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Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop
OMAR BLONDIN DIOP…
Aîné frère d’une Fratrie
Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).
Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.
Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.
De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.
Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).
Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.
Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.
Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.
Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.
EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.
La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.
La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.
Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…
Affaire des 5,5 milliards : Waly Seck obtient une liberté provisoire après avoir payé une caution de 210 millions
Convoqué ce matin, le chanteur Waly Seck s’est présenté au siège de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Dès son arrivée, le magistrat instructeur du premier cabinet du Pôle Judiciaire Financier a ordonné qu’il soit conduit devant lui pour audition.
À l’issue de son interrogatoire, Waly Seck a versé une caution de 200 millions de F CFA, ce qui lui a permis d’obtenir une liberté provisoire.
Pour rappel, l’artiste est cité dans le scandale financier des 5,5 milliards de F CFA, dans lequel le nom d’Amadou Sall, fils de l’ancien président Macky Sall, est également mentionné comme acteur central.
Connaissez-vous les bienfaits des alicaments?
Qu’est-ce qu’un alicament?
Le mot alicament est une contraction des mots “aliment” et “médicament”. Il désigne des aliments dont les bienfaits pour la santé ont été prouvés. Ces produits sont généralement appréciés pour leurs propriétés nutritionnelles: “ils peuvent être riches en antioxydants, en principes actifs bénéfiques, en oméga-3 ou encore en fibres”, informe Maxime Mességué, diététicien-nutritionniste. Le terme est parfois utilisé de façon plus large pour désigner tout aliment considéré comme favorable à la santé.
“Un alicament n’est pas un médicament à proprement parler: on ne le prescrit pas, et il ne guérit pas une maladie, mais il peut aider à prévenir certains troubles ou à améliorer l’état de santé”, poursuit le spécialiste. Ce terme ne fait pas l’objet d’une reconnaissance officielle. Il est souvent utilisé dans un contexte marketing, il est donc primordial de rester critique: tous les produits qualifiés d’alicaments n’ont pas toujours d’effets prouvés scientifiquement.
Quels sont les alicaments, ces aliments qui ont le plus de bienfaits pour la santé?
Voici une liste non exhaustive des alicaments les plus connus:
- Les poissons gras: les poissons gras comme le saumon, le maquereau ou la sardine sont riches en oméga-3, des acides gras essentiels bénéfiques pour le cœur, le cerveau et les articulations. “Leur consommation régulière aide à prévenir les maladies cardiovasculaires, réduit l’inflammation et soutient les fonctions cérébrales. Ils apportent aussi des protéines de qualité, de la vitamine D et des minéraux comme l’iode et le sélénium”, indique notre expert. Il est conseillé d’en manger une à deux fois par semaine pour profiter de leurs bienfaits, tout en variant les espèces.
- Les aliments riches en antioxydants naturels, comme les fruits rouges, les raisins, la grenade, les légumes colorés comme la tomate, le thé vert, le chocolat noir ou les épices comme le curcuma, aident à protéger les cellules contre le vieillissement et les maladies. Ces composés luttent contre les radicaux libres, réduisent l’inflammation et renforcent les défenses immunitaires. “Consommés régulièrement, ils contribuent à prévenir les maladies cardiovasculaires, certains cancers et à maintenir une bonne santé globale”, confirme notre interlocuteur.
- Les aliments fermentés, comme le yaourt, le kéfir, la choucroute, le miso ou le kimchi, sont riches en probiotiques, des micro-organismes bénéfiques pour la santé. “Leur consommation régulière favorise une bonne digestion, renforce la flore intestinale (microbiote) et stimule le système immunitaire”, développe Maxime Mességué. Ils peuvent aussi aider à réduire les troubles digestifs (ballonnements, constipation) et améliorer l’absorption des nutriments. De plus, certains aliments fermentés contiennent des vitamines et enzymes qui soutiennent le métabolisme.
- La spiruline et la levure de bière, que l’on trouve sous forme de poudre, de paillettes ou de gélules, sont deux super-aliments naturels très riches en nutriments. La spiruline, micro-algue aux fortes teneurs en protéines, fer et antioxydants, aide à lutter contre la fatigue, soutient le système immunitaire et favorise la récupération. La levure de bière, quant à elle, est une excellente source de vitamines B, de minéraux et de protéines végétales. “Elle contribue à la beauté de la peau, des cheveux et des ongles, tout en améliorant la digestion et l’équilibre nerveux. Ces deux compléments sont particulièrement utiles en cas de fatigue, de stress ou d’alimentation déséquilibrée”, complète le diététicien-nutritionniste.
- Certaines plantes possèdent des propriétés naturelles qui favorisent le sommeil et améliorent la digestion. Des plantes comme la camomille, la verveine, la mélisse ou la valériane sont reconnues pour leurs effets apaisants sur le système nerveux. Elles aident à calmer l’anxiété, faciliter l’endormissement et améliorer la qualité du sommeil. D’autres, comme la menthe poivrée, le fenouil, l’anis ou le gingembre, agissent sur le système digestif en soulageant les ballonnements, les crampes et les troubles digestifs. Intégrées sous forme d’infusions ou de compléments, ces plantes offrent une solution douce et naturelle pour retrouver équilibre et bien-être.
Quels sont les bienfaits et les risques des alicaments?
Si les alicaments naturels peuvent aider à renforcer l’immunité, soutenir la digestion ou prévenir certaines carences, leurs effets ne sont pas toujours scientifiquement prouvés, et ils ne doivent pas remplacer une alimentation équilibrée. En consommer avec modération et discernement permet d’en tirer des bénéfices sans tomber dans l’excès ou le piège marketing. “Les personnes souffrant de pathologies chroniques ou suivant un traitement médical doivent consulter un professionnel de santé avant d’adopter une consommation régulière de certains alicaments”, prévient le spécialiste.
Saint-Louis : Interpellation de quatre individus pour détention de haschich
Le Commissariat central de Saint-Louis a procédé, dans la nuit du samedi 20 septembre, à l’arrestation de quatre individus lors d’une vaste opération de sécurisation.
Un important dispositif de contrôle avait été installé à l’entrée du pont Faidherbe, visant à inspecter les véhicules et passagers circulant dans la zone. Vers 4h30 du matin, un 4×4 transportant quatre personnes a été arrêté pour vérification. La fouille opérée par les éléments de la brigade de recherches a permis de découvrir un tube contenant du haschich sous le siège passager avant.
Les suspects, qui ont d’abord nié toute responsabilité, ont fait l’objet d’une perquisition dans l’appartement meublé qu’ils occupaient à la cité Vauvert. Les policiers y ont trouvé deux cornets de chanvre indien dans la chambre de l’un d’entre eux. La drogue saisie, d’un poids total de 15 grammes, a été soumise à une expertise du laboratoire de la police technique et scientifique, qui a confirmé qu’il s’agissait de résine de cannabis.
Placés en garde à vue, les quatre mis en cause ont été déférés, le mardi 23 septembre, devant le parquet de Saint-Louis pour détention et usage collectif de haschich et de chanvre indien. Les produits saisis ont été placés sous scellé et déposés au greffe du tribunal de grande instance de Saint-Louis.
Thiès : une fille de 14 ans transformée en objet sexuel depuis un an
Des faits, il ressort qu’à la date du 12 septembre dernier, la dame Ndèye Fatou SÈNE avait déposé une plainte au commissariat central de Thiès contre les nommés Sidy SOW et Pape Diop GUEYE, pour viol sur sa fille du nom de A. FAYE, née en 2011. Face à l’enquêteur, la plaignante avait expliqué avoir remarqué, depuis des jours, un changement d’humeur et une attitude belliqueuse sur sa fille. Interpellée, la fille déclare vivre une situation compliquée depuis plusieurs mois du fait des abus sexuels répétés que lui font subir les mis en cause.
Lors de son audition, A. FAYE précise que Sidy SOW, habitant la même maison qu’elle, a profité de l’absence de sa mère pour l’attirer dans sa chambre avant de la contraindre à un rapport sexuel qu’il répète depuis presque un an. Quant au nommé Pape Diop GUEYE, la jeune fille révèle que c’est au courant du mois d’août 2025 qu’il l’a traînée dans la chambre d’un ami du nom de Mara FAYE pour abuser d’elle.
Que manger le matin pour éviter le coup de fatigue?
La question
Chacha: Que manger le matin pour éviter le coup de fatigue?
La réponse d’Adélaïde d’Aboville
Bonjour Chacha,
Effectivement, la composition de votre petit-déjeuner peut être à l’origine du coup de pompe que vous ressentez en fin de matinée, souvent lié à une variation de la glycémie. Vous pouvez essayer d’équilibrer un peu mieux ce repas en ajoutant une source de protéines comme un œuf, une tranche de jambon ou un peu de saumon fumé. Vous pouvez aussi intégrer un bon gras, comme de l’avocat ou du beurre d’amande.
Essayez également de limiter les aliments à index glycémique élevé, comme les céréales industrielles. Pour le pain, préférez un pain au levain, plus naturel, plutôt qu’un pain de mie industriel.
L’Inde et le Pakistan, des frères ennemis jusque dans le sport
L’Inde et le Pakistan affichent leurs affrontements récents jusque dans un stade. Ce dimanche 21 septembre, les deux pays rivaux se sont affrontés sur leur pelouse préférée, celle des stades de cricket. Le match s’est déroulé dans une ambiance particulièrement tendue alors que les pays rivaux se sont affrontés militairement le long de leur frontière en mai 2025.
Les matchs de cricket entre l’Inde et le Pakistan ont toujours été un terrain d’affrontement politique. Les deux pays sont nés de la partition des Indes britanniques en 1947. Ils en ont conservé un amour du sport légué par la puissance coloniale… et une haine tenace. Entre les deux, il y a des rivalités territoriales dans le Cachemire, et religieuses, le Pakistan s’étant constitué comme pays musulman, et l’Inde laïque, mais à majorité hindoue.
Un premier match sous haute tension
En mai 2025, les deux pays se sont affrontés militairement. Depuis, les esprits se sont échauffés par les discours nationalistes. Dimanche, c’était le premier affrontement après ces escarmouches. L’équipe indienne a refusé de serrer la main à ses adversaires, dérogeant au fair-play du sport. Certains joueurs pakistanais ont mimé des fusils, important le conflit dans le stade. L’ambiance était glaciale alors que les deux équipes pourraient se rencontrer à nouveau lors de cette coupe d’Asie.
C’est le reflet de la politisation croissante du cricket dans les deux pays. Depuis des attentats attribués à Islamabad en 2008, les joueurs pakistanais ne sont plus les bienvenus en Inde et les équipes ne s’affrontent plus à domicile. En Inde, le parti nationaliste hindou de Narendra Modi a encore plus politisé ce sport. Le fils du ministre de l’Intérieur est passé à la tête du Comité national de cricket en Inde, puis président du Comité international. Dimanche, on a même vu des appels sur les réseaux sociaux de certains groupes nationalistes à ne pas regarder le match de dimanche.
Quand la politique efface l’esprit sportif
Même d’autres sports sont touchés. Deux stars du lancer de javelot, Neeraj Chopra et Arshad Nadeem, étaient connus pour leur amitié au-delà des frontières. Durant les Jeux olympiques, ils ont affiché ce respect mutuel qui fait la beauté du sport. Mais depuis le conflit militaire, sous la pression des opinions publiques, ils font mine de se haïr.
Neeraj Chopra a déclaré que rien ne pourrait plus être comme avant après la guerre et annulé une rencontre avec Arshad Nadeem, affirmant qu’ils n’avaient jamais été amis. Le joueur pakistanais a affiché son soutien à l’armée pakistanaise. Certains regrettent que la politique envahisse ainsi le sport. Car la compétition était une des dernières occasions pour les Indiens et Pakistanais de vibrer ensemble.
Pape Moussa Diallo et Mohamed Mbacké Niane rejoignent la NBA Africa !
Après leurs bonnes performances lors du camp Basketball Without Borders Africa 2025 à Kigali, Pape Moussa Diallo et Mohamed Mbacké Niane ont officiellement rejoint NBA Africa.
La NBA Africa qui se trouve à Saly est l’initiative de la NBA visant à développer les jeunes talents africains et à leur offrir une exposition internationale.
Grâce à leurs titres de MVP et MIP du camp de basket à Kigali en août passé, ils ont été sélectionnés pour représenter NBA Africa lors du NBA Academy Showcase prévu du 25 au 27 septembre 2025 à Abu Dhabi. Cet événement réunit des jeunes talents du monde entier et leur offre une plateforme pour se mesurer à des joueurs internationaux tout en étant observés par des recruteurs et entraîneurs de la NBA et universitaires.
Ce choix confirme le talent et le potentiel de Diallo et Niane, qui s’affirment comme deux des grands espoirs du basketball africain.
avec wiwspor
Développement de l’agriculture et de l’élevage : une délégation sénégalaise en mission au Canada
Afin de renforcer les partenariats stratégiques en faveur du développement rural par le biais de l’agriculture et de l’élevage, une mission sénégalaise est envoyée au Canada. Conduite par le ministre secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement Paysan, Dr Alpha Ba, la délégation a rencontré les dirigeants d’Agropur et de Carrefour International.
Dans le cadre de sa mission au Canada, Dr Alpha BA, ministre secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement Paysan, a conduit une délégation sénégalaise pour renforcer les partenariats stratégiques en faveur du développement rural.
d’après nos confrères du soleil , cette délégation a eu, selon une note du ministère de tutelle publiée mercredi, une séance de travail fructueuse avec les dirigeants d’Agropur, une coopérative laitière de référence mondiale regroupant plus de 2 700 producteurs.
« Avec un chiffre d’affaires dépassant 8 milliards de dollars, Agropur illustre la force du modèle coopératif dans la transformation et la mise en marché du lait de qualité. Son expérience constitue une source d’inspiration précieuse pour la nouvelle stratégie nationale de développement des coopératives à vocation élevage au Sénégal », indique la tutelle.
Dans les fermes membres d’Agropur, les vaches produisent en moyenne 48 litres de lait par jour, un rendement parmi les plus élevés au monde. Ce modèle de performance et d’organisation coopérative vient, selon la même source, conforter la vision du gouvernement. Celle-ci place les coopératives au cœur de sa stratégie de souveraineté alimentaire et de développement durable de l’élevage.
Carrefour International s’engage aux côtés de l’Etat
Pour rappel, la mission a débuté, mardi, avec une séance de travail avec Carrefour International. Au cours de cette rencontre, les initiatives phares de cette organisation canadienne ont été passées en revue.
Il s’agit notamment de la Stratégie nationale d’insertion des jeunes dans l’agriculture (SNIJA) et du projet IMAJE (Initiative multisectorielle pour l’avenir de la jeunesse dans l’économie verte).
Ce dernier, rappelle la tutelle, pleinement aligné avec les priorités nationales, vise à appuyer 43 800 bénéficiaires directs, dont 24 500 jeunes femmes issues des régions de Kédougou et de Tambacounda, dans leur parcours d’insertion professionnelle, économique et sociale durable.
« À travers cette initiative, Carrefour International et ses partenaires réaffirment leur engagement à accompagner la jeunesse sénégalaise, tout en contribuant à la consolidation des coopératives et à la dynamisation du monde rural », rapporte la note.
Reconstruction du capital semencier arachide : une priorité nationale pour la souveraineté alimentaire
La reconstruction du capital semencier de l’arachide s’impose aujourd’hui comme l’un des leviers majeurs pour atteindre la souveraineté alimentaire, objectif central de la Vision Sénégal 2050.
Sous l’impulsion de Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République, et de son Premier Ministre, un signal fort a été donné avec l’allocation d’un budget record de 130 milliards de FCFA au secteur agricole et de l’élevage. Cet engagement témoigne de la volonté ferme des nouvelles autorités de bâtir un modèle agricole robuste, durable et compétitif.
Le secteur privé, partenaire stratégique de l’État, joue un rôle déterminant dans cette dynamique. L’exemple inspirant de M. Magatte Niang, de ses équipes et de ses partenaires de QVS, illustre cette contribution essentielle. Grâce à leurs efforts conjoints, les premières récoltes de semences d’arachide, variété GH 119-20 à gros calibre, issues de près de 35 hectares irrigués et cultivés dans des conditions parfaitement contrôlées, sont aujourd’hui une réalité.
Cet acquis marque une étape décisive vers la reconstitution du capital semencier national et constitue une source d’espoir pour la relance durable de la filière arachidière.
Par ailleurs, le soutien à l’innovation locale reste une priorité. À ce titre, le Système Intégré de Production Agricole (SIPA) bénéficie d’un accompagnement constant, avec la mise en place de 25 hectares de semences de pré-base d’arachide, en étroite collaboration avec Mme Binta Hanne et la DRDR de Matam.
Le Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage salue l’engagement des agribusiness, opérateurs privés et partenaires techniques qui, aux côtés de l’État, œuvrent sans relâche pour renforcer la disponibilité et la qualité des semences, socle incontournable d’une production agricole performante.
Ensemble, nous posons les jalons d’une agriculture plus résiliente, compétitive et souveraine au service du peuple sénégalais.
Dr Mabouba Diagne MASAE