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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Me Bamba Cissé , officiellement installé

Me Mouhamadou Bamba Cissé a été officiellement installé ce lundi 15 septembre 2025 dans ses fonctions de ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Il succède au Général Jean Baptiste Tine à la tête de ce département stratégique.

Lors de son allocution, le nouveau ministre a assuré qu’il mettra tout en œuvre pour garantir la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national.

« À tout le peuple sénégalais, nous serons à votre service », a-t-il déclaré, affichant sa détermination à répondre aux attentes en matière de sécurité et de protection civile.

Affrontement à la prison de Thiès : 4 détenus brûlés par des matelas incendiés, 3 agents blessés par jets de pierres

La Direction générale de l’Administration pénitentiaire informe l’opinion publique, dans un communiqué, qu’un incident regrettable s’est produit ce samedi 13 septembre dans l’après-midi à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Thiès, lors d’une opération de fouille inopinée à la suite d’un renseignement faisant état de l’introduction frauduleuse d’un téléphone portable.

Au cours de cette intervention, renseigne la même source, un groupe de détenus s’est violemment opposé aux agents, brulant plusieurs matelas et tentant de prendre le dessus sur les surveillants, alors en infériorité numérique. Face à cette situation critique, les agents ont déployé le dispositif de maintien de l’ordre en milieu carcéral pour maîtriser la situation et assurer la sécurité de tous.

Quatre détenus ont eu des brûlures causées par les flammes provenant des matelas incendiés et trois agents ont été blessés par jets de pierres, d’après le Service de la communication. Ils ont tous immédiatement été pris en charge par les services médicaux de l’établissement, et leur état de santé est actuellement stable.

La Direction générale de l’Administration pénitentiaire condamne fermement ces actes de violence et rappelle que la sécurité dans les établissements pénitentiaires est une priorité absolue. Une enquête interne a été ouverte afin de faire toute la lumière sur les circonstances de cet incident et de situer les responsabilités.

La Direction générale de l’Administration pénitentiaire réaffirme son engagement à maintenir l’ordre, la discipline et le respect des droits fondamentaux dans tous les établissements pénitentiaires du pays.

 

TikTok : un accord trouvé entre la Chine et les Etats-Unis

Après deux jours de négociations menées à Madrid, la Chine et les États-Unis sont parvenus à un accord sur TikTok prévoyant que la plateforme passe sous pavillon américain, un compromis que le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping doivent finaliser vendredi.

“Les grandes discussions commerciales en Europe entre les Etats-Unis et la Chine se sont TRES BIEN déroulées. Cela va bientôt s’achever. Un accord a aussi été trouvé sur une +certaine+ entreprise que les jeunes de notre pays veulent vraiment garder. Ils seront vraiment très heureux”, s’est félicité le président Trump sur son réseau Truth Social.

“Je vais parler avec le président Xi vendredi”, a ajouté Donald Trump.

“Nous avons un cadre pour un accord TikTok. Les deux dirigeants, le président Trump et le président chinois Xi, se parleront vendredi pour finaliser l’accord”, a confirmé quelques instants plus tard le secrétaire au Trésor des États-Unis Scott Bessent, en début d’après-midi à Madrid, où des délégations des deux pays avaient entamé des discussions commerciales dimanche.

Selon ce dernier, l’accord entre Chine et Etats-Unis prévoit que la plateforme ait un propriétaire américain, mais il n’a pas donné davantage de détails commerciaux sur un accord entre “deux entités privées”.

“Le cadre vise à transférer la propriété sous contrôle des États-Unis. Mais encore une fois, je ne vais pas anticiper l’appel des dirigeants prévu vendredi”, a-t-il expliqué.

Le réseau social TikTok est au cœur d’un différend entre les deux pays depuis des mois. Washington demandait à ce que TikTok soit vendu d’ici le 17 septembre à un propriétaire non chinois, sous peine d’être interdit aux Etats-Unis.

En vertu d’une loi votée au Congrès en 2024, TikTok est en principe sous le coup d’une interdiction aux Etats-Unis, sauf si sa maison mère, le groupe chinois ByteDance, en abandonne le contrôle.

La date limite pour que l’application populaire trouve un acheteur non chinois ou soit interdite aux États-Unis est fixée au 17 septembre, après une troisième prolongation de cette échéance par le président Trump.

Ce texte visait à empêcher que les autorités chinoises ne puissent mettre la main sur des données personnelles d’utilisateurs de TikTok aux Etats-Unis ou ne soient en mesure d’influencer l’opinion américaine via le puissant algorithme du réseau social, même si aucun élément n’a jamais été produit pour justifier ces craintes.

De nouvelle négociations en vue 

La cession nécessite le feu vert de la société ByteDance mais aussi des autorités chinoises, qui n’ont, ni l’une, ni les autres, validé jusqu’à présent l’idée même d’une vente.

Entamées dimanche, les négociations entre la Chine et les Etats-Unis se tenaient à Madrid, au siège du ministère espagnol des Affaires étrangères, après un cycle de discussions menées à Genève, Stockholm et Londres.

Les délégations étaient dirigées, d’une part, par Scott Bessent et, d’autre part, par le vice-Premier ministre chinois He Lifeng, qui ne s’est pas exprimé à l’issue des discussions lundi.

“Nous avons eu de très bonnes discussions”, a estimé Scott Bessent à l’issue de la deuxième journée des pourparlers, précisant que ces échanges s’étaient concentrés sur TikTok.

“Nous tiendrons de nouvelles négociations commerciales dans environ un mois à un autre endroit, mais nous avons parlé de nombreuses choses que nous pourrions faire à l’avenir”, a-t-il ajouté.

Signe que les tensions ne sont pas apaisées entre les deux géants, Pékin a accusé lundi le géant américain des puces électroniques Nvidia d’avoir violé ses lois antimonopole et annoncé une “enquête approfondie”, sans préciser de quelles violations il s’agissait.

Cette annonce survient en outre après le lancement par la Chine au cours du week-end d’enquêtes dans le secteur des semi-conducteurs aux États-Unis.

Les tensions commerciales entre Pékin et Washington ont connu des hauts et des bas en 2025, les deux pays se lançant dans l’augmentation répétée de leurs tarifs douaniers respectifs.

Au cours de l’année, ces tarifs entre les États-Unis et la Chine ont atteint des niveaux trois fois supérieurs à la normale des deux côtés, perturbant les chaînes d’approvisionnement.

Depuis, Washington et Pékin ont conclu un accord visant à désamorcer les tensions, abaissant temporairement les droits de douane à 30% pour les États-Unis et à 10% pour la Chine.

En août, les deux pays ont décidé de reporter de 90 jours l’entrée en vigueur de nouvelles hausses de leurs droits de douane respectifs, prolongeant ainsi la trêve commerciale jusqu’au 10 novembre.

Linguère : tout ce qu’il faut savoir sur l’arbitre des navétanes décédé

Samedi 13 septembre 2025 restera dans les annales du football à Linguère. La Sous-­CRA perd un de ses membres les plus prometteurs. Mamadou Marame Top, Pape pour ses proches, a rendu son sifflet, ses cartons et autres équipements.

La moto qui ramenait le jeune arbitre vers Linguère, après avoir officié de fort belle manière une rencontre de football à Barkédji, a brutalement heurté une charrette qui circulait sans le moindre feu de signalisation. Il est projeté violemment sur la chaussée et a perdu la vie sur le coup.  Le conducteur de la moto de type Jakarta s’en sort avec quelques blessures légères.

C’est ce dernier qui a donné la mauvaise nouvelle à ses homologues qui demandaient si le match s’était déroulé sans incident car la nuit commençait à tomber.  « Nous avons eu un choc et Pape est mort sur le coup », a annoncé le conducteur de deux roues, complètement abattu.

A l’annonce de la fin de mission accidentelle du jeune arbitre de Ligue, une onde de choc a envahi le stade Cheikh Tacko Koumé de Linguère qui abritait un match dans le cadre des phases départementales de navétane entre Deggo de Linguère et Pinal de Ouarkhokh ; Pape Top n’assistera pas à la deuxième mi-temps de cette rencontre de son équipe de quartier après celle de Barkédji, sa dernière. Il venait de rendre sifflet et cartons. Mort en mission. Très dynamique, engagé dans les différentes activités de sa communauté, Pape Top laisse à sa famille une jeune épouse. »

Il y a juste un an, ils se sont mariés », indique son cousin Badara Top. A sa famille et à la communauté sportive ; le président de l’ASC Marbath a présenté ses condoléances en ces termes : « Nous partageons avec vous cette douleur immense et tenons à saluer la mémoire d’un homme de valeur dont le dévouement, l’engagement et la discipline resteront à jamais gravés dans nos cœurs. »

Mamadou Marame Top, l’arbitre ne rédigera pas son rapport de match. Cette prometteuse carrière sportive brutalement arrêtée constitue également la fin d’une carrière d’enseignant. Pape Top fait partie de la dernière vague de recrutement de 2000 enseignants enrôlés par l’Etat du Sénégal. C’est une perte inestimable comme en témoigne la foule immense qui l’a accompagné à sa dernière demeure ce dimanche après la prière de « takusaan ».

Trafic de cocaïne : révélations sur les réseaux invisibles

La production de poudre blanche n’a jamais été aussi élevée, les routes par lesquelles transite cette drogue se diversifient sans cesse, et les consommateurs sont désormais sur tous les continents. Loin de l’image du chef de cartel tout-puissant, cartographie des acteurs clés de la chaîne.

« Avec plus de 3 708 tonnes, selon le rapport 2025 de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la production illégale mondiale estimée de cocaïne a atteint un nouveau sommet en 2023, soit près d’un tiers de plus (34%) que l’année précédente. » D’année en année, les rapports se succèdent et révèlent le succès galopant de la poudre blanche. Si les États-Unis et l’Europe restent les principaux marchés, l’Asie apparaît comme un débouché prometteur et l’Afrique comme émergent. Aujourd’hui, la cocaïne est l’une des drogues les plus rentables.

Mais qui sont ceux qui gèrent ce trafic ? Sortons d’abord du mythe du baron de la drogue tout-puissant à la Pablo Escobar. « Il n’y a pas un seul acteur qui a la main sur tout, explique Laurent Laniel, analyste à l’Agence de l’Union européenne sur les drogues et les toxicomanies (EUDA) mais des groupes clés, qui coordonnent et orchestrent la mise en contact de différents acteurs. Ce sont ensuite ces derniers qui réalisent les tâches concrètes : produire la cocaïne, l’acheminer et la vendre. »

Une production sous contrôle des groupes armés
Avant d’inonder les marchés mondiaux d’Amérique du Nord, d’Europe, mais désormais aussi d’Asie ou d’Afrique, la coca n’est qu’une feuille verte, cueillie à la main dans les Andes. Au départ, il y a donc des milliers de petits paysans, qui cultivent le cocaïer sur des centaines de milliers d’hectares – 355 000 au dernier comptage en 2023 –, essentiellement en Colombie et dans une moindre mesure en Bolivie et le Pérou. Dans son dernier rapport, la DEA souligne que « les organisations criminelles colombiennes continuent de dominer la production à grande échelle de cocaïne ».

De fait, la Colombie concentre à elle seule les deux tiers de la production mondiale. Celle-ci est localisée dans « cinq enclaves de production, précise le spécialiste du marché des drogues, des territoires où l’État peut très difficilement intervenir, contrôlés par des groupes armés : dissidents des FARC, guérilla de l’ELN, anciens paramilitaires comme le Clan del Golfo ». Ces organisations supervisent toute la chaîne locale : elles imposent leur loi, aussi bien aux cultivateurs qu’aux laboratoires clandestins qui transforment la feuille en pâte puis en cocaïne pure. Elles prélèvent des taxes, exigent parfois une partie des récoltes, et organisent l’exportation, directement ou par le biais de sous-traitants.

Des ouvriers agricoles cueillent des feuilles de coca sur une colline du canyon de Micay, dans le sud-ouest de la Colombie, le 13 août 2024.
Des ouvriers agricoles cueillent des feuilles de coca sur une colline du canyon de Micay, dans le sud-ouest de la Colombie, le 13 août 2024. AP – Fernando Vergara
En Bolivie, où la culture de la coca est légale, la situation est très différente, explique le spécialiste des marchés de la drogue : « Il n’y a pas de cartels ni de groupes armés. La production est encadrée par des syndicats, et ça se passe plutôt bien, il n’y a pas de violence en tout cas. »

Le PCC brésilien, la plateforme devenue centrale pour l’exportation
Une fois produite, la cocaïne doit sortir d’Amérique du Sud pour atteindre les marchés de consommation. La voie maritime reste privilégiée, dissimulée dans les cargaisons autorisées de conteneurs, des semi-submersibles ou transportées via des « mules » par les airs, ces hommes ou ces femmes payés pour faire transiter la drogue dans leurs bagages ou même leur corps, après l’avoir ingérée. Si les groupes criminels locaux peuvent parfois organiser eux-mêmes l’exportation, ils passent le plus souvent par des réseaux transnationaux spécialisés dans la logistique et la sécurisation.

C’est là qu’intervient le Primeiro Comando da Capital (PCC) brésilien. « À la base, c’est un ensemble de prisonniers de São Paulo, qui, à la suite du massacre de Carandiru en 1992, ont monté ce groupe pour exiger de meilleures conditions de détention », explique Victor Simoni, chercheur dans le cadre du Programme interministériel de recherches appliquées à la lutte antidrogue (Pirelad). Le groupe a d’abord organisé les détenus autour d’« une logique à la fois corporatiste et de société secrète, avec un système de baptême pour devenir frère (“Irmaos”) et un système de justice interne dans les prisons ».

À partir des années 2000, il s’est étendu hors des prisons pour contrôler le marché de détail de la cocaïne dans les favelas et diversifier ses activités criminelles : blanchiment d’argent, trafic de voitures, de pièces détachées, médicaments contrefaits, et traite d’êtres humains.

Puis dans les années 2010, le PCC a investi les ports et aéroports brésiliens, notamment le port de Santos, le plus grand d’Amérique latine, pour sécuriser et contrôler la logistique d’exportation de la cocaïne vers l’Europe et d’autres continents. « Le PCC agit comme une plateforme d’intermédiation : les producteurs colombiens par exemple, produisent énormément mais n’ont pas forcément la capacité d’envoyer plusieurs tonnes au port du Havre ou de Rotterdam. Donc le PCC les met en relation, contre argent ou service rendu, avec des logisticiens capables de faire passer la coke dans les ports européens, ou avec des mafias comme la ‘Ndrangheta italienne ou les mafias des Balkans qui veulent commander chez les Colombiens. Mais il régule aussi les prix, sécurise les cargaisons et redistribue les profits », décrypte le spécialiste de la criminalité internationale.

À l’inverse du modèle « Scarface » à la Pablo Escobar dans les années 1980-1990, pyramidal et centré sur un baron de la drogue, le PCC brésilien a une structure « horizontale, réticulaire, où chaque maillon connaît uniquement le précédent et le suivant, ce qui rend la chaîne difficile à tracer », souligne Victor Simoni.

À Sao Paulo, un graffiti «PCC» pour Primeiro Commando da Capital, un groupe brésilien devenu un acteur clé du trafic de cocaïne. AP – Nelson Antoine
Une méthode très efficace économiquement également : le PCC a réussi à diversifier les routes du trafic et à offrir une cocaïne plus pure et moins chère sur les marchés de détail. Face à la guerre menée à la drogue en Amérique du Nord, les trafiquants se tournent vers des marchés moins sous pression au mitan des années 2010, à savoir l’Europe. Aujourd’hui, affirme le chercheur qui a étudié les saisies au port du Havre, « la majorité des vagues de coke arrivant en Europe est orchestrée par le PCC ». Le rapport Filières atlantiques : le PCC et le commerce atlantique entre le Brésil et l’Afrique de l’Ouest de Global Initiative en 2023 faisait aussi le lien entre le PCC brésilien et le développement des flux vers l’Afrique de l’Ouest comme étape de transit vers l’Europe.

Selon les experts, le PCC est devenu l’un des principaux acteurs transnationaux de l’exportation de cocaïne, orchestrant une partie importante des flux vers l’Europe et les marchés secondaires. Cela n’empêche pas d’autres organisations, comme les cartels mexicains de Sinaloa et Jalisco, de conserver un rôle central, dans l’accès au marché nord-américain en particulier. Elles restent des acteurs de poids dans l’exportation, même si elles passent parfois par « l’intermédiation » du PCC. « Il semble qu’il y ait une entente mondiale entre les grands groupes criminels, commente Victor Simoni : tout le monde a compris que la violence nuit au trafic et à la rentabilité, et qu’il vaut mieux collaborer. »

S’il est difficile d’estimer le marché de la cocaïne, la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) avançait dans une audition publiée dans un rapport sénatorial* de 2024, que « tant que l’on n’atteint pas un niveau de saisie entre 70% et 90% de la production, on ne “mord” pas sur le modèle économique ».

Une distribution fragmentée
« La logistique criminelle mondiale actuelle relie une plus grande variété de producteurs et de détaillants, garantissant un marché sans monopole ni monopsone, même si très peu de groupes criminels transnationaux contrôlent le centre de la chaîne de valeur », analysent Nicolas Lien et Gabriel Feltran dans un article publié en 2025 dans le Journal of Illicit Economies and Development. « La chaîne reste diverse, et aux côtés des gros acteurs, on retrouve des trafiquants européens qui commandent directement au Pérou, et de petits groupes qui achètent 10 ou 15 kilos pour faire passer en métropole », précise Laurent Laniel.

Si le maillon central de l’exportation à grande échelle est dominé par le PCC, la distribution finale de la cocaïne en Europe et ailleurs est très éclatée. Dans les ports européens, principaux points d’arrivée de la drogue, la marchandise est réceptionnée par des groupes bien implantés localement, que ce soit des mafias historiques, comme la ‘Ndrangheta italienne, les nouveaux réseaux albanais et balkaniques, ou les groupes criminels marocains ou encore espagnols. Rotterdam, Anvers, Hambourg, Le Havre, Valence ou Barcelone figurent parmi les principaux ports d’entrée du continent. Au total, 419 tonnes ont été saisies en 2023, selon le dernier rapport de l’EUDA. Europol note que pour une tonne saisie, plusieurs autres passent entre les mailles du filet. Logiquement, plus on descend dans la chaîne jusqu’au dealer de quartiers, plus la fragmentation s’accentue. Un modèle qui permet une plus grande résilience : en cas de coups de filet ou de saisies, le marché se recompose très vite.

De nombreux intermédiaires locaux sont d’ailleurs payés en cocaïne, ce qui alimente l’émergence de nouveaux marchés de consommation, notamment en Afrique de l’Ouest, mais aussi dans certains ports européens. Après une saisie au port de Valence, une partie de la cargaison s’est retrouvée sur le marché local, revendue par des dockers corrompus.

« On ne fera rien sans les hommes » : la vision de Jacqueline Fatima Bocoum

Pantalon bleu, sac à main au poignet, prête à conquérir le monde, Jacqueline Fatima Bocoum a reçu, ce 2 septembre 2025, « Le Soleil » dans les locaux de « Jacadémie », à Mermoz. Journaliste et communicante engagée sur les combats quotidiens des femmes et à la formation des jeunes non-diplômés, elle est la directrice de communication de l’Apix, depuis 2013. C’est dans un climat chaleureux qui n’a rien à voir avec le plateau du JT de la Rts, jadis qu’elle livre ses convictions de femmes leaders et ses aspirations profondes pour le meilleur du pays.

 

Présentement, vous êtes écrivaine, communicante et formatrice, comment faites-vous pour gérer toutes ces fonctions en tant que femme ?

C’est la passion. Quand on est dans la communication, c’est un métier qu’on ne peut pas trahir. Parce qu’on aime les gens. On ne peut pas jouer avec les gens. Je suis arrivée à un moment de ma vie où je me suis dit : « Bon, qu’est-ce que je vais rendre au Sénégal » ? Ce n’est pas démagogue ! Je le pense vraiment ! Et j’ai toujours voulu rendre aux plus jeunes ce que j’ai appris.

Je fais des sessions de formations gratuites à des jeunes. Je vais sur le terrain. Je vais, parfois, dans les régions et j’essaie de leur inculquer le « soft skill », et surtout le respect des institutions, le civisme et la citoyenneté. Parce que chacun peut faire, à son petit niveau, quelque chose qui impacte sa communauté.

Je crois beaucoup au service public, à la notion de service public. Et c’est ce qui m’a donné envie – d’abord par mon métier puisqu’on rencontre beaucoup de jeunes, là où l’État a des travaux impactant pour les communautés. Après un bon relationnel, je pense, naturel avec les jeunes. J’ai pu comprendre un peu leurs besoins. Je me suis dit : pourquoi ne pas prendre du temps pour le faire.

Puis j’utilise mon temps libre pour les formations. Tous les week-ends je suis sur le terrain, en plus j’amène des femmes. J’ai aussi développé une grande écoute pour elles. Je pense qu’il faut écouter les femmes. Quand elles sont blessées, cela fait un écho dans la société. Et cela peut remettre en question beaucoup de valeurs, pour les jeunes, pour les enfants et pour les foyers qu’elles sont censées bâtir.

Donner des cours aux hommes n’est-il pas quelque chose de trop, dans une société comme le Sénégal ?

C’est justement le problème, c’est parce qu’il faut le faire. La preuve, vous avez vu le niveau de violence conjugale dans ce pays, le niveau de violence dans le langage même, quand on s’adresse aux femmes ? Vous avez vu comment, ici, les hommes aiment plus briller, d’un point de vue social, à l’extérieur que dans leur propre maison ? Un homme sénégalais est plus apte à être un très bon copain ou un très bon fils, qu’un très bon époux ou un bon père.

Je crois que quand on dit cours, ce n’est pas prétentieux. Je pense qu’il y a un formatage. Autant qu’on formate les filles à être des épouses dès les premières heures de leur éducation, autant je pense aussi qu’on doit formater les hommes à être de très bons époux dès les premières heures de leur éducation.

Vous êtes récemment comptée parmi les dix femmes les plus influentes sur LinkedIn en 2025, et les cent les plus influentes d’Afrique en 2021. Quel leadership féminin prônez-vous ?

Je prône un leadership de responsabilité, un leadership d’accompagnement des femmes par les hommes et avec les hommes. Mais je prône aussi un leadership où les hommes acceptent l’intelligence et la compétence, que le succès et la compétence sont aussi des attributs qui peuvent être très féminins.

Et je crois que l’histoire du Prophète (Psl) et sa première épouse, est, pour moi, l’exemple le plus engageant, dans cette réciprocité mutuelle, d’entraide, de compréhension mutuelle et de force à deux. Je pense donc simplement que je suis dans un leadership…

Qu’est-ce que Jacadémie ?

Les gens qui me lisent savent que je suis très bienveillante dans mes écrits. Je ne suis jamais dans les excès parce que je ne crois pas à l’excès. J’essaye juste de repositionner les femmes dans le regard des hommes, pour qu’elles trouvent peut-être une place encore plus juste. Mais, comme je le dis tout le temps, on ne fera rien sans les hommes. On ne fera rien contre les hommes, parce qu’on est censé avancer ensemble.

C’est une compression de « Jacqueline » et de « Académie ». Et je l’ai fait comme ça, parce que j’adore inventer des mots ! Je ne suis pas communicante pour rien ! C’est d’abord ma personnalité en tant que femme, mon envie de soutenir les jeunes et puis, bien sûr, mon implication en tant que femme dans la vie de tous les jours avec un ressenti très fort pour elles, et que j’assume tout simplement.

Mais, je ne suis pas féministe du tout. Aujourd’hui, avec le soutien du mouvement national du cadet, on a dû à peu près former 1.000 jeunes et nous continuons parce que nous voulons les retrouver sur place et nous sommes maintenant dans des logiciels de formation qui permettent de faire des cours en ligne, parce qu’on ne peut pas tout le temps se déplacer.

Que visez-vous à travers cette structure éducative ?

Mon rêve, ce serait de faire le tour du Sénégal en bus avec les jeunes. Parce que la formation que je fais n’est pas une formation pour les jeunes diplômés. Elle est pour les jeunes qui n’ont pas été formés. Parce que, quand on parle de République, il faut convoquer tous les jeunes. Tout le monde bat pavillon national, en termes de fierté et d’honneur !

Est-ce pour une bonne formation et intégration des femmes ?

Je n’ai pas de formation pour les femmes, ni de formation pour les jeunes. Mon école s’adresse aux jeunes, filles et garçons, bien sûr, entre 14 et 28 ans. En ce qui concerne les femmes, c’est au fur et à mesure de mes rencontres.

Ma page LinkedIn est exclusivement dédiée aux femmes. Vous y verrez que des portraits de femmes. Des femmes inspirantes que je rencontre sur le terrain et que je mets en lumière. Je les mets en lumière parce que j’estime qu’elles ont besoin qu’on parle d’elles. Tout le monde n’est pas à un niveau où il peut parler de lui.

On a la chance, vous et moi, cette capacité de métier qui fait qu’on peut mettre des gens en lumière. Parce que quand on parle de soi, on finit par ne plus intéresser personne. Autant utiliser cela. Et vraiment, j’invite les influenceurs à mettre leurs comptes au service de belles causes du pays.

Chacun peut mettre la lumière sur quelque chose qui marche et qui donne envie aux gens d’être encore plus fiers d’être Sénégalais, et en résolvant de réels problèmes de terrain.

De journaliste à communicante, quels étaient les défis à relever ?

Alors, moi je parle d’un journalisme à une époque où les compréhensions du métier étaient souvent différentes. Aujourd’hui, il y a un recentrage de la personnalité de l’animateur ou du journaliste, parfois, sur sa personne. Nous étions dans une époque où cela n’était pas valable. On était censé mettre l’invité en lumière. On était censé mettre en exergue les idées de celui que l’on invitait et pas ses propres idées.

Je suis partie à un moment du métier – peut-être que tout simplement j’avais envie d’autres choses. J’appartiens à une génération qui est la première génération de libération de l’audiovisuel privé avec Sud Fm. Je pense que nous avons une belle expérience.

En plus, nous sommes dans un pays où il est difficile d’être dans la presse. Le Sénégalais ne fait pas la part des choses entre votre métier et la relation qu’il a avec vous, du point de vue social. Quand vous écrivez un article qui engage sa structure, son image, sa boîte ou son milieu, il le prend de manière personnelle et devient votre ennemi.

Quand vous allez, bien sûr, dans le sens de ses intérêts – alors vous ne faites plus votre métier puisque vous avez déjà un camp, un choix – et même si l’on ne parle plus d’objectivité professionnelle, parce que c’est difficile d’être objectif, mais en tout cas d’honnêteté intellectuelle dans le métier, c’est important.

Je pense que quand on s’adresse à l’opinion publique, c’est une des plus fortes responsabilités du monde. Il faut donc quand même être en mesure de dire les choses telles quelles, de respecter en tout cas les faits et après de savoir, de temps en temps, garder ses commentaires pour soi.

Et les défis, comment étaient-ils ?

Je n’ai pas eu de défis en tant que tels, parce que j’ai eu la chance d’avoir une famille qui m’a beaucoup poussée professionnellement dans un univers qui, au début, était un univers d’hommes où j’ai trouvé ma place et où j’ai été très bien accueillie.

J’ai été aussi la première femme à être patronne de presse au Sénégal parce qu’à l’époque je dirigeais le groupe Com 7 avec des journaux, des hebdomadaires, une imprimerie et plus de 350 personnes. Après, je me suis retrouvée dans d’autres postes de l’administration, de la diplomatie, de la radio. C’est aussi des métiers qui permettent une grande mobilité.

À l’époque, ce n’était pas aussi bien vu que ça, ha ! À l’époque, c’était une génération où l’on voulait que les gens restent à leur poste et durent le plus longtemps possible. Mais chaque génération, voilà, a ses moments de rébellion ; et l’on était aussi à un âge où l’on avait envie de changer les choses (rires) !

De tout cela, quel regard en tirez-vous ?

C’est un regard de satisfaction, d’apaisement. Je crois que quand on a la chance de construire sur ses échecs, sur ses angoisses, de construire sur ses interrogations et d’arriver dans ce mixeur-là à sortir quelque chose qui peut vous nourrir positivement et que vous pouvez aussi partager avec les autres, je crois que c’est une grâce d’Allah.

Le Soleil

Alerte : la chanteuse Françoise À Kane empoisonnée par une tisane commandée en ligne

La chanteuse et actrice d’origine camerounaise Françoise À Kane a récemment vécu une mésaventure qui a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux. Après avoir commandé un thé en ligne, elle s’est retrouvée hospitalisée plusieurs jours, victime d’intenses douleurs gastriques.

Dans une vidéo largement relayée, l’artiste raconte son calvaire :
« Donc cette fausse tisane-là, quand je l’avais reçue, j’ai utilisé ça une semaine. J’ai eu un mal d’estomac chronique, au point où on a cru qu’on m’avait empoisonnée. J’ai fait six jours à l’hôpital, moi-même je ne savais pas d’où ça venait. » Face à la gravité des symptômes, une enquête médicale a été ouverte. « C’est à force de me poser des questions, parce que c’était devenu très curieux, qu’ils ont commencé à faire des analyses. Ils ont pris le thé en laboratoire, ils ont fait des recherches et je vous assure, elles vendent du n’importe quoi aux gens. Ils ont trouvé des herbes toxiques dans le thé, c’est ça qui m’a rendue malade », explique-t-elle.
L’artiste reconnaît avoir un temps soupçonné des proches avant de découvrir que l’origine de ses ennuis se trouvait dans le produit commandé en ligne : « Quand je pense que j’avais soupçonné une personne, alors que c’était la macrozarde là, qui m’avait envoyé son faux thé, qui a failli m’emmener… » Elle dénonce également l’attitude de la vendeuse : « Quand je l’ai appelée, elle m’a bloquée de partout parce que je lui ai dit : “Ton thé rend les gens malades.” Elle a répondu : “Pourquoi ? C’est seulement toi qui dis ça. Il y a des femmes qui maîtrisent le truc.” C’était pour me saboter, hein ! »
Aujourd’hui rétablie, Françoise À Kane tient à mettre en garde ses fans contre les achats impulsifs sur internet : « Leçon de morale : ce n’est pas tout ce que vous voyez sur les réseaux sociaux que vous devez acheter. »

Championnat d’Arabie saoudite : Sadio Mané, l’arme offensive d’Al-Nassr

Al-Nassr FC a confirmé son excellent début de saison en s’imposant ce dimanche face à Al-Kholood Club (2-0), lors de la 2ᵉ journée du championnat d’Arabie saoudite.

Dominateurs de bout en bout, les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont monopolisé le ballon avec 69 % de possession et se sont procurés pas moins de 29 tirs, dont 12 cadrés. Face à cette intensité, Al-Kholood n’a jamais réussi à exister offensivement, ne cadrant qu’un seul tir en 90 minutes.

Le score s’est débloqué à la 52ᵉ minute grâce à Sadio Mané, parfaitement servi dans la surface. L’attaquant sénégalais a ouvert le chemin du succès avant qu’Iñigo Martínez, d’une tête imparable sur corner, ne scelle la victoire à la 81ᵉ minute.

Avec ce succès maîtrisé, Al-Nassr s’installe en tête du classement avec 6 points et une différence de buts de +6, devant Al Khaleej Saihat et Al Ittihad. De son côté, Al-Kholood, toujours sans victoire ni but marqué, ferme la marche avec deux défaites consécutives.

CAN U17 – Tournoi qualificatif UFOA-A : le Sénégal dans le groupe B

Le tirage au sort du tournoi qualificatif UFOA-A pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations U17 a livré son verdict. Le Sénégal évoluera dans le groupe B, en compagnie de la Sierra Leone, de la Mauritanie et de la Guinée. La compétition, qui regroupera les sélections de la zone A, se tiendra au Mali du 5 au 18 octobre 2025.

« Innocent après cinq ans : le récit accablant de Fallou Fall sur la légèreté judiciaire

« Cinq années de détention pour rien. » C’est en ces termes que Fallou Fall a résumé son vécu, ce samedi 13 septembre à Yeumbeul, lors d’une conférence de presse organisée après son acquittement par la Cour d’appel de Dakar. Reconnu innocent après ce qu’il qualifie de « calvaire », il est longuement revenu sur les accusations de viol qui l’avaient conduit en prison et sur les séquelles humaines et sociales de cette épreuve.

Il a retracé en détail les différentes étapes de l’affaire et les conséquences qu’elle a entraînées. Selon lui, les premières accusations avaient été portées par sa tante en 2019. À l’époque, il avait déposé plainte au commissariat de Yeumbeul Asecna et, d’après son récit, une discussion familiale avait permis de régler provisoirement le différend.

Les mêmes accusations auraient été renouvelées en 2020. Fallou affirme s’être de nouveau rendu au commissariat de Yeumbeul Asecna pour déposer plainte auprès de l’adjudant Diatta, où il s’est retrouvé confronté à sa tante. Il rapporte que les policiers se sont d’abord limités à des questions « banales », avant d’entendre la jeune fille, les enquêteurs estimant que « les enfants ne mentent pas ». À l’issue de cette audition, il a été placé en garde à vue.

« À ce moment-là, je pensais qu’on allait me laisser partir et dire que c’était un problème familial et que c’était réglé », a-t-il expliqué, affirmant avoir informé des amis et des collègues pendant sa garde à vue. Il raconte qu’environ à 17 heures ce jour-là, le commissaire serait venu le voir et lui aurait lancé : « c’est le siwak qui t’a trahi ».

Le récit fait état d’un épisode humiliant au cours duquel on lui aurait demandé d’enlever sa ceinture avant son entrée en cellule, un premier enfermement qu’il qualifie « d’inoubliable ».

« Si le suicide avait été légal, je l’aurais fait », a confié Fallou, évoquant la profondeur du traumatisme et du désarroi vécus pendant sa détention.

Il a ajouté : « Mon parcours en prison, je l’ai vécu comme une mission. Il y a des personnes qui purgent de longues peines pour des accusations de viol, parfois 10, 15 ou même 20 ans, pour des faits qu’elles n’ont pas commis. Elles le font avec dignité. Il faut absolument revoir les dossiers concernant le viol. La justice doit s’assurer que des preuves palpables existent avant de condamner quelqu’un. C’est un sujet tellement sensible qu’il faut être très rigoureux. »

Enfin, il a exprimé sa volonté de créer une structure pour lutter contre l’injustice au Sénégal : « Avec mes proches et mes soutiens, je suis prêt à agir pour défendre ceux qui, comme moi, ont été injustement incarcérés. Il y a beaucoup de Fallou en prison, et je veux mettre en place une structure pour les aider et combattre ces injustices. »

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