Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.
Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop
OMAR BLONDIN DIOP…
Aîné frère d’une Fratrie
Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).
Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.
Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.
De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.
Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).
Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.
Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.
Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.
Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.
EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.
La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.
La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.
Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…
Saisie des biens de Madiambal Diagne : immeubles, villas et comptes bancaires visés
Le président du Collège des juges d’instruction du Pool judiciaire financier (PJF), Idrissa Diarra, a ordonné, par délégation judiciaire, la saisie des biens mobiliers et immobiliers ainsi que des comptes bancaires appartenant à Madiambal Diagne, à son épouse Mabinta Diaby et à leurs fils Mouhamed et Serigne Saliou Diagne.
Selon L’Observateur, cette mesure concerne plusieurs propriétés, dont une villa à la Cité Djily Mbaye, un immeuble de trois étages à la Cité Batrain, un autre à Yoff Virage, ainsi qu’un immeuble de seize niveaux, encore en construction, situé sur la route du Monument de la Renaissance, à la Corniche Ouest.
Le juge a également demandé à la DIC de réquisitionner la CBAO, la NSIA Bank et la UBA pour obtenir les relevés bancaires liés aux comptes ouverts au nom de Mme Diaby ou de son entreprise Bee Ingénierie, dirigée par leur fils Mouhamed. La Mercedes de Mme Diaby fait aussi partie des biens à saisir.
En outre, le magistrat a autorisé les enquêteurs à entreprendre toute action jugée utile dans le cadre de cette délégation judiciaire.
Visé par un mandat d’arrêt international, Madiambal Diagne s’est enfui en France, malgré une opposition à la sortie du territoire dont il affirme ne pas avoir été informé. Son épouse, ses deux fils et un ami, Oumar Ibrahima Mbaye, ont été arrêtés après son départ.
Le journaliste est poursuivi pour association de malfaiteurs, escroquerie portant sur des deniers publics et blanchiment de capitaux, des faits commis dans le cadre d’un groupe criminel organisé. Ces accusations découlent d’un rapport de la CENTIF, qui fait état de transactions suspectes liées à un contrat de 250 milliards de francs CFA destiné à la modernisation et à la construction d’infrastructures judiciaires.
Me Patrick Kabou : « Il est temps d’agir , le peuple sénégalais a besoin d’une véritable bouffée d’oxygène »
Rien n’allait avec l’ancien régime, et jusqu’à présent, la situation ne s’est pas vraiment améliorée. Il faut redresser la barre pendant qu’il en est encore temps. Le peuple sénégalais étouffe et a besoin d’une véritable bouffée d’oxygène. Il n’y a pas de délai pour répondre à sa souffrance.
« L’heure est venue de passer à l’action, d’apporter des réponses concrètes aux attentes légitimes des Sénégalais pas de se contenter de répéter ce que “le Président” ou “le Premier ministre” ont dit. » lance t-il . Et d’ajouter « Je suis exigeant, parce que je sais que vous avez les capacités de réussir. Dire la vérité, c’est aussi une façon d’aider à avancer. Restons concentrés sur les promesses faites, sur les engagements pris, pour construire ensemble un Sénégal libre, prospère et juste, celui auquel nous aspirons tous et dans lequel chacun pourra se reconnaître. »
Les nouvelles révélations de Madiambal Diagne : Les preuves …Me Ciré Cledor Ly, le voyage , la rencontre entre Sonko et …
Une enquête judiciaire est ouverte, m’accusant notamment d’escroquerie portant sur des deniers publics. Il convient de préciser :
1. Je n’ai signé aucun contrat avec une quelconque entité publique pour une quelconque mission
2. Je n’ai participé à aucune négociation d’un quelconque contrat de marché public
3. Aucun sou, venant du Trésor public n’a été viré dans aucun de mes comptes bancaires
La société Sci Pharaon, fondée en 2016 et dont je suis le gérant et actionnaire principal, et dans le capital duquel j’ai donné des parts à des membres de ma famille, a signé, avec une entreprise privée française, Ellipse Projects, un contrat commercial, en 2020, pour l’assistance en maîtrise d’ouvrage et l’exécution de travaux techniques dans le cadre d’un marché remporté par Ellipse Projects. La Sci Pharaon se retrouve ainsi sous-traitante, à l’instar de cinquante autres entreprises sénégalaises dans ce marché. Les paiements reçus n’ont pas été payés à l’étranger, encore moins dans des paradis fiscaux. Le contrat commercial a été déposé auprès de banques sénégalaises comme cela n’aurait été le cas, s’il y’avait eu une moindre idée de tricherie. Ainsi donc, tous les paiements ont été régulièrement faits à travers ces banques locales, sur la base de factures dûment acquittées, et toutes justifications pertinentes faites. Rien de plus banal que cela ! Jamais le moindre incident bancaire ou un soupçon quelconque n’a été soulevé durant plus de quatre bonnes années de travaux réalisés par des équipes techniques, ayant toutes les bonnes références nécessaires. L’enquête judiciaire nous permettra d’apporter les preuves tangibles des travaux effectués, à la satisfaction de notre client Ellipse Projects, ainsi que les différentes sommes décaissées.
Seulement, cette procédure n’est judiciaire que de nom. C’est une opération politique pour chercher à déstabiliser et abattre un ou des adversaires politiques réels ou supposés. C’est un secret de polichinelle au Sénégal que le régime Pastef, avec à sa tête son chef de guerre le Premier ministre Ousmane Sonko, tient coûte que coûte, à couper la tête à Madiambal Diagne et à chercher un présumé lien avec l’ancien Président Macky Sall, pour régler on ne sait quels comptes politiques ou personnels.
Jugez-en ! L’avocat attitré et personnel de Ousmane Sonko, Me Ciré Clédor Ly, se retrouve comme avocat principal d’Ellipse Projects au Sénégal, depuis Juin 2024, juste deux mois après l’installation de Ousmane Sonko au poste de Premier ministre du Sénégal. Lors d’un de ses séjours au Sénégal, en septembre 2024, Olivier Picard, le Patron d’Ellipse Projects, a été conduit par Me Ciré Clédor Ly, à une audience avec le Premier ministre. L’avocat a présenté Olivier Picard avec un mot plein de reconnaissance : «Cet homme m’a sauvé la vie ! C’est quelqu’un sur qui on peut compter», a-t-il dit au Premier ministre. Effectivement, Olivier Picard a pris entièrement en charge de lourdes opérations médicales subies par l’avocat à l’hôpital américain de Neuilly à Paris.
Au sortir de son audience avec le Premier ministre, M. Picard m’a prévenu, me confiant que : «Le moins que l’on puisse dire et que le Premier ministre ne vous aime pas, toi et Macky Sall. Il a cherché à savoir ton niveau d’implication dans le projet, ainsi que celui de Macky Sall. Mais je lui ai strictement dit la vérité, en lui précisant que ton entreprise fait partie de la cinquantaine de sous-traitants sénégalais et que les travaux qui te sont confiés s’exécutent convenablement. Pour ce qui est de Macky Sall, je lui ai bien précisé qu’il n’a joué aucun rôle dans cette opération. Mais en tout cas, fais attention, il t’en veut à mort». Ousmane Sonko lui avait néanmoins promis de voir comment régler des factures en retard, d’un montant de plus de 50 milliards de francs Cfa, déjà dus par l’État du Sénégal à Ellipse Projects. Aujourd’hui, les retards de paiements de l’État à l’endroit d’Ellipse Projects se chiffreraient à 75 milliards de francs et l’entreprise française songerait d’ailleurs à engager des actions à Genève contre l’État du Sénégal. Remue-t-on le cambouis pour s’épargner par la même occasion une procédure internationale en défaut de paiement ?
À la mi-septembre 2025, au cours d’un dîner avec Olivier Picard à Paris, Me Ciré Clédor Ly lui souffla qu’un rapport de la Centif avait été diligenté et que le Procureur du Pôle financier a déjà saisi le Président de la Commission d’Instruction, aux fins d’inculpation de Madiambal Diagne, de son épouse et d’un de ses fils. Me Ciré Clédor Ly a tenu à préciser que : «Il est certes question d’Ellipse dans le réquisitoire du Parquet mais en réalité, ce n’est pas Ellipse qu’on cherche mais Madiambal et un lien avec Macky Sall». Olivier Picard me prévint immédiatement de me préparer à cette perspective. Voilà que l’enquête est lancée, dans les circonstances que nous savons. Le jeudi 02 octobre 2025, Olivier Picard et Me Ciré Clédor Ly devaient diner, à nouveau en tête à tête à Paris, pour faire le point sur le dossier. Le diner a dû être annulé, d’autant que cet étonnant rapprochement, porteur d’un gros conflit d’intérêts, fait jaser. En cette période de suspicion généralisée, qu’est-ce qui prouve que l’avocat sénégalais n’aurait pas aussi bénéficié de détournements de fonds ?
Qui ne voit pas donc que cette affaire n’est que politique ?
Encore une fois, j’apporterai à la Justice toutes les pièces justificatives de mes prestations et de l’effectivité de leurs réalisations, selon les meilleurs standards professionnels. Mais au demeurant, je suis résolument décidé à répondre à un complot politique, à me battre. La chasse à l’homme a poussé à emprisonner femme, enfants et un ami proche. Comble, une opération de saisie est engagée contre mon patrimoine, constitué sur plus de trente ans de travail. Il est question de tout saisir, jusqu’à de nombreux biens acquis depuis les années 2000, 2003 et 2009, avant même la création de la Sci Pharaon et, donc, avant toute relation de travail avec Ellipse Projects. Le combat n’est pas sans périls, bien au contraire, il est gros de dangers pour moi et mes proches. Je mesure la gravité de la situation et toutes les dispositions sont déjà prises pour que les Sénégalais et le monde entier sachent ce qu’il y aura à savoir, même en cas de liquidation physique de ma personne. Depuis de nombreuses années, j’alerte en vain sur le danger que représente Ousmane Sonko pour la paix civile et la sécurité nationale du Sénégal.
Dernière minute : Pape Malick Ndour ressort libre de son audition
L’ancien ministre Pape Malick Ndour a été entendu ce lundi dans le cadre de l’enquête portant sur les violences et tortures présumées entre 2021 et 2024.
Son avocat, Me El Hadji Diouf, a indiqué à la presse que son client a nié toutes les accusations et répondu par la négative à l’ensemble des questions des enquêteurs. « Mon client a répondu par la négative à toutes les questions qui lui ont été posées concernant lesdits événements », a déclaré Me Diouf, précisant que l’audition s’est déroulée dans le calme et la transparence. L’avocat a ajouté que trois questions jugées “sans fond” ont été posées, et a rappelé que selon la Constitution, un ancien ministre ne peut être entendu que suite à une mise en accusation votée par l’Assemblée nationale, dans le cadre de la responsabilité pénale des membres du gouvernement.
Pour l’heure, aucune mesure restrictive n’a été prise à l’encontre de Pape Malick Ndour, qui reste libre de ses mouvements, bien que l’enquête se poursuive.
L’ancien ministre avait été brièvement interpellé au Aéroport international Blaise Diagne au cours du week-end.
Guinaw Rails : 9 délinquants ivres morts interpellés par la police lors d’une patrouille nocturne
Une opération de sécurisation menée dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 octobre 2025 par la brigade de recherches du commissariat d’arrondissement de Guinaw Rails a permis l’interpellation de neuf individus pour association de malfaiteurs, détention et usage de produit cellulosique et vagabondage.
Dans le cadre de la lutte contre la délinquance dans le secteur, les éléments du commissariat d’arrondissement de Guinaw Rails, sous le commandement du commissaire principal Pathé Gaye, ont mené une patrouille nocturne de retour d’une mission qui s’est soldée par un coup de filet spectaculaire.
Neuf suspects interpellés en état d’ébriété avancée
Les neuf individus mis en cause ont été conduits et mis à la disposition du service pour les infractions d’association de malfaiteurs, détention et usage de produit cellulosique et vagabondage.
Il s’agit du maçon B. Ndiaye, né en 1998, du marchand C. Faye, né en 1998, du charretier A. Diallo, né en 1996, du mécanicien A. Ba, né le 6 janvier 2006 , de l’électricien K.B. Khouma, né en 2003, du mécanicien moto P. Ndong, né le 20 janvier 2006, du mécanicien P.Tall, né en 2007, du charretier S. Diallo, né en 1992 et du mécanicien T. Ba, né en 2003.
Une tentative de fuite avortée
Face à la montée en puissance des cas d’agressions et autres actes de banditisme relevés ces derniers temps dans le secteur, les éléments de la brigade de recherches ont été requis téléphoniquement par une source anonyme digne de foi. Celle-ci signalait qu’un groupe de jeunes était en train de dépouiller des passants provenant d’une boutique Wave en face de la mosquée de Guinaw Rail.
Les policiers se sont immédiatement transportés sur les lieux où ils ont aperçu un groupe de neuf individus qui, dès qu’ils ont remarqué la présence des forces de l’ordre, ont tenté de prendre la fuite à leur tour. Mais grâce à leur vigilance et leur rapidité d’intervention, les éléments de la brigade ont réussi à tous les interpeller.
Des découvertes accablantes
La fouille effectuée sur les lieux a permis des découvertes troublantes. Les policiers ont mis la main sur une bouteille de whisky et des bouteilles de produit cellulosique, ainsi que des cigarettes électroniques selon des sources de Seneweb proches du parquet.
Interpellés sur cette découverte, aucun des neuf suspects n’a été en mesure de fournir des explications convaincantes, tous étant en état d’ivresse avancée.
Au terme, ils ont été déférés ce lundi 6 octobre au tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye où ils devront répondre de leurs actes devant la justice.
Escroquerie au visa à Touba : un gang de faussaires arrêté suite à une cinquantaine de plaintes
Suite aux soit-transmis n°2379-2380/TGIDL/PPR du 09/09/2025, émanant du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Diourbel, relatifs à 54 plaintes pour enquête et arrestation, sont gardés à vue pour escroquerie au visa et association de malfaiteurs, les nommés S. F. SECK, né en 1997 à Touba, se disant gérant d’une agence de voyage, M. MARENA, né en 1994, se disant transitaire, et M. MBACKÉ, né en 1995 à Touba, se disant cultivateur, domicilié à Darou Minane.
Affaire ASER : Pape Mahawa Diouf reste en détention en attendant le délibéré prévu le 13 octobre
Dans le cadre de l’affaire ASER, Pape Mahawa Diouf devra encore patienter derrière les barreaux. Le tribunal a en effet renvoyé le délibéré au 13 octobre prochain, prolongeant ainsi sa détention provisoire.
L’ancien directeur général de l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale, poursuivi dans cette affaire, espérait une décision rapide du tribunal, mais la juridiction a préféré se donner plus de temps avant de trancher.
Ce report maintient donc Pape Mahawa Diouf en détention, dans l’attente d’un verdict très attendu qui pourrait marquer une étape clé dans ce dossier aux multiples rebondissements.
Ngoné Saliou Diop dans la tourmente : deux nouvelles plaintes pour propos discriminatoires s’ajoutent à l’affaire initiale
L’affaire impliquant Ngoné Saliou Diop prend une tournure plus préoccupante. Alors qu’elle est entendue ce lundi par la Division spéciale de la cybercriminalité (DSC), la chroniqueuse fait désormais face à deux nouvelles plaintes, venant s’ajouter à celle déjà déposée par le Collectif pour la Défense de la Cohésion Nationale.
Ces nouvelles procédures ont été engagées par Halpulaar de la diaspora et l’Association internationale des Diawando, qui reprochent à Ngoné Saliou Diop d’avoir tenu des propos jugés offensants et discriminatoires à l’égard de leurs communautés.
La première plainte, introduite par Me Abou Alassane Diallo, avocat à la Cour, concernait déjà des déclarations faites par la chroniqueuse le 30 septembre dernier lors d’une émission diffusée sur la plateforme Sans Limites. Suite à cela, le procureur de la République, Ibrahima Ndoye, avait confié l’enquête à la DSC.
Le Collectif plaignant, composé notamment de l’ARP Tabital Pulaagu Sénégal, de Kisal Deeyirde Pulaagu et du Mouvement des Élèves et Étudiants Foulbés (MEEF), dénonce des injures publiques, des propos diffamatoires et des incitations à la haine ethnique.
Avec ces nouvelles plaintes, le dossier de Ngoné Saliou Diop s’alourdit et pourrait marquer une étape importante dans la lutte contre les discours discriminatoires en ligne.