{"id":147185,"date":"2019-09-12T22:26:16","date_gmt":"2019-09-12T22:26:16","guid":{"rendered":"http:\/\/actunet.net\/?p=147185"},"modified":"2019-09-12T22:26:16","modified_gmt":"2019-09-12T22:26:16","slug":"affaire-mayoro-maritalia-la-cour-dappel-departage","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/actunet.net\/actualite\/affaire-mayoro-maritalia-la-cour-dappel-departage\/","title":{"rendered":"Affaire Mayoro-Maritalia : La Cour d\u2019appel d\u00e9partage"},"content":{"rendered":"\n<!-- Quick Adsense WordPress Plugin: http:\/\/quickadsense.com\/ -->\n<div class=\"e4da825301e49ae160c5aa77f2775d0d\" data-index=\"1\" style=\"float: none; margin:10px 0 10px 0; text-align:center;\">\n<script data-ad-client=\"ca-pub-7606738817238435\" async src=\"https:\/\/pagead2.googlesyndication.com\/pagead\/js\/adsbygoogle.js\"><\/script>\r\n<script data-ad-client=\"ca-pub-5623104637309752\" async src=\"https:\/\/pagead2.googlesyndication.com\/pagead\/js\/adsbygoogle.js\"><\/script>\n<\/div>\n<p>Le feuilleton judiciaire qui oppose depuis plus d\u2019une dizaine d\u2019ann\u00e9es Mayoro Mbaye \u00e0 Maritalia et son fondateur, Alioune Ndiaye, a \u00e9t\u00e9 \u00e9voqu\u00e9 devant la Cour d\u2019appel de Dakar, qui a rendu son verdict sur les appels formul\u00e9s contre les jugements 1053\/2016 et 0868\/2017 du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar.<\/p>\n<p>La juridiction d\u2019appel qui a ordonn\u00e9 la jonction des proc\u00e9dures, a confirm\u00e9 l\u2019int\u00e9gralit\u00e9 du dispositif de la seconde d\u00e9cision et infirm\u00e9 partiellement la premi\u00e8re. \u00c0 moins d\u2019un pourvoi en cassation contre le verdict de la Cour d\u2019appel de Dakar, l\u2019affaire Maritalia Sa devrait conna\u00eetre son \u00e9pilogue.<\/p>\n<p>Cette affaire, vieille de plus de dix ans, a \u00e9t\u00e9 \u00e9voqu\u00e9e devant la Cour d\u2019appel de Dakar qui a rendu son verdict hier. Pour rappel, dans cette affaire, Mayoro Mbaye et Maritalia se sont attraits \u00e0 la barre du Tribunal \u00e0 tour de r\u00f4le. C\u2019est sous la pr\u00e9sidence du magistrat Bara Gu\u00e8ye que la premi\u00e8re d\u00e9cision contest\u00e9e en appel sera rendue en octobre 2016 par la justice.<\/p>\n<p>Tandis que la seconde a \u00e9t\u00e9 rendue par le m\u00eame Tribunal sous la pr\u00e9sidence du juge Maguette Diop le 13 juillet 2017. \u00c0 l\u2019audience qui assoit le jugement \u00a01053\/2016, le procureur a \u00e9t\u00e9 demandeur, suivant l\u2019ordonnance de renvoi en date du 12 janvier 2016 du doyen des juges. Cette ordonnance int\u00e9resse Mayoro Mbaye, administrateur de soci\u00e9t\u00e9, en tant que partie civile oppos\u00e9e \u00e0 Alioune Ndiaye, lui aussi administrateur de soci\u00e9t\u00e9, pr\u00e9venu d\u2019abus de biens sociaux.<\/p>\n<p>\u00c0 l\u2019appel de la cause \u00e0 l\u2019audience du 7 avril 2016, l\u2019affaire a \u00e9t\u00e9 renvoy\u00e9e \u00e0 l\u2019audience du 19 mai 2016 pour plaidoiries, puis au 2 juin 2016. \u00c0 cette date, elle a \u00e9t\u00e9 utilement retenue. Le procureur ayant d\u00e9clar\u00e9 que suivant l\u2019ordonnance sus vis\u00e9e, Alioune Ndiaye a \u00e9t\u00e9 renvoy\u00e9 devant la juridiction correctionnelle sous la pr\u00e9vention d\u2019abus de biens sociaux, a donc requis contre lui un emprisonnement de 5 ans assorti d\u2019une amende de 5 millions, ainsi qu\u2019un mandat de d\u00e9p\u00f4t \u00e0 l\u2019audience.<\/p>\n<p>Mais, dans son d\u00e9lib\u00e9r\u00e9 du 6 octobre 2016, le Tribunal a d\u00e9cid\u00e9\u00a0ce qui suit : \u00abApr\u00e8s avoir ou\u00ef les parties, en l\u2019esp\u00e8ce aucun acte pr\u00e9cis n\u2019a \u00e9t\u00e9 imput\u00e9 au pr\u00e9venu pour le cas \u00e9ch\u00e9ant servir de base \u00e0 une r\u00e9pression p\u00e9nale, alors et surtout que les faits dat\u00e9s du 21 novembre 1997 sont frapp\u00e9s de prescription\u00bb. Sur la constitution de partie civile de Mayoro Mbaye qui a demand\u00e9 5 milliards, le juge a l\u00e0 aussi d\u00e9clar\u00e9 que\u00a0: \u00abPour avoir d\u00e9missionn\u00e9 en 2002 et c\u00e9d\u00e9 ses parts en 2003, Mbaye n\u2019avait plus int\u00e9r\u00eat, au moment du d\u00e9p\u00f4t de sa plainte, \u00e0 se constituer\u00bb. Et pour le second jugement en question, qui est \u00e9voqu\u00e9 dans le verdict de la Cour d\u2019appel, hier, il d\u00e9coule de l\u2019audience publique ordinaire du 13 juillet 2017, pr\u00e9sid\u00e9e par le magistrat Maguette Diop, \u00e0 la demande du procureur, suivant ordonnance en date du 29 janvier 2015 de M. le juge du 4<sup>\u00e8me<\/sup> cabinet, Alioune Ndiaye est reconnu en tant que partie civile contre Mayoro, pour\u00a0 escroquerie et abus de biens sociaux<\/p>\n<p>Appel\u00e9e \u00e0\u00a0 l\u2019audience du 12 mai 2016, l\u2019affaire a \u00e9t\u00e9 successivement renvoy\u00e9e jusqu\u2019\u00e0 celle du 22 juin 2017 pour plaidoiries. Le procureur ayant renvoy\u00e9 Mayoro Mbaye \u00e0 l\u2019audience pour se d\u00e9fendre en raison de la pr\u00e9vention pour escroquerie et abus de confiance, a requis l\u2019application de la loi. Dans son d\u00e9lib\u00e9r\u00e9 en date du 13 juillet 2017, le tribunal vidant le dossier, a d\u00e9cid\u00e9 que\u00a0: \u00abM. Mayoro Mbaye a caus\u00e9 un pr\u00e9judice r\u00e9el et certain \u00e0 Maritalia Sa qu\u2019il faut r\u00e9parer en lui allouant la somme de 450 millions \u00e0 titre de dommages et int\u00e9r\u00eats sous le b\u00e9n\u00e9fice de l\u2019ex\u00e9cution provisoire et de la contrainte par corps au maximum. M. Mbaye est toutefois relax\u00e9 du chef d\u2019escroquerie par la juge qui a pris cette d\u00e9cision, conform\u00e9ment \u00e0 l\u2019article 457 du code de proc\u00e9dure p\u00e9nale, mais qui le d\u00e9clare coupable du d\u00e9lit d\u2019abus de biens sociaux et le condamne \u00e0 six mois et une amende de 2 millions. Ces d\u00e9cisions ayant fait l\u2019objet d\u2019appels num\u00e9ro 1518 du 14 juillet 1917, 1919 du m\u00eame jour et m\u00eame mois d\u00e9pos\u00e9s par M. Serigne Massamba Mbaye, substituant \u00e0 M<sup>e<\/sup> Youssou Camara pour le compte de Mayoro, et l\u2019appel num\u00e9ro 1979 de ce dernier avocat, la Cour qui les a d\u00e9clar\u00e9s recevables, a ordonn\u00e9 la jonction entre les proc\u00e9dures faisant l\u2019objet des jugements 1053\/2016 et 0868\/2017 du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar.<\/p>\n<p>Au fond, la Cour a confirm\u00e9 le jugement 0868\/2017 en toutes ses dispositions, et infirm\u00e9 partiellement celui portant le num\u00e9ro 1053\/2016. Elle a d\u00e9clar\u00e9 la constitution de partie civile de Mayoro Mbaye recevable tout en le d\u00e9boutant de sa demande \u00abcomme mal fond\u00e9e et le condamne aux d\u00e9pens\u00bb.<\/p>\n\n<div style=\"font-size: 0px; height: 0px; line-height: 0px; margin: 0; padding: 0; clear: both;\"><\/div>","protected":false},"excerpt":{"rendered":"<p>Le feuilleton judiciaire qui oppose depuis plus d\u2019une dizaine d\u2019ann\u00e9es Mayoro Mbaye \u00e0 Maritalia et son fondateur, Alioune Ndiaye, a \u00e9t\u00e9 \u00e9voqu\u00e9 devant la Cour d\u2019appel de Dakar, qui a rendu son verdict sur les appels formul\u00e9s contre les jugements 1053\/2016 et 0868\/2017 du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar. 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