serigne touba – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Fri, 22 Jun 2018 23:15:10 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png serigne touba – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 Le Pape François reçoit FUTSI de Serigne Touba https://actunet.net/actualite/le-pape-francois-recoit-futsi-de-serigne-touba/ https://actunet.net/actualite/le-pape-francois-recoit-futsi-de-serigne-touba/#comments Fri, 22 Jun 2018 23:15:10 +0000 http://actunet.net/?p=129094 Serigne Mame Mor Mbacké Mourtada était au Vatican, ce jeudi. Le dignitaire mouride a été reçu par le Pape François dans le cadre d’une tournée annuelle en Italie. Au cours de leur entrevue, le marabout a offert au Pape un exemplaire du Khaissade (poème) Futsi de Serigne Touba, dédié à la Vierge Marie. Voir la suite […]]]>

Serigne Mame Mor Mbacké Mourtada était au Vatican, ce jeudi. Le dignitaire mouride a été reçu par le Pape François dans le cadre d’une tournée annuelle en Italie. Au cours de leur entrevue, le marabout a offert au Pape un exemplaire du Khaissade (poème) Futsi de Serigne Touba, dédié à la Vierge Marie. Voir la suite sur Teledakar.net

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100 ans de la Grande mosquée de Serigne Touba https://actunet.net/actualite/100-ans-de-grande-mosquee-de-serigne-touba/ https://actunet.net/actualite/100-ans-de-grande-mosquee-de-serigne-touba/#comments Fri, 09 Mar 2018 07:20:06 +0000 http://actunet.net/?p=112876 Sous le Ndigeül de Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, Khalife général des mourides, sous la présidence d’honneur de Serigne Abdou Latif Diènne et sous la présidence effective de Serigne Moustapha Abdou Lakrame Mbacké, la fédération Xitmatul Xaadim des dahiras mourides de Diourbel organise pour la douzième fois la commémoration de la pose de la première pierre […]]]>

Sous le Ndigeül de Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, Khalife général des mourides, sous la présidence d’honneur de Serigne Abdou Latif Diènne et sous la présidence effective de Serigne Moustapha Abdou Lakrame Mbacké, la fédération Xitmatul Xaadim des dahiras mourides de Diourbel organise pour la douzième fois la commémoration de la pose de la première pierre de la grande mosquée de Xaadimou Rassoul le 27 Mamou Koor 1336 de l’hégire correspondant au 11 mars 1918.

Pour le président de la fédération Xitmatul Xaadim des dahiras mourides de Diourbel, Djily Goumbala, cet événement constitue une occasion de faire connaitre au monde, à travers une visite guidée et des causeries, les inestimables trésors que recèle la ville de Diourbel. La réussite de l’événement qui jaillira, sans nul doute, a-t-il dit, sur l’ensemble de la Umma islamique, de la communauté mouride, en particulier, nécessite la mobilisation de tous les musulmans ; notamment : les autorités administratives, politiques et religieuses de la localité. L’événement de cette année, a-t-il valorisé, revêt un cachet particulier parce que, a-t-il signalé, correspond au centenaire de la pose de la première pierre par l’illustre homme, le fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké.

A cette occasion, Serigne Djily Goumbala, président de la fédération Xitmatul Xaadim, au nom de tous les membres de la fédération, renouvelle leur fidélité et leur soumission aux « Ndigeül de Serigne Touba Serigne Mountakha Mbacké Bassirou et prie pour que dieu lui accorde longue vie et une santé de fer pour lui permettre de s’acquitter, comme le souhaite, la mission qui lui est dévolue, aujourd’hui, à la tête du Khalifat de Serigne Touba. Le vice président de la fédération, Demba Mame Ndiaye, quant à lui, a rappelé que cette mosquée de Diourbel est un don que dieu le tout puissant a fait au saint homme Borom Touba pour le gratifier des épreuves endurées lors de sa déportation.

Aujourd’hui, à Diourbel , a-t-il informé , tout le monde est à pied d’œuvre pour donner à l’événement son importance et mentionne qu’un récital de Khassaïdes est prévu et un panel qui réunira des érudits de la localité pour parler de la mosquée , de sa construction et des différents imams qui se sont succédés et des muézins qui ont fonctionné depuis la première prière dans cette mosquée et dirigée par Mame Thierno Birahim Mbacké , frère de Serigne Touba , jusqu’à ce jour.

Un panel est aussi prévu pour parler du « Daara Kamil » institué par Serigne Touba, sous l’égide de Serigne Souleymane Gaye, l’actuel responsable du daara, a-t-il fait noter. Il parlera de tous ceux qui se sont succédés dans ce daara et son origine et des observations que lui attribue le Cheikh et de ce que représente Diourbel dans le monde mouride et du respect que nous devons tous à cette terre du Baol, le seul endroit, où le Cheikh a séjourné plus de 15 ans et où le Cheikh a bien dit que c’est de là où jaillira la lumière du monde , a-t-il précisé.

Selon le secrétaire général de la dite fédération, Serigne Daouda Mbacké, la fédération Xitmatul Xaadim des dahiras de Diourbel est née suite à l’appel que le comité que Matlaboul Fawsainy avait créé en 2005 pour le nettoyage de la ville sainte avec l’idée, à l’instar des autres localités qui célèbrent les prières et les passages du saint homme , d’avoir à Diourbel , où Khadim Rassoul a résidé plus de 15 ans qu’ils puissent créer un événement digne de son rang.

Donc avec la bénédiction de Serigne Saliou Mbacké Serigne Touba paix et salut sur son âme, ils ont obtenu le « Ndigeül » pour une journée à Diourbel. C’est lui qui leur a choisi la pose de la première pierre de la grande mosquée de Xaadim Rassoul à Diourbel comme célébration de Magal pour Diourbel. Pour lui le centenaire et unique en son genre et c’est une fois qu’on le célèbre dans une vie et, aujourd’hui, ils peuvent se targuer d’être les dignes héritiers et fiers d’être les fers de lance de cette année, clame-t-il haut et fort.

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CHEIKH MOUHIDINE SAMBA DIALLO : “Serigne Touba, Baye Niass et Hadj Malick n’ont jamais…” https://actunet.net/actualite/cheikh-mouhidine-samba-diallo-serigne-touba-baye-niass-hadj-malick-nont-jamais/ https://actunet.net/actualite/cheikh-mouhidine-samba-diallo-serigne-touba-baye-niass-hadj-malick-nont-jamais/#comments Sat, 02 Dec 2017 12:34:32 +0000 http://actunet.net/?p=97990 Sagn Bambara vient d’aborder le dernier tournant qui le fera déboucher sur le Gamouwaat. La cité religieuse de Cheikh Mouhidine Samba Diallo, qui a déjà célébré la naissance du Prophète (Psl) jeudi, se prépare à accueillir du monde, comme à l’accoutumée, au septième jour du Maouloud. Un événement fort attendu par les fidèles Khadr qui […]]]>

Sagn Bambara vient d’aborder le dernier tournant qui le fera déboucher sur le Gamouwaat. La cité religieuse de Cheikh Mouhidine Samba Diallo, qui a déjà célébré la naissance du Prophète (Psl) jeudi, se prépare à accueillir du monde, comme à l’accoutumée, au septième jour du Maouloud. Un événement fort attendu par les fidèles Khadr qui ont choisi d’honorer la prière du dernier vendredi avant le jour J dans la cité.  Une occasion saisie par le Chef religieux pour saluer le travail spirituel colossal abattu par Cheikh Ahmadou Bamba, Cheikh Al Islam Ibrahim Niass, Seydi Hadj Malick Sy etc…

” Cheikh Ahmadou Bamba, Cheikh Al Islam Mawlana Ibrahim Niass, Seydi Hadj Malick Sy n’ont jamais manqué de célébrer le Prophète (Psl). Ils ont compris que celui-ci était et demeure le meilleur des hommes. Serigne Touba montrait son visage le jour du Gamou,  préparait à boire du thé de sa propre main et offrait des tasses à ses hôtes. Cheikh Al Islam Ibrahim Niass avait lui clairement dit qu’il ne badinait point quand il s’agissait du Prophète. Maodo Malick Sy ne lésinait pas sur les moyens lorsque venait le jour de célébrer la venue au monde du Saint des Saints. Chacun, en ce qui le concernait, passait son temps à rendre gloire à Dieu par le canal de Mohamed (Psl) ”.

Accroupi dans la.grande mosquée qu’il s’est construite à hauteur d’une centaine de millions devant ses disciples juste après la prière, Cheikh Mouhidine Samba Diallo abordera la question de la crainte révérencielle et de la manière de s’investir utilement et financièrement dans l’Islam. Pour lui, médiatiser un aadiya est le meilleur moyen de l’annuler spirituellement.’ Quand un Aadiya est médiatisé, il y a lieu de se poser des questions. Les aadiya donnés à travers les médias ne valent pas la peine d’être mentionnés. Un aadiya est un acte musulman hautement significatif et rétribué si accepté par Dieu. Je préfère ce type d’aadiyas aux strapontins qui émanent d’ailleurs. Dieu merci, nos événements sont financés par des fonds licites et dégagés par cœur du bon musulman. Grâce à Dieu, nous ne recevons ni riz, ni enveloppes financières ni délégations officielles ”.

Autre fait majeur ! Et c’est Cheikh Ibrahim Diallo, fils et bras droit du chef religieux, qui le mentionne. ” Le Gamouwaat ne bénéficie ni de Cld, ni de Cdd encore moins de Crd malgré les innombrables exigences liées à l’événement. D’ailleurs, notre conduite religieuse nous impose d’attendre tout de Dieu et de n’espérer absolument rien d’ailleurs. Ce qui est certain c’est que nous n’économiserons jamais quand il s’agit de célébrer le Prophète ( Psl).

Sagn Bambara prévoit cette année diverses autres manifestations dont une consultation médicale gratuite, une exposition dont le parrain est, cette année, Ousmane Dame Fodé.

Le Gamouwaat aura lieu mercredi prochain à Sagn Bambara.

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Ce qui liait Serigne Touba à l’Almamy Samory Touré https://actunet.net/featured/liait-serigne-touba-lalmamy-samory/ https://actunet.net/featured/liait-serigne-touba-lalmamy-samory/#comments Tue, 07 Nov 2017 17:16:55 +0000 http://actunet.net/?p=92315 Cheikh Ahmadou Bamba embarqua finalement le samedi 21 septembre 1895 à bord du paquebot «Ville du Pont de Pernambouc» sur lequel il aura à affronter d’autres épreuves dont : l’hostilité affichée de l’équipage, la ruée d’un taureau déchaîné vers sa sainte personne et dont il fut miraculeusement préservé. Une fois sur l’île, le Cheikh, selon […]]]>

Cheikh Ahmadou Bamba embarqua finalement le samedi 21 septembre 1895 à bord du paquebot «Ville du Pont de Pernambouc» sur lequel il aura à affronter d’autres épreuves dont : l’hostilité affichée de l’équipage, la ruée d’un taureau déchaîné vers sa sainte personne et dont il fut miraculeusement préservé.

Une fois sur l’île, le Cheikh, selon ses propres dires même, fut sujet à toutes sortes d’exactions et de brimades, et cela, tout au long de ses séjours successifs dans la jungle, de Mayumba à Lambaréné et ailleurs.

La moiteur, le grand nombre de maladies tropicales mais surtout la solitude caractérisant ces lieux, firent aussi de ces années les plus éprouvantes de l’existence du Cheikh, isolement perceptible dans nombre de ses écrits où il exprime avec humilité tout son attachement, sa confiance et sa reconnaissance au TRES-MAJESTUEUX de même que sa résolution inébranlable à rester «l’esclave de DIEU et le Serviteur du Prophète (PSL) à demeure et constance».

N’ayant pour témoins que les éléments, il eut cette poignante profession: «O Océan de Mayumba ! Témoigne que je suis l’esclave de DIEU, Celui qui pardonne les péchés, et que je demeure le Serviteur du [Prophète] Elu! Témoigne, qu’en tant qu’ami intime du [Prophète], celui qui comble d’honneurs ses amis, je rejette toute forme d’association à DIEU et n’adore que Lui seul !»

Ces épreuves et d’autres privations que s’infligeait volontairement le Cheikh pour la FACE de DIEU (AL WAHJJ)eurent quelques fois pour spectateurs les habitants primitifs de ces contrées ou des indigènes originaires du Sénégal dont certains eurent à lui manifester leur estime ou même à lui faire allégeance. Le Cheikh aura aussi à faire la rencontre, durant l’Exil, de nombre de personnalités marquantes de cette époque, telles le futur premier député d’Afrique Noire Blaise DIAGNE, alors fonctionnaire des Douanes, son disciple et frère Mame Cheikh Anta MBACKE qui avait entrepris le périlleux voyage au Gabon.

Le Cheikh eut de même à entretenir une correspondance avec l’illustre résistant guinéen, l’Almamy Samory TOURE, déporté depuis 1899 à Njolé, au Gabon, où il trouvera d’ailleurs la mort le 2 juin 1900. Il est rapporté que le Cheikh effectua, lorsqu’il apprit la nouvelle, la prière des morts à son intention depuis Lambaréné, conformément à la Sunna Prophétique. L’ex-Bourba Jolof Samba Laobé Penda, exilé cinq mois après le Cheikh en raison, pour partie, des relations le liant à celui-ci, eut aussi à le retrouver au Gabon.

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Qui est Serigne Fallou ? Suivez la réponse de Mbaye Pékh https://actunet.net/non-classe/serigne-fallou-suivez-reponse-de-mbaye-pekh/ https://actunet.net/non-classe/serigne-fallou-suivez-reponse-de-mbaye-pekh/#comments Fri, 03 Nov 2017 17:25:06 +0000 http://actunet.net/?p=91288 Actunet revient avec un autre épisode d’une série de présentation de différents fils du fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Après la découverte du premier Khalife de Serigne Touba, nous verrons aujourd’hui, qui est Serigne Fallou Mbacké. Ces courtes vidéos, très instructives, sont proposées par le célèbre griot Mbaye Pékh, également animateur à la Sen […]]]>

Actunet revient avec un autre épisode d’une série de présentation de différents fils du fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Après la découverte du premier Khalife de Serigne Touba, nous verrons aujourd’hui, qui est Serigne Fallou Mbacké.

Ces courtes vidéos, très instructives, sont proposées par le célèbre griot Mbaye Pékh, également animateur à la Sen Tv.

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Mbaye Pékh dresse le portrait du 1er Khalife Mouride https://actunet.net/actualite/mbaye-pekh-dresse-portrait-1er-khalife-mouride/ https://actunet.net/actualite/mbaye-pekh-dresse-portrait-1er-khalife-mouride/#comments Thu, 02 Nov 2017 17:38:22 +0000 http://actunet.net/?p=90909 Actunet a réalisé une série de présentation de différents fils du fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Ce sont de courtes vidéos, très instructives, avec la présentation du célèbre griot Mbaye Pékh, également animateur de la Sen Tv. Pour cette première diffusion, Actunet vous propose de découvrir le premier Khalife de Serigne Touba, Serigne […]]]>

Actunet a réalisé une série de présentation de différents fils du fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Ce sont de courtes vidéos, très instructives, avec la présentation du célèbre griot Mbaye Pékh, également animateur de la Sen Tv. Pour cette première diffusion, Actunet vous propose de découvrir le premier Khalife de Serigne Touba, Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké, le “Khalife des temps difficiles”

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Suivez l’histoire de Serigne Touba https://actunet.net/video-buzz/suivez-lhistoire-de-serigne-touba/ https://actunet.net/video-buzz/suivez-lhistoire-de-serigne-touba/#comments Thu, 02 Nov 2017 10:24:58 +0000 http://actunet.net/?p=90819 ]]> ]]> https://actunet.net/video-buzz/suivez-lhistoire-de-serigne-touba/feed/ 5 90819 Les secrets du Café Touba, dictés par Serigne Touba https://actunet.net/actualite/secrets-cafe-touba-dictes-serigne-touba/ https://actunet.net/actualite/secrets-cafe-touba-dictes-serigne-touba/#comments Tue, 31 Oct 2017 18:48:39 +0000 http://actunet.net/?p=90367 On rapporte que lors de l’exil de Serigne Touba au Gabon, il a constaté que les blancs consommaient beaucoup de Café, et il a remarqué aussi qu’ils débordent d’énergie après sa prise. Ainsi, il leur demande pourquoi ils en buvaient autant. Les colons répondent que le café est tonifiant, procure de l’énergie pour mieux travailler. Serigne […]]]>
On rapporte que lors de l’exil de Serigne Touba au Gabon, il a constaté que les blancs consommaient beaucoup de Café, et il a remarqué aussi qu’ils débordent d’énergie après sa prise.
Ainsi, il leur demande pourquoi ils en buvaient autant. Les colons répondent que le café est tonifiant, procure de l’énergie pour mieux travailler.
Serigne Touba leur répond : “Si vous, qui ne vous souciez que de ce bas-monde, vous consommez le café dans le but de rester éveillés pour mieux travailler, alors nous qui sommes à la quête de la réussite dans les deux mondes, nous devrions en prendre plus que vous”.
Les faveurs du Café Touba rapportés par le Cheikh même 
Dans son livre intitulé Wakhtani Serigne Touba, Seerigne Elhadji Mbacké, petit fils de Serigne Saliou (5ème khalife du Cheikh), nous enseigne qu’il a été rapporté que le cheikh disait :
“Celui qui boit du Café avec l’intention d’avoir plus d’énergie pour mieux servir dans le chemin d’Allah le Tout Puissant, c’est-à-dire l’Islam, aura la rétribution de la personne qui a professé la chahada :
«Laa ila ha ila lah» (Il n’y a d’autre divinité qu’Allah), au moment de sa consommation, et de même, celui qui boit du thé pour la même intention aura la même récompense de celui qui a attesté :
«Muhamadu Rassulu Laah » (PSL) (Muhamad est l’envoyé d’Allah).
 Il dira aussi  que “le café Touba est un remède”.
Des études récentes affirment le café serait bénéfique également contre la maladie d’Alzheimer, le Diabète de type2 (aussi appelé «diabète insulinorésistant» ou «diabète de l’âge mûr»), le cancer du foie et sans doute certains autres cancers (l’étude se poursuit).
Un médecin allemand, Leonhard Rauwolf, décrit le Café : “une boisson aussi noire que l’encre, utile contre de nombreux maux, en particulier les maux d’estomac” .
Serigne Touba disait :
“Celui qui boit un verre de Café toujours avec l’intention de rester éveillé pour mieux pratiquer les obligations et recommandations enseignées par l’Islam bénéficiera de la totalité des récompenses des Français s’ils adoraient Allah ; de même, celui qui boit du Thé bénéficiera de la récompense totale des Anglais s’ils adoraient Allah.”
Le Cheikh disait aussi : “j’ai un secret, si je le mettais dans le café, tous les mécréants viendront embrassés l’Islam”.
Un jour les disciples lui demandèrent comment ils doivent préparer le café Touba ? Le Cheikh leur répondît qu’il faut d’abord dire “bismilahi” avant chaque étape de la préparation, puis réciter la Fatiha et les versets suivants sur la résine de café : «Alif, Lâm Mim, zalikal kitaab, Laa rayba fiihi hudan lil mutaxiine, Alaziina yuu mi nuuna bil xaybi, wa yu ximuuna salaata wa mimaa razaxnaahum yunfixuun, Wa laziina yuminuuna bima unzila ilayka wa maa unzila min xablika wa bil axirati hum yuxinuuna, Ulaa i ka ala hudan min rabihim wa u laa i ka hum al Muflihuun».
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Serigne Touba livre les bienfaits du Magal (1925) https://actunet.net/actualite/serigne-touba-livre-miracles-magal-1925/ https://actunet.net/actualite/serigne-touba-livre-miracles-magal-1925/#comments Tue, 31 Oct 2017 14:25:19 +0000 http://actunet.net/?p=90273 En instituant le Magal en 1925, à Ndiarème, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké déclarait que son Seigneur lui a donné d’immenses bienfaits à tel point que sa seule et souveraine gratitude ne le couvre plus, et qu’il fait appel à tous ceux qui partagent son bonheur à se joindre à lui dans son action de grâce. […]]]>

En instituant le Magal en 1925, à Ndiarème, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké déclarait que son Seigneur lui a donné d’immenses bienfaits à tel point que sa seule et souveraine gratitude ne le couvre plus, et qu’il fait appel à tous ceux qui partagent son bonheur à se joindre à lui dans son action de grâce. C’est ainsi que Cheikh Ahmadou Bamba entreprit d’appeler toute la communauté musulmane pour rendre Grâce à Allah devant tant de mansuétude.

Ensuite il recommande de le célébrer comme l’Aïd-el-Kébir (Tabaski). Il continue en ces termes : «Je n’affirme pas que le Magal est meilleur que la Tabaski, mais il l’est pour vous (les Mourides) assurément. Certes, la notion de temps se dissipera dans la grandeur du Paradis, mais Dieu le Créateur, l’Omnipotence Qui embrasse tout par Sa science, saura Lui la périodicité de ce jour ; chaque fois que viendra ce jour du 18 Safar, Dieu fera pour moi et pour tous ceux qui magnifient ce jour des bienfaits si grandioses que les gens du Paradis s’en rendront compte, quoique inouïe que soit la vie paradisiaque».
Aussi : «Que celui qui a deux moutons, sacrifie l’un à la tabaski, et garde l’autre pour mon jour ; quant à celui qui a un seul mouton qu’il le garde pour le Magal», continuait-il.

À la suite de ces propos, certains disciples se mirent à parler de “tabaskiwaat”, expression wolof qui signifie “refaire la tabaski”.
Et lorsque, le Cheikh en fût informé, il ordonna qu’on l’appelle Magal, afin de marquer la différence avec la tabaski ; mais aussi sans doute pour ne pas permettre à certains détracteurs de profiter de cette mal-interprétation.

C’est ainsi que le 18 Safar fût marqué jour du Magal, dont le sens se résume à travers trois symboles :
Action de grâce, Réjouissance,
Le Magal est un terme wolof qui signifie rendre grâce, célébrer, magnifier.
Dans le Coran, ALLAH le Très-Haut dit :
«À chaque peuple de la communauté [musulmane], nous avons offert une occasion de fête pour témoigner leur gratitude. Mais qu’ils ne contrarient pas ce qui est ordonné. Appelle les plutôt vers ton Maître car tu es sur la voie droite.» (S.22 V.67)

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La famille maternelle de Serigne Touba oubliée par l’Etat https://actunet.net/actualite/famille-maternelle-de-serigne-touba-oubliee-letat/ https://actunet.net/actualite/famille-maternelle-de-serigne-touba-oubliee-letat/#comments Tue, 31 Oct 2017 13:19:28 +0000 http://actunet.net/?p=90244 La famille Mboussobé serait-elle oubliée par l’État du Sénégal ? La réponse est affirmative selon Serigne Abo Bousso Ibn Serigne Thierno Bousso, khalife de la famille Mboussobé. Le Chef religieux qui est formel à ce propos, interpelle directement le président de la République Macky Sall. Il dit avoir eu vent des nombreuses bonnes actions que […]]]>

La famille Mboussobé serait-elle oubliée par l’État du Sénégal ? La réponse est affirmative selon Serigne Abo Bousso Ibn Serigne Thierno Bousso, khalife de la famille Mboussobé.

Le Chef religieux qui est formel à ce propos, interpelle directement le président de la République Macky Sall. Il dit avoir eu vent des nombreuses bonnes actions que ce dernier a fait à l’endroit des familles religieuses de Touba. Ce qui est salutaire», selon lui Toutefois, ajoute Serigne Abô Bousso, “la famille de Mboussobé -la famille maternelle de Serigne Touba- n’a jamais reçu d’émissaires de l’État et n’a jamais été soutenue lors des Magal.

“Nous estimons qu’aucune famille religieuse au Sénégal ne mérite plus d’égard ou de respect que celle de Sokhna Mame Diarra Bousso et de Serigne Mboussobé. Nul ne peut parler de Touba sans faire allusion à Mboussobé pour ce qu’elle représente dans la confrérie Mouride et dans l’islam en général. Nous rappelons qu’elle est la famille maternelle de Cheikh Ahmadou Bamba et qu’elle s’est depuis Mathusalem investie à l’éducation et à la formation religieuse des musulmans”, indique le marabout.

Serigne Abô Bousso qui rappelle le rôle prépondérant joué par Mboussobé dans la réussite du Grand Magal de Touba invitera les disciples de la famille à davantage faire du travail “le moteur de leur existence”, avant de demander à la diaspora Mouride, qu’il vient de quitter, de rester soudée face devant toute épreuve.

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Départ en “EXIL” de Serigne Touba : c’est ce que veut dire le Magal https://actunet.net/actualite/depart-exil-de-serigne-touba-cest-veut-dire-magal/ https://actunet.net/actualite/depart-exil-de-serigne-touba-cest-veut-dire-magal/#comments Sat, 28 Oct 2017 23:34:14 +0000 http://actunet.net/?p=89605 Le départ de Cheikh Ahmadou Bamba vers le Gabon marque un tournant dans l’histoire du mouridisme. Ainsi, chaque année le Magal de Touba commémore en célébration et recueillement divers cette date du 21 septembre 1895. 122 ans après l’évènement historique du départ en exil du Marabout, disciples, fidèles talibés et personnalités agréées du Khalife Général […]]]>
Le départ de Cheikh Ahmadou Bamba vers le Gabon marque un tournant dans l’histoire du mouridisme. Ainsi, chaque année le Magal de Touba commémore en célébration et recueillement divers cette date du 21 septembre 1895. 122 ans après l’évènement historique du départ en exil du Marabout, disciples, fidèles talibés et personnalités agréées du Khalife Général de Cheikh Ahmadou Bamba, Serigne Cheikh Sidi Makhtar Mbacké (Qu’Allah le garde longtemps sur le trône du Califat à Touba), se retrouvent ce Mercredi 8 Novembre 2017 pour cette heure de la matinée à 10h et passent la journée à chanter des poèmes du Cheikh, à visiter les descendants de sa famille, à se recueillir au mausolée, et à se prosterner en salat dans la grande mosquée inaugurée le 7 juin 1963. Sous un ciel consterné de l’attitude du colon, suffisamment instruit de son injustice, mais ignorant du but de la mission en exil du Cheikh, Serigne Touba, le paquebot enleva le maître de Cheikh Ibrahima Fall, son fieffé et 40ème talibé.

 

Dans la longue opposition du colon à la mission du Cheikh, révélée par lui dans son panégyrique Assiru Mahlal Abrari, l’exil est apparu comme un moindre mal pour tous les protagonistes qui ne voulaient pas que les choses s’enveniment avec un mort de saint-héros supplémentaire.

Dans un contexte où la dévotion à Allah s’amenuisait et la politique d’assimilation coloniale sévissait, l’accomplissement des obligations rituelles musulmanes était mal vu par le colonisateur français. Soit il exterminait ceux qui s’entêtaient, soit il les éloignait des leurs.

C’est à Djéwol où tout avait commencé avec son arrestation le 10 août 1895 par un détachement de 120 spahis de l’armée coloniale français. Arrestation suivie de son incarcération dans la cellule n°12, pendant 25 jours, avec l’épreuve du Lion préparé pour lui ruer dessus dans le jardin Botanique, avant d’être traduit devant le Conseil privé, siégeant au Palais du gouverneur de Saint-Louis.

Mais le Cheikh Ahmadou Bamba était assisté par son talibé-cuirassier, Mame Cheih Ibra Fall, les compagnons du Prophète à Badar, Abubakr, Ousmane, Omar et Alioune et par les anges de l’assistance divine.

C’est dire donc qu’à lui seul il représentait tout un bataillon, tout un régiment, toute une garnison, toute une armée pour pouvoir être pris, exilé, isolé et placé en résidence surveillée. C’était bien une mission. Il se rendit de lui-même à saint louis sans être amené de force.

Lors de sa comparution devant le Conseil privé au palais du gouverneur général, à Saint-Louis, il s’agissait de statuer sur son sort, le 5 septembre 1895. Le Conseil, à l’unanimité des 10 juges, décida ainsi donc de déporter Serigne Touba dans cette colonie d’Afrique centrale (le Gabon) en lui allouant une pension alimentaire d’un montant de 50 francs métro dont il ne touchera jamais d’ailleurs.

C’est ainsi qu’on célèbre tous les 5 septembre à Saint Louis les deux raakas que le saint homme accompli sur les lieux à la différence des autres religieux présents à la séance s’est tenue devant eux. On peut presque dire, que par dessus tout c’est cette défiance à l’autorité du Conseil privé qui a influé sur la sentence mentionnée dans le Procès verbal n°1, délibération n°16 portant à son objet la question unique de la déportation décidée du Cheikh au Gabon. L’histoire raconte, pour que ce départ soit effectif, il a fallu moult négociations, échanges de propos courtois parfois discourtois avec le sieur Chaudié Jean Baptiste, ci -devant gouverneur général de l’AOF lui-même. Et entre les membres du Conseil privé de l’Aof et son frère Mame Thierno Birahim.

C’est quinze jours après, c’est-à-dire le 18 septembre 1895, que la déportation du «Marabout Ahmadou Bamba» est confirmée par une lettre du Commissaire général du gouvernement français au Gabon. Cette notification, en application de la décision prise par le Conseil privé de l’Aof réuni à Saint-Louis, sous la houlette du gouverneur deux semaines auparavant, fait ressortir l’accusation portée contre le «Serviteur du Prophète» (Psl) en ces termes : «Ses agissements et ceux de ses talibés menacent de troubler la tranquillité du bas Sénégal». Ainsi, la condamnation est exécutée sans délai et Mame Bamba est transféré à Dakar par train, d’où il entamera son exil vers le Gabon.

Au départ, rien ne fût facile pour faire quitter Cheikh Ahmadou Bamba son Sénégal natal ; mais le colonisateur français, pour n’avoir pas pu cerner et déchiffrer une personnalité complexe en mille endroits, dans ses mille et un faits et gestes, pour arriver à dissiper lui-même ses propres lubies, insuffisances criardes et échecs patents répétés à contenir l’affluence massive des talibés vers le Cheikh, fit venir le bateau dénommé «Ville de Pernambouc» et enleva Mame Bamba et ses bagages «liturgiques» de sa terre natale du Baol où il naquit en 1853. Le paquebot a finalement pu prendre la mer, avec à son bord, sa précieuse marchandise, prise de luxe, Serigne Touba. L’homme qui déréglait toutes les politiques coloniales sans arme ni esprit belliqueux. Rien qu’avec une piété infaillible et sécurisante, grâce à une parfaite soumission à la volonté d’Allah et une fidélité sans borne à l’esprit et à la lettre du Coran, à travers la sunna observée et pratiquée du prophète Mahomed (Psl), le Messager d’Allah, Maître et Guide.

Cheikhoul Khadim savait qu’il partait en mission sur ordre de Son Seigneur –Dieu ; au nom de Son Prophète (Psl) pour apporter la bonne sépulture à un imam déporté comme lui, l’Almamy Samory Touré, le chef de guerre de la résistance à la pénétration coloniale française en Afrique de l’Ouest. Une œuvre magistrale illustre ce fait révélateur, c’est Assiru Mahlal Abrari, l’écrit sur l’ordre du départ en exil parvenu à lui avant même le jour du départ. Un long voyage en haute mer est entrepris qui va le contraindre durant 7 ans, 7 mois, 7 semaines et 7 jours à séjourner au Gabon en passant par Conakry, Grand Bassam, puis du Dahomey (Bénin actuel) à l’île de Mayombé et Lambaréné.

Au-delà de lui avoir interdit de prier dans leur navire, une fois aux îles, le Cheikh, selon ses propres dires même, fut sujet à toutes sortes d’exactions et de brimades, et cela tout au long de ses séjours successifs dans la jungle de Mayombe, à Lambaréné et ailleurs… «Ils m’ont jeté sur la mer par refus de la volonté divine et par haine. Mais le Généreux m’y a incontestablement comblé de sa grâce», a écrit le Cheikh par la suite.

Et d’ajouter : «Ils ont voulu m’humilier en me jetant sur la mer, heureusement que mon Seigneur a dompté pour moi la plus houleuse des mers». Après ses 7 années d’exil à Mayombé, au Gabon, Cheikh Ahmadou Bamba sera de retour au Sénégal à bord du bateau dénommé «Ville de Macéao», le 11 novembre 1902.

À l’époque, la hargne du colonisateur contre les pratiquants de la religion islamique avait refroidi la ferveur et le dévouement à la cause d’Allah, et tout acte de dévotion était suspect, y compris les cinq prières obligatoires considérées comme signe de défiance et d’hostilité.

Aujourd’hui, au-delà de la commémoration, il est temps de révéler à la face du monde que la prière que le Cheikh a effectuée en mer ce jour-là, sur la route de son exil au Gabon, sort de l’ordinaire. Une façon pour les musulmans aussi de se rappeler de la permanence et de l’immanence du divin qui transcende toutes choses, car Il est au dessus de tout ce que nous Lui attribuons. Il crée ce qu’Il Veut et Il choisit : il ne nous a jamais appartenu de choisir. Gloire et pureté soient à Lui.

Mais aussi, ce qui s’est passé ce jour là est resté un symbole que tous les mourides célèbrent, dans leur besoin de «renouveler leur gratitude au Miséricordieux», pour avoir fait d’eux des disciples de Cheikh Al Khadim. Et surtout, c’est une façon pour la jeune génération de lui être reconnaissant à son en commençant à propager son œuvre. Sachons-le, Serigne Touba n’a apparu sur terre que pour revivifier la Parole d’Allah malgré la répulsion que puissent en éprouver les peuples mécréants. 122 années après ce haut fait, les mourides se souviennent et célèbrent chaque année (le 18 SAFAR) cette partie de notre histoire vécue par Serigne Touba seul en pleine mer sur l’océan Atlantique.

Le Magal est donc extrêmement important dans la confrérie mouride pour tous les talibés, qui quittent les lointains pays pour venir participer à la célébration de l’événement avec leurs moyens. Bienvenue à tous au Sénégal !

Actunet.net vous souhaite un bon MAGAL

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Ce couple a accueilli Serigne Touba à Dakar en 1895 https://actunet.net/actualite/couple-a-accueilli-serigne-touba-a-dakar-1895/ https://actunet.net/actualite/couple-a-accueilli-serigne-touba-a-dakar-1895/#comments Mon, 23 Oct 2017 11:52:14 +0000 http://actunet.net/?p=87358 Ibra Bineta Guèye Mbengue et son épouse Anna Diakher Faye ont accueilli, au Penc de Thieudeme, à Dakar, Serigne Touba en partance en exil au Gabon, au sortir du cachot du camp Dial Diop, après intervention des Dignitaires Lebous. Voici le témoignage de Serigne Moussa KA, dans un de ses poèmes : «Tubaab ya woo […]]]>

Ibra Bineta Guèye Mbengue et son épouse Anna Diakher Faye ont accueilli, au Penc de Thieudeme, à Dakar, Serigne Touba en partance en exil au Gabon, au sortir du cachot du camp Dial Diop, après intervention des Dignitaires Lebous. Voici le témoignage de Serigne Moussa KA, dans un de ses poèmes :

«Tubaab ya woo ko boole koog sandarma bu tudd Ibra Binta Géy ngir worma. Mu boole koog soxnaam su tudd Aana Fay mu di ko toggal. Yal na Yàlla xéy ko fey.» (Les Français appelèrent Serigne Touba, et le remirent entre les mains d’un gendarme du nom d’Ibra Bineta Guèye, à cause de sa sollicitude. Ce dernier le confia à son épouse, Anna Faye qui lui préparait ses repas. Que Dieu la récompense.)

Ibra Bineta Guèye fut chef de canton de la banlieue ouest dakaroise de 1855 à 1905 et Ndey Ji Frey de 1897 à 1903.

«Isaa sakkartu saalikal mabiita wa saalikal amiira wa saboota taarab ilal jixaadi bil armaaxi nafsii walaakin sàbba annilmaaxi» (Lorsque je songe à ce qui fut décidé, à ce Gouverneur et à ce cachot, me prend aussitôt l’envie de combattre par les armes ; mais celui qui efface les péchés (le Prophète) m’en dissuade.)
Cheikh Ahmadou Bamba

«Tubaab ya woo ko boole koog sandarma bu tudd Ibra Binta Géy ngir worma. Mu boole koog soxnaam su tudd Aana Fay mu di ko toggal. Yal na Yàlla xéy ko fey.» (Les Français l’appelèrent, et le remirent entre les mains d’un gendarme du nom d’Ibra Bineta Guèye, à cause de sa sollicitude. Ce dernier le confia à son épouse, Anna Faye qui lui préparait ses repas. Que Dieu la récompense.) Serigne Moussa Kâ.

Les nuits dakaroises de Serigne Touba (dont les péripéties spirituelles, le symbolisme et la haute valeur mystique ne sont pas l’objet de ce papier ni ne sont de mes compétences) ont scellé définitivement le pacte d’amitié liant la Collectivité Lébu et la Communauté Mouride, Dakar et Touba, en la personne d’Ibra Bineta Guèye Mbengue. Pacte que Cheikh Salihou Mbacké a vivifié à l’occasion d’une invitation à Touba qu’il fit aux Notables de Cëddéem, au début de son Califat. La délégation était dirigée par le Chef de Pénc, Mamadou Mbengue Médoune. Auparavant le Khalife avait dépêché une délégation à Dakar pour rencontrer la famille d’Ibra Bineta Guèye. Ce sont ces nuits dakaroises que célèbre la fédération de dahiras dénommée «Kureel Gi Maggal Ñetti Guddi Ndakaaru yi» présidée par le pieux talibé mouride, Baye Ndiouga Dieng.

On raconte que Serigne Touba arriva à Dakar à jeun, à l’heure où le soleil déclinait. Le cargo dénommé Ville de Pernambouc, plus connu sous le nom Cap Lopez, devant assurer son transfert au Gabon, étant en retard, le gouverneur Mouttet ordonna son emprisonnement dans un cachot étroit, obscur, infesté d’insectes et parsemé de toutes sortes d’objets usagés, situé au Camp Dial Diop, derrière l’hôpital Aristide Le Dantec, de son premier nom Hôpital Indigène. En y entrant, dit-on, sous la poussée des gardiens, le Cheikh trébucha ; et un objet tranchant lui traversa littéralement le pied. Malgré ses souffrances, il fit une prière de deux rakaas, récita les sourates «Baqara» (La Génisse) et «Al Imran» (La Famille d’Imran)… Là-bas, révèle la tradition mouride, il reçut la visitation de Grands Saints de l’Islam, dont sa mère, la Sainte Mame Diarra Bousso (Rta).

Là-bas, il reçut des dons immenses de la part de son Seigneur. Informés de l’affaire, nous apprend la tradition conservée par les populations autochtones de Dakar, les Dignitaires lébus s’en désolèrent et dépêchèrent auprès du Gouverneur une délégation conduite par Ibra Bineta Guèye, leur porte-parole auprès de l’autorité coloniale. Il lui tint à peu près les propos suivants : «Nous avons appris que vous retenez en détention Serigne Touba, Cheikh Ahmadou Bamba. Nous ne venons pas discuter avec vous des raisons de sa détention. Nous voulons seulement que vous respectiez la réputation de terre d’accueil et d’hospitalité de notre terroir. Alors, permettez au Marabout de venir loger chez nous et de jouir de notre hospitalité jusqu’au moment où vous aurez besoin de lui. Nous nous portons garant de sa sécurité.» Le Gouverneur, en homme avisé, accéda à la requête des Lébus.

Au sortir de la cellule infecte du Camp Dial Diop où il a souffert le martyr sans jamais se plaindre, avec comme seules consolations ses actes de dévotion et ses visions mystiques, Serigne Touba séjourna, jusqu’à son départ en exil, le 21 septembre 1895, au Pénc de Cëddéem où Ibra Bineta Guèye l’avait confié aux bons soins de son épouse Anna Diakhére Faye, une bonne dame, pure et pieuse qui préparait ses repas, s’occupait de l’eau de ses ablutions, etc.

Pour tester les pouvoirs mystiques attribués au Marabout, Ibra Bineta Guèye, dit la tradition locale, un fin connaisseur des mystères, fit semblant d’oublier auprès de son hôte, après une visite, sa canne miraculeuse que deux gros gaillards ne parvenaient pas à remuer et qu’un initié soulevait difficilement. A peine lui eut-il tourné le dos que, Serigne Touba, tenant la canne du bout des doigts, le lui tendit, puis lui dit à peu près ceci : «Je te remercie, toi et ton peuple, pour tout ce que vous avez fait pour moi. Mais déterre le talisman que tu as enterré dans la cour de ta maison pour empêcher mon départ. Sache que je pars volontairement et de bon cœur pour accomplir une mission que Dieu m’a confiée.»

Or, c’est seul avec Dieu, dans le secret de la nuit, loin des regards indiscrets, qu’Ibra Bineta Guèye avait enterré ce talisman. Définitivement convaincu des pouvoirs du Marabout et de sa sainteté, il l’aima davantage, sollicita ses prières pour lui-même, sa famille, son peuple et sa cité, lui souhaita bon voyage et lui promis ses prières ainsi que celles de sa communauté.

Une autre version de l’histoire dit que la première rencontre entre Serigne Touba et Ibra Bineta Guèye eut lieu dans la piteuse cellule du Camp Dial Diop. Car le Gouverneur, exigeant des garanties avant de remettre «son prisonnier» entre les mains des Lébus, Ibra Bineta exigea de voir en tête à tête l’homme pour qui ils se porteront garant. Dès qu’ils se virent et se parlèrent, ils se vouèrent respect et estime réciproques. C’est là-bas, disent les tenants de cette thèse, que se produisit le miracle de la canne. Quant au talisman enterré, ils disent qu’il l’était depuis plusieurs années déjà dans la cour de sa demeure, et qu’Ibra Bineta proposa à Serigne Touba son déterrement qui le sauverait à coup sûr des mains des Blancs.

Proposition qu’il refusa avec déférence, rappelant, à l’occasion, que Dieu était son seul refuge. La tradition orale parle aussi de cette prédiction que Serigne Touba aurait faite aux jeunes du quartier venus lui rendre visite et se plaignant de solitude, que viendra une époque où, de tous les coins du Sénégal, des hommes et des femmes accourront vers cette contrée. La même prédiction, dit-on, avait été faite par Cheikhna Cheikh Saadhbou et El Hadj Malick Sy.

Cëddéem fait partie des 12 Pénc de Dakar. Il tient certainement son nom du village Cëddéem dans le Jànder qui fait référence à un jujubier (Déem). Il englobe l’actuel marché Sandaga dont le nom vient, selon une opinion assez répandue, d’un arbre appelé «Sànd» qui se dressait à l’endroit occupé aujourd’hui par le «marché de l’or» dit «Lalu urus» (étal d’or). C’est Cëddéem qui enregistra les premiers convertis à l’Islam de la Collectivité Lébu et accueillit le lettré arabe Massamba Koki Diop, père du premier Seriñ Ndakaaru, Thierno, dit Dial.

C’est à Cëddéem où le Ndeyi Jàmbur (Président de l’Assemblée des Jàmbur), Youssou Bamar Guèye, accueillit et scella avec Cheikhna Cheikh Saadhbou Cherif, un pacte unissant leurs deux familles «jusqu’à la fin des temps». C’est enfin à Cëddéem où Ibra Bineta Guèye, Chef de canton de la banlieue ouest dakaroise de 1855 à 1905 et Ndey Ji Frey (Président de l’Assemblée des Frey) de 1897 à 1903, accueillit Cheikh Ahmadou Bamba en partance en exil au Gabon. Mamadou Mactar Ndoye, petit fils d’Ibra Bineta Guèye, d’apporter la précision suivante : «Mon grand-père n’était pas gendarme. Certes, en sa qualité de Chef de province, il participait au recrutement des soldats et supervisait la collecte des impôts. Lors de la guerre qui opposa la France à la Turquie, en Salonique et aux Dardanelles, en 1870, c’est lui qui fit implanter par les talibés de son neveu Seydina Limamou Laye le campement militaire de cent cases qui abrita les tirailleurs enrôlés.»

La décision d’envoyer le Cheikh en exil fait suite à sa comparution devant le Conseil Privé au palais du Gouverneur Général à Saint-Louis, le 5 septembre 1895. Après son arrestation à Jewol, le samedi 10 août 1895, Serigne Touba séjourna à Saint-Louis jusqu’après son jugement. Dans l’acte d’accusation on pouvait lire cette contrevérité manifeste : «Ses agissements et ceux de ses talibés menacent de troubles la tranquillité du bas Sénégal». Il fut condamné à l’exil. En guise de signature, il parapha au bas du document qui lui fut présenté, la sourate «Al Ikhlas», (La pureté). Une façon assez éloquente de montrer son attachement à la pureté de sa foi monothéiste.

Et, nous rappelle Cheikh Moussa Kâ, dans son poème intitulé «Nattoo di kerkeraani lawliyaa’i», (L’épreuve est le reposoir du saint), où il parle des bienfaits dont sont porteuses les épreuves que Dieu destine à Ses créatures, la condamnation à l’exil était de mode à l’époque. En effet, le colonisateur exilait aussi bien ses ennemis défaits par les armes que quiconque à ses yeux pouvait représenter un danger ou simplement un obstacle à sa tentative de domination et d’exploitation du pays, d’asservissement et d’aliénation des populations. Dans le même poème, «le chantre de Bamba» cite, en exemple, des noms d’exilés célèbres, à savoir, Ahmadou Aminata, petit fils de Serigne Makhtar Ndoumbé, fondateur du village de Koki, Almamy Samory Touré qui opposa aux Français une farouche  résistance armée de 18 années, etc.

«… Dieu parachèvera sa lumière, dussent les infidèles en concevoir du dépit» (Coran : S. 9, V : 32). Serigne Touba reviendra d’exil, après sept années de rudes épreuves, auréolé de gloire. L’étoile que l’on a cherché à éteindre était devenue un soleil. La flamme qu’il avait allumée était devenue un flambeau…

ABDOU KHADRE GAYE
Ecrivain, Président de l’EMAD
Mail : emadassociation1@gmail.com

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Video – Ce que Serigne Touba a fait à Ndar… (Témoignage) https://actunet.net/societe/video-serigne-touba-a-a-ndar-temoignage/ https://actunet.net/societe/video-serigne-touba-a-a-ndar-temoignage/#comments Tue, 05 Sep 2017 11:58:39 +0000 http://actunet.net/?p=68454 El Hadj Makhou MBENGUE revient sur le rapport entre Khadimou Rassoul et la ville de Saint-Louis en instant sur le sens particulier du Mag al et ses retombées sur l’économie de la ville. Il parle aussi du passage de Cheikh Ibrahima FALL à Saint-Louis et particulièrement à Guett Ndar.]]>

El Hadj Makhou MBENGUE revient sur le rapport entre Khadimou Rassoul et la ville de Saint-Louis en instant sur le sens particulier du Mag al et ses retombées sur l’économie de la ville. Il parle aussi du passage de Cheikh Ibrahima FALL à Saint-Louis et particulièrement à Guett Ndar.

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