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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Carnet rose : Diey, épouse de l’international sénégalais Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, devient maman

Une belle nouvelle réjouit les fans du couple formé par l’influenceuse Diey et le footballeur Abdoulaye Niakhaté Ndiaye. Samedi dernier, Diey a accueilli une petite fille dans leur famille.

Mouhamed Barry prend 2 ans dont 6 mois ferme pour avoir volé le mouton de sa grand-mère

Le juge du Tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye s’est penché jeudi dernier sur une affaire tant cocasse que désolant. Il s’agit d’une affaire de vol qui oppose le jeune Mouhamed Barry à sa grand-mère Binta Cissé, une vieille dame d’environ 90 ans. Pour commettre son forfait, Mouhamed Barry s’est fait aider par son ami et voisin Talla Niass ainsi que Cheikh Ka qui a servi de chauffeur. Il relève de l’enquête que le petit-fils de Binta Cissé avait demandé à sa grand-mère de lui offrir le mouton qu’elle élevait à la maison, mais la grand-mère a refusé. Du coup, il y a quelques jours, le garçon a décidé de s’octroyer de force le mouton. Il se lève un jour, vers 4 heures du matin, décidé à soustraire frauduleusement le mouton. A ce dessein, il a eu l’aide et l’assistance de Talla Niass et de Cheikh Kâ.
Mouhamed Barry prend la clé de l’enclos à l’insu de sa grand-mère, sort le mouton de la maison, aidé en cela par son ami et le met à bord du véhicule et le conduit à la Seras pour le vendre. Interpellés plus tard, ils ont fini par être présentés au juge du Tribunal des flagrants délit de Pikine Guédiawaye. A la barre, le jeune Barry a expliqué clairement à la présidente, qu’il s’agit du mouton de sa grand-mère et que cette dernière lui avait promis de le lui offrir. Talla Niass, pour sa part, soutient n’avoir fait qu’aider son ami puisqu’il s’agissait du mouton de sa grand-mère ; il n’a donc pas eu de doute. C’est quasiment la même explication fournie par Cheikh Kâ. «Cela ne vous a pas étonné qu’il prenne le mouton à 4 heures du matin ?», leur a demandé la présidente du Tribunal. A cette question, les deux co-prévenus de Barry n’ont pas eu de justificatifs probants.

Vive émotion à la barre

A côté de son petit-fils, au moment de l’interrogatoire du juge, Binta Cissé a eu du mal à se tenir debout ; la magistrate a alors demandé qu’on lui apporte une chaise ; ce qui a été fait. Interrogée sur les faits, la vieille Binta Cissé a expliqué qu’elle n’a jamais voulu qu’il soit arrêté et conduit devant le juge. Etouffée par l’émotion et la peine, la grand-mère n’a pas pu poursuivre ; elle se met alors à pleurer et est restée un bon moment sans voix. A côté de sa grand-mère, Mouhamed Barry a tenté de la calmer, après lui avoir causé du tort. Les autres accompagnants de la dame, qui étaient parmi l’assistance, sont également venus à sa rescousse pour lui apporter de l’eau. «Mme Binta Cissé, qu’est-ce que vous voulez maintenant qu’on fasse pour votre petit-fils ? Lui demander de vous dédommager ?», demande alors Madame la Présidente. «Non ! Je leur ai pardonné. Tout ce que je souhaite c’est que vous les relâchez», a rétorqué la vieille avant qu’on ne la conduise hors de la salle d’audience.
Finalement, le juge a estimé que les faits sont constants. Elle les a condamnés à 2 ans dont 6 mois ferme et a donné acte à Binta Cissé de son désistement. La plaidoirie de la grand-mère n’a pas pu sauver le petit-fils.

Dans quels cas faut-il absolument éviter de prendre de l’ibuprofène?

Voilà un médicament très populaire, efficace contre les douleurs, mais aux effets secondaires pléthoriques et méconnus. Un Français sur cinq consommerait de l’ibuprofène au moins une fois par mois. Si ce traitement reste la bonne prescription dans certains cas et pour certains patients, mieux vaut connaître ses effets indésirables. Dans quels cas ne faut-il surtout pas le prendre?

C’est quoi l’ibuprofène?

C’est un médicament appartenant aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) prescrits pour soulager douleurs et fièvre et très couramment utilisé pour des migraines, maux de dos, douleurs de règles ou dentaires, états grippaux, courbatures… Il est parfois prescrit pour le traitement de certaines maladies chroniques comme l’arthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante.

Il se prend sous la forme de comprimés, de crèmes, mais peut également être injecté.

Il peut être acheté sans ordonnance en pharmacie, soit en comprimés de 200 mg, soit de 400 mg. Depuis 2019, les boîtes d’ibuprofène doivent être positionnées derrière le comptoir du pharmacien. Et depuis avril 2024, il est interdit de faire de la publicité pour les comprimés d’ibuprofène de 400 mg. Des signaux qui prouvent que les autorités sanitaires souhaitent faire prendre conscience que ce médicament ne doit pas être pris à tort et à travers.

Quels sont les effets indésirables de l’ibuprofène?

Les risques quand on prend de l’ibuprofène sur le long terme sont multiples et méconnus.

  • Allergies

Certaines personnes peuvent développer une allergie à l’ibuprofène.

  • Problèmes gastriques

L’effet indésirable le plus répandu touche le ventre: douleurs, constipation, diarrhées, vomissements, flatulences… Plus grave, ces atteintes du tube digestif peuvent déboucher sur des ulcères. “Il y a une production de mucus qui permet de protéger l’estomac, explique Sébastien Daude. Or, les anti-inflammatoires vont modifier cette composition et la production de mucus. Par conséquence, il y aura plus d’acidité, moins de protection et donc plus d’ulcères, qui peuvent se compliquer.” Premier risque: la perforation, un trou dans l’estomac, qui peut déboucher sur une septicémie. “Le deuxième danger, c’est que lorsque l’ulcère creuse, il peut y avoir une artère derrière et donc une hémorragie digestive, qui peut être fatale notamment chez les personnes âgées.”

  • Risques rénaux

“De la même manière que pour les problèmes gastriques, les AINS sont toxiques pour le rein, souligne Sébastien Daude. Surtout dans une situation de stress ou de grande déshydratation, la prise d’ibuprofène peut augmenter les risques d’insuffisance rénale.” Et cela peut aller loin, jusqu’à la dialyse. “D’ailleurs, une des premières questions qu’on pose aux urgences en néphrologie (pathologies rénales), c’est de savoir si le patient a pris des AINS”, illustre l’expert.

  • Risques cardiovasculaires 

L’ibuprofène augmente le risque d’AVC, d’infarctus et de thromboses, alerte le médecin.

Dans quels cas ne surtout pas le prendre?

Beaucoup de Français prennent de l’ibuprofène sans en parler à un professionnel de santé. Or, à partir d’un certain âge, l’appareil digestif est plus fragile, beaucoup prennent plusieurs traitements qui peuvent entrer en interactions avec cet AINS, vous avez donc tout intérêt à le prendre avec précaution. “Les Français s’automédiquent trop, encore davantage ces dernières années avec un accès plus difficile à la santé, on ne peut pas leur en vouloir, mais c’est un vrai problème!”, alerte le gastro-entérologue.

La prise d’AINS est contre-indiquée dans de nombreux cas, prévient l’Assurance maladie:

  • antécédents connus d’allergie aux AINS, même s’il ne s’agit pas de la même  molécule
  • ulcère de l’estomac  ou du duodénum et maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique ) pour les raisons que nous avons évoquées problèmes hémorragiques (trouble de la coagulation, etc.) et donc prise d’anticoagulants
  • insuffisance hépatique
  • maladie rénale chronique
  • insuffisance cardiaque
  • asthme déclenché par un AINS, même s’il ne s’agit pas de la même  molécule
  • varicelle en raison du risque de complication cutanée infectieuse grave

C’est moins connu, mais tout aussi important: les AINS doivent être évités si vous souffrez d’une infection: infection dentaire, urinaire, angine, otite, toux, rhinopharyngite…  Tout d’abord, parce que l’ibuprofène masque les symptômes infectieux. “Ce médicament agit sur la douleur, mais pas sur la cause de la maladie”, reprend le médecin. Au lieu de vous reposer, de boire beaucoup d’eau, vous risqueriez de ne pas voir que les symptômes s’aggravent. Surtout, l’AINS peut provoquer des complications infectieuses graves, notamment un phlegmon en cas d’angine. “Comme son nom l’indique, un anti-infllammatoire va diminuer l’inflammation au niveau local, reprend Sébastien Daude. Donc en effet on enlève la douleur, mais aussi les policiers de l’infection!”

Comment bien utiliser l’ibuprofène?

Les autorités de santé le martèlent: mieux vaut commencer par la dose la plus faible, 200 mg, et arrêter dès que vous êtes soulagés. Au maximum, il est conseillé de prendre 3 fois par jour 400 mg, soit 1200 mg en 24h, en attendant 8h entre chaque prise. Et ne pas dépasser 3 à 5 jours”, insiste Sébastien Daude. Deuxième bon réflexe: “chez les plus de 65 ans, l’ANSM conseille de prescrire des inhibiteurs de pompe à protons (IPP), comme l’oméprazole, pour limiter les risques d’ulcère”, poursuit l’expert. En effet, ces traitements réduisent l’acidité gastrique et renforcent donc la protection du tube digestif.

Le message principal, c’est de consulter avant de prendre cet antalgique car il faut évaluer au cas par cas le besoin. “Si pour certaines situations l’ibuprofène peut aider, pour d’autres il sera délétère”, souligne le gastro-entérologue. D’autant que d’autres antalgiques peuvent vous soulager: paracétamol, d’autres AINS moins toxiques, des corticoïdes, du tramadol… Sachant toutefois que chacun de ces traitements présente des avantages et des inconvénients. “Le médecin ou l’infirmière de pratique avancée (IPA) ont besoin d’avoir vos antécédents pour décider, insiste-t-il. Si par exemple, vous avez fait un ulcère, vous avez été opéré, mieux vaut éviter les AINS.”

Quel est le petit-déjeuner idéal quand on a du cholestérol?

Quel régime alimentaire adopter pour réduire le cholestérol?

Le cholestérol est un lipide indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, mais un excès de “mauvais” cholestérol (LDL), peut entraîner des risques cardiovasculaires majeurs. Dans la prévention comme dans le traitement de l’hypercholestérolémie, l’alimentation joue un rôle clé. Parmi les repas quotidiens, le petit-déjeuner représente une occasion d’adopter des choix nutritionnels stratégiques. En effet, un petit-déjeuner équilibré, riche en fibres solubles, en bonnes graisses et pauvre en sucres rapides ou graisses saturées, peut contribuer à réguler efficacement le taux de cholestérol. “Le petit-déjeuner influence le taux de cholestérol de manière indirecte, commente Maxime Mességué, diététicien-nutritionniste. Un petit-déjeuner très sucré, par exemple, n’apporte pas les bons nutriments dès le matin et peut entraîner une surconsommation de sucre tout au long de la journée. Or, contrairement à ce que l’on pense souvent, un excès de sucre peut avoir un impact encore plus négatif sur le cholestérol que les graisses.”

Quels aliments privilégier pour faire baisser le cholestérol?

Un petit-déjeuner bien composé peut jouer un rôle important dans l’équilibre du cholestérol. Il doit permettre d’éviter les pics de glycémie, de favoriser la satiété et de limiter la consommation de graisses saturées ou de sucres rapides.

Miser sur les protéines maigres

Les aliments riches en protéines favorisent la satiété, ce qui permet de mieux gérer les prises alimentaires sur la journée et de limiter les grignotages. Sont à privilégier:

  • Les produits laitiers pauvres en matières grasses: yaourts natures 0 %, fromage blanc allégé ou au lait écrémé, petits suisses maigres.
  • Les œufs: jusqu’à 2 œufs, 2 à 3 fois par semaine au petit-déjeuner. Contrairement aux idées reçues, les œufs consommés avec modération n’augmentent pas significativement le cholestérol sanguin chez la majorité des personnes en bonne santé.

Augmenter sa consommation de fibres (flocons d’avoine, légumes, pain complet)

Les fibres, notamment les fibres solubles, piègent une partie du cholestérol alimentaire et ralentissent son absorption. Pour un petit-déjeuner équilibré en cas de cholestérol, il est recommandé de privilégier:

  • Les céréales complètes: flocons d’avoine, pain complet, pain au levain, muesli non sucré
  • Les graines: graines de lin moulues, graines de chia, qui sont riches en fibres et en bons acides gras
  • Les fruits frais entiers, sources naturelles de fibres, en particulier la pomme, la poire, ou les fruits rouges.

“Les oléagineux comme les amandes, les noix, les noisettes ainsi que les graines de courge sont particulièrement intéressants, car ils sont riches en oméga 3, des acides gras essentiels qui augmentent le taux de bon cholestérol (HDL)”, informe le spécialiste.

Quels sont les aliments à éviter au petit-déjeuner en cas de cholestérol élevé?

En cas de cholestérol élevé, il est important de limiter les apports en graisses saturées, car ce sont elles qui ont le plus d’impact sur l’augmentation du cholestérol LDL (le “mauvais” cholestérol). On en trouve principalement dans:

  • Les produits laitiers entiers (fromages, crème, lait entier),
  • La charcuterie (jambon, saucisson, pâté, rillettes…),
  • Les aliments frits ou les plats industriels riches en graisses.

“La charcuterie peut être consommée de manière occasionnelle, pas plus d’une fois par semaine, en petite quantité, poursuit l’expert. Il est préférable de choisir les produits les moins gras et les moins transformés possibles (jambon blanc découenné, par exemple), tout en évitant les charcuteries grasses ou très salées. Le fromage, quant à lui, doit être limité à une portion d’environ 30 g par jour (soit une petite part ou une tranche fine).” Maxime Mességué précise d’ailleurs qu’il est préférable de le consommer le matin plutôt que le soir, car il sera mieux utilisé par l’organisme dans la journée, et cela évite une digestion lourde le soir. Il convient également d’éviter les céréales industrielles sucrées, les viennoiseries ou les biscottes industrielles, qui sont pauvres en fibres et riches en sucres rapides et en graisses saturées.

Exemple de petit-déjeuner équilibré pour lutter contre le cholestérol

D’après notre expert, le petit-déjeuner idéal quand on a un taux de cholestérol élevé se compose d’un bol de fromage blanc 0 % (150 g), dans lequel on ajoute une poignée d’amandes ou de noix, quelques framboises (riches en polyphénols) et 2 à 3 cuillères à soupe de flocons d’avoine ou de muesli nature, pour apporter des fibres solubles bénéfiques à la régulation du cholestérol.

 

Quel pain manger quand on a du cholestérol?

“Il est préférable de choisir du pain complet au levain, du pain aux céréales, aux graines ou encore du pain intégral, car ils sont riches en fibres et plus digestes. À l’inverse, il vaut mieux éviter le pain blanc, la baguette classique, les pains industriels, les biscottes ou les crackers, qui sont souvent ultra-transformés et pauvres en nutriments. Opter pour des produits à base de farine complète est un bon réflexe”, informe le diététicien-nutritionniste.

Peut-on manger de la confiture quand on a du cholestérol?

D’après notre expert en nutrition, la confiture peut être consommée avec modération, mais il est conseillé de l’associer à une source de protéines (comme un yaourt nature ou un peu de fromage frais allégé) pour équilibrer le repas et éviter un pic de sucre.

Quels fruits éviter quand on a du cholestérol?

Un taux de cholestérol élevé n’empêche pas de consommer des fruits au petit-déjeuner. Ils apportent des fibres, des vitamines, des antioxydants et ne contiennent ni cholestérol, ni graisses saturées. Malgré tout, il est préférable de miser sur des fruits pauvres en sucres comme les framboises, les fraises, les mûres ou la pastèque. De même, il convient de les consommer entiers, et non sous forme de jus qui ont tendance à faire grimper la glycémie plus rapidement.

District sanitaire de Kidira : 10 postes de santé sans sage-femme

Le district sanitaire de Kidira peine à assurer un accès équitable aux soins maternels et néonatals. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur les 25 postes de santé, 10 ne disposent pas de sage-femme, selon Dr Saliou Gningue, médecin-chef du district. 

Avec ses 5.922 km², le district sanitaire de Kidira couvre un espace immense, limitrophe du Mali à l’est. Sa population, majoritairement rurale (73 %), compte aussi des communautés nomades, dispersées dans des zones parfois très enclavées. Pendant l’hivernage, certaines équipes doivent utiliser des pirogues pour acheminer une femme enceinte vers le centre de santé, a révélé Dr Saliou Gningue, médecin chef du district sanitaire de Kidira. Pour près de 90.000 habitants, le district ne compte que quatre médecins et aucune sage-femme fonctionnaire. Les 20 sages-femmes en poste sont toutes sous contrat précaire : 16 avec le ministère de la Santé, 2 avec le Comité de développement sanitaire et 2 avec les collectivités territoriales. Le constat est sans appel : dix postes de santé sur vingt-cinq fonctionnent sans sage-femme. Cette absence pèse lourdement sur la qualité des soins aux femmes enceintes, obligeant parfois les familles à parcourir plusieurs dizaines de kilomètres pour trouver un professionnel qualifié. Selon Dr Gningue, en 2024, 6,4 % des accouchements ont eu lieu à domicile. Ce chiffre est même légèrement en hausse au premier semestre de 2025 (7 %), malgré les efforts des équipes. « C’est la conséquence directe du manque de personnel et de l’accessibilité difficile de certaines zones », explique le médecin qui recevait la caravane de presse de l’Association des journalistes en santé population et développement (Ajspd) en collaboration avec la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (Dsme).

Dr Saliou Gningue appelle à des mesures urgentes comme l’affectation au moins d’un infirmier et d’une sage-femme par poste de santé afin de garantir la présence d’un personnel qualifié sur tout le territoire. Il demande aussi la formation des sages-femmes à l’échographie. M. Gningue veut aussi la mise à disposition d’une ambulance médicalisée dans chaque poste de santé afin réduire les délais d’évacuation, notamment pendant l’hivernage. Enfin, il réclame le renforcement de l’équipement de base : tables d’accouchement, extracteurs d’oxygène, lits d’hospitalisation, kits d’accouchement, aspirateurs manuels. « Chaque poste sans sage-femme est une menace pour les femmes enceintes et leurs bébés. Dans notre district, l’urgence est de donner à chaque village les moyens de sauver des vies », insiste Dr Gningue.

Avec le Soleil

Mine industrielle d’or de Boto : Managem célèbre son premier lingot

Le Groupe Managem a annoncé la production du premier lingot d’or de la mine de Boto, implantée dans la commune de Madina Baffé, département de Saraya, région de Kédougou au Sénégal.– 

Une nouvelle mine industrielle d’or vient de démarrer ses activités dans la région de Kédougou, au Sénégal. Le Groupe Managem a annoncé hier, via un communiqué, la production du premier lingot d’or de la mine de Boto, implantée dans la commune de Madina Baffé, département de Saraya. Cette étape «décisive», note la compagnie marocaine, «vient couronner plus de deux ans de travaux intensifs et marque l’entrée officielle du site en production. Elle illustre la concrétisation de la stratégie aurifère du Groupe, qui vise à renforcer durablement sa présence en Afrique de l’Ouest et à consolider son positionnement d’acteur de référence dans le secteur aurifère continental.
Fruit d’un investissement de 350 millions d’euros, soit environ 227,5 milliards de francs Cfa, Boto est l’un des projets miniers les plus importants du pays. La mine vise une production annuelle moyenne de 160 000 onces d’or, soit environ 5 tonnes, au cours des trois premières années».
Les réserves de la mine «sont évaluées à environ 1,8 million d’onces, soit près de 56 tonnes, et sa durée de vie estimée à douze ans».
Dans la description du site, le communiqué fait état de plusieurs composantes : «Une mine à ciel ouvert d’une capacité d’extraction de 35 millions de tonnes de roche par an ; une usine de traitement de 2, 75 millions de tonnes de minerai par an, intégrant des procédés de dernière génération.» A cela s’ajoutent «des infrastructures essentielles composées d’une centrale électrique de 23 Mw, d’un barrage d’eau, d’une digue à résidus, d’un dépôt de carburants, d’une base de vie, d’une piste d’atterrissage et d’un réseau routier».
En termes de contenu local, il est également indiqué qu’au «plus fort de la phase de construction, le projet a mobilisé plus de 2500 emplois dont 90% occupés par des Sénégalais.
A terme, l’exploitation devrait générer plus de 1500 emplois directs et indirects, contribuant ainsi au développement économique et social aux niveaux local et régional».
Conformément à l’engagement du Groupe pour un développement responsable, mentionne le document, «Boto a intégré, dès sa phase de construction, un programme d’actions communautaires visant à améliorer l’accès à l’eau potable, la santé, la formation professionnelle et l’employabilité des jeunes et des femmes. Le projet a également soutenu des initiatives génératrices de revenus au bénéfice des communautés de la région».
Commentant cette étape jugée «structurante», le Président Directeur général du Groupe Managem a exprimé sa joie «de voir ce projet se concrétiser, attendu depuis tant d’années par les communautés locales et porteur de développement pour toute la région». Cité dans le communiqué, Imad Toumi déclare : «Le démarrage de Boto illustre notre ambition de devenir un acteur aurifère de référence en Afrique de l’Ouest. Ce succès est d’abord le fruit de la mobilisation et de l’engagement exceptionnel de nos équipes, en étroite collaboration avec les autorités sénégalaises. Il s’inscrit pleinement dans notre vision de croissance durable, fondée sur l’excellence opérationnelle, le respect de l’environnement et l’attention portée aux communautés locales.»
Cette nouvelle mine industrielle va renforcer la production d’or au Sénégal. Jusqu’ici, le pays ne comptait que deux mines industrielles, notamment Sabodala-Massawa et Mako, exploitées respectivement par Endeavour Mining et Resolute Mining.
Après le Groupe marocain, il y aura d’autres compagnies qui sont en phase de développement.

Avec le quoidien

Commerce – Coopération entre le Sénégal et les Etats-Unis : Les Gmd réceptionnent dix mille tonnes de blé

Dans le cadre des relations commerciales entre le Sénégal et les Etats-Unis, les Grands Moulins de Dakar (Gmd) ont réceptionné hier, une cargaison de dix mille tonnes de blé en provenance du pays de l’Oncle Sam. Par Justin GOMIS – 

Les Grands Moulins de Dakar (Gmd) ont  du blé à moudre. Ils ne connaîtront pas de sitôt les mêmes déboires qu’en 2022, quand le Sénégal avait de la peine à se faire livrer du blé des pays producteurs.  Une situation qui avait amené le gouvernement du Sénégal à mettre en œuvre beaucoup de mesures de subvention.

En fait, la minoterie a reçu hier,  le chargement d’un navire américain de 10 mille tonnes de blé.

L’arrivée de ce  premier navire de blé en provenance des Etats-Unis est le fruit des bonnes relations commerciales entre le Sénégal et le pays de l’Oncle Sam.
«La cargaison que nous accueillons et le voyage de ce navire qui l’a transportée jusqu’au Sénégal illustrent parfaitement la rencontre  entre l’impact mondial et celui local, ainsi que le partenariat solide et croissant entre les Etats- Unis et le Sénégal», a déclaré  l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal.

D’après le diplomate américain, «ce blé a été récolté dans le cœur agricole  des Etats-Unis, par une partie de 250 000 producteurs de blé américain, avant d’être chargé dans un navire américain qui a fait 6000 miles  pour venir accoster au Port autonome de Dakar».

Ce blé, souligne Michael Rayner, va maintenant être déchargé par les dockers sénégalais et va  entrer dans le marché  sénégalais pour terminer sa course dans les assiettes des familles sénégalaises.

«Ce sont des liens de ce type que les Etats-Unis appellent la diplomatie commerciale», a rappelé l’ambassadeur, selon qui  «cette cargaison est plus qu’une simple transaction commerciale». «Elle est l’un des nombreux moyens par lesquels nos peuples et nos marchés s’unissent et se soutiennent mutuellement. Elle renforce les relations étroites que  Seaboard a nouées avec le Sénégal au cours des sept dernières années, grâce à sa relation avec les Grands Moulins de Dakar», a fait savoir l’ambassadeur. A l’en croire, «Seaboard a investi plus de 7 millions de  dollars  dans l’industrie agroalimentaire sénégalaise depuis son entrée sur le marché en 2018, et est prête à faire de plus  grands investissements dans les cinq prochaines années», a-t-il promis.
Selon toujours le diplomate américain, Seabord ne s’est pas arrêtée en si bon chemin dans cette coopération qui lie les Etats-Unis au Sénégal.

«Ceux-ci viendront s’ajouter au portefeuille d’investissement de Seabord au Sénégal qui dépasse déjà les 100 millions de dollars, et comprend des projets tels qu’une nouvelle chaîne  de minoterie à Dakar,  une usine de production d’aliments pour animaux de dernière génération à Diamniadio, et l’augmentation de la capacité  de stockage au Port autonome de Dakar», a-t-il informé. ‎A l’en croire, les investissements de Seaboard ont permis de créer 300  emplois directs au Sénégal.

«Ils ont également permis d’introduire des technologies de pointe dans de nombreux secteurs et de renforcer les infrastructures agricoles du Sénégal afin  de répondre  aux besoins alimentaires  de sa population.»

De même,  des activités de Seaboard,  souligne l’ambassadeur, «contribuent  aux exportations américaines, créent  des emplois aux Etats-Unis et soutiennent les efforts globaux pour renforcer les liens économiques entre le Senegal et les Etats-Unis». En tout cas, la réception de cette cargaison a donné  beaucoup de baume au cœur à la partie sénégalaise.

«Nous ne pouvons que nous réjouir. Nous qui sommes chargés de l’approvisionnement correct du marché. Cet événement marque un des axes  de l’Agenda de transformation nationale décliné par les nouvelles autorités», s’est réjoui Moussa Siby, représentant ministre du Commerce.

Selon lui, «il est bon de diversifier les importations. C’est pour pouvoir bien jouer sur les prix proposés aux consommateurs sénégalais. Il invite ainsi les Gmd à participer à l’approvisionnement correct de farine et à soutenir l’Etat dans le sens de permettre  aux consommateurs  d’accéder à des  produits de qualité et au meilleur prix».

Pour lui, cette cargaison de 10 mille tonnes de blé permet de renforcer les capacités d’importation du pays.

«Si nous faisons la comparaison avec le blé que nous avons l’habitude de recevoir, c’est un blé de qualité. Nous allons mettre à la disposition de nos producteurs une farine de  qualité.»

Abondant dans le même sens, Ibrahima Diaw, Haut commandant du Port autonome de Dakar, trouve que cet événement n’est pas une simple opération de plus.

«Il revêt une importance qui s’inscrit dans une dynamique stratégique essentielle pour nos deux pays. Il consolide la sécurité alimentaire du Sénégal, l’approvisionnement régulier et diversifié  en blé. En ouvrant cette nouvelle voie d’approvisionnement,  les Gmd renforcent la résilience de notre pays et garantissent la sécurité du panier de la ménagère sénégalaise», a-t-il analysé.
Pour Moustapha Camara, Directeur commercial et marketing des Gmd, c’est une fierté de recevoir ce blé  pour faire une farine de qualité à la disposition de la population sénégalaise.

Avec lequoidien

Financement entreprenariat des Jeunes : le Fonds d’amorçage du PFPI lancé à Ziguinchor

Le Fonds d’amorçage du Projet de formation professionnelle et d’insertion (PFPI), doté de 1,8 milliard FCFA grâce à l’appui de la Fondation Mastercard a été lancé lundi à Ziguinchor, pour l’appui à l’entrepreneuriat des jeunes. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle et technique, Moustapha Njekk Sarré.

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle et technique a procédé lundi au lancement du Fonds d’amorçage du Projet de formation professionnelle et d’insertion (PFPI).

Ce dispositif a pour vocation, rappelle le ministre, de financer les projets entrepreneuriaux et d’auto-emploi des jeunes Sénégalais âgés de 18 à 35 ans, avec une attention particulière portée à l’inclusion : 70 % de femmes et 5 % de personnes en situation de handicap.

« Notre ambition est claire : d’ici 2028, accompagner 100 000 jeunes vers un emploi décent et durable, en s’appuyant sur la formation professionnelle, l’apprentissage et l’entrepreneuriat », souligne le ministre.

Mis en œuvre par EDC-Sénégal, le PFPI couvrira l’ensemble des 14 régions du pays et bénéficiera à plus de 181 000 jeunes.

« Avec le PFPI, nous réaffirmons notre engagement à faire de la jeunesse sénégalaise le moteur d’un développement inclusif et durable », a-t-il ajouté.

Avec le soleil

Hydrocarbures : les projections pour 2025 revues à la hausse de 4 millions de barils

Au mois d’août 2025, selon le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, 2,90 millions de barils de pétrole ont été produits et commercialisés, ce qui a relevé les projections annuelles.

Au cours du mois d’août, trois cargaisons de pétrole brut ont été expédiées et commercialisées sur le marché international, représentant un volume total de 2,90 millions de barils. Ainsi, à la lumière de ces performances, les projections initiales pour 2025, estimées à 30,53 millions de barils, ont été révisées à la hausse pour atteindre 34,5 millions. Cette progression traduit la robustesse des extractions opérationnelles et la bonne tenue des puits.

Ces données sont fournies par le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines. Concernant le gaz, deux cargaisons de gaz naturel liquéfié (Gnl) ont été finalisées ce mois-ci, représentant un volume total de 337.966 mètres cubes (m³). Parallèlement, les opérations de mise en service des installations se poursuivent à bord du Fpso, avec pour objectif une montée progressive en capacité de production. Le pays a entamé l’exploitation des hydrocarbures le 11 juin 2024. Le pétrole a rapporté une valeur financière de 1.536 milliards de FCfa, dont environ 67 milliards de FCfa pour l’État du Sénégal.

Sur le plan global, la production cumulée depuis le début de l’exploitation est de plus de 40 millions de barils, dont 37,35 millions ont été commercialisés. Les principaux clients des exportations pétrolières sénégalaises sont la Chine, les Pays-Bas, l’Italie, l’Espagne, les États-Unis et Oman. Après les premières découvertes en 2014, le pays a entamé la production le 11 juin 2024 avec le gisement de Sangomar.

En 2024, la production annuelle de Sangomar s’est élevée à environ 16,9 millions de barils de pétrole brut, dépassant ainsi l’objectif initial de 11,7 millions de barils. Sangomar présente une capacité de 100.000 barils par jour, avec un potentiel de 60 à 100 millions de pieds cubes de gaz. La phase 1 du développement de Sangomar comprend 23 puits.

Avec le soleil

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