Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.
Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop
OMAR BLONDIN DIOP…
Aîné frère d’une Fratrie
Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).
Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.
Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.
De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.
Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).
Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.
Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.
Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.
Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.
EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.
La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.
La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.
Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…
Afro house : Sandy Duperval prend un nouveau souffle avec “Breathe”
Sandy Duperval, aussi connue sous le nom de BLK PRL, est chanteuse, DJ et productrice, alliant la puissance de sa voix soulful à l’énergie de la house. Mentorée en gospel par la légendaire Cissy Houston avant de poursuivre des études en jazz, elle a bâti une carrière internationale qui l’a menée du Canada aux États-Unis, en Europe, en Asie et en Afrique du Nord. Figure parmi les DJ les plus reconnues au Canada, Sandy a marqué les scènes des établissements les plus prestigieux du Québec et de l’Ontario. Elle s’est produite lors d’événements comme l’US Open, ainsi que dans des festivals en Chine, Thaïlande, Maroc, Liban, France, devant des foules de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Avec BLK PRL, elle embrasse aujourd’hui la house soulful et afro house. Ses sorties récentes, Breathe et House of Soul, reflètent une trajectoire guidée par la résilience, la gratitude et le désir de concorde.
Combien d’oeufs est-il recommandé de manger par jour?
Les Français n’ont jamais mangé autant d’œufs: ils en ont avalé pas moins de 224 en 2023, selon l’Interprofession de l’œuf CNPO. Un regain d’appétit pour cet aliment qui s’explique en partie par l’inflation: la hausse des prix de la viande et du poisson a poussé de nombreux consommateurs à se rabattre sur cette alternative bon marché.
Les oeufs sont-ils bons ou mauvais pour la santé?
Une bonne nouvelle au regard de ses nombreux atouts, comme le rappelle le nutritionniste Raphaël Gruman: “Les œufs sont une source de protéines, peu onéreuse et facile à préparer, et surtout très bien assimilée par l’organisme”. Très nutritifs, ils ont un effet satiétogène, ce qui aide à contrôler son poids. “Cet aliment contient de la provitamine A”, qui intervient dans le renouvellement cellulaire de la peau notamment et soutient la santé des yeux, en protégeant contre le risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
Autre atout, les oeufs renferment aussi de bonnes graisses comme des oméga-3, des acides gras polyinsaturés qui aident le cœur et le cerveau à bien fonctionner, encore plus lorsqu’on choisit des œufs labellisés “bleu blanc cœur”. “Les œufs bleu blanc cœur, que l’on trouve facilement en grande surface, ont la particularité d’être plus riches en oméga-3, car les poules sont nourries aux graines de lin. Dès lors, ces œufs peuvent contribuer à réduire le taux de cholestérol”.
Est-ce que manger 2 oeufs par jour, c’est trop? Combien d’oeufs peut-on manger par semaine?
Face à ces bienfaits en cascade, une question continue d’en tarauder certains: manger des oeufs n’est-il donc pas risqué pour la santé cardiaque? Pourvus en cholestérol (le jaune contient environ 240 mg de ce lipide), cet aliment a longtemps été accusé d’augmenter le mauvais cholestérol (LDL-cholestérol) et d’accroître le risque de maladies cardiovasculaires. Un faux procès en réalité, car aucune corrélation entre la consommation d’œufs (plus largement, de cholestérol alimentaire) et la hausse du risque cardiovasculaire n’a été démontrée scientifiquement. “Avec les nouvelles recommandations on s’est aperçu que les œufs n’avaient pas une mauvaise incidence sur le cholestérol”, corrobore Raphaël Gruman.
Dès lors, combien peut-on en manger sans risquer sa santé? Pas plus de deux par jour, dixit notre expert. “On peut sans problème en manger jusqu’à deux œufs par jour tous les jours de la semaine, soit 14 œufs par semaine”. Manger deux œufs par jour constitue une consommation raisonnable qui n’aura aucun impact sur le taux de cholestérol sanguin, même chez les patients atteints d’hypercholestérolémie.
Quand vaut-il mieux manger ses oeufs?
Le moment auquel on choisit de consommer ses oeufs a son importance, selon Raphaël Gruman: “Il vaut mieux les préférer sur la première partie de journée, le matin ou le midi plutôt qu’en fin de journée”. Idéalement on les intègre au petit-déjeuner, peu importe le mode de cuisson (œuf sur le plat, brouillés, en œuf dur…): “les œufs sont un aliment riche en protéines qui suscite plus d’appétence le matin que d’autres sources de protéines comme la viande ou le poisson”, observe le nutritionniste.
Surtout, déguster ses oeufs le matin permet de mieux contrôler son cholestérol: “L’organisme produit lui-même du cholestérol, principalement entre minuit et 6h du matin. Si vous prenez des aliments riches en cholestérol comme les œufs au moment du dîner, ce cholestérol alimentaire va s’additionner à la production de cholestérol endogène de la nuit et augmenter significativement le cholestérol total, explique notre expert. A l’inverse, si vous prenez des aliments riches en cholestérol le matin, avec le temps de digestion, le cholestérol alimentaire va circuler dans le sang vers l’heure du déjeuner donc à distance de la production endogène nocturne.” Sans compter que le matin, l’organisme produit naturellement une hormone (l’aldostérone) qui a tendance à réduire le cholestérol, ce qui n’est pas le cas en fin de journée.
Colombie: des dizaines de soldats pris en otage dans la région du Cauca contrôlée par une guérilla
L’armée colombienne fait état de l’« extraction » de 27 militaires, tandis que les 45 autres « restent privés de liberté », dans le département du Cauca, au sud-ouest de la Colombie. L’armée « maintient sa présence dans la zone, prend des mesures pour rétablir l’ordre et assurer le retour du personnel » qui avait été enlevé, a-t-elle ajouté dans un communiqué. Une source militaire a confié à l’AFP que la prise d’otages s’était déroulée « durant l’après-midi » dimanche, sans plus de précisions. Les enlèvements de militaires et policiers sont fréquents en Colombie et sont souvent le fait de paysans contraints ou manipulés par des groupes armés, dans des zones où la présence de l’État est faible.
Selon les médias locaux, la prise d’otages de dimanche a eu lieu au cours d’une opération militaire dans le canyon du Micay, une enclave où est produite de la cocaïne et où opèrent des bandes criminelles et l’état-major central (EMC), une branche dissidente des ex-forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) dirigée par Ivan Mordisco. Quelque 600 personnes ont alors « entravé » cette mission de « contrôle des routes utilisées pour le trafic de drogue et l’exploitation minière illégale », a indiqué l’armée. « Libérez les soldats, ils pourraient être vos fils. Les enfants de Colombie doivent s’embrasser et survivre à leurs parents », a imploré sur les réseaux sociaux le président colombien Gustavo Petro.
Le président de gauche a lancé en 2024 une offensive pour reprendre le contrôle de cette zone, mais il s’est heurté à une forte résistance de la part de la population locale. Dans ce même secteur, 57 soldats ont été retenus en juin, puis secourus quelques jours plus tard grâce à une intervention militaire.
Fin août, 33 soldats ont été libérés après avoir passé trois jours en détention dans le département du Guaviare (sud-est). Les autorités avaient fait état initialement de 34 soldats pris en otage, mais ont ensuite réduit ce chiffre à 33. Deux attaques attribuées à deux groupes armés avaient également fait 18 morts, le 21 août dernier.
Israël: une attaque à l’arme à feu fait au moins six morts et des blessés à Jérusalem-Est
Le ministre israélien des Affaires étrangères a annoncé ce lundi 8 septembre la mort d’au moins six personnes dans une attaque à l’arme à feu à Jérusalem-Est. Le dernier bilan ferait également état d’une quinzaine de blessés. Le groupe palestinien Hamas, contre lequel Israël mène une guerre meurtrière à Gaza, a salué l’attaque. Selon la police, les « assaillants » ont été « neutralisés ».
L’attaque s’est déroulée à l’entrée du quartier de Ramot, un quartier ultra-ordoxe israélien situé dans le secteur de la ville sainte occupé et annexé par Israël, où les assaillants ont tiré sur une station d’autobus, selon la police.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a annoncé la mort de six personnes et a précisé que les assaillants étaient des Palestiniens de Cisjordanie. L’attaque aurait également fait une quinzaine de blessés, selon un dernier bilan des autorités. Il s’agit de la fusillade la plus meurtrière à Jérusalem depuis janvier 2023, explique notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.
« Les secouristes et ambulanciers ont constaté le décès de quatre personnes, un homme d’environ 50 ans et trois hommes dans la trentaine », avait indiqué dans un premier temps le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge. Le décès d’une femme a été constaté plus tard à l’hôpital Shaaré Tzedek de la ville, selon un communiqué. Le Magen David Adom précise également qu’au moins neuf personnes ont été blessées, dont six grièvement.
Les «assaillants neutralisés»
« C’était une scène très difficile », a déclaré Fadi Dekaidek, un infirmier, dans un communiqué publié par le service d’urgence. « Les blessés étaient allongés sur la route et le trottoir près d’un arrêt de bus, certains d’entre eux étaient inconscients », a affirmé l’infirmier.
Deux autobus bondés ont été pris pour cibles par deux assaillants, armés notamment d’un pistolet mitrailleur de type Karlo, une reproduction de fabrication artisanale du Carl Gustav M/45. Les deux hommes ont été abattus par un militaire et des passants qui étaient armés. Selon la police, ils étaient tous deux originaires de Cisjordanie. « Un agent de sécurité et un civil ont immédiatement réagi, ont riposté et neutralisé les assaillants », indique un communiqué de la police, précisant que « leurs décès ont été confirmés ».
Benyamin Netanyahu s’est rendu sur place
Accompagné du ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu s’est rendu sur le lieu de l’attentat. Il a tenu une réunion « avec les responsables des services de sécurité », selon son bureau. Sur les lieux de l’attentat, il a déclaré que « nous sommes en guerre contre le terrorisme sur plusieurs fronts ».
« Nous encerclons les villages d’où sont venus les assassins. Et nous retrouverons tous ceux qui les ont aidés et les ont envoyés », a déclaré le Premier ministre israélien.
Le président Isaac Herzog a de son côté affirmé sur X que « cette attaque horrible nous rappelle que nous luttons contre le mal absolu ».
L’armée israélienne a affirmé que ses forces « étaient à la recherche de suspects » dans la zone de l’attaque et avaient encerclé des villages palestiniens dans la région de Ramallah en Cisjordanie occupée.
Une attaque condamnée par l’Allemagne et la France
Dans un communiqué, le Hamas – en guerre contre Israël dans la banque de Gaza – a salué l’attaque en affirmant que les assaillants étaient des Palestiniens. « Nous affirmons que cette opération est une réponse naturelle aux crimes de l’occupation et au génocide qu’elle mène contre notre peuple », indique le communiqué du mouvement islamiste palestinien.
Le chef de la diplomatie allemande a dénoncé l’attaque, condamnant un « lâche attentat terroriste ». « Je suis profondément choqué par le lâche attentat terroriste de Jérusalem. Mes pensées sont avec les proches des victimes », a écrit sur les réseaux sociaux le ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul.
La France « condamne avec la plus grande fermeté l’attentat qui vient de survenir à Jérusalem-Est », a déclaré Emmanuel Macron, présentant ses « plus sincères condoléances aux familles des victimes et à tout le peuple israélien ». « La spirale de la violence doit prendre fin. Seule une solution politique permettra le retour de la paix et de la stabilité pour tous dans la région », a ajouté sur le réseau X le président français, dont les relations sont tendues avec les autorités israéliennes en raison de sa décision de reconnaître l’État palestinien.
Vote de confiance : le déroulé de ce lundi 8 septembre jusqu’à la chute annoncée de François Bayrou

Le premier ministre et plusieurs députés s’exprimeront avant le vote de confiance prévu en début de soirée.
A priori, la messe est dite. Mais c’est une liturgie bien particulière qui doit rythmer cette journée qui s’annonce historique à l’Assemblée nationale, ce lundi 8 septembre. Comme il l’a annoncé le 25 août, François Bayrou va se soumettre à un vote de confiance qui, selon toute vraisemblance, devrait précipiter sa chute. Le jour de leur rentrée parlementaire, les élus du Palais Bourbon assisteront donc au discours de politique générale du Béarnais… avant de le congédier par un vote.
Non pas que le vote de confiance soit une procédure nouvelle : on en dénombre pas moins de 31 depuis 1958. Mais tous ont été remportés par les premiers ministres qui l’ont sollicité. La pratique traditionnelle des institutions veut en effet qu’après des élections législatives, un premier ministre de la couleur de la nouvelle majorité soit nommé (ou reconduit). Dans les premiers jours de son accession à Matignon, il prononce alors un discours de politique générale, avant de solliciter – ce n’est pas obligatoire – la confiance d’une Assemblée nationale acquise à sa cause.
Sans majorité absolue depuis les législatives de 2022, les prédécesseurs de François Bayrou – Élisabeth Borne, Michel Barnier et Gabriel Attal – avaient soigneusement évité de solliciter cette confiance après leur discours. D’autant qu’il suffit que la majorité des députés présents votent contre le premier ministre pour le renverser, contrairement à la motion de censure, qui exige une majorité absolue des députés siégeant à l’Assemblée. François Bayrou devrait donc être le premier locataire de Matignon à être éjecté par cette procédure prévue à l’article 49 alinéa 1 de la Constitution.
Les présidents de groupe à la tribune
Le futur ex-premier ministre prendra donc la parole à 15 heures pour ce qui devrait être son dernier discours devant la représentation nationale. Le Béarnais, qui a déjà martelé le même message dans les médias depuis deux semaines – la dette est un problème mortel, c’est moi ou le chaos – dispose sur le papier d’un temps illimité pour tenter dans un suprême effort de convaincre les représentants de la nation. Ensuite, onze orateurs, issus des onze groupes parlementaires, se succéderont à la tribune pour répondre au premier ministre et annoncer le vote de leurs collègues de groupe.
Pour cette journée historique qui sera suivie par tous les médias, ce sont vraisemblablement les présidents de groupes qui devraient monter à la tribune pour sceller le sort de François Bayrou. Le Béarnais devrait donc voir défiler, dans l’ordre de passage selon Politico : Boris Vallaud (PS), Laurent Wauquiez (Droite républicaine – LR), Cyrielle Chatelain (Écologistes), Marc Fesneau (MODEM), Laurent Marcangeli (Horizons et Indépendants), Laurent Panifous (LIOT), Stéphane Peu (GDR – communistes), Éric Ciotti (Union des droites), Marine Le Pen (RN), Gabriel Attal (Ensemble) et Mathilde Panot (LFI).
Seul Gabriel Attal, dont le groupe Ensemble est le groupe principal inscrit au sein du «socle commun», disposera de 35 minutes, ajoute Politico. Pour les autres, plus le groupe compte d’élus, plus son temps de parole est important. Le RN (123 députés), DR (49 députés) et MODEM (36 députés) auront chacun 15 minutes. Les autres groupes (moins de 35 députés) disposeront de 10 minutes. Enfin, le député Philippe Bonnecarrère qui a été désigné au hasard pour les 11 députés non-inscrits, aura cinq minutes pour convaincre.
Le résultat du vote ne sera pas connu avant 19 heures
Mais la grand-messe parlementaire ne sera pas encore terminée. François Bayrou pourra alors s’exprimer une fois de plus depuis les bancs du gouvernement, au premier rang de l’hémicycle. Ensuite seulement, les 574 députés qui composent actuellement le Palais Bourbon pourront voter de manière traditionnelle, avec un bulletin papier déposé dans une urne dans une des salles contiguës à l’hémicycle. Si l’on additionne toutes ces prises de paroles et le vote lui-même (environ une demi-heure), le verdict devrait tomber, au plus tôt, vers 19 heures, vraisemblablement plus tard dans la soirée.
La tradition veut aussi que le discours de politique générale soit lu en même temps au Sénat. C’est Élisabeth Borne qui se chargera de cette besogne purement formelle qui ne débouche sur aucun vote au Palais du Luxembourg. Pour ce qui est de l’Assemblée, selon nos dernières estimations, réalisées à partir du simulateur de vote du Figaro, environ 330 élus de LFI aux Écologistes en passant par le RN, UDR, LR et le PS devraient voter contre le gouvernement Bayrou. Dans la soirée, le maire de Pau devrait donc être dans l’obligation de remettre sa démission au président de la République. À qui il reviendra de nommer un successeur pour Matignon. L’entourage d’Emmanuel Macron affirmait ces derniers jours que le chef de l’État voulait faire vite. L’objectif, bien sûr, est de ne pas reproduire le spectacle lassant des consultations qui avaient duré 51 jours pour Michel Barnier 9 jours pour François Bayrou. Les meilleures messes sont souvent les plus courtes.
U17 – 24 joueurs convoqués pour un stage de préparation à Toubab Dialaw !
En perspective de la Coupe du Monde U17, la Fédération Sénégalaise de Football a publié une liste de 24 joueurs présélectionnés.
Ces jeunes Lions poursuivront leur préparation en régime internat du 8 au 13 septembre 2025 au Centre Jules François Bocandé de Toubab Dialaw.
Les joueurs convoqués sont attendus le lundi 8 septembre 2025 à partir de 9h00 à l’ancien siège de la FSF à Ouest-Foire, avant d’être acheminés sur le lieu du regroupement.
La liste des 24 présélectionnés :
- Souleymane Solly NDIAYE (Diambars FC)
- Birame FAYE (Taïba FC)
- Ibrahima NIANG (Keur Madior FC)
- Elhadj Malick CISSE (Sahel FC)
- Abdoulaye NDOYE (Université Club de Thiès)
- Pape Alioune BAR (Académie Foot Darou Salam)
- Cheikh NDIAYE (AS Pikine)
- Elhadji Malick LO (Guelwars de Fatick)
- Saliou DIA (Anderlech)
- Hyppolite Mignane NDOUR (Keur Madior)
- Ibrahima MANE (United Académie)
- Ousseynou NDIAYE (United Académie)
- Mamadou DIAGNE (Galaxy F.A)
- Moustapha SANE (Espoirs de Guédiawaye)
- Abdourahmane BA (Keur Madior)
- Omar FAYE (Amitié FC)
- Etienne MENDY (AS Bambey)
- Moussa SAMBA (Sonacos)
- Mohamed WAGNE (Diambars FC)
- Massar DIOP (United Académie)
- Babacar BOUSSO (Sonacos)
- Bakary SONKO (Ndangane FC)
- Pape Abdou NDIAYE (Guelwars FC)
- Cheikh DIA (Académie Foot Darou Salam)
Ce stage doit permettre au staff technique d’affiner ses choix et de préparer l’équipe dans les meilleures conditions, en vue d’une participation ambitieuse à la prochaine Coupe du Monde U17.
Comment le pancréas facilite votre digestion et régule la glycémie
Quel est le rôle du pancréas ?
La première fonction du pancréas est exocrine, caractérisée par la production d’enzymes digestives et de liquide pancréatique, qui s’écoulent dans le duodénum pour participer à la digestion.
Sa deuxième mission est endocrine, pour produire des hormones telles que l’insuline et le glucagon, qui passent dans le sang et permettent de réguler la glycémie.
Peut-on vivre sans pancréas?
Vivre sans pancréas, c’est possible. Son ablation totale, exceptionnelle, est proposée dans certaines formes familiales de cancer pancréatique. Mais une telle intervention implique un diabète sévère par absence de sécrétion d’insuline et exige de prendre des enzymes pancréatiques.
Quels sont les symptômes d’un problème de pancréas ?
La pancréatite aiguë (inflammation de la glande) est la maladie du pancréas la plus courante. Dans plus de 40% des cas, elle est provoquée par un calcul de la vésicule biliaire qui migre dans le canal cholédoque (entre la vésicule le pancréas). L’écoulement du liquide pancréatique est bloqué, ce qui génère une inflammation potentiellement grave. Celle-ci peut aussi être provoquée par une tumeur bénigne ou maligne, kystique ou tumorale. En cas d’alcoolisme ou, plus rarement, de maladie génétique auto-immune auto-immune, la pancréatite peut être chronique. L’inflammation détruit les cellules du pancréas, qui devient fibreux. Le ralentissement de sa fonction endocrine peut induire un diabète au long cours. Quant à celui de sa fonction exocrine, il perturbe la digestion, donnant des diarrhées graisseuses, avec de gros volumes de selles très malodorantes.
Autre pathologie plus rare mais redoutée: le cancer. Il se développe silencieusement et se dissémine vite. Ainsi, 50% des patients ont déjà des métastases lors du diagnostic, 30% présentent un stade avancé localement, et moins de 20% ont une tumeur potentiellement opérable. Mais l’espérance de vie s’est allongée grâce à des chimiothérapies agressives, et des traitements en cours de test (un inhibiteur du gène Kras et un vaccin thérapeutique à base d’ARN messager) donnent de l’espoir.
Maladies saisonnières : quand des Sénégalais confondent rhume, grippe et paludisme
La grippe est fréquente dans le monde entier, avec des épidémies saisonnières et parfois des pandémies. En cette période d’hivernage, les populations sont souvent touchées par cette infection respiratoire virale. Toutefois, beaucoup confondent encore rhume, grippe et paludisme.
Lundi 25 août 2025, 10h, Hlm Grand-Médine. Au lendemain d’une pluie qui a provoqué des inondations, le temps est clément. Les populations vaquent tranquillement à leurs occupations. Mais en cette saison, il est fréquent d’entendre des plaintes de courbatures, de douleurs musculaires, de frissons, de fièvre, de toux sèche ou de rhume. La grippe saisonnière est souvent mise en cause. Jeune dame, Khady Ndiaye confie avoir contracté la grippe il y a quelques jours : « Je me suis soignée à l’hôpital. Le médecin a fait un diagnostic, m’a donné un traitement et des conseils », raconte-t-elle.
Pour Cheikh Mahfou, lorsqu’il attrape la grippe, il préfère une infusion de tisane à base de citron. Ousmane Ndour, commerçant, estime que « la grippe n’épargne personne », et recommande de se protéger en évitant « le soleil, mais aussi les eaux stagnantes, gîtes des moustiques ». Amadou Ba, lui, estime que « la grippe ne rime pas avec insalubrité ». À Diamalaye, près du rond-point 26 des Parcelles assainies, les fleuristes Abdou Karim Sène et Abdoulaye Kama, trouvés en train de composter de l’engrais, invitent les populations à consulter un médecin dès les premiers symptômes : « seuls les médecins savent établir le diagnostic », insistent-ils. Des structures de santé sous pression
À côté d’eux, Malick Sané, agent à la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged), alerte sur les eaux stagnantes où prolifèrent les moustiques. Il recommande de dormir sous moustiquaire imprégnée à longue durée d’action (Milda). En plein centre-ville, Amadou avertit : « La grippe est une maladie à traiter avec précaution, car elle peut être dangereuse ». À l’unité 17 des Parcelles assainies, le centre de santé Mame Abdou Aziz Sy Dabakh est saturé au moment de notre visite. Des dizaines de patients se pressent pour une consultation. Amadou, élève en classe de Première, confie que la grippe est « difficile à supporter » et qu’elle fait des ravages en cette période d’hivernage. Il recommande la vigilance.
Pour Amy, la chaleur accentue la maladie : « Je suis alitée depuis plusieurs jours. Comme ma santé ne s’améliorait pas, je suis venue à l’hôpital », dit-elle. Médecin urgentiste dans une clinique, Dr Ababacar Sedikh Ousmane Sar explique que « la grippe est une infection respiratoire causée par des virus, pouvant entraîner des complications ». En cas de symptômes, il recommande vivement de consulter un médecin, « car c’est plus sûr ». Selon Dr Yoro Sall, médecin épistémologiste à la direction de la prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale, « le rhume est moins grave que la grippe, dont l’état chronique peut être létal ».
La grippe est une infection respiratoire aiguë fréquente, causée par des virus, dont les signes disparaissent généralement en quelques jours. Selon Dr Yoro Sall, médecin épistémologiste, les principaux symptômes sont : une fièvre d’apparition brutale, une toux (souvent sèche), des céphalées, une fatigue généralisée, des douleurs musculaires et articulaires, ainsi qu’un écoulement nasal. Revenant sur la différence entre rhume et grippe, Dr Sall précise que les symptômes sont proches, mais que seul le médecin peut poser le bon diagnostic. « Le rhume est moins grave que la grippe, dont l’évolution chronique peut être létale », indique-t-il.
Il ajoute que la grippe guérit en général en peu de temps, même sans traitement. Toutefois, certains signes doivent alerter : persistance de la fièvre, essoufflement au repos, difficultés respiratoires, expectorations verdâtres ou jaunâtres, altération de l’état général. À ce titre, insiste-t-il, les personnes âgées et celles présentant des comorbidités doivent être surveillées de très près lors des épisodes grippaux.
avec le soleil
Tambacounda : 472 décès néonataux et 42 maternels depuis janvier
La région de Tambacounda fait face à une situation sanitaire préoccupante. Depuis le début de l’année 2025, 472 décès néonataux et 42 décès maternels y ont été enregistrés.
L’annonce a été faite par le gouverneur de région, Guédji Diouf, lors de la célébration du Mawlid à Makacolibantang. « Du début de l’année à nos jours, nous avons enregistré 472 décès néonataux et 42 maternels », a-t-il déclaré. Non sans souligner que rien que pour le mois d’août 2025, 15 femmes ont perdu la vie en donnant la vie. En huit mois, le nombre de décès néonataux dépasse déjà de 122 cas celui de l’année précédente, alors qu’il reste encore quatre mois avant la fin de l’année.
Face à cette hécatombe, le gouverneur a tiré la sonnette et appelé à une mobilisation générale. « Cette situation doit interpeller tout le monde », a-t-il lancé, sollicitant l’implication des guides religieux, leaders d’opinion et acteurs communautaires dans la sensibilisation. Il a, par ailleurs, exhorté les femmes enceintes à respecter leurs visites prénatales et à se rendre à l’hôpital pour un meilleur suivi médical.
« Cela permettra aux médecins d’agir à temps, à la détection de la moindre anomalie, pour sauver des vies », a-t-il insisté. Pour M. Diouf, « la protection de la mère et de l’enfant est une responsabilité collective où chacun doit jouer sa partition ».
AVEC LE SOLEIL
La FSF présente ses excuses pour les incidents survenus lors du match contre le Soudan
La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a publié un communiqué de presse pour s’excuser officiellement auprès des supporters suite aux difficultés rencontrées lors du match des Lions du Sénégal contre le Soudan, le 5 septembre 2025.
Le document exprime la reconnaissance de la FSF pour le soutien inconditionnel des fans, mais il admet également que l’organisation a eu des lacunes. La fédération présente ses sincères excuses pour les problèmes liés à la billetterie, aux accréditations et à l’occupation de certains espaces par des personnes non autorisées.
La FSF explique que le court délai de deux jours entre la passation de service et le match a rendu la logistique très complexe. Pour l’avenir, elle s’engage à tirer les leçons de ces erreurs et à mettre en place des mesures correctives pour garantir une expérience parfaite et une organisation sans faille lors des prochains matchs.