Décidement, entre Idrissa Seck et Talla Sylla, le désamour est consommé. Assis l’un à coté de l’autre à l’occasion de la célébration du 58e anniversaire de l’Indépendance du Sénégal, les deux hommes politiques ne se sont pas adressé la parole. Un comportement que le maire de Thiès trouve normal puisqu’il indique n’avoir rien à faire avec son ex allié. Pis, après le défilé, Talla Sylla dans une interview accordé à Dakaractu, a cogné Idrissa Seck qui, à son avis, n’a pas le droit de se présenter à la fête de l’Indépendance sans écharpe. Le premier magistrat de la ville de Thiès invite les autorités qui représentent l’État dans cette région à prendre leurs responsabilités pour que cette situation cesse.

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Ces derniers temps, le maire de Thiès ne rate aucune occasion pour s’attaquer à Idrissa Seck, qu’il qualifie de « dictateur ». « On peut accepter qu’il ait des ambitions pour succéder à Macky Sall, mais on n’acceptera pas qu’il veuille nous donner des leçons  de démocratie ».

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Venu assister à la manifestation organisée par la Rencontre des Acteurs et Mouvements pour l’Emergence (RAMPE), Talla Sylla Maire de Thiès a vidé son chargeur sur Idrissa Seck. Il a affirmé que la vérité historique est que l’idée encore moins la réalisation des chantiers de Thiès n’est pas d’Idrissa Seck. D’ailleurs dit-il, ce n’est nullement ces chantiers qui ont l’ont opposé à Me Wade, mais c’est autre chose, liée à l’argent.

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Entre Idrissa Seck le  leader de Rewmi et le Président du Jel Jel, Talla Sylla, ce n’est plus le grand amour. Et au moment où Idy apparait comme le principal challenger  de Macky pour la prochaine  Présidentielle, Talla  annonce publiquement sa décision de soutenir le chef de l’Etat sortant. Ainsi le président du Conseil départemental de Thiès va faire face à un front local  qui risque  vraisemblablement de fausser  son élan  stratégique de faire partir Macky en 2019.

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En annonçant publiquement sa décision de soutenir le candidat Macky Sall à la présidentielle de 2019, Talla Sylla solde ses comptes avec Idrissa Seck, à qui il n’aurait pas pardonné de l’avoir écarté de l’entourage de premier cercle de Me Wade au milieu des années 90. En 2014, leur alliance stratégique était programmée devoir faire long feu : entre le fondateur du Jëfe Jële et son prédécesseur à la tête de la mairie, ça n’a jamais été le parfait amour. Pour preuve : entre 1998 et 2012, il a successivement soutenu Djibo Kâ, Niasse et Ibrahima Fall. Jamais Idy !

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Talla Sylla s’est jeté à l’eau. Le Maire de la ville de Thiès a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2019 sur sa page Facebook. “Poursuivant le combat de toute une vie que le mérite de mener vaut autant que celui de l’emporter, j’annonce ma candidature à l’élection présidentielle de 2019”, a-t-il dit avec courage.

Accusé d’avoir roulé pour le Président Macky Sall lors des dernières législatives, Talla Sylla a ajouté à son post que “Ku Bëreey Daan” (qui ne tente rien n’a rien).

Mamadou Racine Talla devrait quitter la direction de la Rts dans 4 jours. Le 29 septembre prochain, il fêtera ses 60 ans et atteindra donc l’âge de la retraite. Le Collectif des employés pour le redressement de la Rts entendent s’opposer à toute éventuelle prolongation de son contrat. Dans un document, ils pointent du doigt des “dysfonctionnements dans sa gestion opaque, désastreuse, nébuleuse, clientéliste et ethnique”.

“Depuis l’arrivée du Président Macky Sall au pouvoir, la RTS a reçu, en termes de subventions, plus de 40 milliards de francs Cfa. Cette manne financière a été très mal gérée par Racine Talla”, explique le document. Lequel argumente : “La gestion des finances de l’entreprise est loin d’être rigoureuse. Une absence totale de planification des dépenses est notée. Les états financiers couvrant la gestion des années 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016 n’ont pas été présentés aux structures compétentes”.

En outre, ces employés de la Rts dénoncent le cumul de fonctions de Racine Talla, également maire de Wakhinane Nimzatt, qui décrédibilise, selon eux, la télévision nationale.

Ce n’est pas tout. Le Collectif, très remonté contre leur Directeur général, s’indigne également de ses dépenses exorbitantes et somptuaires. “En moins de cinq ans de présence à la RTS, Racine Talla a changé deux fois de véhicule de fonction, ce qui est interdit par les textes”, font-ils remarquer. A les en croire, “le dernier véhicule de fonction, une Toyota Land Cruiser V8 qu’il a acquise pendant la campagne des Législatives de 2017, a coûté pas moins de 80 millions Cfa”. Ceci, alors que le personnel a reçu son salaire d’août le jour même de la Tabaski.

Le Collectif des employés pour le redressement de la RTS qui se dit sur le pied de guerre “a concocté un plan d’actions qui sera déroulé très prochainement pour un départ définitif de Racine Talla”.