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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

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Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Le Général Jean Baptiste Tine et le magistrat Ousmane Diagne limogés du gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko

Le Général Jean Baptiste Tine et le magistrat Ousmane Diagne quittent officiellement le gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko. Cette décision marque un nouveau réajustement dans l’équipe gouvernementale, quelques semaines seulement après son officialisation.

La liste du nouveau Gouvernement du Sénégal

Gouvernement – Ministres

Ousmane Sonko – Premier ministre
Cheikh Niang– Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
Général Birame Diop – Ministre des Forces armées
Bamba Cissé – Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique
Birame Soulèye Diop – Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines
Abdourahmane Sarr – Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération
Cheikh Diba – Ministre des Finances et du Budget
Malick Ndiaye – Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens
Daouda Ngom – Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique
Amadou Moustapha Ndieck Sarré – Ministre de la Formation professionnelle, Porte-parole du gouvernement
Cheikh Tidiane Dièye – Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement
Alioune Sall – Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
Elhadj Abdourahmane Diouf – Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
Serigne Guèye Diop – Ministre de l’Industrie et du Commerce
Fatou Diouf – Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires
Maïmouna Dièye – Ministre de la Famille et des Solidarités
Yankhoba Diémé – Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions
Balla Moussa Fofana – Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires
Moustapha Guirassy – Ministre de l’Éducation nationale
Ibrahima Sy – Ministre de la Santé et de l’Action sociale
Olivier Boucal – Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public
Khady Diène Gaye – Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture
Mabouba Diagne – Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage
Alioune Dione – Ministre de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire
Mountaga Diao – Ministre du Tourisme et de l’Artisanat
Yacine Fall – Ministre de la Justice
Déthié Fall – Ministre des Infrastructures
Amadou Ba – Ministre de la Culture

Remaniement ministériel imminent au Sénégal : Sonko prépare une équipe

Un remaniement ministériel majeur est attendu dans les prochaines heures, marquant une nouvelle étape dans la gouvernance du Sénégal après la présentation du Plan de Redressement Économique et Social (PRES) par le Premier ministre Ousmane Sonko le 1er août dernier.

Cette réorganisation, anticipée depuis plusieurs semaines, vise à aligner l’équipe gouvernementale sur les objectifs de relance économique définis par le PRES, financé à 90 % par des ressources domestiques. Le Premier ministre, qui a obtenu l’aval du président Bassirou Diomaye Faye, a promis un gouvernement resserré, compétent et discipliné, capable de conduire les réformes prioritaires.

Mbour : 23 candidats à l’émigration clandestine arrêtés

La Compagnie de gendarmerie de Mbour a annoncé, vendredi 5 septembre, l’arrestation de 23 personnes qui tentaient de rejoindre clandestinement l’Europe dans la zone de Mbodiène. Un homme soupçonné d’être l’organisateur du voyage a également été appréhendé.

L’opération a été menée conjointement par la brigade territoriale de Joal et la brigade de recherches de Mbour. Les personnes arrêtées sont toutes de nationalité sénégalaise, selon la gendarmerie.

Dans un contexte de multiplication des départs en mer, notamment en marge du Gamou, les forces de sécurité annoncent un renforcement de la surveillance des côtes et appellent les populations à plus de vigilance face aux risques liés à l’émigration clandestine.

Forum AFS 2025 : le Sénégal honore ses héros de l’agriculture et de l’élevage

Le Sénégal a honoré pour la première fois ses héros de l’agriculture et de l’élevage à l’occasion du Forum africain sur les systèmes alimentaires (AFS 2025) qui s’est tenu du 31 août au 5 septembre 2025 à Diamniadio.

Le Sénégal abrite depuis le 31 août dernier le Forum africain sur les systèmes alimentaires (AFS 2025). Cette rencontre a été l’occasion pour l’État de célébrer les acteurs distingués dans le secteur agricole et de l’élevage précise le soleil .

« Pour la première fois, les agriculteurs et éleveurs sénégalais ont été officiellement primés pour leur engagement exceptionnel et leur contribution déterminante à la construction de la souveraineté alimentaire nationale », s’est réjoui le ministre de l’Agriculture, Dr Mabouba Diagne.

Lors de cette cérémonie, le ministre souligne qu’il a remis ces distinctions en signe de « reconnaissance et de gratitude » envers ces acteurs de première ligne qui « nourrissent la Nation » et participent à son développement durable.

« Un hommage posthume a également été rendu à Ahmed Amar, figure emblématique du secteur, pour son apport remarquable, rappelant l’importance de préserver la mémoire de ceux qui ont tracé la voie », a-t-il indiqué.

Par cet acte historique, affirme le Dr Mabouba Diop, le Sénégal réaffirme son ambition de bâtir des systèmes alimentaires résilients et inclusifs, plaçant les producteurs au cœur de sa stratégie de développement

Méribé Demba Aïssata (Kolda) : Quand le manque d’électricité freine l’élan des transformatrices

À Méribé Demba Aïssata, les femmes transforment l’arachide, la mangue et les céréales avec passion. Mais sans électricité, leurs rêves de conquérir les grands marchés restent suspendus.

KOLDA – Dans le village de Méribé Demba Aïssata, situé dans la commune de Saré Bidji, département de Kolda, un groupement de femmes s’active avec détermination pour transformer les produits locaux en opportunités économiques. Formées et soutenues par une Ong qui leur a offert un local implanté à la sortie du village, entre deux champs d’arachides, ces entrepreneuses produisent pâte d’arachide, mangues séchées, jus et autres denrées issues de céréales et du lait.

Leur ambition : conquérir les marchés hebdomadaires de la région et assurer leur autonomie financière. Mais un obstacle majeur freine leur élan : l’absence d’électricité. À l’intérieur du local, l’odeur des bidons de carburant posés près des deux moulins illustre les moyens déployés pour contourner les contraintes.

Dans l’autre pièce, les seaux de pâte d’arachide et les produits soigneusement conditionnés attendent d’être écoulés sur les marchés. Un petit dispositif solaire, installé pour pallier le déficit énergétique, est tombé en panne depuis plusieurs semaines. Lorsqu’elles parviennent à se déplacer, le groupement peut générer jusqu’à 500 000 FCFA par marché, preuve du potentiel de leur activité.

« Quand nous allons au marché, nos produits s’écoulent vite. Les clients apprécient la qualité, et ça nous motive à produire davantage », confie Kounta Baldé, membre du groupement, les yeux brillants d’espoir. Mais sans électricité, la production reste coûteuse et chronophage, dépendant de moulins fonctionnant au carburant.

La conservation des jus, très prisés dans cette zone de forte chaleur, est un autre casse-tête. « Sans frigos, nos jus se gâtent rapidement, surtout en cette saison chaude. On perd beaucoup de stock, et ça nous fait mal au cœur. D’ailleurs, on pense à suspendre nos activités si la situation persiste », déplore Salimata Diamanka, présidente du groupement.

Ce déficit énergétique ne se réduit pas à un simple problème technique : il freine toute l’économie locale. Les coûts élevés du carburant rognent les marges, et l’impossibilité de diversifier la production limite leur compétitivité. Pour contourner ces difficultés, elles n’hésitent pas à commander de la glace à Kolda pour conserver leurs jus.

« Si nous avions l’électricité, nous pourrions investir dans des équipements modernes, produire plus et mieux conserver nos produits. On pourrait même créer des emplois pour d’autres femmes des villages environnants », espère Kounta.

Le défi auquel elles sont confrontées n’est pas propre à Méribé Demba Aïssata. Dans de nombreuses zones rurales du Sénégal, l’accès à l’électricité reste un frein au développement des petites entreprises, particulièrement celles portées par des femmes. Et pourtant, le potentiel est immense : avec un approvisionnement fiable, ces entrepreneuses pourraient accroître leurs revenus, valoriser les ressources agricoles locales et dynamiser l’économie villageoise.

En attendant, elles poursuivent le combat avec courage et ingéniosité. « On ne baisse pas les bras. On sait que nos produits ont de la valeur, et on fera tout pour réussir », assure Mme Diamanka. Mais pour que ce rêve prenne forme, un investissement durable dans l’électrification rurale s’impose. Car derrière ces seaux de pâte d’arachide et ces jus vite périssables, c’est tout un avenir économique qui attend d’éclore.

Avec  LE SOLEIL

El Hadj Malick Youm : « La stabilité de l’école ne sera garantie que si les accords sont respectés »

À quelques semaines de la nouvelle année scolaire, le secrétaire général du Saems fixe des lignes rouges claires. Dans un entretien au « Soleil », El Hadji Malick Youm pense que le respect des accords signés avec le gouvernement est la condition pour la stabilité de l’année scolaire. « La stabilité ne sera garantie que si les accords sont respectés », affirme-t-il. Parmi les urgences : l’éradication des lenteurs administratives, la signature immédiate des décrets pour les décisionnaires, la correction des inégalités salariales, la suppression des abris provisoires, le recrutement massif par concours et la poursuite de la révision des curricula. Et il martèle, avec gravité : « la priorité des priorités au Sénégal doit être l’éducation. Sans une école forte, aucun secteur ne pourra se développer durablement. L’éducation, l’éducation, encore une fois l’éducation ».

Pour le secrétaire général du Saems, l’année scolaire 2024-2025 a été « relativement stable » au regard du déroulement des cours. « Nous pouvons dire que l’année a connu un déroulement régulier des enseignements et apprentissages, sans perturbation majeure », explique-t-il, reconnaissant que ce constat marque une différence avec des années antérieures, secouées par des grèves cycliques. Mais cette stabilité n’est qu’apparente, prévient-il, car des problèmes structurels lourds demeurent.

Le premier d’entre eux est le déficit chronique d’enseignants. « Au début de l’année, il manquait plus de 4.200 enseignants. Le gouvernement a certes recruté 2.000 enseignants, mais encore une fois par la méthode des recrutements spéciaux que nous dénonçons », regrette-t-il. Pour lui, ces recrutements exceptionnels, utilisés depuis l’indépendance, ont introduit dans le système « des enseignants dont le profil ne correspondait pas toujours aux exigences », contribuant à fragiliser l’école. Il appelle donc à « un retour aux concours prévus par la loi, seule garantie de transparence et d’équité ».

À cette pénurie, s’ajoute, selon lui, la question des infrastructures. El hadji Malick Youm soutient que plus de 7.200 classes restent encore de simples abris provisoires. « On ne peut pas faire de performance dans un système éducatif où des milliers d’enfants apprennent sous des paillotes, exposés à la pluie et à la chaleur », fustige le syndicaliste.

Entre revendications syndicales et promesses non tenues

D’après lui, les résultats scolaires envoient un signal rouge. « Les résultats du baccalauréat sont passés de 52 % en 2021 à environ 47 % en 2025. Cinq points perdus en si peu de temps, c’est énorme et inquiétant », constate le syndicaliste. La tendance est la même pour le Bfem, en baisse de trois points sur deux ans. Pour lui, ces chiffres traduisent « un malaise profond, lié à la surcharge des classes, au manque de formation continue et à l’absence d’outils pédagogiques modernes ». Le leader du Saemss appelle à « un sursaut national » pour éviter de replonger dans « les années noires où les taux de réussite plafonnaient à 30 % ».

Si les enseignants ont contribué à préserver la stabilité du système, leur patience est mise à rude épreuve par l’attitude de l’État. « La promesse de zéro lenteur administrative n’a pas été respectée. Les dossiers d’avancement et de reclassement restent bloqués au ministère des Finances. À chaque étape, les dossiers stagnent, retardant les carrières et démotivant les enseignants », dénonce le secrétaire général national du Saemss.

Le problème de la rémunération reste également une plaie béante. « Nous ne demandons pas des privilèges, mais l’équité. Il est inconcevable que des corps ayant le même niveau académique que les enseignants soient payés huit à dix fois plus », fulmine El Hadji Malick Youm. Selon lui, cette inégalité « mine la motivation et fragilise la qualité des enseignements ».

Le cas des « décisionnaires » illustre aussi la lenteur du gouvernement. Ces quelque 10.000 enseignants, recrutés sans statut clair, attendent depuis des années une régularisation. « Nous avons discuté, deux décrets ont été modifiés d’un commun accord, mais neuf mois après, ils ne sont toujours pas signés », s’indigne M. Youm. Et il prévient : « Si rien n’est fait, les syndicats n’auront pas d’autre choix que de porter le combat ».

Sur le plan du dialogue social, le syndicaliste reconnaît une légère amélioration. « Pour la première fois, nous avons été conviés à certaines concertations de haut niveau. C’est un signe positif », note Malick youm. Mais il dénonce la présence récurrente de syndicats non représentatifs à ces réunions. À cela s’ajoute la lenteur dans l’examen des nouvelles revendications. « Depuis une décennie, nous sommes enfermés dans des négociations de restitution, c’est-à-dire la mise en œuvre d’accords déjà signés. Pendant ce temps, les nouvelles questions telles que la retraite, le plan de formation et la digitalisation ne sont pas traitées », déplore-t-il.

Former, réorienter et numériser pour sauver l’école

Pour sortir de l’impasse, Elhadj Malick Youm insiste sur trois leviers : la formation, l’orientation et la digitalisation. D’abord, la formation des enseignants. « Le Sénégal est le seul pays où des enseignants demandent à être formés et on leur répond qu’il n’y a pas de moyens », dénonce-t-il. Il salue néanmoins le lancement d’une formation diplômante universelle en ligne pour 6.400 enseignants, qu’il juge comme « une avancée significative ». Mais il demande sa généralisation : « Il ne doit plus y avoir un seul enseignant en attente de formation ».

Ensuite, il s’est attaqué à l’orientation scolaire. Le syndicaliste alerte sur le déséquilibre entre filières. « Aujourd’hui, 70 % des bacheliers sont littéraires. C’est un handicap majeur. Il faut inverser la tendance et produire au moins 70 % de bacheliers scientifiques et techniques. », recommande El Hadji Malick Youm. Il préconise une orientation précoce dès la classe de troisième, inspirée des modèles allemands ou ghanéens, qui permettent de diriger les élèves vers des filières scientifiques, technologiques ou professionnelles.

La digitalisation du système éducatif constitue, selon lui, un pilier incontournable. « Depuis des décennies, nous demandons la dotation de kits numériques pour les enseignants et les élèves. Or, le monde avance et nous restons à la traîne », insiste-t-il.

Avec Le soleil

Me Abdou Dialy Kane sur le cas Farba Ngom : « Le juge a gardé le rapport de la contre-expertise 15 jours avant de nous en informer ! Ce qui est extrêmement grave »

Membre du pool d’avocats de Farba Ngom, Me Abdou Dialy Kane a révélé que le second rapport d’expertise sur l’état de santé du maire des Agnam a été « retenu par le juge 15 jours avant que nous en soyons informés ».

L’avocat a qualifié ce fait d’une « gravité extrême », car, selon lui, « Farba Ngom pourrait même perdre la vie dans ce cas de figure ». Sur le plateau de la 7TV repris par nos confrères de Dakaractu, Me Kane a rappelé que le second rapport d’expertise a non seulement confirmé le premier, mais n’a pas non plus écarté l’hypothèse d’une « mort subite ».

Un Nouvel Élan pour l’Éducation Bilingue : Le Professeur Mister Diouf à l’Assaut du Préscolaire et de l’Élémentaire

Dans le quartier Darou, à Ngoumsanne, une nouvelle école attire l’attention des parents soucieux d’offrir une éducation de qualité à leurs enfants. Sous la direction du Professeur Diouf, l’établissement propose un enseignement bilingue (français–anglais) dès le préscolaire, avec un programme riche et innovant.

Les tout-petits y apprennent l’anglais dès l’âge de 3 ans, tout en ayant accès à l’enseignement de l’arabe et du Coran pour les familles musulmanes. L’informatique et le développement personnel sont également intégrés au programme, permettant aux élèves de développer des compétences modernes et utiles dès leur plus jeune âge.

Avec un cadre propice à l’apprentissage, des enseignants formés aux approches pédagogiques innovantes et un suivi rigoureux du cahier de cours, l’école se distingue par son sérieux et son engagement. Des cours de renforcement gratuits ainsi que des sessions de remédiation périodiques viennent consolider les acquis des élèves.

L’établissement offre aussi des avantages pratiques comme le transport scolaire, une cantine, un effectif réduit dans les classes et une accessibilité facile au site.

À travers cette initiative, le Professeur Diouf ambitionne de donner aux enfants de Ngoumsanne les outils nécessaires pour s’épanouir dans un monde en constante évolution.

 

Mali : les six routiers sénégalais enlevés ont été libérés

Les six chauffeurs sénégalais annoncés enlevés au Mali par des groupes armés ont finalement recouvré la liberté. L’information a été confirmée vendredi soir par Daouda Lô, chargé de communication de l’Union des routiers du Sénégal (Urs).

« Oui, je confirme qu’ils ont été libérés depuis hier, entre 20 heures et 21 heures », a-t-il déclaré. Selon lui, les transporteurs poursuivent actuellement leur trajet vers Bamako, où ils doivent décharger leurs cargaisons composées de matériels de construction et divers produits.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention