Une bataille aux airs de vendetta a opposé, samedi les camps de Khalifa Sall et de Ousmane Sonko rendu inéligible à la présidentielle de 2024. Barthélémy Dias est au centre des accusations.

Grand Yoff a été le théâtre d’affrontements entre les partisans du maire de Dakar et ceux de l’édile de Ziguinchor (sud) ont eu lieu, ce week-end lors du rassemblement du FDR/Fippu.  Les pros Sonko et ceux de Barthelemy Dias et de Khalifa Sall en sont venus aux mains.

Beaucoup ont parlé de la présence de Barthélemy Dias à cette rencontre. « Faux », selon Les Echos. « Le fils de Jean Paul Dias et maire de la ville de Dakar, n’y était pas. Comme la plupart des week-end, Barth était hors de Dakar », renseigne Les Echos.

Le rassemblement organisé par le Front de la Résistance (FIPPU) pour une élection présidentielle avant le 2 avril, ce samedi, au terrain des HLM Grand Yoff  s’est terminée en queue de poisson. En effet des incidents violents ont éclaté entre les partisans de Ousmane Sonko et ceux de Khalifa Sall. Des pierres ont été jetés perturbant la poursuite de la rencontre.

La principale avenue qui sépare la ville de Mboro en deux parties a été très étroite samedi pour contenir les habitants qui ont appelé à un vaste rassemblement pour réclamer le départ d’Aquatech qui les assoiffe. Guy Maruis Sagna a pris part à la manif. Mboro a soif. Pour la manifester, les habitants ont organisé samedi un vaste rassemblement. Au nom du mouvement « Aquatech Dégage dirigé par », par Assane Ba, les populations sont sorties pour réclamer de l’eau. Elles ont à l’occasion demander le départ de la société canadienne, Aquatech qui distribue l’eau dans la ville de Mboro et Darou non loin. L’activiste Guy Maruis Sagna qui a pris part au rassemblement dénonce le calvaire de la population de Mboro, qui en plus d’être privée d’eau reçoit des factures qui triplent celles qu’elle avait l’habitude de payer. Guy a déclaré avoir participé à la marche des populations de Mboro, à l’appel du mouvement citoyen Aquatech Dégage. L’activiste d’ajouter « avec les populations de Mboro, nous avons crié Aquatech Dégage. Bravo aux mborois qui ont participé à la manifestation ». Toujours Guy de poursuivre : « nous dénonçons la réforme qui a dépossédé les populations des zones rurales de leurs forages comme à Mboro, à Touba Toul, Mérina Ndakhar… » Il poursuit : « avant la venue de Aquatech, c’est a dire quand les populations de Mboro géraient elles mêmes l’eau, le m3 d’eau coûtait 200 FCFA, se brancher à l’eau coûtait 50.000 FCFA. Avec Aquatech, le m3 d’eau revient à 250 FCFA et se brancher à l’eau coûte 109.000 FCFA » renseigne l’enfant d’Etomé qui appelle ce lundi à une manifestation à Dakar pour une autre cause a appelle ses concitoyens à être solidaire de ses différentes composantes quand elles souffrent et se battent. « Pas d’une solidarité virtuelle mais d’une solidarité sur le terrain », a-t-il fait savoir.

Par Alassane Sagna

A chaque nouvelle mobilisation des “gilets jaunes”, il concentre toutes les attentions. Le lanceur de balles de défense (LBD), plus communément appelé flash-ball, est l’une des armes utilisées par les forces de l’ordre quand les rassemblements virent à l’affrontement.

Régulièrement sous le feu des critiques, ce “gomme-cogne”, pistolet de défense tirant des balles de caoutchouc, a déjà occasionné de nombreuses blessures parmi les manifestants depuis le début du mouvement, y compris parmi des journalistes et des lycéens.

Le Flash-ball est une marque française déposée d’arme non létale, appartenant aux lanceurs de balles de défense (LBD). Un ancien professeur et expert en balistique mosellan l’a inventée en 1990 dans son garage. Pierre Richert souhaitait “faire le contraire de ce que tout le monde avait fait, petit calibre et grande vitesse qui font des trous. Je voulais venir au gros projectile à faible vitesse qui tape fort sans blesser”, expliquait-il à France 3 en 1995.

Avec nos confrères de FranceInfo

Par Alassane Sagna

Sénégal : Le FRN sur le pied de guerre

Grande mobilisation du Front de Résistance Nationale, hier à la Place de l’obélisque, pour réclamer la transparence dans la présidentielle à venir, la publication du fichier électoral ainsi que la validation de toutes les candidatures enregistrées pour le scrutin du 24 février. Étaient présents lors de ce rassemblement : Abdoul Mbaye, Ousmane Sonko, Pierre Goudiaby Atépa, Serigne Mansour Sy Diamil, Boubacar Camara, Aïda Mbodj, Mamadou Diop, Pape Diop, Amsatou Sow Sidibé, Thierno Alassane Sall, etc.

Sénégal : Les corps des 4 pêcheurs de Guet-Ndar  seront finalement enterrés au Cap-Vert

Après moult négociations, le Gouverneur de Saint-Louis, Alioune Aidara Niang, a annoncé que les corps des 4 pêcheurs guet-ndariens seront enterrés au Capt-Vert ou ils ont d’ailleurs été retrouvés. L’état de décomposition de ces corps n’est pas favorable à un enterrement au Sénégal conformément au souhait des familles et proches des victimes.

Sénégal : Macky Sall en « talibé » chez les omariens

Venu participer à la célébration de la 55e édition de la ziarra annuelle du vénéré Thierno Mountaga Daha Tall à Louga, Macky Sall a fait savoir au saint homme qu’il est venu lui rendre visite en tant que fils et “talibé” de la famille omarienne. Macky Sall a salué l’oeuvre de Cheickhou Oumar Foutiyou Tall qui a largement participer au rayonnement de l’islam en Afrique de l’Ouest. (Avec IGFM)

RDC : La contestation des résultats se poursuit

Selon des chiffres avancés par son équipe de campagne, le leader de la Coalition Lamuka, soutenu par Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi, aurait recueilli 61,51 % des voix contre seulement 18,86 % pour le vainqueur proclamé Félix Tshisekedi et 18,49 % pour Emmanuel Ramazani Shadary, candidat du Front commun pour le Congo (FCC), la coalition au pouvoir. Martin Fayulu a annoncé qu’il allait saisir la Cour constitutionnelle afin d’exiger le “recomptage des voix”. (Avec France 24)

Etats-Unis : Trump prêt à invoquer l’état d’urgence

Le président américain est prêt à invoquer, par décret exécutif, l’état d’urgence pour faire construire son mur anti-migrants. Il pourrait ainsi contourner le blocage politique à l’origine du “shutdown” qui paralyse l’administration américaine depuis 21 jours. Le président pourrait alors se passer de l’aval des parlementaires pour trouver le financement de son mur. Depuis 1976, date à laquelle le Congrès a défini un cadre au recours à l’état d’urgence, il a été instauré 58 fois pour de multiples raisons. (Avec France 24)

France :  Fillon devant le tribunal correctionnel

Pour François Fillon, la perspective d’un procès n’a jamais été aussi proche. Selon les informations du Monde, le Parquet national financier (PNF) a signé, mercredi 9 janvier, le réquisitoire préconisant le renvoi devant le tribunal correctionnel de l’ancien candidat à la présidentielle, ainsi que de son épouse Penelope et de son ancien suppléant à l’Assemblée nationale, Marc Joulaud.

La nouvelle vient de tomber. Les responsables de l’initiative pour des élections démocratiques (Ied) qui sont, au moment où ces lignes sont en train d’être couchées, à Pikine Dagoudane pour un grand rassemblement, ont annoncé le report de leur sit-in prévu demain vendredi, devant le ministère de l’Intérieur.

La raison ? Le Parti démocratique Sénégalais (Pds) et les autres membres de ladite plateforme décident d’attendre le vote de la loi sur le code électoral à l’Assemblée nationale.

Mais pour le parrainage, les poulains de l’ancien Président Abdoulaye Wade “invitent les militants et sympathisants, les démocrates, membres de la société civile à se tenir prêts à un rassemblement de masse devant l’Assemblée nationale pour défendre leurs droits et la souveraineté du peuple afin de manifester leur ferme opposition au viol de leur droit démocratique”

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La Commission orientations et stratégies Cos/M23 informe l’opinion nationale et internationale de la tenue d’un Rassemblement populaire, ce dimanche 25 mars 2018, à partir de dix heures précises, à la place de la Nation ex Obélisque. À l’occasion de l’an six de la deuxième alternance démocratique au Sénégal, face au contexte tendancieux et conflictuel qui occasionne des fronts multi formes, sources de tensions sociales et politiques, la Cos/M23 a estimé nécessaire de jouer son rôle d’organisation sentinelle et d’élever la voix.

L’ensemble des forces vives de la Nation, les Organisations politiques de tous bords, les organisations de la société civile, les forces travaillistes, tous les Sénégalais en général, sont solennellement conviés à ce Rassemblement du Peuple, pour des orientations communes et salvatrices, pour une démarche forte et conséquente à nos diverses préoccupations.

Le Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne s’est exprimé sur la répression du rassemblement de l’opposition vendredi par la police. Selon le chef du gouvernement, les leaders de l’Initiative pour des élections démocratiques n’ont récolté que ce qu’ils ont semé en bravant l’interdiction de l’autorité administrative.
“Je suis pour le droit. Mais une marche autorisée n’est pas réprimée. Quand on défie le droit, on peut s’attendre à des conséquences”, a-til déclaré en marge de la cérémonie de dédicace du livre de l’ancien ministre des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye.

Le Pm de souligner que le régime du Président Macky Sall accorde une priorité au dialogue. Il rassure à l’endroit des partis de l’opposition que le système démocratique sénégalais qui a permis deux alternances ne permet plus à régime quelconque de détourner les suffrages. Et que le travail effectué par les médias, le jour des élections, ne permettent plus les irrégularités qu’ils craignent au point de réclamer le départ de Aly Ngouille Ndiaye à la tête du ministère de l’Intérieur

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Les souteneurs du maire de Dakar ont réussi le grand rassemblement auquel ils avaient convié les populations. Pendant plus de trois tours d’horloge, ils ont dénoncé et réclamé la libération de leur mentor, maintenu en prison depuis près de sept mois dans le cadre de la gestion de la caisse d’avances de sa municipalité.

Une occasion pour certains, d’afficher le visage du combattant. «Le moment venu, ils sauront que nous sommes des hommes et des femmes qui savent se battre», a dit Bamba Fall, maire de la Médina. De son côté, Fatoumata Gassama Fall n’a pas manqué d’interpeller les membres de la société civile à l’instar d’Alioune Tine, actuel Directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

La représentante du FSD/BJ de Cheikh Bamba Dièye a également cité Fadel Barro, coordonnateur du mouvement «Y’en a marre», entre autres. Elle soutient que ces derniers ont combattu Wade et son régime en 2011 – 2012 pour les intérêts du peuple sénégalais, ils devaient, alors, être à leurs côtés, ce samedi. Et, selon elle, Macky Sall est en train de faire «pire» que Wade.

Pour sa part, le professeur Malick Ndiaye est monté au créneau pour crier qu’”il est temps d’aller le chercher à Rebeuss. Comme il n’y a plus de justice au Sénégal.”