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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Ziguinchor: À Kaguite, la mangue nourrit 80 % des familles

Marqué à jamais par les stigmates du conflit armé en Casamance, Kaguite renaît à travers un trésor inattendu : la mangue. Dans ce village aux terres généreuses, les plantations ont remplacé les silences pesants de la guerre. Ici, les vergers nourrissent des familles entières.

ZIGUINCHOR – Sur les chemins poussiéreux menant à Kaguite (sud-ouest de Nyassia, département de Ziguinchor), les manguiers dressent leurs bras feuillus comme pour protéger les mémoires blessées par un triste passé. Autrefois englouti dans les tumultes du conflit casamançais, ce village proche de la frontière avec la Guinée-Bissau retrouve peu à peu son souffle par la force des racines ; celles des manguiers. Dès les premières lueurs de ce lundi 30 juin 2025, Kaguite s’éveille au rythme des sécateurs, des paniers en plastique et des rires d’enfants cueilleurs. À perte de vue, des hectares de manguiers aux fruits gorgés de soleil. Chaque arbre raconte une histoire de résilience, chaque fruit, une promesse d’espoir.

Kaguite, c’est aussi Sidya Dabo, producteur engagé, revenu au bercail après avoir roulé sa bosse avec la Fao et d’autres structures agricoles. « Depuis 2016, j’ai mis en place un bloc maraîcher et je mise sur la production de mangues. Mon ambition, c’est de transformer ce village en pôle de formation pour les jeunes et les femmes dans l’agriculture », lance-t-il avec passion. Il parle de la mangue comme d’un trésor mal apprécié. « Nous avons de l’or ici. L’État doit aider à structurer cette filière. Il faut des unités de transformation, une vraie route, un accompagnement technique », préconise-t-il. Mais, le rêve de structuration se heurte, hélas, à une réalité désolante : l’état déplorable de la route Dialang-Kaguite, que les villageois appellent avec ironie «  la promesse non tenue depuis cinq ans ». La difficulté majeure des Kaguitois, c’est cette piste défectueuse qui gâte les fruits et tue les rêves. Ce tronçon, censé relier ce gros village au reste de la région, est devenu un véritable casse-tête logistique.

Les camions hésitent, les prix du transport flambent et les mangues mûres pourrissent au pied des arbres. « On a les financements, nous dit-on, mais rien ne bouge », regrette Sidya Dabo. « Sans route, le kilo baisse à 200 FCfa » Léon Diédhiou, un autre planteur trouvé dans son quartier de Djiringessamaye, le confirme. « Cette année, la production est exceptionnelle. Mais, sans route, les collecteurs baissent les prix. Le kilo est à 200 FCfa. C’est dérisoire. On pourrait mieux faire si le produit était transformé localement », soutient ce père de famille qui possède une quinzaine de manguiers tout autour de sa maison. Pour Léon, la mangue devrait être le moteur d’un développement local et durable. En cette période de campagne de la mangue, Kaguite fait bosser plusieurs jeunes. Parmi les silhouettes élancées entre les branches, celle de Malick Boye, 18 ans, attire l’attention.

Élève en classe de Première à Bignona, il a choisi de passer ses vacances d’une manière peu commune : en grimpant et en cueillant des mangues. « Je gagne plus de 2000 FCfa par jour. C’est dur, mais c’est un choix. Je veux aider mes parents à payer mes fournitures scolaires », explique-t-il, le regard fier. Comme lui, des dizaines de jeunes viennent prêter main forte durant la saison. Pour eux, la mangue n’est pas qu’un fruit, c’est une opportunité, un début de parcours entrepreneurial, parfois même une échappatoire à l’oisiveté ou à l’exil forcé. Un fruit qui fait vivre 80 % des familles À Kaguite, près de 80 % des familles vivent directement de la mangue. La filière fait vivre, soigne, scolarise et nourrit. On y vend par carton, par pied, par camion. Chaque arbre est un capital. Chaque verger, un gagne-pain. Et pourtant, les pertes sont énormes, notamment à cause d’un fléau silencieux : la mouche des fruits. Loin des pesticides coûteux, les producteurs rivalisent d’ingéniosité. « On utilise un mélange de crème nette et de muscade. C’est naturel, efficace. Mais, l’État refuse, car ce n’est pas homologué », déplore Sidya Dabo.

À travers Kaguite, c’est toute la Casamance qui s’exprime, silencieuse mais fertile, riche mais négligée. Ce village martyr a choisi de transformer ses douleurs en saveurs, sa mémoire en richesses agricoles. La mangue n’y est pas qu’un fruit. Ici, elle symbolise la mémoire, la survie, la dignité et le futur. Mais, sans routes, sans appui technique, sans usine de transformation, ce potentiel risque de pourrir sur place comme les fruits tombés à terre. Pourtant, tous les ingrédients sont là : les terres, les mains, le savoir-faire, les variétés «  kent  », « ket », « sukar », « papaye », etc. Il ne manque que la volonté politique. Kaguite est un territoire d’or vert, un modèle à ciel ouvert d’une agriculture qui pourrait inverser le destin d’une région.

Avec le soleil

Gaza au cœur de Venise : Kaouther Ben Hania reçoit un prix et dénonce les crimes israéliens

Le film choc La voix de Hind Rajab de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania, qui raconte le calvaire d’une fillette palestinienne tuée début 2024 à Gaza, a été récompensé samedi du Lion d’argent à Venise, deuxième récompense la plus prestigieuse.

« Le cinéma ne peut pas ramener Hind et effacer les atrocités commises contre elle », a réagi Kaouther Ben Hania, accueillie par une ovation du public, en recevant son prix. Mais « le cinéma peut préserver sa voix […], car son histoire n’est pas que la sienne. C’est celle tragique de tout un peuple, un peuple souffrant d’un génocide infligé par un gouvernement israélien criminel qui agit avec impunité », a-t-elle insisté.

Lors de sa projection à la Mostra de Venise, mercredi 3 septembre, le film a été applaudi pendant 23 minutes. Une première très remarquée qui faisait du film de la Tunisienne Kaouther Ben Henia, l’un des favoris en lice pour le Lion d’Or, finalement remporté par Father Mother Sister Brother de Jim Jarmusch. La Voix de Hind Rajab remporte tout de même le second prix de la compétition.

Le film sur une fillette palestinienne tuée à Gaza en janvier 2024 par l’armée israélienne s’appuie sur les véritables enregistrements de ses appels aux secours au Croissant-Rouge palestinien. « Ce film a été très important pour moi, car, lorsque j’ai entendu pour la première fois la voix d’Hind Rajab, il y avait quelque chose de plus que sa voix. C’était la voix de Gaza qui appelait à l’aide et personne ne pouvait entrer », a affirmé la réalisatrice, entourée de ses acteurs en conférence de presse lors de la projection.

Je dédie ce prix au Croissant-Rouge palestinien et à ceux qui ont tout risqué pour sauver des vies à Gaza, ce sont de véritables héros. La voix de Hind, c’est celle de Gaza. Un cri pour être secouru, que le monde entier a entendu et auquel, pourtant, il n’a pas répondu. Nous croyons tous en la force du cinéma. Le cinéma ne peut pas ramener Hind, pas plus qu’il ne peut effacer les atrocités qu’elle a subies. Mais le cinéma peut préserver sa voix et la faire résonner par-delà les frontières.

À Gaza, « l’histoire de Hind rouvre des blessures qui saignent encore »
Eyad Amawi, humanitaire à Gaza, raconte auprès notre correspondante à Ramallah, Amira Souilem, ses sentiments contrastés face à la ferveur autour du docufiction : « D’un côté, il y a une profonde tristesse parce que l’histoire de Hind rouvre des blessures qui saignent encore. Et en même temps, il y a aussi une sorte de soulagement et même de joie à l’idée de constater que la voix des hommes prend toujours le dessus sur les tentatives de l’étouffer. »

Cette voix est celle de Hind Rajab, 5 ans. Fuyant des bombardements, elle se retrouve prise sous le feu de l’armée israélienne. Dans la voiture, tous ses proches sont abattus. Seule survivante, elle passe alors près de trois heures au téléphone avec les secouristes.

La petite fille sera retrouvée douze jours plus tard. Morte et la voiture criblée de 335 impacts de balles. Aucun Palestinien n’a oublié cette histoire ici. Et sûrement pas Mustafa Sheta, directeur du théâtre de la Liberté de Jénine dans le nord de la Cisjordanie occupée : « Nous sommes fiers que Motaz Malhees, un de nos anciens étudiants, ait participé à ce film. Nous sommes vraiment heureux d’utiliser l’outil du cinéma, de la culture, de l’art pour toucher les gens et faire entendre nos voix. Peut-être que c’est un moyen de leur faire changer de regard sur la Palestine. »

« Nous ne sommes pas des nombres » répètent souvent les Palestiniens. Ce film semble vouloir se faire l’écho du cri de tout un peuple.

Les deux secouristes palestiniens qui ont eu la petite fille au téléphone ce jour de janvier 2024 ont pu s’entretenir avec notre correspondante à Ramallah. Des secouristes du Croissant-Rouge palestinien qui ont aussi collaboré avec les équipes du film afin de retranscrire au mieux le déroulement d’une tragédie désormais immortalisée sur grand écran.

Quelle quantité de viande et en particulier de viande rouge est recommandée par semaine?

La question

Clem: Je suis un peu perdue… On nous dit de ne pas manger trop de viande, mais en même temps qu’il faut miser sur les protéines après un certain âge. Quelle quantité de viande et en particulier de viande rouge est recommandée par semaine?

La réponse d’Adélaïde d’Aboville

Bonjour Clem,

Je comprends, je vais essayer de vous simplifier:

– En effet, on mange trop de viande rouge (boeuf et veau notamment) et de charcuterie en France. En excès, ces produits peuvent provoquer des maladies cardiovasculaires et certains cancers notamment colorectaux.

– D’un autre côté, avec l’âge, notre masse musculaire diminue et on doit compenser cette perte en augmentant légèrement notre consommation de protéines qui permettent de renouveler les cellules.

Pour se faire, idéalement, variez au maximum vos sources de protéines:

– consommez de la viande rouge 1 à 2 fois maximum par semaine

– consommez de la viande blanche notamment du poulet, mais aussi des oeufs, du poisson (blanc et gras)

– consommez des légumineuses associées à des céréales: des lentilles, des pois chiches mais aussi du quinoa, le tout combiné avec du riz, des pates, du pain…

– pensez au fromage, aux produits laitiers, bonne source de protéines auxquels on ne pense pas assez.

Essayez d’avoir des protéines deux à trois fois par jour.

Vous l’aurez compris, il est important de varier les plaisirs, même quand on parle de protéines!

FRANCE : Manifestations « Bloquons tout » : le point sur les premières actions en France

Au lendemain de la nomination de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre, des premières actions ont débuté à l’appel de  Bloquons tout , une mobilisation née sur les réseaux sociaux et devant permettre de jauger la colère sociale.

C’est dans l’Ouest du pays que les premières actions ont été recensées, avec des manifestants qui ont mis le feu à des objets sur le viaduc de Calix près de Caen, a constaté une photographe de l’AFP. À Bordeaux, les forces de l’ordre ont rapidement débloqué l’un des dépôts du réseau de tramways de la ville.

Mercredi en début de matinée, la gendarmerie recensait 10 actions de blocage d’axes en particulier sur l’A10 dans les deux sens au niveau de Poitiers. Dans de nombreuses villes de l’Ouest, des premières tentatives de blocages ont lieu sur des ronds-points habituellement très fréquentés, notamment à Nantes à hauteur du viaduc de Cheviré qui enjambe la Loire.

Et à Toulouse, environ 200 manifestants ont bloqué moins d’une heure un rond-point dans le quartier de Jolimont, à l’aide de barrières, de pneus et tout ce qu’il pouvait trouver aux alentours. En travers de la route, une banderole noire portant l’inscription « Macron explosion » avait été tendue.

Une myriade d’actions sont prévues dès l’aube dans les métropoles, les petites villes et les campagnes. Mais l’étendue de la mobilisation reste incertaine à huit jours d’une mobilisation syndicale.Depuis Rungis où il se trouvait ce matin, le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau a rappelé la forte mobilisation des forces de l’ordre,  80 000 gendarmes et policiers  en France, dont 6 000 à Paris, avec la consigne  de ne pas tolérer de violence, de dégradation, de blocage, d’occupation des infrastructures essentielles de notre nation .

Cheikh Ndigel Lo célèbre ses 50 ans de music

Le chanteur sénégalais Cheikh Ndigel Lo a annoncé lundi, lors d’une conférence de presse au Just For You sur l’Avenue Cheikh Anta Diop, un programme de festivités pour célébrer ses 50 ans de carrière musicale, qui coïncident avec son 70e anniversaire. L’artiste, accompagné de son manager Cheikh Niang et de ses proches, a également dévoilé la sortie prochaine de son sixième album international.

Intitulé « Mame », qui signifie « grands-parents » en wolof, ce nouvel opus rend hommage aux anciens et à la transmission des valeurs traditionnelles. « Selon lui, toutes les sociétés qui n’ont pas de repères sont en danger », a rapporté son manager, Cheikh Niang, selon Sud Quotidien. Dix ans après son dernier album, « Bal Balou », Cheikh Ndigel Lo a profité du confinement lié à la Covid-19 pour composer et enregistrer les maquettes de « Mame » avec l’aide de son fils, ingénieur du son. Le label BMG à Londres a ensuite manifesté son intérêt pour le projet, qui sortira le 26 septembre 2025. Deux singles, « Baba Moussa » et un second dont le titre n’a pas encore été révélé, ont déjà été ou seront lancés respectivement il y a quelques semaines et le 12 septembre, jour de l’anniversaire de l’artiste.

Un dîner de gala est prévu au Just For You en septembre, en présence d’autorités étatiques, diplomatiques et de personnalités de la musique. Un concert ouvert au public aura lieu le 13 septembre à Lala Beach à Yoff. Une exposition rétrospective, organisée par Anna Dia, retracera la vie et l’œuvre de Cheikh Lo à travers des photos inédites et des archives rares. Enfin, des tournées nationales, sous-régionales (Mali, Burkina Faso) et internationales (Europe, Asie) sont prévues jusqu’en 2027.

 

Clara ramasse la fortune de son ex mari Dora Gaye, le web s’enflamme !

La femme d’affaires Clara est au centre de toutes les discussions. Sur TikTok, plusieurs influenceurs affirment qu’elle aurait récupéré la majeure partie de la fortune de son ex-mari, Dora Gaye, suite à la révélation du mariage secret de ce dernier avec l’influenceuse Racky Aidara, il y a deux ans.

Selon ces sources, Clara aurait tiré avantage du contrat de mariage monogame et de biens communs qui les liait, laissant Dora Gaye pratiquement sans ressources. L’affaire alimente depuis plusieurs jours les débats sur les réseaux sociaux et continue de captiver l’attention du public.

« En amour, je donne tout, sans filtre » : Fama Thioune dévoile son côté extrême

L’artiste et actrice sénégalaise Fama Thioune a livré un témoignage intime sur sa conception de l’amour, révélant une sensibilité profonde et une passion débordante.

« J’aime tellement l’amour. J’aime aimer de toutes mes forces au point d’en perdre la raison », confie-t-elle avec une sincérité désarmante. Pour elle, l’amour n’est pas un calcul, encore moins une stratégie, mais un abandon total de soi à l’autre. « En amour je donne tout ce que j’ai, sans aucune demi-mesure, sans aucune préméditation, sans aucun calcul, sans aucun filtre. Plus rien ne compte à part cet homme que je chéris », affirme-t-elle.

Fama Thioune ne cache pas que cet attachement se reflète jusque dans sa spiritualité. « Même quand je prie je m’oublie, rien ne compte à part LUI », avoue-t-elle, décrivant une passion si forte qu’elle transcende tous les aspects de sa vie.

L’artiste assume pleinement son tempérament : « Je suis entière. Je suis jalouse. Je suis fidèle. Je suis authentique. Je suis vraie. Je suis une extrémiste », tranche-t-elle, revendiquant une intensité affective qui ne laisse aucune place à la tiédeur.

Par ces confidences, Fama Thioune dessine le portrait d’une femme qui vit l’amour comme une absolue vérité, sans compromis ni demi-teinte.

Paniers cadeaux

 

 

 

 

Sénégal : boom pétrolier ou bombe à retardement ?

2025 devait être l’année de tous les espoirs pour le Sénégal. Avec l’entrée en production du pétrole et du gaz, le pays s’apprête à connaître une croissance de 12 %, un chiffre vertigineux dans un continent souvent assoiffé de développement. Mais derrière les chiffres triomphants, une autre réalité émerge : celle d’un pays qui risque de transformer un moment historique en mirage économique. Car le pétrole ne fait pas oublier les fissures profondes d’un édifice financier fragilisé par des années de gestion contestée et par une communication politique qui frôle parfois l’irresponsabilité.

Pétrole : une richesse à double tranchant

Le Sénégal entre dans le club restreint des producteurs d’hydrocarbures. L’euphorie est palpable, les discours sont enflammés, les projections optimistes. Mais cette croissance spectaculaire est bâtie sur un seul pilier : l’or noir. Le risque est connu, documenté, et même théorisé : c’est le fameux syndrome hollandais, cette malédiction qui frappe les économies trop dépendantes des ressources naturelles. Une rente qui grise les gouvernants, tue l’industrie locale et anesthésie toute velléité de diversification.

Or, c’est précisément cette diversification qui pourrait faire du pétrole un tremplin plutôt qu’un piège. Sans elle, l’économie sénégalaise pourrait bien afficher des taux de croissance artificiels, masquant une récession silencieuse dans les secteurs non pétroliers.

Dette cachée : vérité comptable ou théâtre politique ?

À cela s’ajoute une autre tempête, plus insidieuse : la bombe de la « dette cachée ». Le premier ministre, a levé le voile sur des milliards de FCFA non déclarés, haussant l’endettement réel. Des chiffres vertigineux, qui ont aussitôt déclenché l’alarme du FMI et des agences de notation. Résultat : décaissements suspendus, emprunts plus coûteux, investisseurs méfiants.

Mais au lieu de gérer cette crise avec discrétion et rigueur, le nouveau pouvoir a préféré l’option du grand déballage. En dénonçant bruyamment la gestion passée, il a peut-être gagné quelques points politiques… mais perdu beaucoup de crédibilité sur la scène internationale.

Car cette « dette cachée » est-elle vraiment une découverte ? De nombreux économistes rappellent qu’il ne s’agit pas nécessairement d’un scandale budgétaire, mais de pratiques connues, même si discutables. En réalité, la question n’est pas comptable, elle est politique : faut-il tout dire, à n’importe quel prix ? Dans un monde où la parole gouvernementale est scrutée à la loupe, l’excès de transparence mal maîtrisé peut faire plus de dégâts qu’un silence stratégique.

Communication ou autodestruction ?

En criant au loup, le nouveau régime a peut-être tiré une balle dans le pied du pays. Car un État ne peut pas se permettre l’improvisation communicationnelle. Les marchés n’ont pas de patience pour le spectacle politique. Les bailleurs n’accordent pas leur confiance à ceux qui s’exhibent en train de laver leur linge sale en public.

Ce qui devait être un acte de « vérité » s’est transformé en une crise de confiance. Et dans l’univers impitoyable de la finance internationale, la confiance est plus précieuse que le pétrole.

Le vrai défi : lucidité et responsabilité

Aujourd’hui, deux chemins se dessinent pour le Sénégal :

● L’optimisme volontariste : la manne pétrolière est utilisée à bon escient, la dette est restructurée intelligemment, et le pays devient un exemple de transition économique maîtrisée.

● Le scénario du déclin : les investissements publics chutent, les financements se tarissent, et la croissance ne profite qu’à un secteur hypertrophié, pendant que le reste de l’économie s’essouffle.

La clé ? Une gouvernance lucide, un cap économique clair, et surtout la fin du théâtre politique. Le Sénégal n’a pas seulement besoin d’assainir ses finances. Il doit se réconcilier avec lui-même, éviter les règlements de comptes inutiles et ne jamais perdre de vue l’intérêt supérieur de la nation.

Pétrole ou poudre aux yeux ?

Le boom pétrolier ne garantit rien. Il n’est qu’une opportunité — pas une solution miracle. La vraie richesse du Sénégal ne coule pas sous terre, elle réside dans sa capacité à faire les bons choix. Et cela commence par un principe simple mais exigeant : ne pas sacrifier l’avenir sur l’autel de la communication politique.

Par Amadou Baba Ndiaye

Ngoudiane : un accord signé entre le MASAE et Rotary Club pour appuyer les entrepreneurs et éleveurs

Le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage (MASAE), en partenariat avec le Rotary Club, a engagé une dynamique visant à accompagner les jeunes, les femmes et les éleveurs de la commune de Ngoudiane.

Le ministre Dr Mabouba Diagne en charge de l’Élevage a signé mardi, un accord de partenariat avec le Rotary Club. L’objectif est d’accompagner les jeunes, les femmes et les éleveurs qui sont dans la commune de Ngoudiane.

« Au-delà de la contribution du MASAE, le Rotary Club a exprimé son engagement à apporter un appui supplémentaire pour renforcer les initiatives locales. Des programmes structurants tels que le FSRP, le PAAS et le PNDIES seront mobilisés pour contribuer efficacement à cette ambition », explique le ministre.

Selon le Dr Mabouba Diagne, l’appui de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) sera également sollicité. Le but est de conjuguer les efforts et d’amplifier l’impact de l’action publique.

Une station Allo Tracteurs en vue

« Dans cette perspective, une station Allo Tracteurs pourrait être mise en place pour soutenir la mécanisation agricole. Par ailleurs, un total de 210 hectares seront délibérés au bénéfice des populations locales, répartis équitablement entre les jeunes (70 ha), les femmes (70 ha) et les éleveurs (70 ha) », indique le ministre.

D’après lui, un partenariat renforcé avec le secteur privé est également envisagé pour consolider cette initiative et garantir sa durabilité. L’objectif est de faire de cette coopérative un véritable Agri-Innovation Hub, au service du développement inclusif et de la souveraineté alimentaire.

AVEC LE SOLEIL

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention