L’ambassadeur du Sénégal en Mauritanie, SEM Mamadou Tall, a annoncé, ce 4 avril 2018, que “les travaux du pont de Rosso vont démarrer,à coup sûr,courant 2018’’. L’annonce a été faite lors de la cérémonie organisée à l’occasion de la fête de l’indépendance de son pays. Monsieur Talla passé en revue les différents aspects de la coopération liant le Sénégal à la Mauritanie.

D’abord, l’ambassadeur Mamadou Tall a magnifié l’excellence des relations entre les deux pays, qui se matérialise par la consolidation des liens de coopération dans les secteurs de la pêche, de l’élevage, du transport, de l’agriculture, de l’énergie, de la libre circulation des personnes et des biens, et des infrastructures. Sur ce domaine précis, M. Tall a soutenu que la construction du pont de Rosso aura “un impact certain sur la promotion des échanges économiques et commerciaux entre nos deux pays’’.

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La frontière entre le Sénégal et la Mauritanie fait encore parler. Après les nombreuses arrestations d’individus présentés comme des terroristes, la police a encore été sollicitée.

Des produits alimentaires sont en train de pourrir sous le regard impuissant de leurs propriétaires. Des enfants malades évacués dans les hôpitaux de Saint-Louis. C’est ce calvaire que vivent les milliers de pèlerins en provenance de Nouakchott et qui risquent de passer leur Magal à Rosso Sénégal.

Ils sont des milliers de pèlerins en provenance de la Mauritanie en partance pour Touba pour les raisons du Magal à être immobilisés par la douane sénégalaise, selon leur porte-parole, Amary Guèye.

En effet, depuis quatre jours, plus de cent vingt voitures gros-porteurs, taxis, bus, cars rapides chargés de bagages sont immobilisés à un kilomètre du débarcadère, à la sortie de la ville. Les occupants de ces nombreux véhicules, des jeunes, des adultes, des femmes avec parfois des bébés et quelques personnes âgées, ne savent plus à quel saint se vouer.

Après leur descente du bac de Rosso, ils ont dû faire face à la réalité des tracasseries douanières. Ce qui met Aminata Bâ, une passagère, dans tous ses états. «Durant tout notre trajet, on n’a eu aucun problème. C’est arrivés chez nous, à Rosso Sénégal, qu’on nous fait souffrir», se désole la dame l’air très épuisée, le visage défiguré par la fatigue. Même sentiment chez Sokhna Thiané Kane qui montre du doigt plusieurs caisses de poulets dont la valeur est estimée à plusieurs centaines de milliers de francs Fcfa mais bons pour la poubelle.

C’est le même sort qui guette les nombreux cartons de poisson qui sont en train de moisir sous le chaud soleil. Mais, ce qui révulse davantage ces centaines de passagers, c’est que, avec la forte chaleur qui sévit à la frontière avec le voisin du nord, trouver de l’eau à boire relève d’un parcours du combattant. Conséquence : des enfants sont tombés malades au point que beaucoup d’entre eux ont été évacués vers l’hôpital de Saint-Louis, renseigne Amary Guèye, un de responsables du convoi.

Un des membres de ce convoi ne comprend pas qu’on les empêche de faire traverser quelques chameaux destinés à leur propre consommation alors qu’au même moment, on laisse passer deux camions remplis de chameaux offerts par le Président mauritanien au Khalife de Touba. «Pourquoi ce deux poids deux mesures ?», se demandent les nombreux pèlerins.

Ces derniers, très décidés, disent ne pas accepter qu’on veuille descendre tous leurs bagages pour vérification. Le cas échéant, ils risquent tous de passer leur Magal à Rosso.

Contacté par les soins de Walf Quotidien, un douanier en poste à Rosso dit soupçonner la présence de produits frauduleux dans les cargaisons. Cause pour laquelle, lui et ses collègues ont décidé d’y voir clair. Au risque de faire passer à ces pèlerins leur Magal à la frontière.

Les services de la Direction de la Police de l’Air et des Frontières (DPAF), ont, à date du 20 octobre 2017, dans le cadre de l’exercice de leurs missions de sécurisation des frontières, interpellé, à Rosso, le nommé Mohamed AG A. M., de nationalité malienne, en provenance de la Mauritanie.

Au moment de son interpellation, le citoyen malien ne détenait par devers lui qu’un passeport, une carte d’identité consulaire et un permis de conduire malien. Aucune arme de quelque nature que ce soit n’a été trouvée sur lui.

Sommairement interrogé, il a déclaré séjourner en Mauritanie depuis plus d’une dizaine d’années. Interpellé sur les motifs de son arrivée sur le territoire sénégalais, il a laissé entendre qu’il voulait juste se conformer à la législation mauritanienne qui voulait qu’il sorte du pays au bout d’un certain temps et d’y retourner avec sur son titre de voyage (passeport), l’apposition du cachet « entrée ».

Au vu de son attitude suspecte et du caractère faux de son permis de conduire, il a été transféré aux service de la Direction de la Police Judiciaire, pour une enquête plus approfondie.

A ce stade de l’enquête menée par la Division des Investigations Criminelles, en relation avec les autres services compétents de notre pays, sous la direction du Procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, aucun lien avec des groupes jihadistes n’a encore été établi.

LE CHEF DU BUREAU DES RELATIONS PUBLIQUES DE LA POLICE NATIONALE

Au lendemain de l’alerte lancée par l’Ambassade des Usa, c’est l’arrestation d’un présumé terroriste qui est annoncée au nord du pays à Rosso Sénégal. L’homme en question, un touareg enturbanné, a été arrêté avec des explosifs. Il était dans le viseur des forces de l’ordre depuis plusieurs jours, selon L’As, lu par Actunet.

Le présumé terroriste, qui se trouve entre les mains de la Police, aurait été entraîné en Syrie. Il est de ceux dont le projet d’attaquer un hôtel de Dakar a été anticipé par les services de renseignements, comme annoncé hier par L’Obs. Mais il faut rappeler que trois autres présumés terroristes, dont un Marocain et un Nigérian, ont été également arrêtés il y a quelques jours de cela.

Les forces de défense et de sécurité du Sénégal doivent redoubler de vigilance pour parer à toute entreprise de terrorisme dans le pays. Heureusement que la coopération des agences de renseignements les plus efficaces est opérationnelle.