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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Habib Diarra opéré de l’aine, absent jusqu’en décembre

Le milieu de terrain sénégalais de Sunderland, Habib Diarra, sera éloigné des terrains pendant plusieurs semaines après une opération réussie. Il manquera notamment les prochains matchs des Lions pour les qualifications du Mondial 2026.

D’après le communiqué rendu public mardi par Sunderland, l’international sénégalais Habib Diarra, victime d’une blessure à l’aine lors d’un entraînement, a été opéré lundi et entamera une phase de rééducation.

Âgé de 21 ans, Diarra s’est blessé en fin de semaine dernière, à la veille de la rencontre de Premier League contre Aston Villa. Le club anglais précise que le joueur, arrivé en juillet en provenance du RC Strasbourg, devrait retrouver la compétition en décembre.

Cette indisponibilité l’écarte automatiquement des prochains rendez-vous de l’équipe nationale du Sénégal. Les Lions affrontent le Soudan du Sud le 10 octobre à Djouba, puis la Mauritanie le 14 à Dakar, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Serigne Mbacké Ndiaye : son mariage récent avec une diplomate tourne au divorce

L’homme politique Serigne Mbacké Ndiaye, récemment marié à une diplomate, voit son mariage voler en éclats. Selon nos informations, son ex-épouse l’a traîné en justice et la procédure de divorce est déjà en cours au tribunal.

« À la limite on se demande qui veut assassiner Farba Ngom » (Abdou Aziz Diop, Adjoint au maire d’Agnam)

Adjoint au maire d’Agnam, Abdou Aziz Diop évoque des manœuvres délibérées pour porter atteinte à l’intégrité physique de Farba Ngom. N’est-ce pas trop dire ?  Entretien.

 

Par Mohamed NDJIM

 

Quelle lecture faites-vous de l’évolution des poursuites contre Farba Ngom ?

Je tiens avant tout à prendre à témoin l’opinion nationale et internationale par rapport à ce qui est en train de se propager dans ce pays. Tout le monde est d’accord pour la reddition des comptes. Ce que nous déplorons c’est qu’on n’est plus dans la reddition des comptes, on est dans le règlement de comptes. L’honorable député M. Farba Ngom est inculpé depuis presque sept mois et il n’a jamais été convoqué par le juge pour être entendu sur le fond du dossier, jusqu’à présent. Ça, c’est un problème. Deuxièmement, au moment où il a été inculpé, il avait un certificat médical constitué par un cardiologue, un professeur assermenté.  Le juge était obligé de le placer sous mandat de dépôt, d’accord. Mais après cela, l’administration pénitentiaire a constaté que son état de santé commençait à se dégrader. Ils ont saisi le Pool judiciaire financier, le Pjf a contacté l’Ordre des médecins du Sénégal, l’Ordre des médecins du Sénégal a choisi le professeur Alassane Mbaye qui est un homme très respecté. Il a constaté que son état de santé qui se dégradait de jour en jour n’était pas compatible avec le milieu carcéral. Le Procureur a requis une contre-expertise. Ils ont pris trois médecins différents. Tous ces trois médecins ont diagnostiqué l’honorable député Farba Ngom et ils sont allés plus loin que le professeur Alassane Mbaye.  Ils ont dit « attention, au-delà de son état de santé qui n’est pas compatible avec le milieu carcéral.  Le pire pourrait se produire. Il pourrait même y avoir une mort subite nocturne, en plein sommeil ». Malgré cela, ils l’ont simplement transféré au pavillon spécial. Le pavillon spécial qui est un milieu carcéral. Donc, il était toujours en prison, et il n’y a pas de soins dignes de ce nom là-bas.

À vous entendre le pavillon spécial ne garantit pas la possibilité de bien prendre en charge Farba Ngom. Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?

S’il y avait là-bas des soins intensifs rassurants pour le maire Farba Ngom, pourquoi le mercredi passé, lorsqu’il a fait un malaise nocturne, on l’a transféré directement à l’hôpital Principal ? Actuellement au niveau de l’hôpital Le Dantec, il y a des maçons, des ouvriers… L’hôpital est en chantier. Il n’y a pas de soins adéquats. Selon les informations que nous avons reçues, après son malaise Farba Ngom est arrivé à l’hôpital Principal, inerte, endormi.  Le pire aurait pu se produire, il pouvait même ne pas se réveiller. Et pourquoi ce malaise ? Qu’est-ce qu’il a subi en prison ? Qui sont ces médecins qui le suivent ? Tout le monde a parlé : les autorités, les chefs religieux, les dignitaires, la société civile, le Cndh, les défenseurs des droits humains, tout le monde a donné l’alerte.  Ils ont beaucoup d’alternatives pour lui octroyer une liberté provisoire : bracelet électronique, domiciliation assignée… L’essentiel est qu’il puisse suivre tranquillement ses soins. Ils ont l’inculpé, s’ils sont surs d’eux et ont des preuves pourquoi se précipiter ? Pourquoi l’emprisonner au risque qu’il ne puisse même plus répondre ? Parce que si son état de santé continue de se dégrader, si le pire se produit, il ne sera plus en mesure de contester les accusations. C’est la raison pour laquelle la question qu’on se pose à la limite, nous, sa famille, nous le Fouta, c’est « qui veut assassiner Farba Ngom ? »

 C’est une question lourde d’insinuations quand même…

C’est tout à fait normal. Qui veut l’assassiner ? Qui veut sa mort ? On peut inculper la personne si on a des preuves, mais il faut lui organiser un procès le plus rapidement possible. Ou bien lui octroyer une liberté provisoire pour qu’il continue ses soins le temps que l’administration judiciaire continue ses enquêtes. Au cas échéant, le jour où ils auront besoin d’entendre l’honorable député Farba Ngom c’est lui-même qui va se déplacer. Parce que Farba Ngom est droit dans ses bottes. Je rappelle qu’il était lui-même personnellement parti pour prendre sa convocation à la Dic. On l’a convoqué la première fois et relâché, il est retourné chez lui. On l’a reconvoqué, il est revenu. Donc, l’honorable député Farbo Ngom a toutes les garanties de représentation dans ce pays. Il a sa famille, sa maman, ses biens, et c’est le maire de la commune d’Agnam. Il est un député, il est sur son troisième mandat.

Une partie de l’opinion s’inquiète de la possibilité que Farba Ngom quitte le Sénégal s’il est mis en liberté provisoire. Qu’en pensez-vous ?

Farba Ngom est en train de traverser cette période difficile dignement. Si on lui donne une liberté provisoire actuellement, vous pensez que l’honorable député Farba Ngom va fuir ce pays ? Ou bien être à l’étranger pour ses soins et refuser de se présenter si la justice a besoin de l’entendre ? Jamais. La dignité de Farba Ngom n’est pas négociable. Tout ce qu’ils veulent c’est l’humilier, qu’il s’accroupisse devant ces autorités mais cela n’arrivera jamais

Est-ce que vous avez des nouvelles de son état de santé depuis son malaise survenu mercredi dernier ?

 

Depuis qu’il est transféré au pavillon spécial, on n’a plus accès à lui.  Idem pour l’hôpital Principal. L’on m’a fait savoir que le jour où on l’a amené à l’hôpital Principal, il était escorté par des gardes pénitentiaires. Personne n’était autorisé à l’approcher. Un médecin avec qui j’ai eu des contacts m’a dit qu’en vérité avec Farba Ngom tout est possible. On peut vous appeler d’un moment à l’autre pour vous dire qu’il n’est plus de ce monde. Il est arrivé à l’hôpital Principal inerte. Le médecin avait pourtant alerté par rapport au risque de mort subite nocturne.  Depuis ce malaise tout le Fouta est inquiet. Nous, ce qui nous préoccupe aujourd’hui, ce n’est pas que l’honorable député est en prison. Ce qui nous pose problème actuellement, c’est son état de santé. Est-ce que l’honorable député Farba Ngom sortira vivant ? Raison pour laquelle on se demande qui veut l’assassiner. L’entière responsabilité de ce qui lui arrive incombe à l’Etat.  Nous lançons un appel solennel au président de la République, c’est le président de tous les Sénégalais. Il doit prendre ses responsabilités, parler avec son Premier ministre qui a fini d’exécuter ses menaces envers Farba Ngom. Le Premier ministre doit savoir que Farba Ngom n’est pas son ennemi. Et il ne le sera jamais. C’est son adversaire politique. Le Premier ministre est en train de nous combattre et nous le dénonçons.

Combattre qui ?

Combattre le Fouta. Je vous dis clairement :  c’est la première fois dans l’histoire politique de ce pays qu’il y a un gouvernement sans un digne fils du Fouta qui est du nord, qui est de la région de Matam…

Comment un Premier ministre peut-il combattre une localité du Sénégal ?

Je vous le redis : il n’y a jamais eu un gouvernement au Sénégal, de Senghor jusqu’à Macky Sall, sans un fils de la région de Matam. Ça n’existe pas. Ce sont des choses qui ont toujours fonctionné ainsi pour que chaque région puisse au moins avoir quelqu’un, un pilier sur lequel les populations peuvent s’appuyer pour avoir un accès à l’Etat. Autre chose :  l’honorable député Farba Ngom est injustement emprisonné alors qu’il contribue beaucoup au développement de cette région. Les populations ont un attachement envers lui et elles l’ont montré, tout le monde le sait. Deuxièmement, ce régime a aussi incarcéré Tahirou Sarr qui est un digne fils du Fouta, qui est un opérateur économique qui a beaucoup fait pour le Fouta. Ils ont arrêté l’hôpital de Ourossogui qui était à presque à 87% construit par le président Macky Sall. Ils ont arrêté l’université de Matam, ils ont arrêté la route de Dande Mayo alors que les financements de tous ces chantiers étaient bouclés et les travaux à un état avancé. Ils ont arrêté l’Isep de Matam.  Rien ne bouge, rien ne fonctionne. Il n’y a aucun projet d’État qui fonctionne actuellement à Matam. En outre, ils ont aussi voulu piétiner Me Moussa Bocar Thiam qui n’a détourné aucun centime. Ce sont des blablas. Moussa Bocar Thiam n’a été cité par aucun rapport. Et jusqu’au moment où je vous parle le procureur ne l’a pas cité.  Ce sont les pastéfiens qui en parlent à tort et à travers. Le seul tort de Me Moussa Bocar Thiam c’est de soutenir nuit et jour Farba Ngom pour qu’il soit libéré.  Il y a de la haine. C’est de la méchanceté, Il y a de la rancune envers nous. C’est ce que nous sentons alors que nous sommes des Sénégalais à part entière. Le temps est le meilleur des juges. Si demain il y a un procès, Farba Ngom sera acquitté et libéré. Le dossier est vide. Il n’a jamais pris un centime du Sénégal.

En dernier ressort quel regard vous portez sur les changements intervenus au ministère de la Justice dans le cadre du dernier remaniement ? 

La nomination de Yassine Fall au ministère de la Justice n’est pas rassurante, elle a montré ses limites au ministère des Affaires étrangères. Elle a bafoué toute la diplomatie sénégalaise.  Le Sénégal n’a plus le même rayonnement sur la scène internationale. Tout le monde l’a remarqué. Et même l’État du Sénégal le sait.  Sonko veut avoir la mainmise sur les ministères de souveraineté, notamment le ministère de la Justice et le ministère de l’Intérieur. Yassine Fall, c’est une dame qu’on a mis au ministère de la Justice en mission commando. Une mission commando qu’elle ne réussira jamais parce qu’il y a des magistrats honnêtes et sérieux dans ce pays. Ça a toujours été le cas. Macky Sall a voulu toujours poser des actes et ils ont dit non. Sonko ne fera jamais plier ces magistrats qui ont dit non au président Macky Sall. Ils servent avant tout la nation. C’est dans la même logique qu’il a mis son avocat Bamba Cissé au ministère de l’Intérieur. C’est pour exécuter ses ordres. Il n’y a rien de plus. Et là, je sonne alerte et interpelle tous les partis politiques et la société civile. Attention à notre fichier électoral qui peut être demain confisqué, manipulé, on ne sait jamais. Ousmane Sonko est obnubilé par l’idée d’être président de la République, raison pour laquelle il est dans toutes ces tractations pour être candidat en 2029. Il ne le sera jamais, il est out. S’ils sont d’accord sur le fait que la justice a tranché librement pour retirer la mairie de Dakar à Barthélémy Dias, ils n’ont qu’à accepter la décision de justice qui implique qu’il ne sera pas candidat en 2029.

Affaire Cadillac : Dame Amar de nouveau dans la tourmente judiciaire

Déjà condamné pour détention de drogue et tentative de corruption, Dame Amar se retrouve impliqué dans un nouveau dossier. Selon des informations , l’homme d’affaires aurait encaissé un acompte d’un million de FCFA de S. M. Guèye pour l’achat d’une Cadillac Escalade, avant de revendre le véhicule à un autre acheteur.

Lorsque la victime a réclamé son remboursement, Dame Amar aurait proféré des injures via WhatsApp, aggravant les accusations. Extrait de la prison de Rebeuss lundi pour audition, il a été placé en garde à vue pour escroquerie et injures non publiques, puis déféré mardi au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar.

Bien qu’il ait fini par restituer le montant encaissé, Dame Amar risque un nouveau mandat de dépôt, en attendant la décision du procureur de la République.

Accident mortel à Linguère : La défunte finalement identifiée, c’est la petite sœur d’un ancien ministre de Macky Sall (photo)

Un grave accident de la circulation est survenu ce dimanche à Touba Boustane, dans le département de Linguère. Le drame a fait un mort et dix-neuf blessés, selon les premiers éléments recueillis sur place.

Dans un premier temps, la victime décédée n’avait pas pu être identifiée, étant loin de sa localité d’origine. Sa photo a alors été largement partagée sur les réseaux sociaux afin de faciliter son identification.

Ce lundi, l’ancien ministre de la Communication, des télécommunications et de l’économie numérique sous Macky Sall, Maître Moussa Bocar Thiam, lui a rendu hommage sur Facebook, confirmant ainsi que la défunte a finalement été identifiée.

« Je suis attristé par le décès de notre petite sœur Aissata Sall des suites d’un accident tragique sur la route de Linguère. En cette douloureuse circonstance, je présente mes condoléances les plus émues à toute la famille Sall de Ourossogui, particulièrement notre ami Mamadou Samba Sall frère de la défunte.

Je prie Allah Le Très Miséricordieux de l’accueillir dans Sa Félicité et Son Pardon ».

Perte du mandat de Barthélémy Dias : Mamoudou Ibra Kane évoque l’inéligibilité d’Ousmane Sonko pour 2029

La décision récente de la Cour suprême confirmant la perte définitive du fauteuil de maire de Barthélémy Dias continue de faire réagir dans l’arène politique et médiatique. Parmi les prises de position, celle de Mamoudou Ibra Kane, leader du mouvement Demain c’est maintenant, a retenu l’attention.

S’exprimant sur le réseau social X, l’ancien journaliste a établi un parallèle entre le cas de Barthélémy Dias et celui du Premier ministre et président de Pastef, Ousmane Sonko. Selon lui, le rejet du rabat d’arrêt introduit par Barthélémy Dias entraîne son inéligibilité définitive — un raisonnement qu’il estime applicable à Ousmane Sonko.

« Avec la décision de la Cour, il est donc admis que le maire Barthélémy Dias a perdu définitivement son mandat de maire. La logique doit être rigoureusement appliquée au Premier ministre Ousmane Sonko », a écrit Mamoudou Ibra Kane, soutenant que le chef de Pastef est « définitivement inéligible » depuis le rejet de son rabat d’arrêt dans l’affaire de diffamation l’opposant à l’ancien ministre Mame Mbaye Niang. Selon lui, cela priverait Ousmane Sonko de toute possibilité de candidature à la présidentielle de 2029.

Toutefois, si son raisonnement se fonde sur l’article L.29 du Code électoral, qui prévoit la radiation des listes électorales en cas de condamnation pénale définitive, la question reste ouverte. En effet, toutes les condamnations ne mènent pas automatiquement à l’inéligibilité : seules certaines infractions graves, notamment financières ou criminelles, produisent cet effet. La jurisprudence (Karim Wade, Khalifa Sall) montre que le Conseil constitutionnel apprécie souverainement chaque cas. Il reviendra donc à cette institution de trancher, le moment venu, sur l’éligibilité ou non d’Ousmane Sonko en 2029.

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