{"id":128608,"date":"2018-06-19T11:54:20","date_gmt":"2018-06-19T11:54:20","guid":{"rendered":"http:\/\/actunet.net\/?p=128608"},"modified":"2018-06-19T11:54:20","modified_gmt":"2018-06-19T11:54:20","slug":"la-tete-de-diouf-la-croix-dhenri-le-costume-de-metsu","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/actunet.net\/actualite\/la-tete-de-diouf-la-croix-dhenri-le-costume-de-metsu\/","title":{"rendered":"La t\u00eate de Diouf, la croix d&#8217;Henri, le costume de Metsu&#8230;"},"content":{"rendered":"\n<!-- Quick Adsense WordPress Plugin: http:\/\/quickadsense.com\/ -->\n<div class=\"e4da825301e49ae160c5aa77f2775d0d\" data-index=\"1\" style=\"float: none; margin:10px 0 10px 0; text-align:center;\">\n<script data-ad-client=\"ca-pub-7606738817238435\" async src=\"https:\/\/pagead2.googlesyndication.com\/pagead\/js\/adsbygoogle.js\"><\/script>\r\n<script data-ad-client=\"ca-pub-5623104637309752\" async src=\"https:\/\/pagead2.googlesyndication.com\/pagead\/js\/adsbygoogle.js\"><\/script>\n<\/div>\n<p>Le S\u00e9n\u00e9gal est en Coupe du monde pour la deuxi\u00e8me fois. Avant Russie 2018, c\u2019\u00e9tait Cor\u00e9e\/Japon-2002. Une premi\u00e8re participation qui a men\u00e9 l\u2019\u00e9quipe jusqu\u2019en quarts de finale. Les Lions ont carbur\u00e9 avec leur talent, leur motivation, mais aussi une bonne dose de superstition.<\/p>\n<div class=\"teads-inread\">\n<div>\n<div id=\"teads0\" class=\"teads-player\"><\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<p>Cale\u00e7on, tresses, coiffure, croix, tee-shirt, num\u00e9ro de maillot, valises, peluches, rien n\u2019\u00e9tait de trop pour \u00abse rassurer\u00bb sur le terrain. \u00abSi quelqu\u2019un oubliait quelque chose, il fallait voir dans quel \u00e9tat il \u00e9tait. Un petit truc qui manque peut les d\u00e9stabiliser\u00bb, confie un membre de Tani\u00e8re de 2002 \u00e0 Seneweb. M\u00eame le staff n\u2019y \u00e9chappait pas.<\/p>\n<p><strong>Panique \u00e0 bord, Fadiga a oubli\u00e9 son\u2026<\/strong><\/p>\n<p>Log\u00e9s dans le groupe A du pays tenant du titre, la France, championne du monde en 1998, les Lions avaient crois\u00e9 et battu (1-0) les Bleus en match d\u2019ouverture au stade de Daegu. Avant d\u2019affronter le Danemark (1-1) dans le m\u00eame stade pour leur deuxi\u00e8me sortie. Mais pour sa troisi\u00e8me et derni\u00e8re sortie dans la phase de groupes contre l\u2019Uruguay (3-3), le S\u00e9n\u00e9gal avait effectu\u00e9 le d\u00e9placement au stade de Suwon.<\/p>\n<p>Un voyage qui n\u2019a pas \u00e9t\u00e9 de tout repos du fait de l\u2019oubli de Fadiga.<\/p>\n<p>Dans le bus, Fadiga se rend compte qu\u2019il a oubli\u00e9 des affaires \u00e0 l\u2019h\u00f4tel que l\u2019\u00e9quipe venait de quitter.\u00a0\u00a0Dans ses affaires, il y avait son cale\u00e7on f\u00e9tiche. Il a ainsi oblig\u00e9 l\u2019encadrement \u00e0 aller chercher son sous-v\u00eatement.<\/p>\n<p>D\u00e9p\u00each\u00e9, l\u2019adjoint de l\u2019intendance est parti en avion pour le r\u00e9cup\u00e9rer. Heureusement que les gar\u00e7ons des chambres avaient r\u00e9cup\u00e9r\u00e9 les affaires du meneur des Lions \u00e0 l\u2019\u00e9poque et les avaient mis dans un sachet \u00e0 la consigne en attendant qu\u2019on les r\u00e9cup\u00e8re. Cela a rassur\u00e9 Fadiga. Qui aimait \u00e9galement jouer avec une marque de chaussures, Adidas Copa Mondial. Il jouait avec cette marque et aucune autre.<\/p>\n<p><strong>Diouf, la coiffure et le tee-shirt<\/strong><\/p>\n<p>Autre joueur, autre objet porte-bonheur. El Hadji Diouf jouait avec des chaussures Puma. Mais sa premi\u00e8re pr\u00e9occupation, c\u2019\u00e9tait sa coiffure. Qui faisait son originalit\u00e9 avec ses cheveux peroxyd\u00e9s (les cheveux, d\u00e9color\u00e9s \u00e0 l&#8217;eau oxyg\u00e9n\u00e9e, sont d&#8217;un blond tr\u00e8s artificiel). Et, pas par n\u2019importe quel coiffeur. Tita s\u2019\u00e9tait d\u00e9plac\u00e9 sp\u00e9cialement du S\u00e9n\u00e9gal pour cela. A la veille de chaque match, il s\u2019occupait de la coiffure de la star de l\u2019\u00e9quipe.<\/p>\n<p>El Hadji Diouf portait aussi un tee-shirt \u00e0 l\u2019effigie du fondateur du mouridisme, Khadim Rassoul, pour se sentir \u00abprot\u00e9g\u00e9\u00bb par son guide.<\/p>\n<p><strong>La croix de Henri<\/strong><\/p>\n<p>Henry Camara puisait aussi \u00absa force\u00bb dans la religion. L\u2019auteur du doubl\u00e9 qui a qualifi\u00e9 le S\u00e9n\u00e9gal en quart de finale face \u00e0 la Su\u00e8de en huiti\u00e8mes, 2-1, avait toujours sous son maillot un tee-shirt et une croix.<\/p>\n<p><strong>Oumar Daff et les pri\u00e8res<\/strong><\/p>\n<p>Pas d\u2019objets particuliers pour l\u2019arri\u00e8re lat\u00e9ral droit des Lions de 2002 qui pr\u00e9f\u00e8re les sourates.<\/p>\n<p>\u00abComme tout croyant, demander \u00e0 Dieu qu\u2019il nous prot\u00e8ge, confie-t-il. Donc faire les pri\u00e8res que nous connaissons\u00a0: Ikhlass, Falakhi ak Nassi. Je place ma confiance en Dieu et la pri\u00e8re de mes parents, cela me suffit. Pas d\u2019objets particuliers.\u00bb<\/p>\n<p><strong>Salif Diao et sa coiffeuse<\/strong><\/p>\n<p>Si pour Salif Diao, les tresses comptaient aussi. Il n\u2019allait pas chercher bien loin la personne qui devait s\u2019en charger. Sa maman faisait l\u2019affaire. D\u2019autant que cela lui portait chance quand c\u2019est sa m\u00e8re qui les lui faisait. Buteur \u00e0 la Coupe du monde 2002, Salif Diao avait \u00e9galis\u00e9 pour le S\u00e9n\u00e9gal face au Danemark, (1-1), dans la phase de groupes.<\/p>\n<p><strong>Coly, Ciss\u00e9 et les dreadlocks<\/strong><\/p>\n<p>Ferdinand Coly n\u2019\u00e9tait pas surnomm\u00e9 l\u2019homme \u00e0 la crini\u00e8re pour rien. Son surnom renvoyait \u00e0 ses rastas qui s\u2019envolaient sur le terrain. Et ses rastas, il y tenait beaucoup. Il les entretenait \u00e0 la perfection. Pour chaque match, il fallait qu\u2019ils soient bien propres et attach\u00e9s.<\/p>\n<p>Moins visibles et beaucoup plus courts (en 2002) que les dreadlocks de Ferdinand Coly, Aliou Ciss\u00e9 tenait \u00e9galement \u00e0 ses rastas. Tout comme son co-\u00e9quipier, il en prenait grand soin.<\/p>\n<p><strong>Metsu et le costume gris<\/strong><\/p>\n<p>Metsu avait son costume. Jamais il n\u2019osait venir coacher sans ce costume. Ce costume, il ne le mettait que le jour des matchs, en sortant des vestiaires pour aller sur le terrain.<\/p>\n<p>En amical (S\u00e9n\u00e9gal-Burkina Faso), Metsu avait mis un tee-shirt et les Lions avaient perdu. Les joueurs lui ont demand\u00e9 eux-m\u00eames de \u00ab\u00a0toujours\u00a0\u00bb mettre ce costume.<\/p>\n<p><strong>Abdoulaye Sarr et son chapelet<\/strong><\/p>\n<p>L\u2019adjoint de Bruno Metsu, Abdoulaye Sarr avait son chapelet. Il n\u2019aimait pas l\u2019oublier et il l\u2019avait dans sa poche. Et, la nuit, il avait des chaussettes blanches qu\u2019il mettait tout le temps.<\/p>\n<p><strong>Bocand\u00e9, l\u2019ouvreur<\/strong><\/p>\n<p>Si sur le plan collectif, les Lions de 2002 ne voulaient pas que le bus arrive \u00e0 un lieu et fasse marche arri\u00e8re, man\u0153uvre qu\u2019ils assimilaient \u00e0 un recul, il y avait un autre rituel inscrit en convention.<\/p>\n<p>Jules Fran\u00e7ois Bocand\u00e9 tenait toujours \u00e0 sortir du bus le premier et les joueurs le suivaient. Cela faisait partie du rituel d\u2019avant match. C\u2019\u00e9taient des habitudes qui s\u2019\u00e9taient install\u00e9es. Une sorte de convention que tout le monde acceptait et cela a r\u00e9ussi \u00e0 l\u2019\u00e9quipe en 2002.<\/p>\n<p><strong>Jamais sans mon num\u00e9ro f\u00e9tiche<\/strong><\/p>\n<p>Pour les num\u00e9ros de maillots, chaque joueur avait choisi le sien. Son num\u00e9ro f\u00e9tiche qu\u2019aucun autre n\u2019osait prendre. Cela ne se discutait m\u00eame. Impensable donc de faire jouer Pape Bouba Diop sous un autre num\u00e9ro que le 19. Idem pour Diouf (11), Fadiga (10), Henry Camara (7), Moussa Ndiaye (14), Aliou Ciss\u00e9 (6), etc. Avec ces num\u00e9ros, ils \u00e9taient \u00ab\u00a0mentalement et psychologiquement\u00a0bien\u00bb.<\/p>\n<p><strong>Pourquoi le blanc sur le maillot\u00a0?<\/strong><\/p>\n<p>A propos du maillot de la Coupe du monde 2002 con\u00e7u par le Coq sportif, les Lions ont donn\u00e9 leur point de vue sur le design. Ils ont retenu le blanc, la couleur de la puret\u00e9, associ\u00e9 aux couleurs du drapeau national. Ledit maillot s\u2019est vendu comme de petits pains \u00e0 l\u2019\u00e9poque.<\/p>\n<p>Une chose est s\u00fbre, tous les joueurs avaient une \u00ab\u00a0pr\u00e9occupation\u00a0\u00bb pour leurs chaussures de comp\u00e9tition. Qu\u2019eux-m\u00eames avaient achet\u00e9 ou eu via leur sponsor respectif. En plus d\u2019une valise sp\u00e9ciale pour certains, ils ne la changeaient que contre leur gr\u00e8s.<\/p>\n<p>D\u2019autres avaient des peluches, ils dormaient avec ou les portaient sur leur porte-cl\u00e9s.<\/p>\n<p><strong>A fond la musique<\/strong><\/p>\n<p>La musique comme source de concentration pour Tony Silva, le portier des Lions\u00a0: \u00ab\u00a0J\u2019\u00e9coutais ma musique (cap-verdienne, s\u00e9n\u00e9galaise, bissau-guin\u00e9enne). Une musique douce qui me faisait tout oublier. A chaque fois que j\u2019\u00e9tais dans le bus, j\u2019\u00e9coutais de la musique en pensant au pays et \u00e0 tous les gens qui nous suivaient et qui pensaient fort \u00e0 nous.\u00a0\u00bb<\/p>\n<p>Il r\u00e9gnait une bonne ambiance lors des s\u00e9ances d\u2019entra\u00eenements. Avec notamment le d\u00e9crassage qui se faisait sur fond de musique avec le fameux \u00ab\u00a0Jalgati\u00a0\u00bb r\u00e9alis\u00e9 par Henry Camara et que Lamine Diatta aimait bien.<\/p>\n<p>Le d\u00e9part au stade se faisait \u00e9galement en musique. Les joueurs aimaient \u00e9couter Youssou Ndour ou Oumar P\u00e8ne surtout les titres que ces t\u00e9nors avaient d\u00e9di\u00e9s aux Lions du S\u00e9n\u00e9gal\u00a0: \u00abGa\u00efnd\u00e9\u00bb et \u00abEquipe nationale\u00bb.<\/p>\n\n<div style=\"font-size: 0px; height: 0px; line-height: 0px; margin: 0; padding: 0; clear: both;\"><\/div>","protected":false},"excerpt":{"rendered":"<p>Le S\u00e9n\u00e9gal est en Coupe du monde pour la deuxi\u00e8me fois. Avant Russie 2018, c\u2019\u00e9tait Cor\u00e9e\/Japon-2002. Une premi\u00e8re participation qui a men\u00e9 l\u2019\u00e9quipe jusqu\u2019en quarts de finale. Les Lions ont carbur\u00e9 avec leur talent, leur motivation, mais aussi une bonne dose de superstition. 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