Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.
Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop
OMAR BLONDIN DIOP…
Aîné frère d’une Fratrie
Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).
Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.
Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.
De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.
Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).
Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.
Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.
Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.
Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.
EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.
La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.
La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.
Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…
Découvrez la liste des 18 ministres du gouvernement de Sébastien Lecornu
Le secrétaire général de l’Elysée, Emmanuel Moulin, a annoncé dimanche soir la composition de l’équipe gouvernementale, qui fait la part belle aux sortants.
Vingt-six jours après sa nomination à Matignon, le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, peut désormais compter sur des ministres de plein exercice autour de lui. L’annonce du gouvernement a été faite dans la soirée du dimanche 5 octobre par Emmanuel Moulin, le secrétaire général de l’Elysée, qui a détaillé la liste des 18 ministres, avant la déclaration de politique générale, prévue mardi après-midi.
De nombreux membres du gouvernement de François Bayrou sont reconduits dans l’équipe de Sébastien Lecornu, à commencer par Bruno Retailleau, Elisabeth Borne et Rachida Dati, respectivement à l’Intérieur, à l’Education nationale et à la Culture. Voici la composition du gouvernement, dans l’ordre protocolaire, avant la nomination attendue d’autres ministres dans les prochains jours.
• Elisabeth Borne, ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
• Manuel Valls, ministre d’Etat, ministre des Outre-mer
• Gérald Darmanin, ministre d’Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice
• Bruno Retailleau, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur
• Bruno Le Maire, ministre d’Etat, ministre des Armées et des Anciens Combattants
• Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées
• Rachida Dati, ministre de la Culture
• Roland Lescure, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et énergétique
• Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
• Eric Woerth, ministre de l’Aménagement du territoire, de la Décentralisation et du Logement
• Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche
• Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
• Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics
• Naïma Moutchou, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, de l’Intelligence artificielle et du Numérique
• Philippe Tabarot, ministre des Transports
• Marina Ferrari, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative
• Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, porte-parole du gouvernement, rattachée au Premier ministre
• Mathieu Lefèvre, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, rattaché au Premier ministre
Abdou Mbow condamne l’interdiction de voyage de Pape Malick Ndour : « prise d’otage politique »
Abdou Mbow, député et ancien président du groupe parlementaire BBY, a vivement condamné ce dimanche l’interdiction de sortie du territoire imposée à Pape Malick Ndour, le qualifiant de journaliste critique du régime. Dans une déclaration sans détour, il a dénoncé « ces scandaleuses prises d’otages » et parlé d’une « tentative d’acharnement » assortie d’un « enlèvement » et d’une volonté manifeste d’humiliation, qu’il attribue à une manœuvre politique destinée à faire taire les voix dissidentes.
Soutenant Ndour, Abdou Mbow affirme que « son seul tort est de pointer, à chaque prise de parole, l’incompétence du régime en place ». Il critique par ailleurs le manque de transparence dans la procédure, estimant qu’il aurait été de bon sens d’informer préalablement la personne visée par une enquête afin de lui éviter « une énorme perte de temps et d’argent ».
Le député invoque aussi la jurisprudence de la Cour suprême dans l’affaire Mansour Faye pour avertir que ces intimidations « ne passeront pas » et qu’elles sont condamnées à un « échec judiciaire cuisant et honteux », rappelant que le Sénégal est un État de droit. Il en profite pour fustiger l’amateurisme du pouvoir et le ramener à l’essentiel : selon lui, il faut résoudre les problèmes des Sénégalais et sortir le pays du « coma économique » dans lequel, dit-il, le gouvernement l’a plongé. Enfin, Abdou Mbow met en garde contre toute tentative d’intimidation électorale : « Vous ne leurrez plus personne » et ces méthodes ne garantiront pas une réélection en 2029.
Pape Malick Ndour dénonce une « dérive politique » après son interpellation à l’AIBD
L’ancien ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour, a animé ce dimanche un point de presse au cours duquel il est revenu en détail sur les circonstances de son interpellation à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et sur sa convocation prévue ce lundi à la Section de Recherches (SR) de Colobane. Face aux journalistes, l’ex-membre du gouvernement a tenu à dénoncer ce qu’il qualifie de « dérive politique » dissimulée sous une façade judiciaire.
« On m’accuse de faits prétendument commis durant mon mandat de ministre », a-t-il déclaré, tout en s’interrogeant sur la régularité de la procédure. « Jusqu’ici, aucun ministre n’a été convoqué à la Section de Recherches sans passer par l’Assemblée nationale et la Haute Cour de justice. Dans mon cas, il y a manifestement une volonté de me museler ou de m’humilier. Mes droits sont bafoués », a-t-il soutenu.
Malgré ses critiques, Pape Malick Ndour a affirmé qu’il se rendra à la convocation. « Je ne fuirai pas la justice. J’irai répondre en républicain, même si je considère que mes droits sont violés. J’ai toujours voulu m’expliquer devant la justice et faire face à ceux qui m’accusent. »
Concernant l’affaire des tortures présumées impliquant Pape Abdoulaye Touré, un militant proche du mouvement PASTEF, l’ancien ministre a rejeté toute implication. « Je ne connais absolument pas la personne qui m’accuse. Je ne l’ai jamais vue, jamais rencontrée. Son nom même m’était inconnu. Quel intérêt aurais-je eu à m’en prendre à lui ? C’est absurde », a-t-il déclaré.
Les accusations de complicité de torture le liant à Antoine Félix Diome, ancien ministre de l’Intérieur, et au général Moussa Fall, haut commandant de la gendarmerie, relèvent selon lui du « pur fantasme ». Ironisant sur la situation, il a souligné : « C’est la même gendarmerie, citée dans ces prétendues tortures, qui est chargée de m’auditionner demain. »
En conclusion, Pape Malick Ndour a dénoncé une « instrumentalisation du pouvoir » visant à « salir et intimider » des responsables de l’ancien régime. « On veut me faire taire, mais je resterai debout. Les seules armes que j’ai toujours utilisées pour défendre mes positions sont mes compétences et mon savoir », a-t-il affirmé d’un ton ferme et résolu.
Pape Malick Ndour brise le silence et promet de …
Je tiens à apporter les précisions suivantes concernant mon récent projet de déplacement à l’étranger.
J’avais prévu de voyager sur Paris, dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 septembre 2025, à bord de la compagnie nationale Air Sénégal, après avoir pris mon billet depuis le début de la semaine. Cette émission de billet faisait suite à une précédente réservation que j’avais dû annuler une semaine auparavant.
En tant qu’agent de l’État, ma structure d’affectation avait été dûment informée, conformément aux règles administratives, puisque j’avais sollicité et obtenu une autorisation d’absence.
Toutes les formalités liées à ce déplacement ont été effectuées dans la plus grande transparence et dans le respect strict des procédures en vigueur. Les services compétents de l’État disposaient, bien avant mon arrivée à l’aéroport, de toutes les informations relatives à ce voyage, puisque j’ai moi-même veillé à ce que tout l’environnement étatique concerné soit parfaitement informé puisque je devais être en mission officielle pour le compte de mon département. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’avais délibérément choisi Air Sénégal, sous la tutelle du ministère des Transports aériens, plutôt qu’une compagnie étrangère. Tout en sachant que l’information serait relayée au plus haut niveau.
Alors, moi, tenter de fuir ? (rires). C’est méconnaitre mon histoire, mon sang… Comment quelqu’un qui chercherait à fuir passerait-il par l’aéroport, à visage découvert, dans la masse du samedi soir à l’aéroport, au vu et au su de tout le monde ? Il y a à peine un mois, j’étais à Abidjan, et j’avais également transité par le même aéroport, à l’aller comme au retour. Si j’avais l’intention, pourquoi n’aurais‑je pas pris la fuite depuis Abidjan? C’est de l’affabulation…
Les événements survenus hier à l’aéroport sont extrêmement graves. Il s’agit d’un enlèvement et d’une tentative manifeste d’humiliation, sur fond de manipulation politique et de pressions exercées sur les forces de défense et de sécurité. Ceci est symptomatique d’un pouvoir qui instrumentalise les institutions pour tenter de faire taire la voix de ses contradicteurs et détourner l’attention des véritables urgences du pays.
S’agissant des procédures en cours dont je viens d’être informé, je m’en réjouis. J’ai toujours exprimé mon désir personnel d’en découdre sur le terrain judiciaire, face à ceux qui m’accusent. Sur ce dossier précis, je prie le Tout-Puissant pour qu’Il accorde la victoire à celui qui dit la vérité et n’a rien à se reprocher, thi barké Rassouloulahi (PSL). Et que SA lourde main s’abatte sur tout coupable éventuel, qu’il s’agisse du prétendu complice de torture ou de l’accusateur infondé. À tous ceux qui me soutiennent, voilà la seule prière que je vous demande de faire.
Je reviendrai ce soir sur les faits graves qui se sont passés à l’aéroport lors d’un point de presse, où je donnerai tous les détails sur les circonstances de cet incident et sur la campagne de désinformation en cours.
Sabre au clair pour faire fâce à l’imposture…
Interpellation à l’AIBD : Pape Malick Ndour relâché mais interdit de quitter le territoire
L’ancien ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour, a été interpellé dans la nuit de samedi à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), alors qu’il s’apprêtait à embarquer sur un vol de Royal Air Maroc à destination de Casablanca. Escorté hors de l’aéroport par quatre agents de police, sa destination initiale demeurait inconnue.
De nouveaux éléments sont toutefois apparus ce dimanche. D’après des informations rapportées par Battu Degg TV, l’ancien ministre a finalement regagné son domicile. Pape Malick Ndour fait désormais l’objet d’une interdiction de sortie du territoire et a été convoqué devant la section de recherches pour le lundi 6 octobre 2025.
Fièvre de la Vallée du Rift à Saint-Louis : 10 morts et 74 cas confirmés, la situation reste préoccupante
La région de Saint-Louis fait face à une propagation inquiétante de la fièvre de la Vallée du Rift (FVR). Selon le dernier bilan communiqué par la Direction régionale de la Santé, la maladie a déjà causé dix décès depuis la détection du premier cas le 21 septembre dernier, pour un total de 74 contaminations confirmées.
Désormais, l’ensemble des cinq districts sanitaires de la région sont touchés, signe d’une circulation active du virus. Les autorités sanitaires rapportent 15 patients suivis à domicile, 4 hospitalisés, tandis que 45 personnes ont été déclarées guéries.
Surveillance renforcée et appel à la vigilance
Face à cette évolution préoccupante, les services de santé ont renforcé la surveillance épidémiologique dans toute la région. Les populations sont appelées à la vigilance, surtout dans les zones rurales, où les contacts étroits entre l’homme et le bétail favorisent la transmission du virus.
La fièvre de la Vallée du Rift, transmise principalement par les piqûres de moustiques ou le contact avec des animaux infectés, affecte à la fois les humains et les troupeaux. En plus des pertes humaines, elle engendre d’importantes conséquences économiques pour les éleveurs.
Mesures de prévention recommandées
Les autorités sanitaires rappellent les gestes essentiels pour limiter la propagation :
- éviter tout contact avec des animaux malades ou morts,
- se protéger contre les moustiques (moustiquaires, répulsifs, vêtements longs),
- et signaler rapidement tout cas suspect aux structures sanitaires les plus proches.
L’évolution de la situation est suivie de près par les autorités, qui appellent à la responsabilité collective pour contenir la maladie et éviter de nouvelles pertes humaines.
Sédhiou : un berger retrouvé mort par balle à Tognataba, la région sous le choc
La région de Sédhiou est en deuil. Ce samedi 4 octobre 2025, le corps sans vie d’un berger a été découvert dans le village de Tognataba, commune de Baghère, plongeant la population locale dans la tristesse et la consternation.
Alertée vers 9 heures, la brigade de proximité de gendarmerie de Tanaff s’est immédiatement rendue sur les lieux. Selon des informations rapportées par Seneweb, la victime, identifiée comme D. Ba, âgée de 56 ans, a été retrouvée morte au milieu de son troupeau de bœufs.
Marié à trois épouses et père de 22 enfants, le berger était réputé pour sa rigueur et sa routine bien connue des habitants. Chaque soir, il se rendait en forêt vers 18 heures pour surveiller son troupeau, avant de regagner son domicile aux alentours de minuit.
Un drame survenu dans la nuit du 3 au 4 octobre
La nuit du vendredi 3 au samedi 4 octobre a rompu cette habitude. Ne le voyant pas rentrer, sa famille a tenté de le joindre, en vain. C’est finalement un de ses fils, parti vérifier le troupeau au petit matin, qui a fait la macabre découverte.
Les gendarmes, accompagnés de l’Infirmier Chef de Poste (ICP) de Baghère, ont relevé sur le corps deux blessures par balle l’une au niveau du ventre, l’autre au flanc droit.
Un fusil de chasse calibre 12 mm, appartenant à la victime, a été retrouvé à trois mètres du corps, contenant deux cartouches non tirées, ainsi que sept cartouches de recharge à proximité.
Malgré une fouille minutieuse des environs, aucun autre indice n’a été découvert pour éclaircir les circonstances exactes du drame.
Une tentative de vol de bétail ?
Les premiers éléments de l’enquête orientent vers une tentative de vol de bétail qui aurait mal tourné. Cependant, selon la famille de la victime, aucun bœuf ne manque à l’appel, le troupeau étant complet. Cette contradiction laisse planer le doute sur le véritable mobile du meurtre.
Le corps de D. Ba a été transféré à l’hôpital régional de Kolda pour autopsie, tandis que l’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances précises de ce drame qui secoue toute la communauté.
Grave accident à Nguekhokh : deux morts et vingt et un blessés dans une collision entre un camion et un car « Ndiaga Ndiaye »
Un dramatique accident de la route s’est produit ce samedi sur l’axe Nguekhokh, impliquant un camion et un car de transport en commun de type “Ndiaga Ndiaye”. Selon les informations rapportées par Dakaractu Mbour, le bilan humain est particulièrement lourd.
D’après les premiers éléments, deux personnes ont perdu la vie sur les lieux, tandis que 21 blessés ont été recensés, dont 15 dans un état grave. Tous les blessés ont été évacués en urgence à l’hôpital Thierno Mansour Barro de Mbour pour y recevoir les soins nécessaires.
Pour l’heure, les causes exactes de la collision restent à déterminer. Les premières hypothèses évoquent la vitesse, l’état de la route ou une manœuvre imprudente comme facteurs possibles de l’accident.
Les secours et les autorités locales se sont rapidement rendus sur place pour porter assistance aux victimes, sécuriser la zone et faciliter l’évacuation des blessés.
Cet énième drame relance une nouvelle fois le débat sur la sécurité routière au Sénégal, où les accidents graves continuent d’endeuiller de nombreuses familles.