rapports – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Thu, 10 Jan 2019 18:55:58 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png rapports – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 Où sont les rapports de l’Ige, Armp et Cour des comptes ? https://actunet.net/featured/ou-sont-les-rapports-de-lige-armp-et-cour-des-comptes/ https://actunet.net/featured/ou-sont-les-rapports-de-lige-armp-et-cour-des-comptes/#respond Thu, 10 Jan 2019 18:55:58 +0000 http://actunet.net/?p=136722 Dans le deuxième baromètre de la fiscalité équitable produit par l’Oxfam et le Forum civil, l’indice de la recevabilité touche du doigt la question des rapports qui sont produits et qui ne sont pas publiés. C’est ce qu’a fait savoir Birahim Seck qui fait remarquer, pour s’en offusquer, qu’au Sénégal, «l’Inspection générale d’Etat (Ige) nous […]]]>

Dans le deuxième baromètre de la fiscalité équitable produit par l’Oxfam et le Forum civil, l’indice de la recevabilité touche du doigt la question des rapports qui sont produits et qui ne sont pas publiés. C’est ce qu’a fait savoir Birahim Seck qui fait remarquer, pour s’en offusquer, qu’au Sénégal, «l’Inspection générale d’Etat (Ige) nous doit deux rapports sur l’état de la gouvernance et la reddition des comptes des activités de 2016 et de 2017». Il prenait part à l’atelier de restitution du baromètre précité en présence des organisations de la société civile et de l’Administration sénégalaise.

«La Cour des comptes, qui avait l’habitude de publier ses rapports, nous doit deux documents qui sont déjà édités et gardés au niveau de l’institution judiciaire. Ce qui pose un problème de redevabilité», a ajouté M. Seck.

Selon toujours le coordonnateur du Forum civil, l’Armp, qui a publié récemment son rapport de 2016, nous doit, elle  aussi, un rapport de 2017.  «Cela veut dire que toutes les questions de la redevabilité au Sénégal ne sont pas, pour le moment, une réalité», dénonce le patron de la section sénégalaise de Transparency International.

«Intérêts occultes»

A l’en croire, il y a aussi des rapports qui sont publiés et transmis, mais ne connaissent toujours pas de suite. «C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Forum civil a eu à former des journalistes sur le cadre juridique et institutionnel du blanchiment d’argent», ajoute M. Seck lors de l’atelier de restitution du baromètre de la fiscalité équitable.

Sur le débat autour du pétrole et du gaz, Birahim Seck de rappeler que le projet de code pétrolier – qui sera adopté en début d’année 2019 – n’a pas été accompagné du projet de contrat type. «Nous déplorons également le fait que loi sur la répartition des revenus du pétrole et du gaz n’a pas suivi. Tout cela laisse croire que tous les indices du pétrole et le gaz seront captés par les intérêts occultes», a-t-il en effet alerté, informant que lors de ces sessions de formation, les questions liées à la pratique du blanchiment d’argent par les entreprises multinationales, qui s’activent dans le pétrole et le gaz, ont été abordées. Ceci, précise Birahim Seck, pour attirer l’attention des journalistes sur le fait que ces entreprises-là peuvent offrir des financements occultes au pouvoir comme à l’opposition, en perspective de la présidentielle

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SENEGAL/FRANCE Ces rapports ambigus https://actunet.net/actu_express/senegalfrance-rapports-ambigus/ https://actunet.net/actu_express/senegalfrance-rapports-ambigus/#comments Fri, 02 Feb 2018 14:16:58 +0000 http://actunet.net/?p=108029 REWMI.COM Les rapports entre la France et le Sénégal donnent l’impression d’un mariage de raison où le divorce est interdit. Le partenaire occidental est riche, exigeant, jaloux, dépensier et surtout accaparant. Celui du Sud profite des largesses et a tendance à être fidèle tout en tentant quelques escapades avec d’autres pays pour des projets visibles, […]]]>

REWMI.COM Les rapports entre la France et le Sénégal donnent l’impression d’un mariage de raison où le divorce est interdit.

Le partenaire occidental est riche, exigeant, jaloux, dépensier et surtout accaparant. Celui du Sud profite des largesses et a tendance à être fidèle tout en tentant quelques escapades avec d’autres pays pour des projets visibles, histoire de calmer les tensions internes.
Telles sont, schématiquement et d’une façon on ne peut plus caricaturales, les relations entre la France et le Sénégal. Mais, ce portrait n’en est pas moins exhaustif parce qu’explicatif d’une réalité séculaire faite de bonheurs et de malheurs comme dans tous les couples.
On ne va pas passer en revue toute cette coopération, il faudrait plus qu’une chronique pour la revisiter. Mais, il est important d’essayer d’en saisir les fondamentaux pour en comprendre les inclinations.

Historiquement, Dakar était la capitale de l’Afrique Occidentale française (AOF). L’administration coloniale était là et gérait les territoires français à partir de notre pays.

Il s’en suivi une proximité entre populations coloniales et autochtones, un choc fracassant des cultures et une assimilation beaucoup plus rapide des modes de vie et d’être des Français, mais surtout de leurs systèmes politiques et institutionnels.

Aujourd’hui, un Français se sent sans doute mieux au Sénégal que partout ailleurs, et beaucoup de Sénégalais pensent que se rendre en France est moins dépaysant que le faire dans un autre pays.

Alors, Dakar a servi à l’expansion de la colonisation, mais aussi à celle du néocolonialisme incarné par la françafrique. Les critiques d’Ahmed Sékou Touré, premier Président guinéen contre Senghor, n’étaient pas toutes infondées et ce n’est pas un hasard si l’ancien Président a dû rompre les amarres avec des nationalistes de la trempe de Mamadou Dia, Cheikh Anta Diop, Sembène Ousmane, etc.
Conséquence, hormis la parenthèse Abdoulaye Wade, tous les Présidents sénégalais, y compris l’actuel, n’ont jamais déçu les Français, même si l’on ne peut pas autant en dire de leurs compatriotes.

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«IL FAUT QU’ON DECLASSIFIE LES RAPPORTS POUR UNE MEILLEURE GESTION TRANSPARENTE» https://actunet.net/actu_express/faut-quon-declassifie-rapports-meilleure-gestion-transparente/ https://actunet.net/actu_express/faut-quon-declassifie-rapports-meilleure-gestion-transparente/#comments Mon, 15 Jan 2018 23:29:39 +0000 http://actunet.net/?p=105322 Le Forum du justiciable cloue au pilori les organes de contrôle de l’Etat, notamment l’Inspection générale d’Etat (Ige), la Cour des comptes, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), ou encore l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), etc. C’est le moins que l’on puisse dire, au vu de la perception qu’en a son […]]]>

Le Forum du justiciable cloue au pilori les organes de contrôle de l’Etat, notamment l’Inspection générale d’Etat (Ige), la Cour des comptes, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), ou encore l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), etc. C’est le moins que l’on puisse dire, au vu de la perception qu’en a son président, Babacar Ba. Dans cet entretien, ce membre de la société civile déplore la «dépendance» de ces corps de contrôle vis-à-vis du chef de l’Etat, ainsi que le retard ou la classification de certains de leurs rapports. Il n’a pas manqué de préconiser une «déclassification» de ces rapports, pour une gestion transparente des ressources.

M. Ba, vous êtes le président du Forum du Justiciable. Quelle appréciation faites-vous des organes de contrôle mis en place par l’Etat du Sénégal, notamment l’Ige, la Crei, l’Ofnac, l’Armp, la Centif, la Cour des Comptes, etc, pour une gestion efficiente des ressources du pays?

J’avoue que la mise en place des organes de contrôle était d’une importance capitale pour notre pays engagé dans la gestion transparente des deniers publics. Mais, aujourd’hui, force est de constater que ces organes de contrôle ont failli à leur mission. Ils sont dépourvus de toute leur pertinence, mais également de toute leur crédibilité. Les rapports qu’ils fournissent sont exploités à la seule volonté de l’autorité politique qui décide souverainement de leur sort. Conséquence, seuls les rapports qui ne les incriminent pas sont exploités, ce qui est une démarche incohérente à leur politique de bonne gouvernance. Interrogeons-nous sur le sort du rapport de l’Ofnac de 2015 qui avait épinglé le Directeur du Coud et de la poste et dont l’Ofnac avait fait des recommandations allant dans le sens de poursuites judiciaires à leurs égards. Jusqu’au moment où je vous parle aucune suite n’a été donné à ces recommandations. Il en est ainsi avec les recommandations sur l’annulation des contrats pétroliers portant sur l’attribution du bloc pétrolier Cayar offshore faites par l’Ofnac. Pire encore l’Ofnac n’a toujours pas publié son rapport d’activités de 2016 alors que la loi lui fait obligation de publier chaque année son rapport d’activités. Il semble que c’est le président de la République qui aurait interdit la publication des rapports des organes de contrôle. Alors vous en conviendrez avec moi qu’aujourd’hui les organes de contrôle sont déviés de leur sens originel. A la limite ils sont devenus des instruments de lutte contre des adversaires politiques.

Selon vous, quelles sont les faiblesses de ces corps de contrôle ?

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