Ce que Macky Sall envisage de faire dans ce pays, qu’il a commencé depuis les législatives, qu’il a poursuivi durant les inscriptions, et qu’il compte terminer avec le parrainage, si cela aboutit, nous aurons un autre Sénégal », a déclaré Thierno Alassane Sall à sa prise de parole lors du meeting de l’IED.

L’ancien ministre de l’Energie d’affirmer que la façon de faire de Macky Sall est similaire à celle de Yaya Jammeh  car, le chef de l’Etat sénégalais, tout comme son ancien homologue gambien qui n’avait pas hésité à emprisonner ses adversaires politiques, Macky Sall est en train d’user de la même pratique car une partie de ses opposants est sur le d’être mise derrière les barreaux.

La seconde  ressemblance entre les deux hommes, révèle-t-il, est que Macky Sall va se servir du «Conseil Constitutionnel, le moment venu, pour invalider des signatures de Sénégalais pour cause de similitudes. Et pourtant, ces similitudes ne pourront pas être évitées du fait que beaucoup de nos compatriote signent avec une lettre de l’alphabet arabe ou avec une simple croix».

La troisième comparaison que le chef de file de la «République des valeurs» a relevé, c’est de se servir des forces de l’ordre pour affaiblir l’opposition. Ce que nous n’accepterons pas».

Lire la suite sur Pressafrik.com

La Gambie célèbre une double fête à Banjul, dimanche 18 février. L’ancienne colonie britannique commémore sa 53e année d’indépendance, acquise le 18 février 1965, mais aussi l’anniversaire de la prestation de serment du nouveau président Adama Barrow, en 2017, après 22 ans de dictature. Pour se faire élire, le candidat avait accepté un accord des partis de coalition d’opposition, qui lui prévoyait seulement 3 ans au pouvoir, au lieu des 5 ans d’un mandat complet. Un accord aujourd’hui remis en question.

Quand on lui pose la question de la présidence écourtée prévue par l’accord qu’il a signé – alors qu’il n’était que candidat –  le président Adama Barrow reste toujours très flou. « Ça faisait partie de l’accord pour que les partis d’oppositions se rassemblent », convient-il. Il devait gouverner juste le temps de jeter les bases de la transition, avant d’appeler à de nouvelles élections pour que chaque parti puisse présenter son propre candidat. « Mais la Constitution indique 5 ans », souligne le chef de l’Etat. « Ce sera au peuple gambien de décider, on lui demandera son avis », conclut-il, sans préciser de quelle façon.

Lire la suite sur Rfi.fr

En décembre, Yaya Touré a surpris tout le monde en annonçant son retour en équipe nationale. 102 capes de 2004 à 2016, l’Ivoirien avait annoncé vouloir laisser place aux jeunes de s’exprimer. Le milieu de Manchester City a désormais changé d’avis, il veut jouer à nouveau pour son pays. Sur Twitter, son agent Dimitry Seluk a dévoilé, mardi 26 décembre, que Yaya Touré a décidé de faire son retour « pour gagner un nouveau trophée avec les Eléphants de Côte d’Ivoire ». Le joueur lui-même l’a confirmé sur le réseau social : « J’aime mon pays et je suis libre pour la sélection nationale. Je souhaite aider la prochaine génération ainsi que d’utiliser (sic) toute mon expérience afin que tous les Ivoiriens soient fiers ! » Lire la suite

Que l’ancien président de la Gambie, Yahya jammeh ne pense pas avoir si bien échappé à la justice de son pays en allant se réfugier en Guinée Equatoriale. Il risque fort la jurisprudence Hissène Habré qui a été jugé au Sénégal pour des crimes commis au Tchad. En tout cas, les victimes du régime de l’ancien chef de l’Etat de la Gambie gardent espoir que tôt ou tard, Jammeh répondra de ses actes devant la justice. L’Ong Human Rights Watch a réuni samedi dernier les victimes pour mettre en place un collectif à l’image de celui des victimes de Hissène Habré. Pendant la rencontre, il y a eu des témoignages émouvants des familles des victimes. Une dame rapporte qu’en 2005, sa mère a reçu un appel lui annonçant que son père avait disparu. Un imam qui traîne les stigmates de la torture narre un récit touchant ainsi qu’une victime de faux traitement contre le sida. La rencontre initiée par l’Ong Human Rights Watch a redonné espoir aux familles des victimes de Yahya Jammeh qu’un jour l’homme fort de Kanilaï sera traduit devant la justice. L’avocat américain Reed Brody a décidé d’accompagner les victimes comme dans l’affaire Hissène Habré. Il compte taper à toutes les portes des institutions comme la Cedeao, l’Union Africaine et rencontrer les chefs d’Etat, afin que Yahya Jammeh soit traduit en justice. Force devra rester à la loi…