette nouvelle race de politiciens mais plutôt à aider les nécessiteux ou soulager le panier de la ménagère et peut être même subventionner les frais d´inscriptions des étudiants. Tout citoyen a le droit de comprendre comment se passe la gestion des affaires publiques de l´Etat. Et si le citoyen ne se préoccupe pas de cette gestion, cela déboucherait sur cette inégalité de la distribution des richesses qui peut conduire à une instabilité sociale.

Ndiogou CISSE

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De l’équation de droits parlementaires (Tribune libre) https://actunet.net/actualite/de-lequation-de-droits-parlementaires-tribune-libre/ https://actunet.net/actualite/de-lequation-de-droits-parlementaires-tribune-libre/#respond Mon, 28 Oct 2019 11:24:47 +0000 http://actunet.net/?p=148726 L’on se rappelle des évènements du 17 Décembre 1962. Alors que le président du Conseil, Mamadou Dia, incarne le sommet de l’État dans un régime parlementaire bicéphale de type quatrième République (la politique économique et intérieure pour lui, la politique extérieure pour Senghor), ses relations avec le président de la République s’enveniment peu à peu. […]]]>

L’on se rappelle des évènements du 17 Décembre 1962. Alors que le président du Conseil, Mamadou Dia, incarne le sommet de l’État dans un régime parlementaire bicéphale de type quatrième République (la politique économique et intérieure pour lui, la politique extérieure pour Senghor), ses relations avec le président de la République s’enveniment peu à peu. Ce différend devait être réglé, d’un commun accord entre les deux hommes, devant le Conseil national du parti (UPS) le 20 décembre 1962. Mamadou Dia affirme à l’époque : « Si je suis désavoué devant le parti le 20 décembre, je renoncerai à toutes mes fonctions ».

Il est important de rappeler qu’à cette époque, il existait la « primauté du parti dominant sur l’État » (c’est le parti qui choisissait les futurs députés). Cette primauté du parti n’était pas inscrite dans la Constitution mais, comme l’a rappelé Me Abdoulaye Wade lors du procès qui suivit, « il y a dans une Constitution des principes écrits et d’autres non écrits ». Le Gouvernement et l’Assemblée étaient tenus de se soumettre, pour toutes les décisions politiques, à l’arbitrage du Parti. En refusant de s’y soumettre, les députés violaient la « règle du jeu ».

Le Président Senghor, sachant qu’il serait mis en minorité devant le parti le 20 décembre, va encourager ses amis députés à déposer et à voter une motion de censure au niveau de l’Assemblée nationale pour destituer le Président du Conseil avant cette date.

Celui qui, en tant que Président du Conseil, détenait presque tous pouvoirs entre ses mains, avait-il véritablement besoin d’un coup d’État?

L’actuel président de la République M. Macky SALL fut victime en 2008 de cette même logique de liquidation des opposants, quand il a cherché à convoquer Karim WADE à l’Assemblée nationale pour audition sur les travaux de l’ANOCI. Face à son refus de démissionner de ses fonctions, son mandat de président de l’Assemblée nationale sera réduit de cinq (05) à un (01) an par la même assemblée dont lui même était le président et élu par 143 voix sur 146 votants, mais malheureusement une majorité mécanique travaillait pour le compte du président de la République.

Autre victime de l’Assemblée nationale M. Barthélemy DIAS dans l’affaire Ndiaga DIOUF. En juillet 2012, il est élu député sur la liste nationale de la coalition BBY alors que tout allait bien avec le pouvoir. Quand les choses ont commencé à aller mal, il se voit lever son immunité parlementaire qui est une disposition d’ordre constitutionnel. Même s’il a voulu renoncer à cette immunité, il ne devait pas être ni jugé ni poursuivi parce que cette affaire relevait d’un dossier d’instruction et non de flagrant délit.

  1. Khalifa Ababacar SALL, dernière victime pour le moment par la tueuse.

Réélu maire de Dakar en 2014 battant la première ministre d’alors dans la localité de Grand Yoff, Khalifa SALL dirige la coalition Taxawu Dakar, qui gagne 15 des 19 communes de Dakar. En septembre 2016, le mouvement de Khalifa Sall remporte l’élection du Haut Conseil des collectivités territoriales de Dakar.

Bien que le parti socialiste soit membre de la coalition autour du président Macky Sall, Khalifa Sall est en dissidence dans sa formation politique et au sein de la majorité. Comme annoncé, il présente sa propre liste de candidats d’opposition aux législatives du 30 juillet 2017 (Taxawu Senegaal). Malgré sa détention, Khalifa Sall est élu député.

En octobre 2017, le Parquet de Dakar demande à l’Assemblée nationale de lever l’immunité parlementaire de Khalifa Sall. Élu député le 30 juillet 2017, Khalifa Sall pouvait en effet en théorie se prévaloir de l’immunité. La demande du parquet surprend car en août 2017, ce même parquet avait refusé la mise en liberté de Khalifa Sall, arguant que ce dernier ne pouvait se prévaloir d’une immunité parlementaire de député car celle-ci n’avait été acquise que quatre mois après son arrestation (paradoxe).

Le 25 novembre 2017, l’Assemblée nationale du Sénégal lève l’immunité parlementaire de Khalifa Sall, avec 125 voix pour et 25 voix contre.

Maintenant, place à l’affaire qui défraie la chronique ces derniers temps, en l’occurrence l’affaire des 94 milliards. Le leader de Pastef a publiquement accusé, le 16 octobre 2018, un haut fonctionnaire, en l’occurrence M. Mamour DIALLO, de faux et usage de faux ayant donné lieu à un détournement de deniers publics à hauteur de 94 milliards de francs Cfa. Suite à ces graves accusations, on attendait du sieur Mamour Diallo une plainte contre le sieur Ousmane Sonko, ce qui n’a jamais été le cas jusqu’au jour où la commission d’enquête parlementaire, crée le 15 Février 2019 a terminé ses travaux le 11 Juillet dernier et a déposé son rapport devant le bureau du président de l’assemblée nationale. Ainsi, le sieur Ousmane Sonko sera convoqué par ses pairs à l’Assemblée nationale. Cependant, il avait fait savoir, dès le départ, qu’il ne répondrait qu’à une convocation du tribunal, seul habilité, selon lui, à entamer une procédure judiciaire. Disant ne pas avoir à participer à cette “mascarade”, le leader de Pastef a toujours douté de l’objectivité des parlementaires.

Désavoué par ses pairs, qui ont totalement blanchi Mamour Diallo, Ousmane Sonko est appelé devant les tribunaux suite à la plainte de l’ancien directeur des Domaines pour diffamation et injures publiques.

Nous attendons de voir maintenant si le sieur Ousmane Sonko, député à l’Assemblée nationale se verra lever son immunité parlementaire pour avoir eu à dénoncer des faits, et pour une affaire l’opposant à un particulier.

Wait and see…

 

Honoré Pascal NDEYE

Juriste, analyste politique

honorepascalndeye@yahoo.fr

 

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Première sortie : Ce qu’a dit Khalifa Sall https://actunet.net/actualite/premiere-sortie-ce-qua-dit-khalifa-sall/ https://actunet.net/actualite/premiere-sortie-ce-qua-dit-khalifa-sall/#respond Mon, 21 Oct 2019 16:53:11 +0000 http://actunet.net/?p=148588 Le 29 septembre dernier, j’ai quitté la maison d’arrêt de Rebeuss après deux ans et demi de détention. Durant tout ce temps, vous avez partagé avec moi cette épreuve faite de privations et de sacrifices. Croyez-moi, je n’ignore rien des pressions, des intimidations et des émotions que vous avez vécues et surmontées avec dignité et […]]]>

Le 29 septembre dernier, j’ai quitté la maison d’arrêt de Rebeuss après deux ans et demi de détention. Durant tout ce temps, vous avez partagé avec moi cette épreuve faite de privations et de sacrifices. Croyez-moi, je n’ignore rien des pressions, des intimidations et des émotions que vous avez vécues et surmontées avec dignité et responsabilité.

J’ai pour chacune et pour chacun d’entre vous une pensée particulière pleine d’admiration, de considération et d’affection. Voilà pourquoi, je vous retrouve avec un grand plaisir pour vous exprimer de vive voix mes sincères remerciements. Cette rencontre me permet également de retrouver des visages, de revoir vos sourires, de serrer vos mains, d’échanger quelques mots. Je veux également exprimer ma reconnaissance aux Sénégalaises et aux Sénégalais, de tous âges, connus ou anonymes, au Sénégal et dans la Diaspora, qui m’ont manifesté leur affection et leur soutien par leurs prières, par leur mobilisation et leurs visites. Je veux renouveler ma gratitude à mes avocats qui se sont illustrés par leur loyauté, par leur sens professionnel élevé et par de brillantes plaidoiries dans un combat politique habillé sous les oripeaux d’une affaire judiciaire. Je veux également remercier les autorités religieuses et coutumières, les organisations et personnalités politiques, les organisations de la société civile et les personnalités indépendantes qui m’ont témoigné leur solidarité.

J’ai une pensée émue pour toutes les personnes privées de liberté. Mes pensées et ma gratitude s’adressent en particulier aux détenus de la maison d’arrêt de Rebeuss avec qui j’ai partagé cette partie de ma vie. Cette détention a renforcé mes convictions sur la nécessité d’améliorer les conditions de détention et le traitement des détenus. Elle m’a permis de voir les drames humains provoqués par les longues détentions préventives qui transforment des présumés innocents en présumés coupables avant même d’être jugés.

Elle m’a fait constater les effets désocialisants de la prison contre lesquels il faut rapidement apporter des solutions tels le maintien des liens familiaux, la transformation des lieux de privation de liberté en espaces d’acquisition de savoir faire pour favoriser la réinsertion des détenus et l’élargissement de la gamme des sanctions pénales alternatives à l’emprisonnement. Mes pensées et ma gratitude vont également aux autorités pénitentiaires et aux agents de la maison d’arrêt de Rebeuss soumis à une pression insoutenable et à des rythmes astreignants. Cette situation doit obliger l’Etat à adopter un statut pour les agents de l’administration pénitentiaire avec l’objectif d’améliorer leurs conditions de travail et de permettre à ces serviteurs de l’Etat d’exercer leurs missions dans la dignité.

Mes chers camarades,

Cette épreuve ne doit pas nous faire perdre notre humanité. Nous en sommes sortis le cœur ouvert. Cela est parfois mal compris mais nous ne devons avoir ni haine ni rancœur même dans l’adversité. Nous ne devons pas céder aux excès de la politique, ni perdre notre temps à ressasser le passé. Mes chers camarades ! Nous avons encore tant à faire ensemble pour notre pays. Mais avant de tracer la voie vers cet avenir commun, je veux évoquer, à grands traits, trois viatiques pour nous éclairer dans notre cheminement collectif au service du Sénégal. Cette épreuve n’a pas entamé nos convictions. La fidélité à nos valeurs nous a permis de résister à l’acharnement du pouvoir. Nous sommes les héritiers d’une histoire vivante forgée dans l’alliance entre la démocratie et le progrès. Nous devons en être fiers et porter son message fondé sur les valeurs de liberté, d’égalité, de justice et de solidarité. Si nous sommes plus résilients, et c’est le premier viatique, c’est donc grâce à notre identité que nous devons garder intacte.

En évoquant la force de nos convictions et la fidélité à nos valeurs, je veux saluer le mérite de chacune et de chacun d’entre vous d’avoir cru à notre combat et de continuer à faire front. Il s’en trouve encore en nous des femmes et des hommes qui ont tout sacrifié pour un Sénégal plus libre, plus prospère, plus juste et plus solidaire à l’opposé du pays dans lequel nous vivons. C’est le deuxième viatique qui nous différencie du pouvoir et nous engage à nous opposer à ses politiques néfastes pour le peuple sénégalais. Nous restons sur cette ligne d’ancrage dans l’opposition avec responsabilité mais sans compromission, avec fermeté mais sans excès. De cette position, on ne peut dissocier, et c’est le troisième viatique qui nous différencie également de ceux qui gouvernent, notre attachement aux conclusions des Assises nationales. Parce qu’elles reflètent la richesse des expériences et les attentes du peuple, les conclusions des Assises nationales constituent le document de référence de notre projet. Bien entendu, il faudra les adapter au contexte et aux évolutions de notre pays, de l’Afrique et du monde mais nous nous engageons à les mettre en œuvre sans rien omettre et sans les remettre en cause.

Mes chers compatriotes,

Mes chers camarades,

Une grande Nation comme la notre ne peut se construire qu’à travers de grandes dynamiques autour des femmes, des hommes et des valeurs. Nous devons être ces femmes et ces hommes et incarner ces valeurs pour tracer un chemin d’espoir pour les millions de Sénégalais qui s’impatientent et s’angoissent. Je vous parle de l’avenir, d’un avenir qui puise ses balises dans les valeurs de notre Nation et qui poursuit la finalité d’un Etat qui tient sa promesse pour tous ses citoyens. Je vous parle de l’avenir qui se construit dans la paix, avec notre volonté commune et avec des énergies plurielles et positives.  Cet avenir ne serait pas partagé sans des réponses pertinentes à notre questionnement collectif sur notre vivre ensemble mis à mal depuis quelques années. Vivre ensemble, ce n’est pas seulement la coexistence des communautés, c’est la communion entre des femmes et des hommes ayant le même sentiment d’appartenance à une Nation ouverte à toutes les fraternités, partageant les mêmes valeurs et unis par un destin commun.

L’école pourrait contribuer à renforcer notre vivre ensemble si nous en faisons le lieu de construction de la citoyenneté et le cadre d’acquisition de connaissances conformes à nos valeurs et adaptées aux besoins de développement de notre pays. Mais nous ne saurions appréhender le vivre ensemble dans toute sa mesure si nous ne l’associons pas à un modèle de gouvernance qui en garantit la cohésion et la permanence. En effet, notre commun vouloir de vie commune doit s’appuyer sur l’édifice d’une République garante de l’Etat de droit et des droits humains. Cela nous engage à renforcer notre pacte républicain avec des garanties partagées et acceptées d’effectivité de la séparation des pouvoirs, de l’indépendance de la justice, de la démocratie, de la décentralisation, des libertés publiques, des droits humains et de la transparence dans la gestion des ressources publiques.

Mes chers compatriotes,

Mes chers camarades,

Dans la mesure où tout se tient, il est évident que la refondation de la gouvernance doit avoir pour finalité de recentrer l’Etat dans ses missions afin que le Sénégal soit un pays pour tous les âges, pour toutes les énergies et pour toutes les ambitions. A cette fin, il est impératif de placer l’homme au cœur des politiques publiques et de le considérer comme la première ressource sur laquelle l’Etat doit investir. C’est dans cette mesure que chaque Sénégalaise et chaque Sénégalais, en zone urbaine comme dans le monde rural,  pourra accéder à des soins de santé de qualité, à l’éducation, à la formation, à un emploi décent, à la protection sociale, à la sécurité et aux autres services publics en nombre et en qualité. C’est également dans cette mesure que l’Etat va garantir la solidarité avec les couches vulnérables et la solidarité entre les générations. Cette responsabilité nous oblige à penser aux jeunes, aux femmes, aux personnes âgées et aux générations futures dans l’exploitation et dans la gestion des ressources naturelles.

Cette responsabilité nous engage également à inverser les tendances actuelles de notre économie pour construire de nouvelles efficacités capables de produire des richesses durables, de créer des emplois pérennes et de lutter contre la pauvreté. Cette nouvelle orientation permettra à notre pays de développer une économie dynamique, diversifiée, inclusive et portée par le secteur productif national et par le secteur privé sénégalais.

Sur toutes ces questions, et sur d’autres aussi importantes comme l’intégration africaine, le changement climatique, le défi sécuritaire et la question migratoire, nous avons à engager les ruptures radicales et les transformations fondamentales que notre pays ne peut plus ignorer sans risquer de se perdre.

 

Mes chers compatriotes,

Mes chers camarades,

Porté par cette double exigence d’une Nation refondée autour de ses valeurs et d’un Etat au service de ses citoyens, je vous retrouve encore plus déterminé. Après avoir capitalisé les expériences vécues, j’y ai puisé une énergie nouvelle que je continuerai à mettre au service du Sénégal. Et résolument tourné vers l’avenir de notre pays, seule perspective digne d’intérêt, je poursuis mon engagement politique avec vous mes chers camarades, avec toutes celles et tous ceux qui partagent les valeurs de liberté, de progrès, de justice et de solidarité et en étant ouvert aux apports fécondants de toutes les forces vives de notre pays.

Et tous ensemble, un pas après l’autre, dans la confiance retrouvée et dans une espérance partagée, nous marcherons vers un avenir prospère et solidaire./-

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Débat autour de HGS, ethnicisme…: Ne brûlez pas ce pays ! https://actunet.net/actualite/debat-autour-de-hgs-ethnicisme-ne-brulez-pas-ce-pays/ https://actunet.net/actualite/debat-autour-de-hgs-ethnicisme-ne-brulez-pas-ce-pays/#respond Fri, 13 Sep 2019 16:04:44 +0000 http://actunet.net/?p=147215 Le Sénégal est connu pour sa stabilité légendaire. Et, cela a bien commencé bien avant les indépendances. Dans sa marche pour son accession à la souveraineté internationale, autrement dit, se libérer du joug colonial, ils ont été nombreux à se donner les moyens de lutte. Qu’on le veuille ou non, bien avant les “intellectuels” (ceux […]]]>

Le Sénégal est connu pour sa stabilité légendaire. Et, cela a bien commencé bien avant les indépendances. Dans sa marche pour son accession à la souveraineté internationale, autrement dit, se libérer du joug colonial, ils ont été nombreux à se donner les moyens de lutte. Qu’on le veuille ou non, bien avant les “intellectuels” (ceux qui ont fait l’école occidentale”, ce sont pour la plupart, des chefs religieux qui ont entamé la guerre de libération. Soit par les armes, soit par une politique de conscientisation des masses. A ce propos, personne ne peut donc renier l’histoire car, autant Cheikh Oumar Foutiyou Tall, Cheikh Ahmadou Bamba, Seydi El Hadji Malick Sy et tous les autres, ont apporté leurs contributions patriotiques à l’oeuvre de construction d’une nation de paix, de tolérance, de générosité, de partage, de cousinage, de respect, de spiritualité, d’humilité. Donc, ce n’est pas pour rien que le Sénégal, par rapport à plusieurs pays en Afrique, échappe et continue d’échapper à toutes les formes de tension “assassine”. C’est dire que le centralisme religieux a toujours été une réalité dans la vie de l’Etat sous l’administration coloniale, mais aussi après les indépendances. Ce que les politiques comme Senghor et autres ont bien compris, en travaillant pour la pérennisation d’un tel héritage.

Nos religieux, maître dans l’art du respect mutuel, ont tissé (entre eux) des relations qu’aucune personne ne peut remettre en cause. Nos ethnies, se mêlent et s’entre-mêlent, nos dialectes se confondent, nos villages se lancent des œillades. Tout ceci, pour démontrer que nous sommes une Nation de forte pensée où la belle idée depuis l’invention du bonheur n’est autre que la tolérance. Seulement, dans ce pays, certains esprits (malintentionnés ?) ou qui semblent ne rien comprendre dans la marche de l’histoire du Sénégal, versent dans un fanatisme ambiant, déconstructif sans jamais essayer de construire avec une pensée de la raison. Ils semblent même prendre au sérieux leur propre étroitesse d’esprit et se meuvent dans un système de pensée dichotomique où le vrai se confond avec le faux. La meilleure illustration réside dans l’idée (pertinente) de la réécriture de l’histoire générale du Sénégal. De ce point de vue, il est clair et évident que faire l’hagiographie de tel ou de tel autre saint, demeure un exercice périlleux au Sénégal. Et, nous semblons remettre en cause le ”innamal mu’minuna ikhwatun” (tout les musulmans sont des frères). Dans la même lancée, le débat ethnique, régionaliste sent mauvais dans ce pays. Tout ceci, pour appeler certains sénégalais à se ressaisir et revenir aux véritables fondamentaux qui ont fait ce pays. Revisitons les écrits des uns et des autres. Cheikh Anta Diop et Cie ainsi que des saints. (Il y a Yoro Boly Diaw et Abbé Boilat)

Puisqu’en fin de compte, l’on sent un triomphe de la passion et une éclipse de la raison. Attention de ne pas tomber dans les travers d’un fanatisme de jouissance extrême. L’expérimentation faite par certains pays à côté du Sénégal a été tout simplement destructrice. Donc, évitons de faire partie de ceux qui sont capables de prendre au sérieux leur propre étroitesse d’esprit

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Réaction de SOULEYMANE ALIOU DIALLO sur la Politique du régime et Plaide Pour la Diaspora https://actunet.net/notre_senelection/reaction-de-souleymane-aliou-diallo-sur-la-politique-du-regime-et-plaide-pour-la-diaspora/ https://actunet.net/notre_senelection/reaction-de-souleymane-aliou-diallo-sur-la-politique-du-regime-et-plaide-pour-la-diaspora/#respond Fri, 01 Feb 2019 16:55:15 +0000 http://actunet.net/?p=137940 Réaction de SOULEYMANE ALIOU DIALLO sur la Politique du régime et Plaide Pour la Diaspora]]>

Réaction de SOULEYMANE ALIOU DIALLO sur la Politique du régime et Plaide Pour la Diaspora

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Dr Cheikh Tidiane DIEYE, ( APPEL AUX CANDIDATS: 4 PROPOSITIONS POUR SAUVER LE SENEGAL) https://actunet.net/politique/dr-cheikh-tidiane-dieye-appel-aux-candidats-4-propositions-pour-sauver-le-senegal/ https://actunet.net/politique/dr-cheikh-tidiane-dieye-appel-aux-candidats-4-propositions-pour-sauver-le-senegal/#respond Thu, 17 Jan 2019 09:53:17 +0000 http://actunet.net/?p=137037 APPEL AUX CANDIDATS: 4 PROPOSITIONS POUR SAUVER LE SENEGAL Convaincu que Macky Sall ne reculerait devant rien pour imposer la forfaiture politique des parrainages et qu’il piétinerait le droit et la morale, avec la bienveillante complicité de son Conseil Constitutionnel, pour choisir ses propres adversaires, la Plateforme AVENIR Senegaal Bi Nu Begg avait publié, dès […]]]>

APPEL AUX CANDIDATS: 4 PROPOSITIONS POUR SAUVER LE SENEGAL

Convaincu que Macky Sall ne reculerait devant rien pour imposer la forfaiture politique des parrainages et qu’il piétinerait le droit et la morale, avec la bienveillante complicité de son Conseil Constitutionnel, pour choisir ses propres adversaires, la Plateforme AVENIR Senegaal Bi Nu Begg avait publié, dès le mois d’octobre, un communiqué dans lequel elle invitait l’opposition sénégalaise à se regrouper autour d’un “nombre limité de pôles de candidatures” pour l’élection présidentielle du 24 février 2019.

L’idée préconisée par la Plateforme était de constituer ces Pôles ou coalitions autour de quelques candidats prometteurs, pouvant fédérer autour d’eux le maximum de forces politiques et sociales, pour aller l’assaut de Macky Sall au premier tour, avant de se regrouper autour du Candidat de l’opposition qui irait avec ce dernier dans un incontournable second tour pour le battre.

Parallèlement à la bataille judiciaire qu’il faut mener pour montrer au monde entier le vrai visage de Macky Sall et à toutes les mobilisations politiques et citoyennes pour imposer un scrutin sincère, équitable et transparent, la Plateforme invite les candidats de l’opposition retenus par le Conseil constitutionnel à se mettre, sans retard, en ordre de bataille pour participer victorieusement à l’élection présidentielle du 24 février 2019.

Pour donner un contenu concret à la proposition formulée en octobre 2018, la plateforme AVENIR préconise la démarche en 4 points ci-dessous:

1. Constituer quatre Pôles politiques autour des candidats Madické Niang, El hadji Issa Sall, Idrissa Seck et Ousmane Sonko. Ces pôles devraient se constituer sur la base d’affinités politiques, idéologiques ou stratégiques. Ils doivent être ouverts aux acteurs politiques indépendants, aux mouvements citoyens et à la société civile;

2. Discuter et adopter un Programme Commun de Gouvernement inspiré des Conclusions des Assises Nationales, des recommandations de la CNRI ainsi que de toutes propositions pertinentes issues des programmes politiques des partis.

3. Signer publiquement et solennellement un pacte moral par lequel chaque candidat soutien, sans condition, le candidat de l’opposition qui irait au second tour. La signature de ce pacte marquerait aussi l’engagement du candidat à appliquer le Programme commun comme base de son programme politique s’il est élu ou à soutenir le candidat de l’opposition au second tour s’il n’y va pas lui-même.

4. Mobiliser les forces politiques et sociales, organiser les résistances et mutualiser les ressources humaines et techniques nécessaires à la surveillance et à la sécurisation du processus électoral, d’amont en aval du scrutin.

La Plateforme AVENIR est convaincue que le peuple sénégalais est plus que prêt pour mettre un terme aux sept années de souffrance qui marquent la gouvernance Macky Sall, caractérisée par un recul démocratique sans précédent, le gaspillage sans retenue des ressources publiques et la soumission de pans entiers de l’administration républicaine aux intérêts de Benno Bokk Yaakar.

Le Peuple est prêt à faire ce sursaut salvateur dont seuls les grands peuples ont le secret lorsque l’essentiel est en danger, lorsque les piliers fondamentaux de la société sont ébranlés et que la vertu a laissé place au vice et la vérité au mensonge.

Au delà de toutes autres considérations, la plateforme AVENIR appelle tous les citoyens, patriotes, démocrates et républicains, à se lever, comme jamais auparavant, pour sauver le Sénégal. Le scrutin du 24 février 2019 sera un tournant décisif sur la trajectoire de la Nation et de la République du Sénégal. Il ne faut le rater. Pour rien au monde.

Fait à Dakar le 17 janvier 2019

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SENEGAL- DU MULTIPARTISME AUX FRÉNÉSIES POLITIQUES : VIVE L’AMOUR « PLATONIQUE » ENTRE POLITIQUE ET ÉTHIQUE ! https://actunet.net/politique/senegal-du-multipartisme-aux-frenesies-politiques-vive-lamour-platonique-entre-politique-et-ethique/ https://actunet.net/politique/senegal-du-multipartisme-aux-frenesies-politiques-vive-lamour-platonique-entre-politique-et-ethique/#respond Tue, 15 Jan 2019 08:30:39 +0000 http://actunet.net/?p=136872 Par Alassane K. Sagna La politique chez nous est un bien commun de partage inégal et de pratique biaisée. De son sens, elle est éloignée et de ses principes nous ne retenons que laideurs et fourvoiement. Dame politique courtise par son « charme » les plus sulfureux esprits de notre République et fait accéder aux fortunes les […]]]>

Par Alassane K. Sagna

La politique chez nous est un bien commun de partage inégal et de pratique biaisée. De son sens, elle est éloignée et de ses principes nous ne retenons que laideurs et fourvoiement. Dame politique courtise par son « charme » les plus sulfureux esprits de notre République et fait accéder aux fortunes les plus insoupçonnables. Dans cette République, le politicien règne en suzerain ; ce démagogue criailleur des folles heures tient le pays au bout de son cœur : l’amour de la patrie observe une génuflexion face à celui du parti. Et que retenir des militants de ces partis rien sinon que de véritables receveurs crédules qui s’agrippent amoureusement aux « principes sacrosaints » de ces formes d’organisations. L’association de ces deux (politiciens et militants), si elle ne surpasse pas les vices congénitaux de certains partis, devient fatale à notre République qui, avec la douleur chronique de la fièvre politique, se mue en une « Rue Publique » : tout y est permis, même les idioties les plus regrettables. Le fait est d’autant plus déconcertant avec le tohu-bohu embarrassant provoqué par l’extrême profusion des partis politiques.  Avec la présidentielle du 24 février 2019 qui pointe grandement son nez, il y a là une parfaite occasion de réinterroger la pratique de la politique chez nous ; une politique très souvent dégarnie de ses plus beaux joyaux.

  • Après le multipartisme ou quand la République se mue en « Rue Publique »

D’hier à aujourd’hui, la trajectoire historico-politique sénégalaise s’est enrichit en partis politiques et appauvrit en hommes politiques d’exception comme connus aux premiers pas de notre République. Il faut se le tenir pour dit : le Sénégal est, sans conteste aucune, un champion du monde en matière de création de partis politiques. Ils sont au nombre de 267 officiellement enregistrés et ne vous fiez surtout pas à ce chiffre car il évolue constamment eu égard aux chimériques désirs de se « présidentialiser » de certains de nos con-citoyens. Non ! Nous ne répudions pas la volonté politique de ceux-ci mais à qui raisonne la réalité n’échappe guère et n’importe quel clabaud et salaud, excusez le terme, ne doit aisément obtenir un mandat présidentiel même dans une République ou le taux de politicards est des plus sinistres.  Encore nous ne leur en voulons point, pour plus grave, à ces con-citoyens créateurs d’inules partis politiques mais nous en voulons plutôt à ce multipartisme non encadré initié en 1981 par le Président Diouf dans un souci de « démocratisation ancrée » imposée par notre Mère-Nation oui encore elle : la France bien entendu. L’instauration abusive de ce multipartisme fait bon engrais à la floraison des partis dans le champ politique avec de nombreux d’entre eux qui y ont une présence insignifiante voire encombrante. Et c’est à juste titre que le « chevronné » journaliste Madiambal Diagne tient certains partis politiques en raillerie dans les colonnes de l’hebdo Jeune Afrique disant que : « le nombre total de leurs adhérents est tellement dérisoire qu’ils pourraient tenir dans le box étroit d’un télécentre » d’où le surnom de partis « télécentres » ces lieux de communication en vogue il y a quelques années seulement au Sénégal. Par ailleurs, l’analyse comparative entre le nombre de partis politiques (267 officiellement à l’écriture de ces lignes) et le nombre d’inscrits sur les listes électorales (6 millions) est favorable aux sarcasmes les plus étonnants. Mais encore, cette prolifération des partis politiques serait d’ailleurs une bonne et heureuse fortune pour notre République si et seulement si ces formations étaient sous la gouverne de citoyens-patriotes qui s’investissent pour le bien du plus grand nombre et qui, plus encore, supportent le « poids » des vêtements éthiques que doivent porter nos politiciens sans exception. Le malheur est là fort malheureusement, notre République se mue toujours en « Rue Publique » à l’approche d’échéances électorales : les politiciens de bas étage tiennent le crachoir et s’adonnent volontiers à des luttes partisanes sans merci dans l’arène politique.

  • Le leitmotiv d’une rationalisation des partis politiques : vers un « retour » à notre République

Du fait d’une foultitude de nos associations d’ « oisifs errant » ou partis politiques, l’inquiétude de voir nos acquis politiques tomber sur la bannière hante nos plus savants esprits. Il est d’une véritable clarté que des réformes doivent prendre forme dans l’optique de réenchanter le fonctionnement de notre système politique devenant de plus en plus un modèle « has-been ». Le dernier référendum en date (20 mars 2016) inclut pourtant en son point premier « la modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique ». Ce point évasif et encore non opérationnalisé prouve à suffisance le caractère faux de l’intrépidité de nos politiciens. Plus qu’une décision « accessoire » portée par le parti au pouvoir, la rationalisation et la modernisation des partis politiques doivent venir de la volonté générale d’abord pour couvrir l’ensemble de la classe politique ensuite. Mais alors rien de possible si une grande partie du peuple se fout royalement de ces politiciens et de leurs bonnes « intentions » pour la Nation. Le cas est alarmant : la rationalisation des partis politiques ne semble point être un sujet à discussion chez nous, elle est loin d’être une priorité institutionnelle bien qu’étant un leitmotiv omniprésent dans les discours de nombreux politistes.  Au nom d’une prétendue démocratie, nos dirigeants se donnent le loisir de soutenir la création de partis « télécentres » qui, in fine, ne serviront que de foires à « bétails électoraux » dont la transhumance vers l’autre prairie (parti au pouvoir) ne se fait guère en longueur de temps puisque l’herbe y est plus verte. Un autre fait probant qui vient témoigner de l’inconvenance promue et de l’amour « platonique » entre politique et éthique au sein de notre République. Que cette phrase soit retenue de ce cri du citoyen: les partis politiques font le « corps » d’une République démocratique ; ils en sont les cellules dont les membranes cytoplasmiques ont pour noyaux l’éthique sans laquelle cette République vacille jusqu’à sa mutation en « Rue Publique ».

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Quand le Sénégal… du mal surclasse le Sénégal du… bien https://actunet.net/politique/quand-le-senegal-du-mal-surclasse-le-senegal-du-bien/ https://actunet.net/politique/quand-le-senegal-du-mal-surclasse-le-senegal-du-bien/#respond Sun, 30 Dec 2018 16:12:24 +0000 http://actunet.net/?p=136210 Il est de notoriété publique que le juge Kéba Mbaye reste et demeure une référence au Sénégal. Du moins, dans la grande famille de la justice. Sinon, l’on ne citerait plus son nom en certaines occasions. Pourquoi donc, depuis autant d’années, il est assez difficile de citer d’autres Kéba Mbaye ? La question est posée […]]]>

Il est de notoriété publique que le juge Kéba Mbaye reste et demeure une référence au Sénégal. Du moins, dans la grande famille de la justice. Sinon, l’on ne citerait plus son nom en certaines occasions. Pourquoi donc, depuis autant d’années, il est assez difficile de citer d’autres Kéba Mbaye ? La question est posée avec acuité surtout à un moment où nous vivons dans un Sénégal du… mal. Des personnalités publiques insultent sans conséquences, des hommes politiques vendent leur dignité pour des prébendes et les régimes qui se succèdent font du mal, un trophée de guerre à gagner en usant et en utilisant des armes de destruction massive.

Pourtant, dans le Sénégal du mal, il y a le Sénégal du bien. Autrement dit, ce Sénégal où de références dans tous les secteurs de l’activité politique, sociale, économique, culturelle ne manquent pas. Mais, le Sénégal du mal les a mis à l’ombre, dans une chambre obscure où personne ne voit personne. Et, ironie du sort, c’est le Sénégal du mal qui triomphe par le fait de fanatiques des strapontins qui prennent au sérieux leur propre étroitesse d’esprit. Ici, dans le Sénégal du mal, l’on guillotine des références, l’on met le corset aux voix porteuses du bon message, l’on met le couteau sous la gorge aux marcheurs ”blancs” qui mettent en avant des valeurs. Les vraies valeurs pour une transformation radicale du pays.

Dans ce Sénégal du mal, nous avons plus de Don Quichotte qui passent leur temps à lutter contre des moulins à vent, que des Thierno Souleymane Baal, pour mener la révolution de la rupture. Ici, c’est la vantardise, l’arrogance, le masochisme, l’égoïsme, la trahison, les commérages, le piétinement des faibles, la promotion de la main-tendue, le mensonge…qui dominent la vie de tous les jours. Dans ce Sénégal du mal, les antivaleurs sont les valeurs. Dans ce Sénégal du mal, c’est la boite de Pandore qui se vend partout, qui est offerte partout comme étant le meilleur compagnon.

Dans ce Sénégal du mal, les esprits changeants, laissent triompher la passion pour éclipser la raison. Et, ce n’est pour rien, que l’on parle plus que l’on ne travaille. Se dédire, est une valeur, transhumer en passant par Mbeubeuss est une valeur, détourner les deniers publics, est une valeur, verser dans la corruption est une valeur, manger dans la main du diable est une valeur, mentir est une valeur, devenir milliardaire en un clin d’œil est une valeur, violer le serment est une valeur, pisser sur la route est une valeur. Heureusement, des hommes et des femmes vivent encore dans le Sénégal du bien. Ils peuvent être dans le pouvoir comme dans l’opposition. Ils peuvent être dans la société civile comme au cœur de la population sans voix. Ils peuvent être partout. Mais, ils devront se battre sans relâche pour faire face aux lâches du Sénégal du mal afin que le Sénégal du bien devienne une réalité vivante. Ce Sénégal du bien devra se jouer sur un plateau de verre qui montre les tares de chaque groupe. Une bonne manière pour le peuple d’élire ceux qui incarnent véritablement le Sénégal du…bien.

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