Le ministre du Commerce rassure. Pour la Korité de cette année, les consommateurs n’ont pas à avoir peur d’une offre insuffisante ou une spéculation sur les prix. «Il n’y a aucun risque sur la spéculation. Le prix du kilo sera en dessous de 400 francs Cfa. Et le prix est surtout rémunérateur pour les producteurs. Et la Korité qui sera fêtée, incha Allah la semaine prochaine, nous pouvons rassurer les Sénégalaises et les Sénégalais que le produit sera disponible et le prix sera accessible», a-t-il assuré ce mardi, en marge de sa visite à Noto Gouye Diama.

«Cette année, nous n’aurons pas de problème d’offre. L’offre est suffisante, parce que le Sénégal produit 140 000 tonnes de pomme de terre cette année, ce qui est relativement suffisant. L’offre est tellement suffisante qu’il fallait mettre en place un mécanisme de régulation entre les gros et les petits producteurs. Et ce que nous avons mis en place permet aux producteurs de pouvoir commercialiser dans de bonnes conditions », a-t-il expliqué.

Le ministre du Commerce s’est rendu, ce mardi, à Noto Gouye Diama pour constater le déroulement de la campagne de commercialisation de la pomme de terre. Il en a aussi profité pour s’enquérir de l’application des prix dont le plafond avait été fixé par arrêté ministériel.

Devant le ministre, les producteurs ont fait état d’une bonne  production, mais aussi, d’une bonne campagne de commercialisation. Ce, grâce à l’encadrement coordonné de l’Agence de régulation des marchés (Arm), de la Cncas, etc.

«Nous avons constaté avec beaucoup de satisfaction qu’ici, à Noto Gouye Diama et dans la région des Niayes, non seulement le prix est appliqué, mais  les producteurs ont tous confirmé qu’ils vendent à 300 francs CFA aux commerçants. L’option du gouvernement est de faire en sorte que les petits producteurs aient un prix rémunérateur. Le prix plafond est de 300 francs CFA. Eux, ils vendent à 300 francs CFA. Ce qui veut dire qu’ils appliquent un prix intéressant pour la production. Les commerçants qui achètent ici vendent entre 320 et 350 francs CFA le Kilo. Et au niveau du consommateur final, l’arrêté fixe un prix plancher de 400 francs CFA », a expliqué le ministre du Commerce, au terme de la visite.

Alioune Sarr souligne qu’il lui était important, ce mardi, d’aller constater ce qui se passait sur le terrain. Car, indique-t-il, « des acteurs de la  zone des Niayes et de Kayar se plaignaient récemment ». Mais, il rassure que la direction du Commerce Intérieur, à travers l’Arm, a mis en place un mécanisme de régulation. Celui-ci fait en sorte que la Compagnie Seneindia décale sa mise en marché pour permettre aux petits producteurs de commercialiser leurs pommes de terre.

En cette veille de grande fête musulmane, les secteurs de l’oignon et de la pomme de terre occupent tous les débats, surtout que les prix flambent le plus souvent.

Face à une telle situation, Macoumba Diouf, directeur de l’Horticulture assure et rassure en indiquant dans cet entretien accordé à actunet.net que le marché est suffisamment approvisionné avec une production intérieure qui ne cesse de croitre.

C’est dire que l’oignon et la pomme de terre se portent bien et le Sénégal marche vers une autosuffisance totale par ces légumes de grande consommation.

Par rapport aux prix, vous n’en croirez pas vos oreilles. Écoutez ce que dit M. Diouf qui fait des projections à couper la « marmite » et qui impacteront assurément dans le panier de la ménagère. Entretien !