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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Mensonge d’État : quand la Présidence falsifie les faits (Thierno Bocoum)

La Présidence a tenu à faire un éclaircissement selon lequel le prédécesseur du Président Diomaye aurait emporté son discours en quittant le pupitre, ce qui justifierait son attente avant de commencer à parler.
Cette version est contredite par les images et les faits qui ne coïncident pas avec ce récit officiel.
Avant le Président Diomaye, c’est Joko Widodo, Président de l’Indonésie, qui a pris la parole. Après lui, c’est Albert II, Prince de Monaco. Tous deux sont venus avec leurs discours qu’ils ont emportés en repartant, comme l’ont fait d’autres dirigeants, à commencer par Emmanuel Macron.
À aucun moment, ces chefs d’État n’ont laissé traîner ou ramassé par erreur un texte qui n’était pas le leur.
Dès lors, une question s’impose : pourquoi accuser implicitement le Président de l’Indonésie d’un geste invraisemblable qui est celui de repartir avec le discours d’un autre chef d’État qui n’était même pas encore devant le pupitre ?
Et si vraiment le protocole de l’ONU exigeait que les discours soient remis à l’avance « et les organise par ordre d’intervention », pourquoi tant de dirigeants viennent-ils avec leurs propres textes qu’ils tiennent en main ? Ont-ils tous violé le protocole ?
Ce démenti est une honte.
Il ne répond pas aux critiques, il cherche à brouiller les pistes.
Qu’ils le comprennent définitivement, la diplomatie se nourrit de rigueur et de vérité.
Nos remarques ne visent pas à nuire mais à exiger que l’image du Sénégal soit défendue avec professionnalisme.
Rappelons que tout est parti d’une photo officielle diffusée par la Présidence elle-même, montrant notre chef d’État en plein Scrabble pendant que d’autres préparaient leur intervention.
Le problème n’est donc pas la critique mais bien la légèreté de ceux qui confondent le sérieux d’un forum mondial avec un jeu de société.
L’image du Sénégal n’est pas un jeu. Elle se défend avec vérité, travail et dignité.
Thierno Bocoum
Président AGIR-LES LEADERS

Vaccination du cheptel: Un taux de réussite record lors de la campagne 2024-2025

Le gouvernement a présenté un bilan jugé « positif » de la dernière campagne de vaccination du cheptel, marquée par des taux de couverture dépassant 94 % pour la plupart des espèces.

Alors que cette opération a permis une nette amélioration de la santé animale, les autorités ambitionnent d’atteindre des objectifs encore plus élevés l’année prochaine, malgré le défi posé par la pénurie de vaccins pour les volailles.

Dans un communiqué publié lundi 22 septembre, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a dressé un bilan « positif » de la campagne nationale de vaccination du cheptel 2024-2025 et annoncé des objectifs plus ambitieux pour la prochaine saison. Selon le document, la campagne écoulée a permis d’obtenir des résultats jugés « significatifs », avec une couverture vaccinale largement améliorée par rapport à l’année précédente. Au total, 5,87 millions d’ovins et caprins ont été immunisés contre la peste des petits ruminants, soit un taux de réalisation de 95,67 %.

Dans le même temps, 2,33 millions de bovins ont été vaccinés contre la dermatose nodulaire contagieuse (94,24 %), tandis que 2,36 millions d’autres ont été immunisés contre la péripneumonie contagieuse (94,66 %). La vaccination n’a pas concerné uniquement les ruminants. En effet, 247.000 chevaux ont été vaccinés contre la peste équine, soit 82,34 % de l’objectif fixé. Quant aux volailles, environ 248 000 ont reçu une dose contre la maladie de Newcastle, renseigne le communiqué. Toutefois, le taux de couverture demeure faible (6,72 %), en raison de la pénurie de vaccins sur le marché, précise encore le communiqué. Ces performances, souligne le ministère, traduisent une nette amélioration par rapport à la campagne précédente. La vaccination des petits ruminants, en particulier, a contribué à réduire sensiblement la mortalité animale et à renforcer l’offre nationale en moutons, un élément crucial dans un pays où cette filière occupe une place centrale dans la consommation et les revenus ruraux.

La réussite de cette campagne n’a pas reposé uniquement sur l’action de l’État. Les organisations professionnelles d’éleveurs ont joué un rôle déterminant, avec une contribution financière de plus de 611 millions de FCfa. Objectifs revus à la hausse Cette participation, selon la même source, confirme leur engagement aux côtés des pouvoirs publics dans la protection sanitaire du cheptel. En préparant la campagne 2025-2026, les autorités affichent désormais des objectifs plus ambitieux. Il s’agit notamment de vacciner 7 millions d’ovins et caprins, 3 millions de bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse, autant contre la péripneumonie contagieuse bovine, ainsi que 300.000 chevaux et près de 3,7 millions de volailles.

Pour soutenir cette montée en puissance, le gouvernement s’appuie sur le Programme de renforcement de la protection zoosanitaire, qui bénéficie d’une enveloppe d’un milliard de FCfa. Ces ressources seront consacrées à la surveillance épidémiologique, à la lutte contre les maladies animales prioritaires et à la gestion rapide des urgences zoosanitaires. Le ministère a, par ailleurs, réaffirmé l’engagement du Sénégal à renforcer sa collaboration avec les partenaires techniques et financiers, les services vétérinaires publics et privés, ainsi que les organisations d’éleveurs.

France – Voyages d’affaires francophones : Baïdy Agne négocie un visa pour les hommes d’affaires africains

Le président de Business Africa, Baïdy Agne, a été reçu, hier, en audience par les ministres français de l’Europe et des affaires étrangères, du Com­merce extérieur et des Français de l’étranger, Jean-Noël Barrot et Laurent Saint-Martin.
Au cours de cette audience, indique-t-on dans un communiqué, «il a été surtout question de la mise en place d’une carte digitale de Voyage d’affaires francophone (Vaf) pour faciliter la mobilité des hommes d’affaires sénégalais et des pays francophones.

La carte digitale Vaf s’inspire du modèle de la Coopé­ration Economique Asie-Pacifique (Apec) Business travel card qui permet d’effectuer des voyages d’affaires de courte durée dans 19 pays avec des entrées multiples sans visa traditionnel, des facilités prioritaires à l’aéroport et une validité de 5 ans».
Avec le président Baïdy Agne, note le document, «ce projet est porté par le nouveau président de l’Alliance des patronats francophones (Apf) et président du patronat ivoirien, Ahmed Cissé, le président du Medef, Patrick Martin, et la Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo.

La carte digitale Vaf sera un document numérique sécurisé accessible via le mobile, contenant l’identité de l’homme d’affaires ainsi que l’ensemble des autorisations préalables pour l’obtention de visa dans les pays francophones.
La carte digitale Vaf devrait fonctionner selon deux options : la première option est le remplacement du visa d’affaires dans les pays francophones où cela est juridiquement possible, et la deuxième option consisterait à faciliter l’obtention d’un visa d’affaires à entrées multiples».

avec LQ

Publication – Secteur privé national : Babacar Ndiaye conte les difficultés

«Vie publique, vie privée, les tribulations de l’entreprise», tel est l’intitulé  du tout premier livre que l’administrateur de société Babacar Ndiaye a présenté samedi dernier au public. Dans cet opus de 187 pages, l’auteur  retrace sa vie, son parcours, de ses débuts à la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones), à son passage dans l’entrepreneuriat.  Il met, également, en lumière, les difficultés du secteur privé, notamment la concurrence des entreprises étrangères, entre autres.Par Justin GOMIS – 

Babacar Ndiaye, Directeur général de l’entreprise Geaur, a présenté sa première publication intitulé : «Vie publique, vie privée, les tribulations de l’entreprise.» Ouvrage à travers lequel l’administrateur de société relate son parcours, les défis auxquels le secteur privé national est confronté, entre autres.
«Chaque chapitre écrit avec courage, retrace un vécu que j’ai partagé avec vous depuis l’enfance au secteur professionnel, à ce jour», a indiqué Babacar Ndiaye, lors de la cérémonie de dédicace. Et de préciser que c’est pour expliquer les problèmes du secteur privé qu’il a écrit  cet ouvrage en mettant l’accent sur les risques et problèmes que traverse ce secteur.
«Ce livre est un prétexte pour poser le débat sur les difficultés que traversent le secteur privé, mis l’épreuve par la concurrence étrangère, les banques, la passivité de l’Etat», a-t-dit.
Mais, pour mieux se faire comprendre,  l’auteur a pris sa propre  vie en exemple, scindée en deux parties,  privée et publique, qui sont indissociables.
«En racontant ma vie, les jeunes entrepreneurs disposent d’un ouvrage pour contourner les obstacles qui se dresseront sur leur chemin. Car, l’entreprenariat est un métier noble qu’on exerce dans le milieu impitoyable des affaires», a-t-il expliqué.
D’après M. Ndiaye, les entreprises au Sénégal évoluent dans un environnement de tribulation. «Il y a l’Etat qui doit de l’argent au secteur privé, les banques qui ne suivent pas pour le moment ; ça n’a pas changé. Le secteur privé est toujours confronté à des problèmes de marché, de financement», a-t-il fait savoir.
Une situation qui se présente comme une aubaine pour les entreprises étrangères pour narguer les entreprises sénégalaises. «C’est un message que nos concurrents, les entreprises étrangères, essaient de vendre pour montrer que les entreprises sénégalaises sont incapables. Malheureusement, ce message a été repris par nos dirigeants», se désole-t-il.
Pourtant, souligne l’auteur, «le secteur privé a largement contribué au développement du pays, dans la sous-région en matière de Btp, d’hydraulique. Il y a beaucoup d’écoles de formation pour des ingénieurs, des architectes, des ouvriers qualifiés. Toutes ces disciplines sont formées ici», a tenu à rappeler M. Ndiaye.

La concurrence étrangère pointée du doigt
Mais ce que l’auteur ne trouve pas satisfaisant, c’est le  fait de donner les marchés a des entreprises étrangères. «Cela  diminue de beaucoup la maîtrise d’ouvrage au Sénégal. Les Sénégalais vont dans les pays de la sous-région, jamais en Europe ou en Chine. Ceux qui viennent envahir nos marchés, ce sont les Chinois, les Européens. Ce ne sont pas nos voisins qui viennent nous prendre le pain de la bouche. Aujourd’hui, tous les grands travaux sont faits par des entreprises étrangères. Tout cela se passe dans le cadre du Ppp. Un pays sous-développé a toujours besoin d’investisseurs, s’ils viennent pour créer de l’emploi, on en a besoin. Mais si c’est pour travailler dans des secteurs où il y a des Sénégalais en place et qui qui peuvent faire ces marchés, cela n’a pas beaucoup de sens. Cela doit être des investissements productifs pour le pays. Des fois, ils gagnent des marchés avec des prix (coûts) exorbitants sur des travaux que des Sénégalais peuvent faire. Malheureusement, on n’invite pas les Sénégalais à la table», a déploré le Directeur général du Geaur. Avant de relever : «Ces entreprises étrangères viennent avec le soutien de leur Etat pour avoir des devises ici. Ce qui fait qu’elles sont subventionnées par leur Etat. On ne dit pas qu’aucune entreprise étrangère ne doit travailler au Sénégal, parce nous travaillons, ailleurs, dans d’autres pays. On reste ouverts, mais on essaye de conserver tant que possible les avantages que nous pouvons avoir dans notre pays.» Pour l’historienne Penda Mbow, qui prenait part à la cérémonie de dédicace, le secteur privé a beaucoup lutté pour la consolidation de la démocratie. «Si le  Sénégal a cette démocratie qu’on nous envie, c’est parce qu’il y a des gens qui ont travaillé. Pour préserver son entreprise, Babacar Ndiaye a subi les foudres de l’Etat et il n’a pas été payé. On lui a retiré tous les marchés. C’était dans une période très difficile. L’idée du patriotisme économique a été théorisée  pendant les assises qui ont eu lieu en son temps dans le pays», a témoigné l’universitaire.

avec lequoidien

Emirates fête ses 15 ans d’activité au Sénégal sous le signe de la performance

Emirates, la plus grande compagnie aérienne internationale au monde, célèbre 15 années de services à destination de Dakar, au Sénégal. Depuis son vol inaugural en 2010, Emirates joue un rôle central pour connecter les passagers et soutenir les échanges commerciaux en provenance du Sénégal à travers son vaste réseau mondial, via Dubaï.

Emirates a commencé ses opérations à Dakar en 2010, avec un Airbus A340-300 offrant cinq vols par semaine. Il s’agissait de la première liaison aérienne régulière entre les ÉAU et le Sénégal, créant un service fluide, rapide et pratique pour les voyageurs. Au-delà de la connectivité au Moyen-Orient, la nouvelle ligne a considérablement amélioré la facilité de déplacement entre le Sénégal, la Chine et d’autres marchés asiatiques, ouvrant de nouvelles perspectives aux commerçants et à la communauté d’affaires. De même, le service a également renforcé les voyages de milliers de pèlerins, qui se rendent à la ville sainte de La Mecque pour le hajj et la oumra.

En 2016, Emirates a opté pour un Boeing 777-300ER afin d’augmenter le nombre de sièges hebdomadaires et la capacité de fret en réponse à une demande accrue. Au cours des 15 dernières années, Emirates a réalisé 6 065 vols et transporté plus de 890 290 passagers, attirant un trafic entrant important en provenance de Guangzhou, Shanghai et Pékin en Chine ; Delhi, Chennai et Bombay en Inde ; ainsi que de l’Afrique du Sud et de l’Arabie saoudite. Le trafic sortant est similaire, avec des destinations telles que la Chine, l’Inde, l’Indonésie, les Philippines et la Thaïlande.

Arpit Behl, le Country Manager pour Sénégal chez Emirates, déclare : « Célébrer 15 ans de présence au Sénégal illustre les liens étroits que nous avons tissés avec nos clients et nos partenaires, ainsi que notre investissement de longue date dans cet important marché. Depuis notre tout premier vol, nous avons tenu notre promesse d’améliorer la connectivité avec le monde et d’offrir aux voyageurs une expérience de classe mondiale. Nous sommes fiers d’avoir joué un rôle clé dans l’évolution des secteurs de l’aviation, du tourisme et du commerce au Sénégal, et nous poursuivrons sur notre lancée avec de nouveaux développements prometteurs pour les années à venir ».

Surnommé le pays de la Teranga, le Sénégal offre une culture définie par la gentillesse, la générosité et l’hospitalité, des caractéristiques essentielles et recherchées par le personnel navigant d’Emirates. La compagnie aérienne emploie plus de 50 Sénégalais, y compris des membres d’équipage, des pilotes, des agents de vente et d’autres postes au sein du groupe. Emirates offre aux candidats des opportunités de carrière exceptionnelles, y compris un large éventail de programmes de développement qui visent à fidéliser et à inspirer les meilleurs talents.

Oumar Ba, commandant de l’A380 d’Emirates, déclare : « En tant que fier ressortissant sénégalais et commandant de l’Airbus A380 pour la plus grande compagnie aérienne internationale au monde, c’est un plaisir de voir Emirates célébrer ses 15 ans d’activité à Dakar. Je vole avec Emirates depuis près de dix ans, dans le monde entier. Un jour, j’espère avoir l’honneur de faire voler l’emblématique A380 d’Emirates au Sénégal ! »

Le Sénégal et les ÉAU entretiennent des relations bilatérales et économiques pérennes et mutuellement bénéfiques, avec une croissance significative des échanges commerciaux ces cinq dernières années. La division fret de la compagnie aérienne, Emirates SkyCargo, a joué un rôle clé dans la facilitation des échanges mondiaux avec le Sénégal, transportant plus de 18 200 tonnes de marchandises à destination et en provenance de Dakar au cours des cinq dernières années seulement. En plus de la capacité en soutes des avions de passagers, la compagnie exploite un cargo Boeing 777F une fois par semaine au Sénégal, afin de renforcer le volume des échanges commerciaux de la région.

Tirant parti de son portefeuille leader de produits adaptés à l’usage, Emirates SkyCargo soutient les exportations clés telles que les produits de la mer sénégalais de renommée mondiale. Parmi les produits les plus populaires figurent le thiof (mérou), la daurade et le rouget, expédiés vers l’Europe, et le homard vers l’Asie de l’Est. Outre les fruits de mer, Emirates SkyCargo transporte des produits de saison tels que des haricots vers des destinations européennes, ainsi que des melons et des mangues vers les ÉAU. La compagnie importe des produits essentiels tels que des téléphones portables et des accessoires, des textiles et des vêtements, ainsi que d’autres produits électroniques, principalement en provenance des ÉAU, de Hong Kong et d’Inde ; en plus des expéditions régulières de produits pharmaceutiques, tels que les vaccins.

Kolda : un gisement de phosphates identifié à Médina El Hadji

Un nouveau potentiel minier a été découvert dans le sud du Sénégal. Pascal Faye, directeur régional de l’Énergie et des Mines de Kolda, a annoncé la présence d’un gisement de phosphates dans la commune de Médina El Hadji. Les explorations se poursuivent afin de confirmer l’importance et l’étendue du minerai.

Explorations encadrées et concertation avec les communautés

« Le site de Médina El Hadj est dans une phase d’exploration et les études se poursuivent avec l’implication des communautés pour éviter des désaccords souvent constatés ailleurs après la découverte de ressources comme ce potentiel gisement de phosphate », a expliqué Pascal Faye à l’APS. Cette découverte résulte des travaux de la société Damash Minerals LTD. Les autorités insistent sur l’importance de la concertation locale pour prévenir les tensions.

Études d’impact et précautions environnementales

L’annonce a été faite dimanche, en marge des « journées portes ouvertes » organisées par le ministère des Mines, de l’Énergie et du Pétrole du 18 au 26 septembre. Sur place, les recherches sont accompagnées d’études d’impact environnemental et social, dans une zone frontalière de la Guinée-Bissau. Selon le directeur régional : « Si l’exploitation minière reste une opportunité de création d’emplois et de croissance économique dans la zone de découverte, elle demeure toutefois accompagnée de défis, notamment environnementaux, d’un risque de pollution et de flux migratoires avec l’installation de camps de fortune au niveau des sites. »

Mettre fin aux exploitations anarchiques

Pascal Faye a également rappelé la nécessité de lutter contre l’exploitation clandestine des ressources minières. « Il est important de mettre fin à l’exploitation anarchique, notamment de l’extraction de sable dans certaines carrières de la région de Kolda », a-t-il souligné, appelant à une gestion réglementée et durable des richesses naturelles.

Birame Soulèye Diop : “Nous devons faire du secteur minier un pilier stratégique”

A crane operates in the open-cast phosphate mine and factory in Mboro, north of Dakar, on April 30, 2008. The Indian Consortium Iffco (Indian Farmers Fertiliser Cooperative) undertook the financing of the Senegalese firm "Industries Chimiques du Senegal" in exchange for 85 % of shares. "Industries Chimiques du Senegal", the jewel of local industry, have experienced financial difficulties for the past several years and production should reach 60% of its capacity for mining activities and the production of phosphoric acid by the end of 2008 after years of crisis. AFP PHOTO / GEORGES GOBET / AFP / GEORGES GOBET

Le secteur minier ne doit plus se résumer aux activités extractives, mais devait être considéré comme un pilier stratégique de développement économique, social et environnemental, a déclaré le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop.

S’exprimant lors des Journées portes ouvertes (JPO) du pôle sud (Ziguinchor, Sédhiou, Kolda), lundi, il a insisté sur la nécessité d’instaurer une “gouvernance rigoureuse et transparente dans le secteur minier”.

Ces Journées portes ouvertes ont permis aux participants -spécialistes, élus locaux, opérateurs économiques – de se pencher sur “le potentiel géologique du pays, les exigences réglementaires et les bonnes pratiques à adopter”.

Selon Birame Soulèye Diop, un audit physique réalisé par son département a permis de constater que 68 sites sur les 79 examinés dans le pôle sud, peuvent être considérés comme clandestins.

Ce qui illustre de “graves manquements : absence d’autorisation, délivrance d’actes par des autorités non habilitées, exploitation hors périmètre, conflits avec les populations ou encore non-paiement des redevances”, a-t-il détaillé.

Il s’y ajoute que “beaucoup d’acteurs du secteur ne maîtrisent pas suffisamment les procédures et les textes”, a déploré le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

Il fait observer que ces textes ne sont pourtant “pas des obstacles, mais des garanties de transparence, de sécurité et d’équité”.

Birame Soulèye Diop a réaffirmé l’engagement de l’État à faire du secteur minier un “levier de développement durable et équitable”, en appelant à “construire un secteur minier qui respecte les textes, protège l’environnement, intègre les communautés et contribue réellement au développement national”.

APS

Le vinaigre de cidre peut-il vous aider à mincir?

Si vous êtes à l’affût de conseils minceur sur les réseaux sociaux, celui-ci ne vous aura sans doute pas échappé: le vinaigre de cidre serait un bon remède de grand-mère pour perdre du poids et déstocker les graisses.

Nombre d’influenceurs prêchent les vertus amincissantes de cet aliment riche en acide acétique. Le vinaigre de cidre, également appelé vinaigre de pomme ou vinaigre de cidre de pomme, est déjà adopté dans l’univers de la musculation, où certains sportifs l’adoptent pour “sécher”, perdre du gras et exhiber ouvertement leurs muscles.

A en croire ses adeptes, boire chaque jour le matin à jeun deux cuillères à soupe de vinaigre de cidre mélangées dans un verre d’eau serait le nec plus ultra pour tirer parti de cet effet brûle-graisse.

Pas d’effet miraculeux sur les graisses

Côté minceur alors, mérite-t-il sa réputation? La réponse de notre spécialiste risque de décevoir: “il peut apporter un petit coup de pouce pour contrôler son poids, mais cela n’a pas d’effet miraculeux. Il est exagéré de dire que le vinaigre de cidre peut brûler les graisses”.

Il est faux de penser que le vinaigre de cidre exerce une action sur la lipolyse (la combustion des graisses). N’espérez donc pas perdre du gras grâce au vinaigre de cidre.

On peut quand même lui accorder un mérite: indirectement, il peut influencer la perte de poids en agissant sur le niveau de sucre dans le sang, note la spécialiste. “Sa consommation peut aider l’organisme à mieux réguler la glycémie et donc à réduire les sécrétions d’insuline, une hormone impliquée dans la gestion du taux de glucose sanguin, mais aussi dans le stockage des graisses.”

Cet impact sur la glycémie est lié à l’acidité du vinaigre qui “facilite l’action de l’insuline et réduit un peu la digestion des sucres”. On obtiendra, soit dit en passant, le même effet avec un verre d’eau dilué avec du vinaigre de cidre qu’avec un verre d’eau dilué avec du jus de citron.

Dans quels cas éviter le vinaigre de cidre dilué dans de l’eau?

Prudence néanmoins. Tout comme le jus de citron, le vinaigre de pomme peut présenter quelques contre-indications chez ceux qui tolèrent mal les aliments acides. “Cela dépend de la sensibilité personnelle, mais l’acidité peut abîmer l’émail des dents. Et si on a l’estomac fragile, que l’on est sujet aux reflux gastro-œsophagiens ou aux gastrites, on l’évite”, prévient l’experte en diététique.

En résumé, grâce à son acidité et ses probiotiques, le vinaigre de cidre peut être une astuce pour
manger moins sucré, calmer les fringales et se sentir mieux dans son ventre après un repas. Mais si on tient à mincir, rien ne saurait remplacer la routine imparable qui associe un bon équilibre alimentaire à une activité physique régulière.

Comment consommer le vinaigre de cidre?

Deux options:
– soit on l’intègre dans une vinaigrette en associant par exemple une cuillère à soupe de vinaigre de cidre pour deux cuillères à soupe d’huile d’olive ou de colza (vinaigrette pour 2 personnes).
– soit on dilue une à deux cuillères à soupe de vinaigre de cidre dans un verre d’eau. A consommer le matin a jeun avant le petit-déjeuner ou avant un repas.

Vous hésitez entre l’une ou l’autre? Marie-Laure André recommande de le consommer en vinaigrette “si on a l’habitude de commencer ses repas par une entrée à base de crudités”. En revanche si on préfère attaquer directement le repas par le plat principal, l’option du verre d’eau dilué au vinaigre juste avant de manger peut être une solution.

 

Un aliment fermenté bon pour le microbiote

Peut-on vraiment se fier à ce vinaigre pour mincir et bouter le gras qui nous complexe? Avant de trancher cette question, il est bon de rappeler que le vinaigre de cidre dispose de qualités plus consensuelles. Avec son goût plus doux que d’autres vinaigres comme le vinaigre de vin, ce condiment tend à être un ingrédient bien apprécié pour assaisonner les salades ou réaliser des marinades. Autre bon point, ce liquide fermenté (issu d’une double fermentation du jus de pomme) contient “un peu plus de minéraux que ses homologues, à savoir du potassium, du calcium et du magnésium”, selon Marie-Laure André, diététicienne-nutritionniste, auteure de Mincir et rester mince après 45 ans aux éditions Leduc.

En tant que produit fermenté, il renferme aussi des probiotiques, des bactéries et micro-organismes vivants bénéfiques pour le microbiote et le confort intestinal, “à condition de choisir le vinaigre de cidre uniquement dans sa version non filtrée et non pasteurisée”, précise notre interlocutrice.

Un meilleur confort digestif

Autre intérêt notable chez ceux qui ont une digestion lente, la consommation de vinaigre de cidre peut également améliorer la digestion. “En vieillissant, on peut avoir un ralentissement de la digestion ou une hypochlorhydrie (production insuffisante d’acide chlorhydrique dans l’estomac) qui entraîne parfois des stases: les aliments restent alors un peu trop longtemps dans l’estomac, donnant des lourdeurs d’estomac et des inconforts digestifs”. Dans ce cas, prendre un peu de vinaigre de cidre peut remédier à ce phénomène, faciliter le passage des aliments dans les intestins et accélérer le transit.

Je mange trop rapidement et sans mâcher: que faire et quelles conséquences?

Par habitude ou par manque de temps, vous mangez trop rapidement? Cela peut être dangereux pour votre santé.

Comment s’appelle le fait de manger trop vite?

Le fait de manger trop vite, souvent sans mâcher les aliments, s’appelle la tachyphagie.

Pourquoi ai-je tendance à manger trop vite?

La tachyphagie est souvent liée à des habitudes acquises dès l’enfance ou à un rythme de vie trop rapide. Le stress joue également un rôle dans la tendance à manger trop rapidement puisque l’on ingère des aliments sans en avoir conscience. Une faim excessive, due à une mauvaise répartition alimentaire dans la journée, peut aussi pousser à avaler les aliments plus vite.

Constipation, diarrhée, nausées, vomissements, douleurs au ventre… Quels sont les risques pour la santé de manger trop vite?

Manger trop vite entraîne des troubles digestifs

Le fait de manger trop vite peut entraîner divers troubles digestifs, à court et à long terme. Sur le moment, cela peut provoquer des ballonnements, une sensation de lourdeur au niveau de l’estomac, voire des reflux gastriques. À long terme, la tachyphagie peut provoquer des déséquilibres du microbiote intestinal (dysbiose). “La digestion commence dès la mastication, précise Maxime Mességué, diététicien-nutritionniste. Grâce à nos dents, à la salive et aux enzymes salivaires, les aliments sont broyés et transformés en une bouillie plus facile à digérer. Si l’on mange trop vite, les aliments arrivent dans l’estomac sous forme de gros morceaux, ce qui perturbe le processus digestif et nuit à l’assimilation des nutriments”.

Manger trop vite augmente le risque de fausse route

Lorsque l’on avale sans bien mâcher, ou que l’on déglutit précipitamment, les mécanismes de protection des voies respiratoires peuvent être pris de court. Une partie des aliments ou des liquides peut alors passer dans la trachée au lieu de l’œsophage, ce qui peut provoquer une toux réflexe, une gêne respiratoire, voire dans certains cas plus graves, une obstruction des voies aériennes. Prendre le temps de bien mastiquer et de manger en pleine conscience permet de réduire considérablement ce risque.

Manger trop vite favorise l’aérophagie

Lorsque l’on mange trop vite, on avale de l’air. Résultat, on fait de l’aérophagie: l’air avalé s’accumule dans le système digestif, provoquant des ballonnements, des éructations fréquentes, une sensation de ventre gonflé, voire des douleurs abdominales.

Manger trop vite augmente le risque de syndrome métabolique

Selon une étude japonaise, les personnes qui mangent rapidement présentent un risque accru de 89 % de développer un syndrome métabolique par rapport à celles qui prennent le temps de manger lentement. Ce syndrome, souvent lié à l’obésité, au diabète de type 2 et à un risque cardiovasculaire élevé, pourrait être en partie évité en adoptant une mastication plus lente et plus consciente.

Manger trop vite fait-il grossir?

“Manger trop rapidement perturbe le mécanisme naturel de régulation de l’appétit, car le cerveau ne reçoit pas à temps les signaux de satiété envoyés par l’estomac. Résultat, on continue souvent à manger au-delà de ses besoins réels, ce qui favorise la suralimentation et peut, à long terme, entraîner une prise de poids, voire des troubles métaboliques comme l’obésité ou le diabète de type 2”, informe le spécialiste.

Comment ralentir et éviter de manger trop vite?

En premier lieu, il est essentiel d’être à l’écoute de certains signaux qui peuvent révéler que l’on mange trop vite sans s’en rendre compte: sensation de lourdeur après les repas, impression d’avoir trop mangé, douleurs abdominales, ballonnements ou encore fatigue persistante. Ensuite, il convient d’appliquer ces quelques conseils pratiques pour ralentir la prise alimentaire:

  • Faire une vraie pause: prendre des repas sans distractions comme l’ordinateur, la télévision, le téléphone ou la lecture. “Le moment du repas doit être considéré comme une activité à part entière, et non comme quelque chose de secondaire. Manger, c’est apporter à son corps l’énergie et les nutriments dont il a besoin pour fonctionner correctement tout au long de la journée”, estime le diététicien-nutritionniste.
  • Prendre le temps de mâcher, de savourer les aliments, être attentif aux saveurs, permet d’activer les signaux de satiété et d’éviter les excès. À mi-parcours du repas, on peut d’ailleurs se poser la question: “Comment je me sens? Ai-je encore faim?” L’expression “manger en pleine conscience” prend alors tout son sens.
  • Créer une assiette visuellement attrayantecolorée et appétissante peut aussi contribuer à renforcer le plaisir de manger et encourager une alimentation plus consciente.
  • Ralentir la cadence: “poser sa fourchette après chaque bouchée oblige à ralentir la cadence. Le fait de boire quelques gorgées d’eau permet aussi d’aller plus doucement”, conclut notre interlocuteur.

Est-ce que les sodas light sont mauvais pour la santé?

Pour éviter les boissons alcoolisées ou trop sucrées, certains se tournent vers les sodas light, pensant protéger leur corps et leur tour de taille. Mais de plus en plus d’études pointent les dangers des édulcorants, qui ont remplacé le sucre dans ces produits allégés. Dont une très récente qui alerte sur un risque nouveau: les édulcorants pourraient augmenter le déclin cognitif. Faut-il renoncer aux boissons light? Ou même préférer un soda sucré à sa version régime? On fait le tour de la question avec Alexandra Murcier, diététicienne-nutritionniste.

Quels sont les dangers des sodas light?

Si, longtemps, les boissons allégées étaient considérées comme une bonne alternative aux sodas, ce n’est désormais plus le cas. Et les alertent pleuvent… Après plusieurs études allant dans le même sens, en 2023, l’Organisation mondiale de la santé a classé l’aspartame, présente dans de nombreux sodas, comme peut-être cancérogène pour l’homme”.

Deuxième problème: “les édulcorants altèrent le microbiote intestinal, souligne Alexandra Murcier. On sait aujourd’hui que ce dernier a des liens avec notre immunité, la prise de poids et quantité de pathologies.”

Une étude brésilienne récente pointe un autre risque: les édulcorants pourraient également grignoter nos neurones. En effet, des chercheurs ont constaté que les adeptes d’édulcorants avaient un risque supérieur de développer un déclin cognitif à ceux qui en prennent peu. “Plusieurs études dévoilent des effets sur la mémoire, sur l’humeur, qui restent à confirmer”, poursuit Alexandra Murcier.

Autre inquiétude: “cette consommation régulière de produits light perturbe le métabolisme énergétique: notre cerveau attend du sucre qui n’arrive pas, ce qui dérégule les signaux de satiété.” Une frustration qui va pousser à manger davantage… “Contrairement à ce qu’on attendrait, consommer beaucoup de produits allégés peut augmenter la prise de poids, et même le risque de développer un diabète de type 2 et un syndrome métabolique.”

Dernière alerte, “l’acide phosphorique présent dans certains sodas light affecte la densité osseuse”, met en garde la diététicienne. Or on sait combien les femmes qui souffrent déjà d’ostéoporose ou d’une alimentation carencée en protéine ou sodium doivent faire attention à leurs os.

 

Faut-il éviter les sodas light?

Tout est question de nuance et de votre état de santé. Si vous consommez énormément de produits allégés, yaourt, sodas, sucrettes, chaque jour, cet article devrait vous pousser à revoir vos habitudes. “Clairement, les sodas light ne sont pas bons pour votre santé, mais tout dépend de la dose, comme toujours, nuance notre experte. Si vous buvez un soda light tous les 6 mois, ce n’est évidemment pas un problème, c’est la consommation régulière qu’il faut éviter.” La diététicienne reconnaît avoir des patients qui boivent 1 litre, voire 1,5 L par jour de soda light.

Le plus important, c’est de prendre conscience qu’un produit light n’est pas un produit sain qu’on peut ingurgiter sans limite… et sans mauvaise conscience. “Sur le long terme, la consommation régulière de ces boissons augmente la prise calorique parce qu’on en consomme plus et que l’édulcorant entretient le goût du sucre, explique Alexandra Murcier. Qui a coutume de dire à ses patients: “mieux vaut boire un soda de temps en temps que du soda light tout le temps”. Ce qu’elle conseille également, c’est de réduire la consommation des produits sucrés et light en parallèle au lieu de remplacer l’un par l’autre. “On peut se faire plaisir de temps en temps, mais en gardant en tête que la seule boisson indispensable, c’est l’eau!” En prenant l’habitude petit à petit de réduire le sucre dans le thé ou le café jusqu’à s’en passer complètement, vous prenez davantage soin de votre santé et votre poids.

Existe-t-il des sodas light meilleurs que d’autres?

Pas vraiment… “Les édulcorants utilisés dans les sodas light sont l’aspartame, le sucralose et l’asésulfame-K, présent dans le Coca zéro… et tous posent problème”, tranche la diététicienne. D’autres édulcorants semblent moins risqués, du moins pour le moment: la stévia et le xylitol. “Ils sont plus naturels et parfois utilisés dans les bonbons ou les sucrettes, mais pas dans les sodas lights”. Du moins pour le moment… Est-ce que la méfiance grandissante vis-à-vis de l’aspartame poussera les marques à tester de nouvelles alternatives au sucre? “En 2003, on trouvait du Coca life, les canettes vertes, moins sucrées grâce à des extraits de stévia, rappelle l’experte. Il n’est resté que quelques semaines après un flop intense…”

La diététicienne recommande plutôt de se détourner des sodas, normaux ou light, sauf pour les exceptions. “On peut les remplacer par des boissons moins sucrées et moins chimiques: un thé glacé, un jus de fruit maison, une citronnade maison, des eaux aromatisées…”

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