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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Coopération dans le domaine de la technologie : Des chefs d’entreprise polonais en prospection au Sénégal

Après la découverte du pétrole et du gaz, le Sénégal suscite de grands intérêts de coopération économique. La Pologne ne s’en cache pas. Elle veut asseoir un partenariat «gagnant-gagnant» avec le Sénégal, un pays qui regorge de beaucoup de potentiels. Ainsi, à travers l’Agence polonaise de l’investissement et du commerce, ce pays de  l’Europe de l’Est a organisé hier un forum énergétique, en collaboration avec la Chambre polonaise de commerce et Sénégal Gateway Consulting, sous le thème : «Solutions polonaises pour le développement énergétique et minier.» précise le quotidien

L’objectif de ce forum est d’offrir l’opportunité au Sénégal de découvrir des solutions innovantes proposées par la Pologne et qui sont adaptées aux besoins du pays dans les domaines de l’énergie et des mines.Pour ce faire, neuf entreprises polonaises de premier plan sont actuellement au Sénégal pour échanger avec la partie sénégalaise en vue d’explorer des partenariats dura­bles. «Nous avons invité des entreprises polonaises dans les secteurs minier, énergétique pour partager, parce qu’il faut un peu diversifier les  fournisseurs de matériel pour l’énergie et pour les mines», a expliqué Leszk Jeremi Bialy. D’après le fondateur de Sénégal Gateway Consulting, ces entreprises ont  des expériences et des produits extraordinaires qui ne sont pas bien connus au Sénégal et même dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. Et c’est  dans les domaines de l’énergie et minier que les parties veulent orienter cette coopération économique. Ce sont des fournisseurs de technologies pour les mines, l’énergie, le gaz et l’huile. Mais, pour le moment, l’idée n’est pas de s’implanter au Sénégal, mais d’amener des produits fabriqués en Pologne dans ces domaines. Pour convaincre la partie sénégalaise, les responsables de ces entreprises se sont succédé au pupitre pour informer sur les atouts que regorgent leurs structures.
La Pologne entend aussi avoir une coopération avec le Sénégal dans le domaine  agricole. Le bureau Gateway Consulting veut, cette année, s’installer au Sénégal pour la production de semences de pomme de terre et la production de blé. Le Sénégal et la Pologne cherchent ainsi à renforcer leur coopération économique qui, pour le moment, n’est estimée qu’à 200 millions d’euros, environ 131 milliards de francs Cfa, au niveau des échanges économiques entre les deux pays. Pour Andrzej Dycha, le Pdg d’Oolish investment and trade agency, cette coopération permettra de faire des transformations pour développer l’industrie à travers des produits manufacturiers que la Pologne compte amener au Sénégal.

Gambie : présidentielle fixée au 5 décembre 2026, Adama Barrow brigue un troisième mandat contesté

Le président gambien Adama Barrow a officiellement annoncé sa candidature à la présidentielle du 5 décembre 2026, selon la Commission électorale nationale. Le scrutin, jugé crucial pour la stabilité du pays, suscite déjà des tensions, le chef de l’État étant en lice pour un troisième mandat.

Sa décision, légale au regard de la Constitution de 1997, a néanmoins surpris. En 2016, Barrow avait été élu sur la promesse d’instaurer une nouvelle Constitution limitant à deux les mandats présidentiels.

Une réforme constitutionnelle avortée

Le projet de texte rédigé en 2020, incluant une clause rétroactive pour limiter à deux les mandats, avait été rejeté par les députés pro-Barrow. Un second projet, dénué de cette clause, a connu le même sort en juillet 2024. Si ce texte avait été adopté, il aurait permis au président sortant de briguer deux nouveaux mandats supplémentaires à partir de 2026.

Ce flou juridique alimente les critiques de l’opposition et d’une partie de la société civile, qui accusent Adama Barrow de trahir ses engagements de 2016.

L’opposition s’organise autour d’Ousainou Darboe

Le Parti démocratique uni (UDP), principale force d’opposition, a désigné en septembre son chef historique Ousainou Darboe comme candidat à la présidentielle.
La Commission électorale, par la voix de son président Joseph Colley, a assuré vouloir garantir “transparence et inclusion” lors du scrutin. Les législatives, quant à elles, sont prévues pour le 10 avril 2027.

Ancien opposant à la dictature de Yahya Jammeh, Adama Barrow avait incarné l’espoir du renouveau démocratique gambien. Sa volonté de prolonger son pouvoir jusqu’en 2031 marque un tournant politique majeur dans ce petit État d’Afrique de l’Ouest.

Agriculture – Accès inégal au foncier, manque de ressources et de formation… : Les freins à la participation féminine à l’agroécologie

«Face aux crises environnementales, alimentaires et sociales, l’agroécologie s’impose comme une alternative crédible aux modèles agricoles productivistes. Elle ne se limite pas à un ensemble de techniques respectueuses de l’environnement : elle constitue également un mouvement social et politique qui interroge les rapports de pouvoir, les modes de production et les inégalités. Dans ce cadre, les femmes jouent un rôle central», a fait savoir Pape Demba Kane. L’ingénieur agronome à l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra) intervenait hier à l’atelier sur «l’agroécologie et l’apport des femmes dans l’agroalimentaire», organisé par la Commission genre et entreprenariat féminin de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture (Cciad) que dirige Mme Khady Fall Tall rapporte le quotidien .

Malgré leur rôle central, précise l’agronome, «les femmes rencontrent de nombreux freins qui limitent leur pleine participation à l’agroécologie». M. Kane explique que «dans de nombreux contextes, les terres sont attribuées aux hommes, en vertu de normes coutumières ou de pratiques discriminatoires. Cette exclusion foncière prive les femmes de la possibilité d’investir durablement dans des pratiques agroécologiques. Les normes coutumières privilégient les hommes dans l’attribution des terres. Au Sénégal, moins de 20% des femmes rurales disposent d’un titre foncier (Enda Pronat, 2019)».
Les femmes sont aussi, selon lui, «sous-représentées dans les instances de gouvernance agricole et dans les organisations paysannes. Leur voix est rarement prise en compte dans les décisions concernant la gestion des ressources naturelles ou les politiques agricoles comme le souligne Agarwal (1994), cette exclusion limite leur capacité à influencer les politiques agricoles». S’y ajoute l’accès au crédit, aux intrants, aux technologies et aux formations techniques, qui reste limité pour les femmes. «Cette situation accentue leur dépendance vis-à-vis des structures patriarcales et freine leur capacité d’innovation (Ied Afrique, 2015)», renseigne l’expert.

Néanmoins, rassure Demba Kane, «l’agroécologie, dans sa vision et ses principes, ouvre des perspectives d’émancipation pour les femmes qui peuvent permettre de «redéfinir les cartes»». En guise d’exemple, il cite «les stratégies collectives où les groupements féminins constituent des espaces de solidarité et de mutualisation des ressources. Ils permettent aux femmes de renforcer leur pouvoir d’action collectif, d’accéder à des financements et de développer des activités génératrices de revenus. Il y a aussi le phénomène de l’écoféminisme vernaculaire, où les femmes s’approprient l’agroécologie comme un outil d’autonomie, sans confrontation directe aux normes patriarcales». A son avis, cet écoféminisme vernaculaire «illustre la capacité des femmes à transformer leur environnement social par des pratiques agricoles durables. Par exemple, des Ong comme Enda Pronat accompagnent les femmes dans la transition agroécologique. Ces initiatives ont permis d’accroître leur accès au foncier, de renforcer leur leadership communautaire et d’améliorer la sécurité alimentaire. Dans certaines communes, la proportion de demandes foncières féminines a fortement augmenté après des campagnes de sensibilisation, témoignant d’un changement social en cours».

Pour le chercheur, «l’analyse du rôle des femmes dans l’agroécologie met en évidence une double dynamique. D’une part, elles constituent des actrices incontournables de la durabilité agricole grâce à leurs savoirs, leurs pratiques et leur engagement quotidien. D’autre part, l’agroécologie représente un espace de transformation sociale, susceptible de réduire les inégalités de genre et de renforcer l’autonomie féminine. Cependant, cette potentialité ne peut se réaliser pleinement qu’à travers des politiques publiques inclusives, un soutien institutionnel fort et une reconnaissance explicite du rôle des femmes dans la gouvernance agricole».

En phase avec l’ingénieur, le président de la Cciad, Abdoulaye Sow, soutient que «l’apport des femmes dans l’agroécologie et l’agroalimentaire n’est pas seulement un enjeu de justice ou de genre. C’est un pilier de notre sécurité alimentaire, de notre résilience face aux changements climatiques, de notre développement économique durable et inclusif».

GTA couronné à Cape Town : le projet gazier du Sénégal séduit l’Afrique

Le Sénégal consolide sa position de puissance énergétique régionale : le projet gazier transfrontalier Greater Tortue Ahmeyim (GTA), auquel participe activement la société nationale Petrosen, a reçu le prix de la meilleure stratégie de monétisation du gaz lors de la conférence African Energy Week (AEW) 2025. Cette distinction prestigieuse vient récompenser une initiative exemplaire qui contribue à renforcer la sécurité énergétique, la croissance industrielle et l’emploi local au Sénégal et en Mauritanie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Porté par un partenariat stratégique entre bp, Kosmos Energy, SMH (Mauritanie) et Petrosen (Sénégal), le projet GTA représente une avancée majeure dans l’exploitation durable des ressources naturelles nationales. Depuis le démarrage de la production de gaz en janvier 2025 et le lancement des exportations commerciales en juin, le Sénégal entre officiellement dans le cercle des exportateurs mondiaux de GNL (gaz naturel liquéfié).

Situé à la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal, le projet exploite plus de 15 000 milliards de pieds cubes de réserves de gaz, et prévoit à terme une production de 2,3 millions de tonnes de GNL par an, avec une montée en puissance attendue grâce aux phases futures.

Au-delà de la performance technique, GTA marque un tournant stratégique pour l’économie sénégalaise. Il alimente le marché domestique en gaz, réduisant la dépendance aux importations et stimulant la transformation industrielle locale. Il crée plusieurs milliers d’emplois directs et indirects, tant dans l’ingénierie que dans les services annexes. Il positionne aussi le Sénégal comme un hub énergétique régional, capable de répondre à la demande africaine et internationale.

« Le prix décerné au projet GTA illustre la capacité de nos États à transformer leur potentiel naturel en richesse tangible et durable. C’est aussi une reconnaissance du savoir-faire sénégalais porté par Petrosen et les autorités nationales », a déclaré un représentant du ministère du Pétrole et des Énergies, présent à la cérémonie.

Le succès du projet GTA confirme la pertinence de la stratégie nationale d’exploitation du gaz, inscrite dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE). Avec ce projet, le Sénégal franchit une nouvelle étape vers l’indépendance énergétique, tout en consolidant son rôle dans la transition énergétique mondiale.

avec le soleil

PRAPS2-SN : des réalisations qui changent le quotidien des pasteurs et agropasteurs

À mi-parcours de sa mise en œuvre, le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel – Phase 2 au Sénégal (PRAPS2-SN) a organisé une caravane de presse pour mettre en lumière ses réalisations. Trois jours durant, les journalistes ont séjourné dans  un milieu pastoral en pleine mutation. Ici, un périmètre de culture fourragère soigneusement irrigué. Là, une ferme laitière moderne intégrée à la culture fourragère. Plus loin, un poste vétérinaire flambant neuf, symbole d’un service public de santé animale de proximité. Partout, les infrastructures s’élèvent, et les témoignages des bénéficiaires traduisent la même conviction : le projet change la vie des pasteurs et agropasteurs en renforçant leur résilience face aux défis quotidiens.

 

Fatou Binetou Diallo productrice fourragère: L’engagement d’une jeune femme pour son bétail et le bonheur familial

 

Sous un soleil de plomb à Ndam, dans le département de Koumpentoum, une silhouette frêle mais déterminée fend les allées d’un périmètre agricole. Fatou Binetou Dème, à peine 20 ans, incarne une énergie rare. Entre tâches domestiques et travaux champêtres, elle s’est faite une place dans un domaine inhabituel : la production de fourrage. Son champ de maralfalfa s’étend derrière une clôture grillagée flambant neuve. L’insuffisance des pâtures a poussé cette dame à opter pour la culture fourragère. «En saison sèche, nous rencontrions beaucoup de difficultés à nourrir nos animaux à cause de la rareté du fourrage au niveau des pâturages et aux nombreux feux de brousse. C’est ainsi que je me suis rapprochée du PRAPS2-SN pour bénéficier d’un accompagnement et me lancer dans la culture fourragère », raconte-t-elle. Le PRAPS2-SN a cru en son ambition et a répondu favorablement à sa demande. Outre les boutures de maralfalfa, le projet  lui a offert bien plus qu’un simple coup de pouce. Une pompe pour le forage, un château d’eau, un système d’irrigation goutte-à-goutte et  un équipement solaire pour alimenter les installations en énergie. Au total, 16 millions de francs CFA environ ont été investis par le projet pour transformer le rêve de Fatou  Binetou Diallo en réalité.  «Aujourd’hui, grâce au périmètre fourrager, nos animaux sont mieux nourris et produisent plus de lait qui est vendu au village. Cet argent permet d’assurer les besoins de ma famille », indique-t-elle.

 

Mamadou Abib Mboup, un jeune entrepreneur modernise la production laitière à Lour Escale

Après Ndam, la caravane de presse a fait cap sur Ndiapardou, dans la commune de Lour Escale (Koungheul) où se trouve la ferme laitière  de Mamadou Habib Mboup. Son projet, évalué à 17  millions de FCFA environ est subventionné à hauteur de 60%, soit 10 millions F CFA, par le PRAPS2-SN. L’exploitation combine production laitière et culture fourragère. Grâce à quatre vaches de race montbéliarde, dont deux déjà en lactation, la ferme produit actuellement 20 litres de lait par jour, écoulés localement. L’objectif à terme est d’atteindre 60 litres au moins par jour avec un cheptel renforcé.  « Ce projet est pour moi un rêve devenu réalité. Grâce au soutien du PRAPS2-SN, j’ai pu moderniser mon élevage et investir de manière conséquente. C’est aussi grâce au Projet que le forage permet  d’assurer l’alimentation en eau de tout le village.», confie Mamadou Mboup, qui ambitionne de créer de l’emploi local et d’inspirer d’autres jeunes.

 

La boucherie moderne de Ndioum, un exemple inspirant

A l’image de ce promoteur, Mamadou alpha Sy établit à Ndioum a lui aussi bénéficié de l’appui du PRAPS2 SN. Ce jeune homme a mis en place une ferme intégrée et une boucherie moderne, grâce à un appui de 9,5 millions FCFA, soit 60% du financement global du projet.  La ferme de 5 hectares située sur la rive du bras du fleuve se spécialise dans l’élevage de bovins et dans l’aviculture. Optant pour un système d’embouche moderne, M. Sy a construit une étable composée de 20 box pour des bovins à engraisser et une boucherie moderne située sur la route principale de Ndioum.  Afin de supporter l’alimentation du bétail, M. Sy cultive du pannicum et du malalfalfa sur une superficie d’un hectare. Son business emploie 10 jeunes de la localité. « Grâce à l’appui du PRAPS2, j’ai pu structurer mon activité, moderniser mes installations et surtout créer des emplois pour les jeunes de Ndioum. Aujourd’hui, je suis fier de contribuer à la sécurité alimentaire de ma région et de montrer que, même à partir de peu, on peut bâtir quelque chose de grand », indique M. Sy.

 

Bondji, un marché à bétail sous régional

 

La caravane de presse a fait escale au marché à bétail de Bondji. En ce jeudi jour de marché, le site bouillonne d’activités. L’affluence est au rendez-vous. Des troupeaux de petits ruminants s’entassent dans des enclos spécialement aménagés, tandis que les bovins, imposants, patientent dans des espaces dédiés : ça achalande de partout.

Ce site, construit par le projet pour un coût de 107 millions F CFA, s’étend sur 1 hectare, peut accueillir 3 000 petits ruminants, 1 000 bovins et 100 équidés. Chaque semaine, il vibre d’activités et répond aux besoins des acteurs de l’élevage qui souhaitaient depuis longtemps un cadre structuré, sécurisé et fonctionnel pour leurs transactions. « Avant l’érection de ce foirail, nous travaillions dans des conditions très difficiles, faute d’organisation », a témoigné Yoro Sagna, le président du comité de gestion (Coges).

La caravane a ensuite rencontré Mme Dieynaba Bocoum à Kanel. Transformatrice de produits agroalimentaires et cosmétiques, elle a bénéficié d’une formation et d’un kit de démarrage grâce au projet. «Pendant six mois, j’ai été formée aux métiers de la transformation agroalimentaire», a-t-elle confié. Aujourd’hui, grâce à ces compétences, elle transforme plusieurs types de céréales et de produits cosmétiques vendus dans sa  boutique à Kanel. Mme Bocoum fait partie de la 1ère cohorte de 140 femmes et jeunes formés et équipés. Une 2ème cohorte de 399 apprenants est déjà en formation dans divers métiers en milieu pastoral.

 

Missirah Wadène :  un poste vétérinaire moderne pour améliorer les conditions de travail des techniciens de santé animale

 

L’équipe de journalistes a clôturé sa visite au poste vétérinaire de Missirah Wadène,. Financé à hauteur de 39 millions de francs CFA, ce poste marque une avancée significative dans le renforcement des services de santé animale. L’infrastructure comprend deux chambres, un salon, une cuisine, des sanitaires et un mur de clôture, offrant aux agents de l’élevage des conditions de travail et de logement adaptées comme en témoigne la majorité, des agents de services vétérinaires bénéficaiaires de ces types logement. « Ce poste de santé vétérinaire permet désormais à l’agent de disposer de locaux adaptés pour exercer ses missions dans de meilleures conditions», témoigne Abdou Khadre Fadiaba, Chef de poste de Makayop.

Toutes ces réalisations illustrent l’impact concret du projet PRAPS2-SN sur le terrain. Elles consolident la trajectoire du projet vers le  renforcement de  la résilience des communautés pastorales et agropastorales à travers l’amélioration de la santé animale, la gestion durable des paysages, le développement des chaînes de valeur bétail, ainsi que l’inclusion sociale et économique des femmes et des jeunes.

Avec le soleil

Balla Gaye 2 et Boury Bathily : le divorce après 15 ans de mariage ?

Depuis quelque temps, les rumeurs vont bon train autour du couple formé par Balla Gaye 2 et Boury Bathily. Le lion de Guédiawaye aurait, selon plusieurs sources, pris une deuxième épouse, une décision qui aurait provoqué le divorce après plus de 15 ans d’union.

Pour l’instant, ni le lutteur ni Boury Bathily n’ont confirmé ou démenti la nouvelle. Mais un détail intrigue : en parcourant les comptes TikTok de leurs proches, on remarque une vague de soutien à Boury Bathily, comme si la séparation était bien réelle.

Entre silence, rumeurs et indices en ligne, le mystère plane toujours sur ce couple emblématique de la lutte sénégalaise.

Al Aminou Mohamed Lô admet avoir été trompé sur l’endettement du Sénégal

Al Aminou Mohamed Lô, ancien Directeur national de la BCEAO pour le Sénégal et aujourd’hui ministre d’État auprès du Président Bassirou Diomaye Faye, a fait des révélations inattendues sur la politique d’endettement menée sous le régime de Macky Sall.

Invité sur 7TV, il a reconnu avoir été trompé lorsqu’il défendait publiquement cette stratégie : « On nous a tous trompés. C’était faux. Quand je soutenais cette politique, j’ignorais l’état réel des finances publiques », a-t-il déclaré. Selon lui, le gouvernement actuel a également été piégé par cette situation.

Al Aminou Mohamed Lô a précisé que la BCEAO se limite à gérer la dette envers le FMI, la balance des paiements et la situation monétaire des banques. Tout ce qui concerne le secteur réel de l’économie, notamment la croissance, relève du ministère des Finances.

Ces déclarations relancent le débat sur la transparence et la gestion de la dette publique au Sénégal.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention