Le Doyen des juges de Ziguinchor a démarré les auditions sur le fond dans l’affaire de la tuerie de Boffa. Celle-ci avait fait 13 morts.

Libération informe que le magistrat a déjà interrogé deux suspects : Nfally Diémé et Cheikh Oumar Diédhiou. Par ailleurs, signale le journal, le suspect Ampoi Bodian a été extrait du Camp pénal de Liberté 6, par la Section de recherches, pour être entendu. La même source ajoute que d’autres auditions sont prévues dans les prochains jours.    lire le suite sur seneweb.com

Voici l’édito du journaliste Cheikh Yérim Seck sur ousmane Sonko:
Peine de mort, pétrole, type d’opposition… ce style Sonko qui fait peur (Cheikh Yérim Seck)
Ousmane Sonko est sans nul doute l’un des rares leaders politiques africains à oser aujourd’hui commettre un plaidoyer en faveur de la restauration de la peine de mort. Dans l’air du temps, il n’est plus admis de revenir à ce que les droits-de-l’hommistes, appuyés par les lobbys notamment maçonnique, ont réussi à présenter comme une barbarie. La civilisation du 21ème, dit une certaine bien-pensance, est incompatible avec la sanction capitale.

Ousmane Sonko, lui, va à contre-courant de cette pensée dominante pour militer en faveur du retour de la peine de mort au Sénégal. Il argumente cette thèse, en dépit des soupçons qui le dépeignent sous les traits d’un musulman orthodoxe, pour ne pas dire intégriste. Mais le leader de Pastef semble n’en avoir cure, visiblement trop peu soucieux d’inquiéter. Ceci ajoute au brouillage de l’image que les chancelleries occidentales se font de cet objet politique non encore clairement identifié.

Lire la suite sur Senepeople.com

Arrêtés par le groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale dans le cadre de l’enquête sur la tuerie de Boffa Bayotte et isolés du monde extérieur depuis lors, René Capain Basséne et Cie ont commencé à recevoir des visites, à la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor.

Omar Ampouille Bodian quant à lui, est mal en point, car, selon Les Echos qui rapporte l’information dans sa livraison de ce mercredi, il souffre d’une maladie.

Lire la suite sur Actusen.com

Le journal Libération, consulté par Actunet, fait des révélations exclusives sur l’affaire de la tuerie de Boffa. Il apprend déjà que plusieurs suspects ont été déférés devant le parquet de Ziguinchor, alors que deux mis en cause présumés sont libérés au bénéfice du doute.

En effet, les enquêteurs de la Section de recherche ont réuni des indices graves et concordants attestant que lesdits suspects sont complices avec les hommes armés. A noté que ces derniers, qui sont identifiés et traqués par l’Armée, ont abattu 15 personnes et fait plusieurs de blessés.

Le journaliste René Capain Bassène fait parti du lot des suspects déférés. Selon les informations de Libération, consulté par Actunet, ce dernier est mouillé jusqu’au cou. Il ne s’agit plus du fait qu’il ait rédigé un communiqué du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) ou qu’il publie des articles sur le journal en ligne du mouvement.

Lire la suite sur ActuNet.net

La Convergence pour le désenclavement et le développement de la Casamance (Cddc) invite l’armée, qui opère dans la forêt classée de Boffa-Bayotte, à procéder avec plus de tact. « Si on pilonne la forêt et qu’on touche les bases rebelles du Mfdc, nous avons peur qu’ils soient obligés de riposter. Alors on va nous replonger dans une spirale que nous n’avons pas envie de vivre. C’est pourquoi sur ce cas précis, nous demandons à l’État d’y aller avec beaucoup plus de tact pour éviter que ce processus de paix soit remis en cause par des braconniers », a prié le président de cette instance, Aliou Sambou Bodian.

Lire la suite sur Actunet.net

Li Ci Rewi parle de la crise en Casamance (Video)

L’ancien chef de la section  recherche de la gendarmerie qui est passé gouverneur du palais puis général de brigade, Moussa Fall est envoyé en Casamance pour diriger la traque des tueurs de Bofa Bayotte mais également des autres exactions  commises dans cette partie du pays où sévit une crise depuis 1982.  En Casamance où le général Moussa Fall est en terrain connu,  il y retrouve ses ex éléments qui sont toujours en service à la section recherche de colobane qui a procédé à l’arrestation d’une vingtaine de meurtriers présumés en cours d’enquête sur ce qui s’est passé à Bofa.

Pierre Goudiaby Atépa a été auditionné par la Section de recherches dans le cadre de l’enquête sur la tuerie de Boffa-Bayotte qui a fait 15 morts. Dans un entretien avec le journal L’Observateur, le président du Collectif des cadres casamançais, qui n’a pas voulu entrer dans les détails de son interrogatoire, révèle avoir donné les noms des commanditaires de l’attaque.

Selon les sources du journal, un homme d’affaires Sénégalais et un Suisse sont activement recherchés par les gendarmes. M. D, habitant la région de Dakar et J. F. B, un ressortissant Suisse, sont suspectés comme les principaux commanditaires de cette tuerie.

Le Sénégalais est soupçonné de tremper dans le trafic de bois dans la zone. Il aurait envoyé ces jeunes exploitants dans la forêt. Il serait appuyé par son ami, qui tire les ficelles depuis la Suisse pour orchestrer cette déforestation de la Casamance. Tous deux sont dans le viseur des enquêteurs.

Tuerie de Boffa… Bougane au chevet des familles éplorées après la tuerie de Boffa Bayotte. Gueye Dany a rendu visite ce matin à Ziguinchor la veuve Fanta Diaité épouse de Daouda manga, la 14 ème victime du massacre qui a laissé derrière lui trois orphelines (2 jumelles de 3 ans et un nourrisson de 8 mois).

La visite s’est déroulée en présence de l’iman du quartier Lindiane. Le président Bougane s’est aussi rendu au village Bourofaye Baïnouck où il a  rencontré le chef de village Yaya Coly, qui est par ailleurs Président de l’association des chefs de villages de la commune de Nyassia.

Bougane Gueye leur a apporté son soutien et partagé avec eux la douleur suite au massacre perpétré il y a une semaine dans la forêt  de Boffa. Le Président  du Groupe Boygues s’est également rendu à Toubacouta pour prier sur la tombe de Daouda Manga l’une des victimes retrouvée dans la forêt et décédée des suites de ses blessures.

Lire la suite sur Actunet.net

La tuerie dans la forêt de Boffa s’est invitée mardi dans Rfm matin. L’invité Ousmane Sonko, après avoir condamné cette barbarie, a présenté ses condoléances, non sans réaffirmer  son soutien au Gouvernement du Sénégal, et en premier le président Macky Sall.

« Au Sénégal, souligne-t-il d’emblée, notre matière première la plus importante est la paix. Une paix citée en référence à travers le monde ».  Mais cela ne signifie pas, précise M. Sonko,  qu’il a signé un chèque en blanc au Gouvernement.

D’ailleurs, le député Ousmane Sonko, originaire de ladite région, dit avoir très tôt alerté le Gouvernement  de ce qui se passe dans cette partie au sud du pays. « La Casamance, avec35 ans de conflit, avance-t-il,  est une zone sensible, une zone de circulation d’armes légères et d’armes lourdes. Toutes choses qui font que la Casamance doit être gérée avec beaucoup de prudence ».

D’ailleurs, argue  le leader de Pastef, le Gouvernement aurait pu profiter de cette accalmie de 4 ans pour restaurer la paix et étouffer les germes de frustrations et autres injustices (le foncier, exploitation des ressources naturelles).

Lire la suite sur Senego.com

Le chef d’état-major général des Forces armées (CEMGA) sénégalaises, le général de corps d’armée Cheikh Guèye, a annoncé jeudi à Ziguinchor, l’implication de l’armée bissau-guinéenne dans la traque des auteurs du massacre de Boffa (Ziguinchor), qui a fait 14 morts et 7 blessés.

Le bilan de l’attaque de Boffa pourrait s’alourdir. A en croire le Correspondant de Rfi en Guinée-Bissau, qui s’exprimait sur la Rfm, il a signalé que « deux corps ont été repérés, dans la forêt ».

L’information n’est pas encore confirmée par les autorités civiles et militaires. Mais le journaliste indique lui que « le nombre de 13 morts pourrait évoluer. Pour nous, qui avons l’habitude des zones de guerre, dès que nous voyons des charognards planer, c’est qu’il y a un corps laissé quelque part ».

Lire la suite sur Actunet.net

Ali Haidar revient sur les antécédents qui ont abouti à l’emprisonnement de villageois membres du comité de surveillance. 《Il y’a de grandes zones qui sont contrôlées par les forces du Mfdc et aujourd’hui il y’a une réelle accalmie. Dans son discours le Président de la République a déclaré qu’il est un homme de paix, un homme de dialogue. Maintenant, il revient de construire cette paix avec nos amis qui sont dans la forêt pour avoir une paix durable. Cette affaire n’est pas une affaire casamancaise. C’est une affaire de trafiquants qui ont rencontré une population exaspérée. Le Mfdc avait fait un communiqué interdisant la coupe de bois chez eux. Quand vous rentrez dans une zone contrôlée par ces gens il faut leur autorisation》, a-t-il dit sur les ondes de la rfm.

Lire la suite sur Rewmi.com

Des jeunes partis couper du bois dans la forêt de Borofaye, samedi, ont été attaqués par des individus armés. Bilan : 13 morts et 7 blessés (officiel). Un des blessés a quitté l’hôpital de Ziguinchor, trois autres ont été évacués à Dakar.

Le chef de l’État, qui a réuni le conseil national de sécurité quelques heures après l’attaque, a décrété deux jours de deuil national et décidé d’allouer à chaque victime un million de francs Cfa.

Aussi, Macky Sall clame que les assaillants seront traqués et punis. Ces menaces contre les auteurs de cette attaque ont été réitérées par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, dépêché à Ziguinchor au chevet des rescapés et des familles des victimes.

Pour l’heure, l’identité des coupables reste un mystère. D’aucuns mettent à l’index le Mfdc, mais certaines voix assurent qu’il s’agit de bandits armés. Lire la suite sur Seneweb.com

Après l’attaque qui a fait 13 morts en Casamance samedi 6 janvier, beaucoup de zones d’ombres perdurent. On ne sait pas pour l’heure qui sont les auteurs de ce crime. Une chose est sûre, les tensions sont fortes autour des forêts de Casamance.

Cette affaire ressemble à un règlement de compte entre villageois et exploitants clandestins de la forêt classée de Toubacouta, si l’on se réfère aux nombreux témoignages recueillis sur place. La surveillance de la forêt a été confiée aux jeunes de Toubacouta, regroupés au sein d’un comité de vigilance. Ce comité prélève des taxes sur chaque arbre coupé.

« Les membres de ce comité sont, eux aussi, des exploitants clandestins comme nous, explique un rescapé du massacre. Ce sont eux qui nous vendent des troncs et, depuis plus de 20 ans, tout le monde est au courant. Nous payons 10 000 francs CFA pour la patente et 2 500 francs CFA pour la caisse du village. Cela fait 20 ans que cela dure. Mais depuis que nous avons compris que la forêt nous appartient tous, nous avons refusé de payer les taxes. Voilà la cause du malentendu… » Lire la suite sur Rfi.fr