privatisation – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Fri, 27 Apr 2018 16:26:29 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png privatisation – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 Alerte de Babacar Mbaye Ngaraf sur une «privatisation de l’école publique» https://actunet.net/societe/alerte-de-babacar-mbaye-ngaraf-sur-une-privatisation-de-lecole-publique/ https://actunet.net/societe/alerte-de-babacar-mbaye-ngaraf-sur-une-privatisation-de-lecole-publique/#comments Fri, 27 Apr 2018 16:08:17 +0000 http://actunet.net/?p=119955 Membre fondateur de l’organisation  des instituteurs du Sénégal et élément du dispositif de regroupement des syndicats de l’enseignement en grève, Babacar Mbaye Ngaraf qui préside « l’Alliance Sauver le Sénégal » pense qu’en « refusant de satisfaire la revendication des enseignants, le gouvernement enclenche la privatisation de l’école publique ». Babacar  Mbaye Ngaraf est formel. « L’Etat traîne les pieds […]]]>

Membre fondateur de l’organisation  des instituteurs du Sénégal et élément du dispositif de regroupement des syndicats de l’enseignement en grève, Babacar Mbaye Ngaraf qui préside « l’Alliance Sauver le Sénégal » pense qu’en « refusant de satisfaire la revendication des enseignants, le gouvernement enclenche la privatisation de l’école publique ».

Babacar  Mbaye Ngaraf est formel. « L’Etat traîne les pieds dans la satisfaction  de la plate forme revendicative des enseignants et veut privatiser l’école publique ». L’enseignant  déclare se fonder sur les actes poses par le gouvernement depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir. Mbaye de citer en premier lieu la réduction  des fonds de concours alloués aux  écoles dont les budgets sont passés selon lui, du simple au quart alors que les curricula actuellement en cours exigent plus de moyens. Pour le second acte, le chef de file de l’Alliance Sauver le Sénégal évoqué le Fond d’Appui aux Examen et Concours. Il explique que pour le Cfee pour lequel le candidat payait 250 frs, il a été porté à 1000 frs. Quant aux Bfeme, les frais grimpent de 500 à 2000 frs. Un autre acte selon Ngaraf a trait à une campagne de dénigrement sans parler d’un autre qui vise le sabotage de l’école et la provocation des enseignants pour les pousser à la gréve afin de les diaboliser et privatiser l’enseignement public. Pour Ngaraf, des points essentiels sur lesquels l’Etat est attendu face aux enseignants ont trait aux rappels d’avancements pour ceux qui sont fonctionnaires et aux rappels d’intégration depuis 2102 pour les corps émergents ».

Pour tous ces avancements qui se répercutent sur le salaire de l’enseignant renseigne Ngaraf, ils n’ont pas été payés depuis 2013. Babacar Mbaye Ngaraf préconise le vote d’une loi qui oblige les enfants du Président de la République, des membres du gouvernement et de l’Assemblée  à ne fréquenter que l’école publique et les universités publiques. Il interpelle les gouvernement qui invoque une tension de trésorerie à s’expliquer sur la rapidité avec laquelle il a trouvé des fonds pour payer Adama Bictogo, construire à coup de milliards l’arène nationale et le centre de conférence de Diamniadio.

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Vers la privatisation du Cfee et du Bfem https://actunet.net/actualite/vers-privatisation-cfee-bfem/ https://actunet.net/actualite/vers-privatisation-cfee-bfem/#comments Tue, 27 Feb 2018 07:00:06 +0000 http://actunet.net/?p=111215 Selon Mamadou Lamine Dianté, syndicaliste de l’enseignement et chercheur en éducation et en formation, l’on s’achemine véritablement vers la privatisation du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) et du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem). « La lettre n°0342 MEN/SG/DEXCO/AMN/fo en date du 10 Octobre 2018, que Monsieur le Directeur des examens et concours (Dexco) […]]]>

Selon Mamadou Lamine Dianté, syndicaliste de l’enseignement et chercheur en éducation et en formation, l’on s’achemine véritablement vers la privatisation du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) et du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem).

« La lettre n°0342 MEN/SG/DEXCO/AMN/fo en date du 10 Octobre 2018, que Monsieur le Directeur des examens et concours (Dexco) du ministère de l’Education nationale a adressée aux Inspecteurs d’académie, avec comme objet ‘’Rappel des droits d’inscription’’ a retenu notre attention. Car, elle dévoile une hausse vertigineuse des frais d’inscription aux différents examens et concours, notamment le Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) et le Brevet de fin d’études moyennes (Bfem)», a d’emblée soutenu Mamadou Lamine Dianté.

En effet, dit-il, «cette note de M. le Dexco précise que les frais d’inscription passent de 250 à 1.000 Cfa pour le CFEE et de 500 à 2.000 FCFA pour le Bfem, soit une hausse de 400%. Cela est d’autant plus frappant qu’au même moment, les frais d’inscription au baccalauréat ne sont passés que de 5.500 à 6.500 Cfa, soit une hausse de 18%.» Pour se justifier, clame-til, «la note administrative cite en référence le décret 2017-1402 du 05 juillet 2017, relatif à la création et à l’organisation du Fonds d’Appui aux Examens et Concours (Faec).» Non sans rappeler qu’il «faut tout d’abord signaler la mystification que cache mal ledit décret, car le Faec existe au ministère de l’Éducation nationale (MEN) depuis 1994 grâce au décret 94- 1283 du 24 novembre 1994 portant création et organisation d’un Fonds d’appui aux examens et concours du Ministère de l’éducation nationale (Faec/Men).»

«POUR LE CFEE ET LE BFEM, LES MÉNAGES CONTRIBUENT À HAUTEUR DE 660.667.000 CFAAU LIEU DE 165.166.750 CFA»

Poursuivant, M. Dianté de faire savoir à travers une déclaration que «la sincérité aurait recommandé de reconnaître humblement que le décret 2017-1402 ne porte que modification du décret 94-1283. Par ailleurs, en considérant les statistiques de 2017, la participation des élèves passerait de 69.902.750 Cfa à 279.611.000 Cfa, soit une hausse de 209.708.250 Cfa pour le Cfee ; et de 95.264.000 Cfa à 381.056.000 Cfa, soit une augmentation de 285.792.000 Cfa pour le Bfem. Au total, pour ces deux examens, les ménages contribueraient à hauteur de 660.667.000 Cfa au lieu de 165.166.750, soit un effort supplémentaire de 495.500.250 Cfa supportés par les candidats.»

Pire, soutient-il, «il semblerait que ces hausses des droits d’inscription aux examens scolaires (Cfee et Bfem) aient été fixées d’un commun accord entre le ministère de l’Éducation nationale et les présidents de l’Unapees et de la Fenapees (cf. rapport de présentation), qui prétendent parler et agir au nom des véritables parents d’élèves du Sénégal.» En réalité, révèle le syndicaliste, «dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord du 17 février 2014 qui stipule que certains taux des indemnités liées aux examens soient revus à la hausse, des concertations ont effectivement eu lieu avec les représentants des organisations syndicales pour proposer de nouveaux taux afin d’apporter les mesures correctives.

Mais il n’a jamais été question de solliciter quoique ce soit des parents, encore moins des élèves. Bien au contraire, les revendications des syndicats d’enseignants ne sont adressées qu’au gouvernement.» En atteste «le rapport de présentation du décret 2017-1403 du 05 juillet 2017 portant modification du décret 2009-340 du 10 avril 2009 fixant le montant des indemnités de surveillance, de correction et de supervision du Cfee et du Bfem qui indique que « l’incidence financière de l’application de ces taux a, d’ores et déjà, été évaluée et prévue pour un montant de 642.117.000 Cfa inscrit en nouvelle mesure dans le budget 2017 du MEN ».

DES HAUSSES EXORBITANTES

Par rapport au Cfee, le syndicaliste signale que les seuls changements intervenus «portent sur les indemnités de surveillance et de secrétariat de jury dont les taux passent de 3.000 à 4.000 Cfa (2.000 F/jour pendant 2 jours), ainsi que celles de correction dont le taux passe de 3.000 à 8.000 Cfa par examinateur. Or, la totalité de ces augmentations n’excède pas 75.000.000 Cfa. Pourtant lors des négociations en commission technique du vendredi 03 juin 2011, il était convenu de porter l’indemnité de correction à 100 F la copie du Cfee, d’autant que l’examen comporte 7 épreuves et la double correction est obligatoire pour toutes les épreuves écrites (article 17 du décret 2013-738 du 07 juin 2013).»

Quant au Bfem, fait-il remarquer, «cette hausse ne saurait dépasser 90.000.000 Cfa, car les changements intervenus concernent seulement les présidents de jurys dont les indemnités passent de 7.000 à 20.000 Cfa (environ 15.000.000 Cfa de plus sur le budget), les secrétaires de jurys dont les indemnités passent de 1.000 F/ jour à 2.000F/ jour (environ 25.000.000 Cfa de plus sur le budget) et les surveillants non correcteurs dont les indemnités passent aussi de 1.000 F/ jour à 2.000 F/jour (environ 50.000.000 Cfa de plus sur le budget)». À l’opposé, remarque M. Dianté, «la suppression de l’indemnité de supervision des Ief permet de faire des économies de 885.000 Cfa.» À l’en croire, «au total, on ferait supporter aux ménages des efforts supplémentaires de plus 500.000.000 Cfa contre des charges additionnelles qui n’excèdent pas 165.000.000 Cfa.»

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Deux groupes français prêts à acheter Sonacos https://actunet.net/international/deux-groupes-francais-prets-a-acheter-sonacos/ https://actunet.net/international/deux-groupes-francais-prets-a-acheter-sonacos/#comments Mon, 02 Oct 2017 11:38:16 +0000 http://actunet.net/?p=79633 Même si le directeur général de la Sonacos, Pape Dieng, déclare que la privatisation de l’entreprise qu’il dirige n’est pas à l’ordre du jour, les candidats pour la reprise de celle-ci se manifestent en ce moment. Selon Libération, lu par Actunet.net, «deux firmes françaises actives dans la fabrication d’oléagineux» seraient sur la ligne de départ […]]]>

Même si le directeur général de la Sonacos, Pape Dieng, déclare que la privatisation de l’entreprise qu’il dirige n’est pas à l’ordre du jour, les candidats pour la reprise de celle-ci se manifestent en ce moment.

Selon Libération, lu par Actunet.net, «deux firmes françaises actives dans la fabrication d’oléagineux» seraient sur la ligne de départ pour racheter la Sonacos. Il s’agit des groupes Lesage et Lesieur.

Le journal affirme qu’ils seraient en bonne posture pour atteindre leur but. Et que le gouvernement reste déterminé à privatiser, en 2018, l’entreprise qu’il a reprise des mains d’Abbas Jaber.

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