Les décisions rendues dans l’affaire Le Joola ont toujours soulevé la colère du président du Collectif des victimes. Pour Idrissa, c’est inacceptable que les choses se passent ainsi. D’autant plus qu’il a eu plusieurs morts dans ce dossier. L’arrêt rendu par la Cour de Cassation de Paris suite à la saisine des 18 familles victimes françaises du « Le Joola », est de trop pour lui.  « 2000 personnes qui meurent et un procureur qui classe le dossier », a-t-il clamé sur la Rfm.

Sur ce, Idrissa Diallo a saisi l’occasion pour s’attaquer à Ismaïla Madior Fall. « Le ministre de la Justice a parlé de tout et de rien, mais il ne parle jamais du dossier du « Le Joola ». Ce qu’on voudrait est qu’on l’ouvre au Sénégal. C’est une question de volonté politique. Aujourd’hui, il doit avoir avec le courage de regarder cette affaire et essayer de ce qu’il faut faire avec le président de la Président de la République », a-t-il assené. Le Président du Collectif des victimes du « Le Joola » de soutenir que Macky Sall doit avoir cette volonté politique. « Les véritables problèmes du bateau, c’est la justice. Plus de 2000 personnes ne peuvent pas périr et qu’il n’y a pas de justice ni rien dans un pays. C’est une honte », a-t-il laissé entendre.

iGFM – (Dakar) Les Activistes sénégalais viennent de rebaptiser le boulevard du Sénéral Degaulle.
Ce boulevard porte désormais le nom de #Thiaroye44 en hommage à nos morts, victimes de la lâcheté du bourreau français…..

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Le Magal 2017 aura été très tragique au vu du nombre de victimes enregistrées sur les routes alors que la cérémonie officielle bat encore son plein. Au total – et ce n’est que provisoire – 44 morts ont été dénombrées. C’est le chiffre que donnent les Sapeurs pompiers. «Au total, nous avons effectué 173 interventions pour 542 victimes, dont 498 assistées et 44 décédées», a dit le lieutenant Yatma Dièye des Sapeurs-pompiers.

Ce qui veut encore dire que sur la route du retour, il faudra impérativement que les chauffeurs fassent preuve de lucidité et surtout de responsabilité. Ils doivent se dire qu’ils transportent des personnes qui ont payé le droit de voyager en toute sécurité et dans le parfait confort. Alors, roulez doucement Messieurs !

L’on en sait un peu plus sur l’accident survenu sur ce matin entre Kébémer et Sagatta, sur la route de Saint-Louis (nord). Ce qui est considéré comme un véritable drame a coûté la vie à vingt-cinq (25) personnes. Un nombre impressionnant. Car, avec autant de victimes sans compter des blessés graves, cela veut tout simplement dire que les chauffeurs roulaient comme à leur habitude à vive allure.

Ce que confirment des témoignages qu’actunet a pu recueillir. En effet, il est dit qu’un mini-car est tombé en panne. Alors, un bus décidé à le doubler de l’autre côté, a rencontré un autre bus qui venait en sens inverse. La suite est connue de tout le monde. Aucun des véhicules, selon les témoignages, et malgré les cris des voyageurs, n’a daigné céder le passage. Ce qui a occasionné une collision frontale des deux bus remplis de clients. Au total, 25 personnes ont perdu la vie et le bilan risque de s’alourdir avec les blessés graves enregistrés par les secouristes.

Encore une fois, sur la route du Grand Magal de Touba, les chauffeurs devraient savoir qu’ils transportent des personnes et non du bétail. Rouler doucement et avec responsabilité, peut éviter de tels accidents surtout que les routes du Sénégal font trop de morts.

Que l’ancien président de la Gambie, Yahya jammeh ne pense pas avoir si bien échappé à la justice de son pays en allant se réfugier en Guinée Equatoriale. Il risque fort la jurisprudence Hissène Habré qui a été jugé au Sénégal pour des crimes commis au Tchad. En tout cas, les victimes du régime de l’ancien chef de l’Etat de la Gambie gardent espoir que tôt ou tard, Jammeh répondra de ses actes devant la justice. L’Ong Human Rights Watch a réuni samedi dernier les victimes pour mettre en place un collectif à l’image de celui des victimes de Hissène Habré. Pendant la rencontre, il y a eu des témoignages émouvants des familles des victimes. Une dame rapporte qu’en 2005, sa mère a reçu un appel lui annonçant que son père avait disparu. Un imam qui traîne les stigmates de la torture narre un récit touchant ainsi qu’une victime de faux traitement contre le sida. La rencontre initiée par l’Ong Human Rights Watch a redonné espoir aux familles des victimes de Yahya Jammeh qu’un jour l’homme fort de Kanilaï sera traduit devant la justice. L’avocat américain Reed Brody a décidé d’accompagner les victimes comme dans l’affaire Hissène Habré. Il compte taper à toutes les portes des institutions comme la Cedeao, l’Union Africaine et rencontrer les chefs d’Etat, afin que Yahya Jammeh soit traduit en justice. Force devra rester à la loi…

Des familles dont les maisons ont été détruites par l’avancée de la mer au quartier Sanhiaba de Saint-Louis, sur la langue de Barbarie, ont été relogées lundi sur un site situé à Khar Yalla, vers l’axe Bango-Ngallèle, a appris l’APS de services administratifs compétents.

Ces familles logeaient provisoirement sous des tentes et autres abris provisoires dans certains établissements scolaires saint-louisiens (écoles Cheikh Touré de Guet Ndar, Dodds et Mamour Diallo).

Elles étaient appelées à libérer ces établissements scolaires, conformément aux décisions prises par l’autorité administrative, lors du dernier comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs de la rentrée scolaire 2017-2018.

Selon l’adjoint au maire de Saint-Louis, Balla Guèye, en raison de l’urgence de libérer les écoles occupées, “les autorités municipales ont pris la décision de reloger ces familles sinistrées, avec des mesures d’accompagnement qui vont suivre, afin qu’elles soient dans des conditions acceptables en attendant une solution définitive” à leur situation.

Le représentant du maire a assuré que les dispositions idoines avaient été prises pour que ces familles sinistrées puissent renouer avec “une vie saine et normale”, en réponse aux craintes des familles.

Nous, Collectif des victimes des démolitions de Tivaouane Peulh, déclarons et attestons solennellement que nous sommes et restons en parfaite entente et cohésion  avec le Maire de la Commune de Tivaouane Peulh, Momar Sokhna DIOP.

Nous lui réaffirmons, aujourd’hui plus que jamais, notre soutien indéfectible et notre confiance résolue pour la défense de nos droits et de nos intérêts. Nous démentissions formellement les informations parues dans la presse faisant état de notre opposition à sa personne et les accusations gratuites qui y sont corrélées.

En conséquence, le Collectif des victimes des démolitions de la Commune de Tivaouane Peulh réitère toute sa confiance au Maire de la Commune de Tivaouane Peulh Momar Sokhna DIOP, qui n’a ménagé aucun effort pour la défense des  intérêts des victimes des démolitions en question.

Toutes autres déclarations contraires et de quelque source que ce soit ne sont que superfétatoires et n’engagent que leurs propres auteurs.

Le Président Papa Khaly Gaye