La Gendarmerie est actuellement dans les locaux du groupe Dmedia. C’est un camion rempli d’éléments qui est garé devant les locaux. Cela pour encadrer un huissier chargé de saisir le matériel du journal Tribune. Cependant, les forces de l’ordre semblent être mues par d’autres objectifs. À peine venu, le groupe de Gendarmes s’est directement rendu dans les studios de Zik Fm, pour saisir leur outil de travail.

Chose que l’avocat du groupe a fermement refusé, tout en notifiant au chef des Gendarmes d’aller au niveau des locaux de Tribune pour exécuter leur décision judiciaire. L’avocat n’a pas manqué aussi de lui sortir tous les documents qui étayent ses propos. Mais la Gendarmerie semble ne rien vouloir comprendre. Dans cette confusion, ils n’ont pas manqué de saquer le personnel et quelques invités du groupe Dmédia.

Perdant de vue leur objectif principal, les Gendarmes se sont tournés vers les employés à qui ils ont professé des menaces et des propos aigres-doux. Ils ont même interdit à un grand nombre de travailleurs d’accéder à leurs bureaux. Cela quitte à utiliser la force.

Il a fallu que le patron du groupe vienne s’interposer  pour ramener les choses à l’ordre. Devant sa détermination à ne laisser aucune personne saisir «illégalement» des outils de la Zik Fm, les Gendarmes ont diminué d’ardeur.

Mais jusqu’à présent, ils ne sont pas passés à l’essentiel, c’est-à-dire aller dans les locaux de la Tribune. Au contraire, ils sont cramponnés devant la radio Zik Fm et éparpillés tout au long des escaliers du bâtiment. Cela, pendant que leur chef communique, de temps à autre, avec son téléphone portable.

Actunet reviendra sur cette affaire, qui ressemble fort bien à une volonté de museler ce grand groupe médiatique.