Affectant de repositionner Karim Wade en pion d’interconnexion de ses réseaux africains, le Qatar ne ménagerait aucun effort pour voir l’ex-leader de la Génération du Concret accéder au plus haut destin politique. Déjà, lors de la visite effectuée par l’émir en Afrique au mois de décembre passé, le fils du Pape du Sopi a, en binôme avec Nicolas Sarkozy, joué un rôle décisif pour aider à ouvrir les portes de plusieurs capitales de la sous-région. C’est ainsi que les prochains jours dévoileront la stratégie concoctée à Doha pour permettre le retour au bercail de l’ex-ministre d’Etat, qui a fini de gagner la bataille juridique au plan international.

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Le procureur général du Qatar, Dr Ali bin Fetais al Marri, était à Dakar fin mars. Selon Libération, il a été reçu discrètement par le Président Macky Sall et le ministre des Affaires étrangères, Sidiki Kaba.

Officiellement, cette rencontre a été l’occasion pour le chef de l’État et son hôte, de discuter des questions liées à la corruption. Mais Libération croit savoir que l’affaire Karim Wade était également au menu.

Le procureur général du Qatar avait joué un rôle central lors du départ en exil de Karim Wade, après sa libération. Il était venu le chercher à Dakar à bord d’un avion privé.

Depuis quelques mois, Karim Wade se signale par des sorties dans les médias et des rencontres avec des responsables du Pds à Doha. Son objectif déclaré : la présidentielle de 2019.

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Champion du monde en 2010 avec l’Espagne et ancien joueur du Barça, Xavi, 38ans, actuellement joueur dans le qatari Al Sadd, a été nommé ambassadeur de la Coupe du monde 2022 au Qatar par le comité local d’organisation, selon Francefootball.fr.

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La chute de Mouammar Kadhafi est une saga où s’entrechoquent d’obscurs intérêts politiques, économiques et diplomatiques dans une « République des mallettes », qui emprunte à la mafia sicilienne ses codes.

A cet égard, les sous-entendus et non-dits de Ziad Takieddine, réputé proche de la famille Kadhafi, qui avertit les Sénégalais quant à d’éventuelles attaques terroristes en cas d’élection de Karim Wade, donnent froid dans le dos.

Pour mémoire, Kadhafi, puissamment armé par la Russie et blacklisté élément de l’Axe du Mal théorisé par George Bush, était le parrain de groupes subversifs, ayant repris service entre le Mali et l’Algérie. Bandes dangereuses qui peuvent être tentées aujourd’hui de renvoyer l’ascenseur.

Me Abdoulaye Wade, pour avoir apporté une caution africaine à sa liquidation, doit-il, au lendemain du retour de Saïf al-Islam sur la scène politique, craindre pour sa sécurité et pour celle de son fils si tant est qu’on accepte que les révélations contre Nicolas Sarkozy ne constituent qu’une pièce d’un puzzle monté pour se venger de la mort du tyran ?

Que dans ce faisceau d’hypothèses, la tentative d’assassinat de Béchir Saleh et la disparition mystérieuse dans le Danube de Choukri Ghanem visent à empêcher une manifestation de la vérité et, par ricochet, à susciter une riposte musclée de la part du clan Kadhafi.

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Le gouvernement qatari attend plus de retenue de Karim Wade, exilé depuis juin 2016. Ses récentes sorties et ses rencontres avec les responsables du Pds, irritent Doha, qui a signifié à l’ancien ministre qu’il n’accepterait pas que leur territoire lui serve de base arrière pour faire de la politique.

Selon le journal Le Quotidien, le gouvernement lui a demandé de mettre fin aux rencontres qu’il organisait avec les hauts responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds).

Les sources du journal informent que ce rappel à l’ordre des autorités qataries fait suite à une protestation du gouvernement dakarois. Celui-ci s’est plaint sur la fréquence des visites des responsables du parti,   Oumar Sarr et Madické Niang, signifiant qu’il ne s’agissait pas de simples visites de courtoisie.

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Cette photo de Karim Wade circule depuis quelques heures sur le Net. On y voit que l’ancien ministre d’État a ajusté son look en arborant des lunettes à montures épaisses, et il est visiblement en forme.

L’image aurait été prise au Qatar où le fils de Wade séjourne depuis sa libération de prison et serait en pleines tractations en vue de son retour au Sénégal.

L’information est verrouillée, mais, selon, les sources de Dakaractu : la semaine passée, Oumar Sarr Dagana, sur le chemin de sa tournée européenne, a fait un crochet au Qatar pour tailler bavette avec le pape du Sopi et Karim Wade. Rien n’a encore filtré de cette rencontre qui intervient dans un contexte de crise entre cadres du parti libéral.  Pour mémoire, depuis quelque jours, l’ex-président de la République est à Doha pour, selon des indiscrétions, préparer « le retour de Karim Wade », à cinq mois du congrès du Pds prévu au mois de juin 2017.

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Dans son message de nouvel An adressé aux Sénégalais, Karim Wade termine par “à bientôt au Sénégal”. Est-ce à dire qu’il rentre très bientôt? Mystère et boule de gomme. Ce qui est certain, est que l’exilé politique qu’il, séjourne à Doha (Qatar) depuis sa grâce présidentielle. Mais, l’Emir de ce petit pays du Golf qui a récemment effectué une visite de travail au Sénégal, a peut être décanté sa situation. Nul ne sait.

La visite officielle de l’émir du Qatar dans la capitale Sénégal est entourée de mystères. En effet,selon le quotidien l’Enquête lu par Senegal7.com, l’Etat du Sénégal est resté évasif sur les sujets qui ont étaient abordés…lire la suite sur senegal7

L’Emir du Qatar va faire un saut dans la capitale sénégalaise où il doit rencontrer, aujourd’hui mercredi 20 décembre, le Président Macky Sall. Le ministre qatari de Affaires étrangères, lui, est à Dakar depuis hier, a écrit le journal Rewmi, consulté par Actunet.

Ces visites des autorités du Qatar marquent la fin de la mésentente entre les deux pays (…) Mais hormis son caractère officiel, ce déplacement des autorités qataris à Dakar peut laisser apparaître un autre objectif qui concerne l’affaire Karim Wade. C’est à dire que la tête-à-tête entre l’Emir du Qatar et le Président Macky Sall peut présager un retour au bercail de Karim Wade.

En effet, poursuit le journal, il y a quelque mois, Oumar Sarr du Pds affirmait avec force que Karim Wade sera au Sénégal en 2018 pour participer à leur congrès (…) Aujourd’hui, c’est l’Emir lui-même et son ministre des Affaires étrangères qui sont à Dakar. Et il est à relever que l’Emir en question est un homme teigneux et dur en affaire. Il va jusqu’au bout de ses désirs.

Au moment où plusieurs chefs d’Etat comme Alassane Ouattara, Denis Sassou Nguesso ou le Roi Mohammed VI ont plaidé en vain auprès de Macky Sall pour la libération de Karim Wade, l’Emir en a lui-aussi fait son cheval de bataille dès l’instant où il a succédé à son père en 2013.

En 2015, l’Emir Cheikh Tanin Bin Hamad Al Thani a mandaté son procureur général pour négocier avec les autorités sénégalaises. Validées, ces négociations nommées “protocole de Doha” ont obligé Karim Wade à “s’éloigner quelques mois du Sénégal et de s’abstenir provisoirement de toute forme d’expression publique”.

L’heure est-elle venue pour Macky Sall de respecter sa promesse ? L’Emir réussira-t-il à tordre le bras de Macky Sall ?

Selon la dernière édition de la très perspicace Lettre du Continent, Karim Wade a, en sous-sol, manœuvré pour ouvrir à l’émir du Qatar les portes de plusieurs capitales en Afrique de l’Ouest. Cela, préalablement à  la tournée que Tamin Ben Hamad al-Thani compte effectuer dans la sous-région du 20 au 24 décembre 2017… Lire la suite sur Dakaractu.com

La sortie du ministre des Affaires étrangères du Qatar, Mohammed Ibn Abderrahmane Al Thani dans le journal «Jeune Afrique», confiant que le Président de la République, Macky Sall voulait réinstaller son ambassadeur à Doha, a été démentie par le Palais qui a publié un démenti.

Aussi, évoquant l’affaire Karim Wade, le plénipotentiaire qatari a fait savoir que son pays n’aurait jamais intervenu sans l’autorisation du gouvernement sénégalais. Ce que le Palais a démenti et estime que Mohammed Ibn Abderrahmane Al Thani raconte des “contre-vérités”.

Dans un communiqué rendu public, lu par Actunet.net, le Palais estime que la décision de rappeler son ambassadeur du Qatar prise par le Sénégal l’a été en toute souveraineté, et en solidarité avec les pays musulmans du Quartet. Une façon de marquer le coup et user de la voie diplomatique après.

Dans le document, le Palais précise que cela a conduit à l’attiédissement des rapports entre Dakar et Doha. “Le Sénégal n’avait donc reçu aucune promesse comme le pense le chef de la diplomatie qatarie”.

En effet, au mois de juin dernier, le Sénégal avait décidé, de compter du mercredi 7 juin 2017, de rappeler en consultation son ambassadeur au Qatar, pour marquer sa solidarité avec des pays de la péninsule arabique et l’Egypte qui ont rompu leurs relations diplomatiques avec Doha en l’accusant de soutien au terrorisme.

Les autorités sénégalaises ajoutent qu’elles suivaient avec une vive préoccupation la situation en cours dans la région du Golfe et exprimaient là leur solidarité agissante à l’Arabie Saoudite, aux Emirats Arabe Unis, à Bahrein et à l’Egypte.

Qatar – Sénégal : tout savoir sur le retour avorté de Karim (Audio)

Le Parti démocratique sénégalais (Pds) a tenu un Comité directeur hier mardi 26 septembre à leur permanence, en présence du Secrétaire général Abdoulaye Wade.

La réunion s’est tenue au lendemain de la déclaration de l’Ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Sénégal, qui a déclaré que le régime de macky Sall a refusé le retour de Karim Wade au Sénégal.

A cela, Abdoulaye Wade a apporté des précisions claires. L’ancien chef de l’Etat a indiqué que “rien ne le retient là-bas. Karim Wade se porte bien. Il mène ses activités normalement. Il n’est pas malade et il est en bonne forme. Tous les jours, il communique avec les responsables du parti”, a-t-il dit.

Et d’annoncer, par la même occasion, que son fils sera bientôt de retour au bercail. “Karim Wade sera là avant les élections. Je pense même qu’il sera là avant le congrès (juin 2018). Il est au service du parti et de l’intérêt des sénégalais. Il battra sa propre campagne à la présidentielle”, a rassuré le Pape du Sopi.

Toujours pour dire que Karim Wade est libre de ses mouvements et nullement contraint à un semblant d’exil, Abdoulaye Wade a indiqué que “c’est lui (Karim) qui va choisir le moment propice pour venir au Sénégal. Il en discute avec ses alliés et le parti”, informe-t-il tout en invitant à rester calme.

Quant à l’échéance présidentielle, il a donné des assurances et des conseils. “Je suis venu vous appuyez et nous devons tout faire pour remporter les prochaines élections. Si les autres membres de l’opposition m’avaient suivi, on aurait gagné les élections législatives. Malheureusement, vous avez tous vu comment ça s’est déroulé. Ayons de la discipline”.

Abdoulaye Wade s’est fait discret depuis les législatives. Mais il se signale maintenant. Et cela au lendemain de la sortie médiatique de l’Ambassadeur de l’Arabie Saoudite, qui s’est prononcé sur l’affaire de “l’exil” de Karim Wade au Qatar.

Selon l’Ambassadeur, il y a eu des tentatives pour faire revenir le fils de l’ancien Président au Sénégal, mais que c’est le régime de Macky Sall qui s’y est opposé. Certainement que Wade se prononcera sur le sujet aujourd’hui, durant le Comité directeur du Pds qu’il présidera dans l’après midi.

Grâcié par le Président Macky Sall avant d’être contraint à l’exil, Karim Wade vit à Doha (Qatar) depuis plusieurs mois. Exaspéré pour ne pas dire déboussolé par le fait de devoir quitter le Sénégal qu’il espère diriger, il a eu à faire savoir dans une lettre adressée au Parti démocratique sénégalais (Pds), militants et sympathisants que «les conditions de ma libération ne m’ont pas permis de vous parler (…).»

Ce qui prouve encore une fois que le fils de Me Wade n’est pas parti résider dans cette partie du monde par sa propre volonté. En réalité, il existe bel et bien un «protocole» de Rebeuss. Après des mois, nombreux sont les Sénégalais qui s’interrogent sur son prochain retour au bercail. D’ailleurs, actunet rappelle que peu avant les élections législatives du 30 juillet dernier, Babacar Gaye, porte-parole de l’ancien parti au pouvoir déclarait que «Karim Wade sera de retour les trois derniers mois qui précèdent les législatives.»

Depuis lors, pas l’ombre de celui qui a été condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) à six ans de prison et 138 milliards francs CFA d’amende. Mais, à vrai dire, Karim Wade pourrait revenir au Sénégal. S’il est dit qu’il y a des négociations au sommet entre le seul maître de céans de l’Apr et la constante devenue variable du Pds, le principal concerné a fait une confidence à un haut responsable du parti libéral, a-t-on appris à Actunet. Un homme très proche de son père à qui il a fait savoir lors d’une discussion via un réseau social, informe : «Je suis bientôt de retour. Rassurez les gens…»

Est-ce que ce sera le cas si l’on sait que tout est mis en œuvre pour le maintenir loin du Sénégal ?. Ce qui est sûr, grâcié en tant que citoyen, n’a-t-il pas le droit de marcher tranquillement dans les rues de Dakar pour ne pas dire de Point E ?

La France et le Qatar sont convenus de travailler ensemble pour lutter contre le terrorisme, déclare vendredi la présidence française à l‘issue d‘une rencontre à l‘Elysée entre Emmanuel Macron et l’émir du Qatar, Cheikh Tamim Al Thani.

Cet entretien intervient dans un contexte de vives tensions liées à la décision de l‘Arabie saoudite et de ses alliés de rompre leurs relations commerciales et diplomatiques avec Doha, accusé par ses voisins de financer le terrorisme.

Selon le compte rendu de l‘Elysée, Emmanuel Macron et l’émir du Qatar ont la volonté de “mettre en place des mécanismes communs destinés à assécher les sources de financement du terrorisme et prévenir la radicalisation”.

“Ils sont convenus de travailler ensemble dans la perspective de la conférence sur la lutte contre le financement du terrorisme que la France organisera début 2018”, ajoute-t-on.

L‘Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l‘Egypte et Bahreïn ont imposé le 5 juin des sanctions diplomatiques, politiques et commerciales au Qatar en l‘accusant de soutenir le terrorisme international et de se rapprocher de l‘Iran.