Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.
Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop
OMAR BLONDIN DIOP…
Aîné frère d’une Fratrie
Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).
Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.
Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.
De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.
Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).
Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.
Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.
Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.
Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.
EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.
La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.
La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.
Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…
PAD – Un gré à gré qui choque les acteurs : Waly Diouf Bodiang envisage de donner 10 ha du Port autonome de Dakar, sans appel d’offres
Pour mettre en place le projet dit “Jambaar”, Waly Diouf Bodiang envisage de donner 10 ha du Port autonome de Dakar, sans appel d’offres, à un consortium composé essentiellement d’entreprises étrangères, belges et espagnoles. Évincés sans compétition, des opérateurs ruent dans les brancards. Le Conseil d’administration, qui devait se réunir ce jeudi, reporté en raison du voyage du DG.
C’est un dossier qui risque de faire grand bruit dans le pays. C’est l’un des tout premiers grands projets du tonitruant directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Waly Diouf Bodiang. Il s’agit du projet à milliards dénommé Consortium Jambaar. Selon nos informations, le projet, qui devait être présenté au Conseil d’administration initialement prévu ce jeudi 11 septembre et qui a été reporté en raison de l’absence du directeur général, soulève déjà pas mal de controverse.
De quoi s’agit-il ? Si le DG Waly Diouf Bodiang va jusqu’au bout de ce projet déjà très avancé, le môle 4 sera totalement privatisé. Les opérateurs qui, jusque-là, traitaient directement avec le PAD, seront contraints de passer par des privés. Le pire dans cette histoire, c’est qu’il n’y a eu aucun appel d’offres pour choisir les meilleurs. Ce qui a provoqué l’ire des acteurs. “Ce qui se passe dans cette affaire est scandaleux. On croyait vraiment que ce genre de pratique est révolu. On ne peut pas prendre un espace stratégique comme le môle 4 et l’attribuer à des compagnies triées sur le volet et après obliger les autres qui avaient le même droit de passer par ces privés. C’est aux antipodes de la gouvernance”, clame une de nos sources.
Selon nos interlocuteurs, l’espace en question, qui s’étend sur environ 10 ha, est en grande partie occupé. “Si le port décide de changer le mode d’exploitation, ça peut être une bonne chose. Mais il faut le faire dans la transparence, en lançant un appel d’offres ouvert comme on l’avait fait quand on devait choisir le concessionnaire dans le cadre du terminal à container avec Dubai Port Word”, dénonce l’un d’eux.
Jusque-là, le mode d’exploitation consiste à accueillir librement et spontanément des navires, qui viennent faire leurs opérations et paient directement leurs redevances au port. Avec la mutation, le port va céder l’exploitation au Consortium Jambaar Holding Sa dans lequel il ne dispose que de 10 %. Les 90 % détenus par des privés dont la plupart sont des Européens. Ledit consortium ayant en charge “la conception, le financement, la réalisation et l’exploitation d’un terminal polyvalent multimodal au môle 4 du Port autonome de Dakar”.
Qui sont les Jambaar de Waly Diouf Bodiang
Pour mener ce projet, le DG du PAD est allé chercher un melting-pot dont des Belges et des Espagnols. Il s’agit de Conti-Lines, une compagnie belge basée à Anvers ; Ership, un groupe espagnol spécialisé dans les services portuaires, notamment la manutention, le stockage et la coordination logistique. Le consortium compte aussi en son sein le Port d’Anvers Bruges International qui fait partie des ports les plus importants d’Europe. À noter que le groupe Maor est la seule entité privée présente dans le consortium.
Pour l’exploitation de cette partie du môle 4, une société de droit sénégalais sera mise en place. Par rapport au schéma de financement, nos interlocuteurs rapportent que le capital initial sera de 100 000 000 F CFA, mais sera porté à 3 280 000 000 F CFA. Les actionnaires mettront 8 803 434 720 F CFA, les banques 33 208 943 840 F CFA.
Au total, c’est des investissements de l’ordre de 54 milliards F CFA qui sont attendus.
Version port
Selon des sources proches de la Direction générale du PAD, le consortium Jambaar Holding SA a soumis au port une offre en date du 23 décembre 2024, conformément à la loi n°92-63 du 2 août 1992. “Tout a été fait dans les règles de l’art, à la suite de plusieurs consultations, échanges et négociations”, se défendent des sources proches de la Direction générale.
L’offre, selon nos sources, s’articule sur trois volets. Volet 1 : Aménagement et exploitation du môle 4 du port de Dakar en un terminal polyvalent et multimodal ; volet 2 : mise en place de services fluvio-maritimes réguliers entre le port de Dakar et plusieurs ports régionaux ; volet 3 : réhabilitation et modernisation de certains ports régionaux stratégiques.
D’après les termes du projet, en contrepartie de l’exploitation du périmètre affecté, le permissionnaire s’engage à verser un ticket d’entrée à 2 500 000 000 F CFA TTC dans les cinq jours suivant la mise à disposition du périmètre ; 1 000 000 000 F CFA TTC pour les volets 2 et 3 du projet ; une redevance fixe de 6 000 F CFA/ma/an, payable trimestriellement et d’avance ; et enfin une redevance variable de 200 F CFA par tonne de cargaison manutentionnée.
À souligner que l’autorisation d’occupation va durer 25 ans à compter de la date de mise à disposition du périmètre, en tenant compte des investissements consentis, du ticket d’entrée et des infrastructures de base, précisent nos sources.
Le port estime qu’à terme, le tonnage prévu est de 1,9 million de tonnes par an, soit environ 8 % du trafic global du port tous sens et produits confondus.
avec le journal ENQUETE
Titres publics : le Sénégal prévoit une émission record de 330 milliards FCFA
Le Sénégal se positionne comme le principal animateur du Marché des Titres publics de l’UEMOA en cette année 2025. Selon le calendrier prévisionnel publié par UMOA-Titres, le pays prévoit de lever 330 milliards FCFA, un montant qui le place en tête des huit États membres de l’Union, rapporte le Marché.
Dans le détail, Dakar envisage de mobiliser 130 milliards FCFA via des Bons Assimilables du Trésor (BAT), afin de répondre à des besoins de financement à court terme. Le reste, soit 200 milliards FCFA, sera levé sous forme d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT), des titres à moyen et long terme destinés à consolider la dette et à réduire la pression sur le refinancement.
Cette stratégie traduit une volonté claire des autorités sénégalaises : sécuriser des ressources rapidement tout en allongeant la maturité de la dette pour en stabiliser la charge à moyen terme.
À l’échelle régionale, les États de l’UEMOA ambitionnent de lever un total de 1 300 milliards FCFA sur la même période. Derrière le Sénégal, le Mali prévoit de mobiliser 270 milliards FCFA, suivi du Burkina Faso avec 240 milliards. La Côte d’Ivoire et le Niger visent chacun 180 milliards FCFA.
Commerce international | Parlons des droits de douane (Source : OMC)
Les droits de douane font partie intégrante du commerce international. Savez-vous comment ils fonctionnent et à quoi ils servent? Utilisés par pratiquement tous les pays, les droits de douane ou tarifs sont une taxe sur les produits achetés à l’étranger, habituellement conç,ue pour percevoir des recettes ou pour donner un avantage à un produit national par rapport à un produit importé au niveau du prix. Deux de nos experts en matière de droits de douane et de commerce des marchandises, Suja Rishikesh Mavroidis et Roy Santana, expliquent comment cette taxe fonctionne dans la pratique.
Concours – Africa’s business heroes 2025 : Dakar accueille la demi-finale
Le Sénégal accueille, pour la première fois, la demi-finale du concours Africa’s business heroes. A l’issue de cette compétition des entrepreneurs qui se déroulera du 10 au 11 septembre 2025 dans la capitale sénégalaise, dix finalistes seront sélectionnés parmi les vingt demi-finalistes pour participer à la grande finale prévue au Rwanda.
La Fondation Jack Ma organise, pour la première fois au Sénégal, la demi-finale du concours Africa’s business heroes (Abh), qui se déroulera du 10 au 11 septembre 2025. Vingt entrepreneurs vont disputer cette demi-finale à l’issue de laquelle dix seront sélectionnés pour participer à la grande finale prévue au Rwanda.
Africa’s business heroes a pour mission d’identifier, de soutenir et d’inspirer la prochaine génération d’entrepreneurs africains qui ont un impact sur leurs communautés, qui s’attaquent à des défis urgents et qui construisent une économie plus durable et plus inclusive.
Mieux, précise Awa Guèye, responsable des politiques publiques Afrique francophone chez Wave, «le programme identifie et soutient les entrepreneurs les plus prometteurs d’Afrique, leur offrant non seulement de la visibilité, du mentorat et un accès au capital, mais aussi la confiance nécessaire pour développer leur entreprise et avoir un impact tangible sur leur communauté».
Chez Wave, soutient-elle, «nous nous considérons comme faisant partie de ce même écosystème, en permettant aux petites entreprises de se développer grâce à des outils numériques, en établissant des partenariats avec des entrepreneurs locaux et en soutenant l’économie numérique au Sénégal et au-delà. L’organisation des demi-finales au Sénégal souligne également le rôle croissant du pays en tant que pôle d’entrepreneuriat et d’innovation en Afrique.
Ensemble, nous pouvons faire en sorte que l’innovation et les opportunités continuent de prospérer sur tout le continent et que les héros économiques africains d’aujourd’hui deviennent les modèles de demain».
Pour le Président-directeur général de la startup Eyone medical, «Abh est la plus grande compétition des entreprises en Afrique».
Henri Ousmane Guèye rappelle : «Jack Ma avait visité une fois l’Afrique et avait été émerveillé par tout le potentiel qu’il y a chez nous. Et il était motivé à faire quelque chose pour donner de la force, mettre en lumière ces Africains. C’est de là qu’il a créé cette compétition qui, je crois, en est à sa septième édition.
L’objectif consiste à faire «compétir» les meilleurs projets d’Afrique, de tout le continent, quels que soient l’âge, le genre». Spécialisée dans la digitalisation des soins de santé, cette startup a remporté le Grand Prix d’Africa’s business heroes 2024, premier lauréat francophone du concours. Ce prix, selon le Pdg, a eu un très gros impact sur leur activité quotidienne. «Ça nous a apporté de la visibilité. Il y a aussi un aspect non négligeable, qui est l’aspect financier. Le premier prix est de 300 mille dollars (soit plus de 15 millions de francs Cfa : Ndlr). Dans un environnement où il n’est pas évident de lever des fonds, ça a eu un impact sur la continuité de notre activité», témoigne M. Guèye.
Deux Sénégalais parmi les demi-finalistes
La subvention globale mobilisée pour la finale est de 1, 5 million de dollars, soit plus de 750 millions de francs Cfa. «Les finalistes bénéficient également d’un accès à vie à une communauté exclusive d’entrepreneurs, d’investisseurs, de professionnels et de mentors partageant les mêmes idées. En outre, ils bénéficient de programmes de formation, d’opportunités de mise en réseau et d’un soutien continu pour les aider à développer leur entreprise et à avoir un impact encore plus important», lit-on dans un document de presse.
A cette demi-finale, le Sénégal est représenté par Lionceau, une entreprise qui produit des aliments pour bébés, et Sawa by Shopmea-way, une startup spécialisée dans la numérisation de l’écosystème du transport. «Je suis très honorée de faire partie de cette demi-finale et encore plus cette demi-finale se passe ici, dans mon propre pays, le Sénégal, de voir tous ces entrepreneurs qui viennent défendre leur projet, mais aussi montrer des solutions», a déclaré Seyni Samba, fondatrice de Lionceau.
Les demi-finalistes couvrent des secteurs variés (santé, fintech, agrotech, logistique et développement durable), reflétant l’étendue et le dynamisme du paysage entrepreneurial africain.
Grâce à la technologie et à des modèles économiques innovants, ces entreprises relèvent certains des défis les plus urgents du continent, de l’inclusion financière et l’accès aux soins de santé à la sécurité alimentaire et la durabilité environnementale.
AVEC lE QUOTIDIEN
Le Marathon International du Sénégal revient pour sa 7ème édition à Saly
Le sport sénégalais s’apprête à vibrer une nouvelle fois au rythme de la course à pied. Le 15 février 2026, la station balnéaire de Saly accueillera la 7ème édition du Marathon International du Sénégal, un rendez-vous devenu incontournable pour les amateurs de running, professionnels comme amateurs.
Cette édition mettra l’accent sur la sécurité. Les organisateurs ont en effet annoncé la mise en place d’un dispositif renforcé, assuré par la Police et la Gendarmerie nationale, afin de garantir aux participants et au public un événement serein et festif.
Les coureurs auront la possibilité de choisir leur parcours selon leur niveau et leurs envies :
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42 km (Marathon)
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21 km (Semi-marathon)
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10 km
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5 km (course populaire et familiale)
Les inscriptions sont déjà ouvertes et se font exclusivement en ligne via le site officiel : www.marathondusenegal.com.
Entre performance sportive, ambiance conviviale et promotion de la destination touristique de Saly, ce marathon promet d’être un grand moment de partage et d’endurance.
Avec wiwsport.
Iliman Ndiaye sur son match contre la RD Congo : « J’essaie de prendre du plaisir mais je pouvais faire mieux »
Détonateur du jeu des Lions face à la RD Congo, l’ailier d’Everton n’a pas caché sa satisfaction après la victoire à Kinshasa.
Iliman Ndiaye après la victoire du Sénégal contre la RD Congo : « On est resté calme après le 2-0. On sait quelle équipe on est et qu’il fallait rester calme et continuer à faire notre jeu. On l’a fait, on est revenu au score et gagné le match. Je pouvais faire mieux. Je pense que je pouvais aider l’équipe un peu plus. Mais j’essaie de prendre du plaisir comme toujours. J’essaie de jouer mon football et continuer à travailler, aider l’équipe à aller loin au maximum. »
AVEC WIW
Mercato : Pathé Ciss ne quittera pas le Rayo Vallecano cet été
Cette fois, ça ne fait plus aucun doute : Pathé Ciss ne bougera pas du Rayo Vallecano cet été. Malgré la volonté du joueur de partir, le club madrilène est resté ferme et va le retenir au moins jusqu’en janvier.
Pathé Ismaël Ciss devra encore gommer sa déception et se reconcentrer sur le terrain. Désireux de quitter le Rayo Vallecano et d’aller découvrir d’autres horizons cet été, le milieu de terrain sénégalais de 31 ans, qui a disputé 17 minutes avec les Lions pendant la trêve (contre le Soudan), n’obtiendra pas gain de cause. Comme on pouvait s’y attendre, le club madrilène a décidé de recaler tous les clubs intéressés et donc de le retenir dans ses rangs.
Lors des derniers jours, le club saoudien Al-Shabab, comme le Celta Vigo il y a quelques semaines, a manifesté un intérêt très concret et était prêt à offrir 7 millions d’euros pour faire venir l’ancien joueur de la Fuenlabrada. Mais le Rayo et son président Raúl Martín Presa restent fermes : la clause de 10 M€ ou rien. Finalement, le mercato estival en Arabie saoudite prend fin ce mercredi 10 septembre et Al-Shabab ne reviendra pas à la charge.
Pathé Ciss, devenu l’un des principaux cadres de l’entraîneur Iñigo Pérez et titulaire lors des trois premières journées de LaLiga cette saison, devra donc repartir sur une cinquième campagne à Vallecas. L’ancien pensionnaire de Diambars y découvrira l’Europe avec la Ligue Conférence puisque les Franjirrojos se sont qualifiés pour la phase de ligue de C4 après avoir éliminé en barrages les modestes biélorusses du FK Neman Grodn.
Avec wiwsport
Mamadou Niang (Ancien international) : « Mon plus grand regret ? C’est de ne pas avoir joué la coupe du monde 2002 »
Grande figure de la sélection nationale vers les années 2002-2010, Mamadou Niang a laissé entendre que son plus grand regret a été sa non participation à la Coupe du monde 2002 avec les Lions. Une absence qui s’explique par un fait anecdotique qu’il a révélé sur Canal+ Sport.
Il est toujours curieux de découvrir les anecdotes des sportifs une fois qu’ils ont raccroché. Légende de l’Olympique de Marseille et de la l’Equipe Nationale du Sénégal, Mamadou Niang n’a pourtant jamais pu participer à une Coupe du monde avec le Sénégal. Quelque chose que l’ancienne gloire des Lions considère même comme son plus grand regret.
Dans un entretien avec Hervé Mathoux, Mamadou Niang s’est confié sur cet épisode de sa carrière qui peine à s’effacer dans sa mémoire. « Mon plus grand regret c’est de ne pas avoir joué la Coupe du Monde 2002. Je devais la faire ! Mais juste avant le départ, en stage il m’appelle pour me dire que “je suis réserviste’’ – et Amara Traoré qui était joueur à l’époque mais dans la quarantaine, va voir Bruno Metsu et lui dit : “Bah écoute moi je peux laisser ma place à Mamad’ et moi je rentre dans le staff, comme ça il va faire la Coupe du monde…’’ », a révélé Mamadou Niang.
Mamadou Niang poursuit dans son narratif en révélant la partie la plus triste de l’histoire. « Metsu avait accepté, mais certains joueurs ont été le voir pour lui dire que “Non si Mamad’ prend la place d’Amara, nous on n’ira pas à la Coupe du monde…’’. Je l’ai appris quelque temps après, mais j’ai été très déçu vraiment », s’est confié l’ancienne gloire des Lions.
Pour rappel, Mamadou Niang est le troisième meilleur buteur sénégalais à la CAN avec 4 réalisations et le troisième meilleur buteur de l’histoire de la sélection nationale avec 23 buts derrière Sadio Mané (44) et Henri Camara (31).