Le Sénégal est connu pour sa stabilité légendaire. Et, cela a bien commencé bien avant les indépendances. Dans sa marche pour son accession à la souveraineté internationale, autrement dit, se libérer du joug colonial, ils ont été nombreux à se donner les moyens de lutte. Qu’on le veuille ou non, bien avant les “intellectuels” (ceux qui ont fait l’école occidentale”, ce sont pour la plupart, des chefs religieux qui ont entamé la guerre de libération. Soit par les armes, soit par une politique de conscientisation des masses. A ce propos, personne ne peut donc renier l’histoire car, autant Cheikh Oumar Foutiyou Tall, Cheikh Ahmadou Bamba, Seydi El Hadji Malick Sy et tous les autres, ont apporté leurs contributions patriotiques à l’oeuvre de construction d’une nation de paix, de tolérance, de générosité, de partage, de cousinage, de respect, de spiritualité, d’humilité. Donc, ce n’est pas pour rien que le Sénégal, par rapport à plusieurs pays en Afrique, échappe et continue d’échapper à toutes les formes de tension “assassine”. C’est dire que le centralisme religieux a toujours été une réalité dans la vie de l’Etat sous l’administration coloniale, mais aussi après les indépendances. Ce que les politiques comme Senghor et autres ont bien compris, en travaillant pour la pérennisation d’un tel héritage.

Nos religieux, maître dans l’art du respect mutuel, ont tissé (entre eux) des relations qu’aucune personne ne peut remettre en cause. Nos ethnies, se mêlent et s’entre-mêlent, nos dialectes se confondent, nos villages se lancent des œillades. Tout ceci, pour démontrer que nous sommes une Nation de forte pensée où la belle idée depuis l’invention du bonheur n’est autre que la tolérance. Seulement, dans ce pays, certains esprits (malintentionnés ?) ou qui semblent ne rien comprendre dans la marche de l’histoire du Sénégal, versent dans un fanatisme ambiant, déconstructif sans jamais essayer de construire avec une pensée de la raison. Ils semblent même prendre au sérieux leur propre étroitesse d’esprit et se meuvent dans un système de pensée dichotomique où le vrai se confond avec le faux. La meilleure illustration réside dans l’idée (pertinente) de la réécriture de l’histoire générale du Sénégal. De ce point de vue, il est clair et évident que faire l’hagiographie de tel ou de tel autre saint, demeure un exercice périlleux au Sénégal. Et, nous semblons remettre en cause le ”innamal mu’minuna ikhwatun” (tout les musulmans sont des frères). Dans la même lancée, le débat ethnique, régionaliste sent mauvais dans ce pays. Tout ceci, pour appeler certains sénégalais à se ressaisir et revenir aux véritables fondamentaux qui ont fait ce pays. Revisitons les écrits des uns et des autres. Cheikh Anta Diop et Cie ainsi que des saints. (Il y a Yoro Boly Diaw et Abbé Boilat)

Puisqu’en fin de compte, l’on sent un triomphe de la passion et une éclipse de la raison. Attention de ne pas tomber dans les travers d’un fanatisme de jouissance extrême. L’expérimentation faite par certains pays à côté du Sénégal a été tout simplement destructrice. Donc, évitons de faire partie de ceux qui sont capables de prendre au sérieux leur propre étroitesse d’esprit

Portée par de jeunes bénévoles sensibles aux conditions de vie précaires des enfants de la rue,  l’Equipe Aidons les Talibés cherche, à travers une démarche inclusive, à leur assurer un cadre de vie décent. Outre des dons de matériels didactiques, de vêtements et de vivres, des actions de sensibilisation et d’information à l’intention des maitres coraniques sont menées par l’équipe.

La dernière  initiative en date, qui en est  à sa septième édition, s’inscrit en droite ligne de la solidarité et de l’entraide prônées en ce mois de ramadan. Dénommée «Korité pour tous» elle consiste notamment à offrir un repas de fête digne de ce nom à différents «daaras» à l’occasion de l’Aïd El Fitr qui sera célébré au mois de juin courant. Il s’agira également d’offrir aux talibés ciblés la possibilité d’effectuer la prière à la mosquée, dans de belles tenues traditionnelles. «L’innovation, cette année, réside dans notre désir de passer cette fête dans une maison avec 5 daaras modèles. A travers cette opération, nous voulons offrir à nos frères talibés la possibilité de la célébrer dignement. Comme chaque année, nous offrirons en sus un repas aux pensionnaires de l’hôpital Abass Ndao» précise l’Equipe Aidons les Talibés qui, dans la même veine, dit compter sur le soutien de personnes de bonne volonté dont elle sollicite l’appui logistique, physique et financier pour maximiser les chances de réussite de cet événement.

Indiquant que l’édition 2017 avait permis de prendre en charge la restauration de 810 enfants ainsi que celle des pensionnaires de l’hôpital Abass Ndao, ils réitèrent leur engagement allant dans le sens de créer un environnement sain pour les talibés ; les assister sur le plan éducatif et assurer leur prise en charge médicale ; organiser des activités ludiques pour leur épanouissement ; informer et sensibiliser les maitres coraniques sur les droits des enfants et renforcer le plaidoyer pour une meilleure prise en considération de la situation de ces enfants.

Aujourd’hui 29 Mai 2018, Me Abdoulaye Wade fête ses 92 ans. Depuis Versailles où il se trouve, il a reçu des centaines et des centaines de messages venant de partout à travers le Sénégal, l’Afrique et le monde. Actunet fait quelques rappels. Né un certain 29 Mai à Kébémer, il aura parcouru des millions de kilomètres pour atteindre ses objectifs. Il crée sa formation sa politique dénommée le Parti démocratique sénégalais (Pds) en 1974 avant de faire vingt-six ans dans l’opposition. Arrivé au pouvoir en 2000, Me Abdoulaye Wade, pendant douze ans, a réussi à transformer le visage du Sénégal à tous les niveaux de l’activité politique, économique, sociale… Lire la suite de l’article sur Actunet.net

Les difficiles conditions de vie et de travail des employés ne laissent pas de marbre la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (Csa). Laquelle a dénoncé cette situation.

A quelques jours de la fête du travail qui sera célébrée le 1er mai prochain, les syndicats des travailleurs multiplient les sorties pour se plaindre de la situation sociale du pays. «Depuis plus d’une décennie, le secteur de l’éducation nationale peine à sortir de la zone de turbulences. Ce qui met en péril notre système éducatif, avec des grèves cycliques et qui durent dans le temps. La douloureuse question des abris provisoires et des classes multigrades sont autant de facteurs qui impactent négativement la qualité des enseignements. Cette année particulièrement, l’école publique est à la croisées des chemins avec une réelle menace d’une année blanche qui se précise, semaine après semaine», martèlent-ils. Pour eux, les signaux macro se sont pourtant nettement améliorés restant sur une pente ascendante avec un taux de croissance de 7 % soutenu principalement par les services et une forte production arachidière. Seulement regrettent-ils, le monde rural reste livré à lui-même et en proie à des commerçants véreux qui achètent l’arachide en deçà du prix homologué. Et ces pratiques néfastes portent atteinte au pouvoir d’achat des agriculteurs. Selon eux, la production arachidière a été importante et massive. Mais, les producteurs ne se retrouvent plus parce que le système de commercialisation pose problème au Sénégal. Car, l’Etat fixe des prix et les structures de commercialisation qui ont été mises en place sont sabordées par des acteurs véreux.

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L’ambassadeur du Sénégal en Mauritanie, SEM Mamadou Tall, a annoncé, ce 4 avril 2018, que “les travaux du pont de Rosso vont démarrer,à coup sûr,courant 2018’’. L’annonce a été faite lors de la cérémonie organisée à l’occasion de la fête de l’indépendance de son pays. Monsieur Talla passé en revue les différents aspects de la coopération liant le Sénégal à la Mauritanie.

D’abord, l’ambassadeur Mamadou Tall a magnifié l’excellence des relations entre les deux pays, qui se matérialise par la consolidation des liens de coopération dans les secteurs de la pêche, de l’élevage, du transport, de l’agriculture, de l’énergie, de la libre circulation des personnes et des biens, et des infrastructures. Sur ce domaine précis, M. Tall a soutenu que la construction du pont de Rosso aura “un impact certain sur la promotion des échanges économiques et commerciaux entre nos deux pays’’.

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Salué par Henri Mbaye de la communauté ecclésiale de base de l’Unité 7 des Parcelles Assainies, l’appui à la communauté chrétienne du responsable apériste Djibril Bâ, à la veille de la fin du carême, relève, selon ce dernier, d’une action magnifiant solidarité, générosité et communion.

Le président de la commission infrastructures, équipement, et transport de la Convergence des cadres républicains, qui a sa base dans ladite localité, a remis dimanche dernier du sucre à une cinquantaine de familles, afin de leur venir en appui en amoindrissant les charges liées à la fête de Pâques. «A l’approche de la fête de Pâques, nous avons estimé devoir aujourd’hui acheter des sacs de sucre afin d’en distribuer à une cinquantaine de familles. Par cet acte de solidarité,  de générosité et de communion,  nous voulions témoigner à la communauté chrétienne que cette fête qu’elle prépare nous la préparons avec elle» précise Djibril Bâ qui indique en faire de même en venant en appui à d’autres familles de l’Unité 7 à l’approche des fêtes musulmanes.

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Salué par Henri Mbaye de la communauté ecclésiale de base de l’Unité 7 des Parcelles Assainies, l’appui à la communauté chrétienne du responsable apériste Djibril Bâ, à la veille de la fin du carême, relève, selon ce dernier, d’une action magnifiant solidarité, générosité et communion.

Le président de la commission infrastructures, équipement, et transport de la Convergence des cadres républicains, qui a sa base dans ladite localité, a remis dimanche dernier du sucre à une cinquantaine de familles, afin de leur venir en appui en amoindrissant les charges liées à la fête de Pâques. «A l’approche de la fête de Pâques, nous avons estimé devoir aujourd’hui acheter des sacs de sucre afin d’en distribuer à une cinquantaine de familles. Par cet acte de solidarité,  de générosité et de communion,  nous voulions témoigner à la communauté chrétienne que cette fête qu’elle prépare nous la préparons avec elle» précise Djibril Bâ qui indique en faire de même en venant en appui à d’autres familles de l’Unité 7 à l’approche des fêtes musulmanes.

Rappelant que «le président Macky Sall accorde une importance capitale au développement du capital humain par l’amélioration des conditions de vie des populations, inscrit au niveau l’axe II du Plan Sénégal Emergent», le responsable apériste «insiste auprès des leaders de la mouvance présidentielle pour qu’ils soient à-aux côtés des populations». Notamment dans l’optique de faire remonter leurs préoccupations au chef de l’exécutif qui, à ses yeux, présente un bilan somme toute positif après six années au pouvoir.

Le président Macky Sall quitte Dakar aujourd’hui. D’après un communiqué de la présidence, le chef de l’Etat prend part au Sommet extraordinaire de l’Union africaine sur le lancement de la Zone de libre échange continentale africaine (Zleca) prévu demain à Kigali.

‘’L’initiative de la Zleca avait été prise par le 18e Sommet de l’Union africaine en janvier 2012, en vue d’intensifier les échanges intra africains et de parvenir à une communauté économique africaine à l’horizon 2028’’, rappelle la présidence qui renseigne que le chef de l’Etat sera de retour au Sénégal jeudi prochain.

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Meurtre de sénégalais à l’étranger : Les vérités crues de Bougane Gueye Dany suivez sur Actunet.net

Après avoir claqué la porte du parti Rewmi, Thierno Bocoum a entamé une tournée nationale avec en bandoulière son mouvement dénommé Agir (Alliance générationnelle pour les intérêts de la République). Sur Fair-Play, il fait un bilan de ses activités, parle des stratégies de l’opposition, de ses rapports avec le pouvoir, Idrissa Seck…

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Choisir, c’est éliminer et c’est aussi ne jamais faire l’unanimité. Mais, c’était le pari de votre site internet Leral.net. Il n’est rien de moins évident que de dresser une liste de personnalités que nous supposons pouvoir marquer l’année 2018, ne serait-ce que de considérer la part de subjectivité inhérente à tout exercice du genre. Le fil conducteur de ce tableau est jonché d’événements marquants, tels la Présidentielle en ligne de mire, la Coupe du monde Russie 2018, l’actualité mais aussi et surtout, la capacité des différents récipiendaires à se forger un destin à hauteur de leurs ambitions, pour eux et pour leur pays.

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Dans ma précédente contribution, j’ai commencé à passer en revue les méfaits de la ‘’générosité’’ déferlante de l’ancien vieux président-politicien. Celle-ci a donné lieu à des frustrations insupportables qui expliquent, pour l’essentiel, les tensions sociales que nous connaissons aujourd’hui. Je rappelle que, comme poussé on ne sait par quelle force, il a profité d’un séminaire pour annoncer des augmentations de salaires et d’indemnités à des niveaux qui en avaient surpris plus d’un. Les premiers bénéficiaires étaient les autorités administratives (gouverneurs, préfets, sous-préfets), les élus locaux et nationaux (les députés). Je n’avais pas précisé, dans ma contribution de mardi dernier, que ces derniers n’étaient pas en reste. L’indemnité mensuelle du député simple passait de 600000 à 1300000 francs, entraînant celle du président de commission qui se tapait 1800000. Quant aux membres du Bureau pléthorique de l’Assemblée nationale (président, vice-présidents, secrétaires, questeurs), ils avaient les mêmes avantages que les Ministres, c’est-à-dire : 2000000 d’indemnités mensuelles (3 millions aujourd’hui + une indemnité de logement d’un million) et 1000 litres de carburant (également par mois), 500000 francs de crédit téléphone, sans compter  d’autres avantages substantiels mais invisibles, que le brave député Ousmane Sonko est heureusement en train de remonter en surface. Le ‘’Fari’’ Wade poussera plus loin encore sa ‘’générosité’’ en s’emparant de la réserve de la Zone de captage. Il la fit morceler sans état d’âme et distribua les parcelles à ses députés et à ses ministres. La première conséquence de sa folle ‘’générosité’’ est que, dès l’installation de l’hivernage qui suivit, les eaux de ruissellement qui n’avaient plus où s’infiltrer, traversèrent l’autoroute pour aller transformer en un grand lac toute la zone de la Cité ‘’Belle Vue’’, y causant des dégâts incalculables. Rien que cette  faute devrait lui coûter de graves ennuis. Mais nous sommes au Sénégal, pays de tous les possibles, et il s’en sortit sans frais.

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Dans le cadre de l’opération de désencombrement en banlieue, des réseaux de malfaiteurs ont été découverts à Seras où ils abattent clandestinement des petits ruminants  dont la viande  est revendue à la population partout dans le pays.

Par la même occasion, des chambres de passe isolées et des maisons destinées à la prostitution clandestine, qui ont été  découvertes, sont détruites par les autorités.

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C’est ce qu’on appelle rendre la pareille. Un geste de bienfaisance. Se souvenir d’où l’on vient, pas que par des paroles, mais le manifester par des actes concrets.

L’international sénégalais a agi ainsi en remettant un lot d’équipements à la mosquée de son village natal, Kholpa, en présence de son père Ibrahima Ciss, de l’imam Moussa Ciss, du Président de l’ASC du village Moustapha Ndione….

Les lots sont composés de nattes, de magnétophone pour l’appel à la prière, de ventilateurs…. L’Imam a quant à lui magnifié le geste tout en priant pour celui qu’on appelle affectueusement Zale.

La cérémonie s’est déroulée ce dimanche matin à la place publique de Khopal, localité située dans la commune de Diass.

Un geste qui s’inscrit dans la lignée de tant d’autres, car l’équipe du village a eu à bénéficier des largesses du défenseur sénégalais. Elle joue en effet avec des maillots soit de Valenciennes, soit de Tromso, clubs dans lesquels a évolué ou évolue encore Ciss.

Le Président Macky Sall mise largement sur l’appui aux couches populaires pour susciter l’adhésion de la communauté nationale à sa réélection en 2019. Après avoir mis sur pied les bourses de sécurité familiales ou encore la Couverture maladie universelle, il a enjoint hier le gouvernement d’œuvrer à prendre la pleine mesure de la demande sociale. Raison pour laquelle il a annoncé, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 13 septembre, sa décision de faire de l’exercice 2018 une année sociale, dédiée aux jeunes, aux femmes, aux enfants, aux personnes âgées et celles vivant avec un handicap.

Sous ce rapport, le chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de lui soumettre, dans les meilleurs délais, un programme d’urgence pour l’emploi et la promotion de l’entreprenariat rapide des jeunes, en veillant particulièrement au renforcement, dans le budget 2018, des dotations en faveur de l’emploi, et à l’intégration systématique de la dimension emploi et entreprenariat dans les politiques et programmes d’investissement à mettre en œuvre dans tous les départements ministériels.

Mettant en relief l’impératif de la promotion des travaux à haute intensité de main d’œuvre (HIMO), ainsi que de nouvelles modalités d’incitation pour l’insertion des diplômés de l’enseignement supérieur et des écoles de formation professionnelle dans les secteurs privé et parapublic, il a indiqué qu’il convient de soutenir les expériences du secteur informel, par la réorganisation institutionnelle du dispositif d’accompagnement technique et de financement des auto-entrepreneurs et des PME/PMI, en veillant également à la rationalisation des fonds d’intervention pour le financement de l’entreprenariat des jeunes et des femmes.

Appelant à une plus grande proximité des services de l’emploi qui doivent davantage investir les banlieues, les zones rurales et urbaines, Macky Sall a fait état de la création, au sein de la Présidence de la République, de la Délégation générale pour l’Entreprenariat rapide, DER/FJ, qui sera dotée d’une ligne de crédits importants, exclusivement dédiée aux femmes et aux jeunes, à travers notamment la mise en place de Bourses pour l’Entreprenariat Rapide (BER) qui seront octroyées selon des modalités assouplies.

L’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Aassamm) réclame un million de francs Cfa à l’Etat du Sénégal. Dans un communiqué, le président de l’Assamm a indiqué qu’avec l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall, le ministère de la Santé et de l’action sociale, leur avait «arbitrairement» arraché en 2013, une subvention annuelle de cinq cent mille francs, obtenue depuis 2004 avec le régime du président Abdoulaye Wade.

Pour cette année 2017, ajoute le document, au moment où les associations légalement constituées, ont toutes pratiquement reçu leurs subventions, en cette veille de fête de Tabaski, l’Aassamm, elle, s’est vue rejetée son dossier jusqu’ici resté introuvable au niveau du Trésor.

C’est ainsi que Ansoumana Dione et Cie interpellent Macky Sall pour le paiement intégrale de leur dû, estimé à un million de francs Cfa.

Aussi regrettent-ils l’attitude des nouvelles autorités gouvernementales qui n’ont jamais facilité la tâche à l’Assamm, après dix sept longues années de «sacrifices et privations consentis bénévolement pour le seul bien-Etre des populations».

De grâce, ajoute Ansoumana Dione, «Monsieur le Président de la République, son Excellence Macky Sall, veuillez vite intervenir en soutenant le seul citoyen sénégalais qui se bât pour la cause de milliers de malades mentaux».

La zone militaire numéro six qui couvre les régions de Kolda et Sédhiou (Sud) a offert, mardi, des moutons à 43 familles de militaires décédés, a appris l’APS, de source proche des bénéficiaires.

Les autorités militaires ont ainsi sacrifiés à une tradition en remettant ces moutons pour permettre à ces familles éplorées de passer “avec sérénité” la Tabaski ou Aïd el Adha.

Les veuves de militaires tombés sur les théâtres d’opération regroupées au Camp militaire Moussa Molo Baldé ont salué à l’unanimité ce geste facilité par la direction de l’Action sociale des Armées.

Le même élan de solidarité a été effectué par le conseil municipal de Kolda a dégagé une enveloppe de 5 millions de frs CFA au profit des différentes couches sociales de la commune.

L’argent remis par Daouda Sidibé, le premier adjoint au maire est destiné aux chefs religieux, aux veuves, aux personnes en situation de handicap, aux détenus et aux ex pensionnaires du village de reclassement social, etc.