sédentarité – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Thu, 19 May 2022 14:16:46 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png sédentarité – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 « La sédentarité a des conséquences très néfastes sur la vie des personnes parce que… », Alioune Diop, kinésithérapeute https://actunet.net/actualite/la-sedentarite-a-des-consequences-tres-nefastes-sur-la-vie-des-personnes-parce-que-alioune-diop-kinesitherapeute/ https://actunet.net/actualite/la-sedentarite-a-des-consequences-tres-nefastes-sur-la-vie-des-personnes-parce-que-alioune-diop-kinesitherapeute/#respond Thu, 19 May 2022 14:16:46 +0000 https://actunet.net/?p=187461 Quand peut-on considérer qu’une personne est sédentaire ?  La sédentarité est une activité faible voire nulle. Elle concerne généralement les personnes qui sont souvent assises devant leur écran, que ce soit la télé ou l’ordinateur, et qui ne pratiquent pas de manière quotidienne le sport. Quand on a une activité qui est généralement très faible ou bien nulle, c’est dans ce cas […]]]> Quand peut-on considérer qu’une personne est sédentaire ?  La sédentarité est une activité faible voire nulle. Elle concerne généralement les personnes qui sont souvent assises devant leur écran, que ce soit la télé ou l’ordinateur, et qui ne pratiquent pas de manière quotidienne le sport. Quand on a une activité qui est généralement très faible ou bien nulle, c’est dans ce cas qu’on parle de sédentarité. La sédentarité est très mauvaise parce ce qu’elle a des conséquences très néfastes sur la vie des personnes. Elle fait partie des facteurs  risques de plusieurs maladies que les gens peuvent avoir au cours de leur vie, des maladies tels que le diabète, l’hypertension artérielle, les insuffisances veineuses, cardiaques et rénales ainsi que des troubles articulaires. Après combien de temps passé en position assise peut-on dire qu’une personne est sédentaire ? On ne peut pas mesurer la sédentarité en fonction du temps que la personne reste assis ou  debout. Une personne peut aller au boulot, faire son travail normalement et à la descente aller faire du sport. Là on peut dire que cette personne a une activité physique. Et ce sport peut-il combler le temps resté assis ? Quand une  personne reste assise dans le cadre de son travail, il y a des indications à suivre  c’est-à-dire qu’il y a ce qu’on appelle les conseils d’hygiène de posture. Cette personne, normalement, si elle reste assise pendant longtemps, doit se lever pour marcher 3 à 5 minutes et ensuite continuer son travail. C’est ce qui est normal, pour éviter d’avoir d’autres pathologies telles que les lombalgies chroniques ou les lombosciatalgies ou bien les hernies discales. Donc l’idéal, c’est de se lever au bout d’une heure en position assise avant de continuer le travail. Que vous conseillez-vous en retour? Pour ne pas être victime de la sédentarité, il faudrait avoir une bonne organisation du temps. C’est-à-dire qu’après le boulot, il faudra prendre le temps de faire une activité physique ne serait-ce que marcher pendant 30 minutes et  de faire plus si on en a la capacité, en plus des étirements actifs et  passifs. Nous conseillons également  des exercices ciblés et tout dépendra de l’objectif de la personne. Par exemple, on peut faire des exercices à titre de prévention ou à titre de renforcement. On peut faire beaucoup d’exercices pour essayer d’éviter certaines pathologies. Une personne peut faire une activité physique juste pour booster son activité cardiaque.

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Et pour vraiment éviter la sédentarité, il faut que la personne ait une bonne organisation de sa qualité de vie, en pratiquant le sport ne  serait-ce que 30 minutes par jour ou même plus. Et si elle peut également faire certains exercices, ce serait bénéfique car cela peut contribuer à éviter certaines pathologies. Selon votre expérience, quelle est la tranche d’âge la plus touchée par la sédentarité ? On peut dire, d’après l’expérience que j’ai eue au niveau du service et l’expérience avec le travail que je fais, la sédentarité pratiquement touche plus les femmes que les hommes ; généralement à partir de 45 ans et plus, cette tranche d’âge est beaucoup plus touchée. Et il y a un élément qu’il ne faut pas négliger qui est l’obésité parce qu’il y a beaucoup de personnes qui sont obèses et qui, à la limite, développent la sédentarité. Juste parce qu’elles sont des personnes obèses, elles ont peut-être le complexe de sortir pour pratiquer du sport. A votre avis, les sénégalais sont-ils conscients des dangers inhérents à la sédentarité ? Je pense qu’avec la sensibilisation que le personnel de santé fait tous les jours ; mais je pense que parfois il y a un élément qui me paraît très important c’est-à-dire le mode de vie que nous menons de manière générale, les gens n’ont pas le temps de faire du sport. Il faut se dire la vérité ; si parfois certains ont des difficultés à assurer la dépense quotidienne et quand on a parfois un travail très chargé et des heures de descentes tardives, pratiquer le sport devient très difficile pour ces gens-là. Et la pratique du sport que le week-end, c’est zéro fois rien. Le sport doit se faire de manière quotidienne ou régulièrement.

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Maintenant, il faudrait qu’un travail énorme se fasse au niveau de la sensibilisation. Si on regarde bien les maladies les plus fréquentes au niveau des hôpitaux, ce sont les maladies cardio-vasculaires ; que ce soit le diabète, l’hypertension artérielle, l’insuffisance rénale, le cancer. Il n’y a pas que la sédentarité qui est à l’origine de cela, il y a d’autres facteurs  risques qui sont là. Mais je pense que si on avait cette culture de pratiquer le sport de manière régulière ou si la tranche d’âge la plus touchée avait cette culture à  pratiquer le sport, on pourrait beaucoup lutter contre ces maladies cardio-vasculaires. Pour beaucoup, la sédentarité est un mal nécessaire du fait de leur travail. Quels conseils pouvez-vous donner pour se prémunir face à ce fléau? Il faut essayer d’aménager son emploi du temps, de s’organiser. Si on a une voiture, par exemple, d’essayer de se garer à une distance plus lointaine afin de favoriser la marche. Souvent on dit que c’est difficile mais je pense que c’est simplement des problèmes d’organisation. Au boulot, on peut faire des pas aussi ; c’est possible : marcher le plus possible au boulot au lieu de rester tout le temps assis parce que, parfois, il nous arrive d’avoir de petites minutes pour ne rien faire ; on peut essayer de se dégourdir les jambes. ]]>
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Sucre, alcool, tabac et sédentarité : les 4 ennemis de notre santé https://actunet.net/bien-etre/sucre-alcool-tabac-sedentarite-4-ennemis-de-sante/ https://actunet.net/bien-etre/sucre-alcool-tabac-sedentarite-4-ennemis-de-sante/#comments Wed, 30 Aug 2017 16:19:10 +0000 http://actunet.net/?p=66593 Boire modérément, rééquilibrer sa consommation de sucre et de gras, mettre son corps en action et arrêter de fumer… Voici la solution pour limiter le risque de maladies cardiovasculaires et de mourir d’un cancer. Si de nombreuses études scientifiques ont montré que sucre, sel, tabac, alcool, graisses en trop grande quantité, et sédentarité sont les ennemis du cœur et […]]]>

Boire modérément, rééquilibrer sa consommation de sucre et de gras, mettre son corps en action et arrêter de fumer… Voici la solution pour limiter le risque de maladies cardiovasculaires et de mourir d’un cancer.

Si de nombreuses études scientifiques ont montré que sucre, sel, tabacalcool, graisses en trop grande quantité, et sédentarité sont les ennemis du cœur et des facteurs de risque de moralité précoce, ces nouvelle conclusions présentées au Congrès européen de cardiologie à Barcelone et publiées dans la revue Canadian Journal of Cardiology révèlent l’efficacité du contrôle de tous ces facteurs de risque sur l’espérance de vie.

Des équipes de recherche de Toulouse, Lille et Strasbourg (France) rattachés depuis 1985 au projet MONICA, qui surveille les maladies cardio-neuro-vasculaires en France ont mené une étude avec 1046 personnes suivies pendant 18 ans, entre 1995 et 2013. Tous les participants ont répondu à des questionnaires nutritionnels quantitatifs et qualitatifs extrêmement précis mais en place par une diététicienne. Ils ont également subi des prises de mesure (poids, taille…) et un prélèvement sanguin. A la fin de l’étude, 18 ans plus tard, les chercheurs ont regardé le nombre de morts (186) et analysé les causes des décès.

DES FACTEURS DE RISQUE MODIFIABLES

Les conclusions de l’étude dévoilent que les individus qui consomment en excès du sucre, des graisses saturées, de l’alcool, qui fument et qui sont peu enclins à l’activité physique affichent un risque élevé de maladies cardio-vasculaires et ont deux fois de risque de mourir d’un cancer.

«Il ressort que les sujets les moins adhérents aux mesures préventives ont trois fois plus de risques de décéder de maladies cardio-vasculaires et deux fois plus de risque de mourir, le plus souvent par cancer. Ce sont des chiffres énormes parce qu’il s’agit de facteurs de risque qu’on peut corriger : arrêter le tabac, consommer moins d’alcool, moins de sucre, privilégier les graisses poly-insaturées (huiles d’olive, de lin, de colza), les fibres, les fruits, etc. L’étude révèle aussi que l’âge, le sexe masculin, le lieu de vie (le nord plutôt que le sud) et un faible niveau d’éducation sont associés à une augmentation de la mortalité.

DES CHIFFRES ALARMANTS

«Nous avons extrapolé nos résultats à la population française. Si les personnes ayant un comportement de prévention non approprié venaient à changer en mieux leur mode de vie, sur une même période de 18 ans, nous éviterions 90 702 décès de maladies cardio-vasculaires et 419 020 décès toutes causes confondues y compris par cancer puisque certains facteurs de risque comme le tabagisme, la sédentarité et l’obésité sont communs aux deux maladies. Le message, c’est de favoriser la prévention, de travailler plus en amont de la maladie pour en limiter la gravité », conclut Jean Ferrières.

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