Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.
Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop
OMAR BLONDIN DIOP…
Aîné frère d’une Fratrie
Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).
Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.
Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.
De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.
Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).
Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.
Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.
Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.
Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.
EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.
La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.
La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.
Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…
Mandat de dépôt pour Ibrahima Ba et ses coaccusés dans l’affaire des 5,5 milliards de FCFA
Le doyen des juges du Pôle judiciaire financier (PJF) a pris une décision forte dans l’affaire portant sur 5,5 milliards de FCFA. Selon Seneweb, Ibrahima Ba, fils de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, ainsi que Cheikh Tidiane Seck, son chauffeur, et l’opérateur économique Saliou Sylla, ont été placés sous mandat de dépôt.
Les trois hommes sont poursuivis pour association de malfaiteurs et blanchiment de capitaux. Ils ont été arrêtés par la Division des investigations criminelles (DIC) dans le cadre d’une délégation judiciaire impliquant également Amadou Sall, fils de l’ex-président Macky Sall, et l’artiste Waly Seck, tous deux actuellement hors du territoire sénégalais.
Conflit israélo-palestinien : l’insoluble équation alliant géopolitique et religion selon Ahmadou Makhtar Kanté
Dans son nouvel ouvrage, « Israël à la fin des temps », l’imam Ahmadou Makhtar Kanté analyse le conflit israélo-palestinien et ses prolongements géopolitiques, en interrogeant de manière interscripturaire les références bibliques et coraniques. L’auteur explore des questions essentielles avec cet essai qui croise théologie et actualité brulante pour éclairer les enjeux religieux et politiques du Moyen-Orient.
Ahmadou Makhtar Kanté, dans un entretien avec le journal Enquête, met d’ailleurs en relief les aspects géopolitiques et religieux du conflit israélo-palestinien. « Comme d’autres qui suivent de près ce conflit vieux de 70 ans, je me suis rendu compte d’une chose : il dépasse les enjeux purement géopolitiques. Et comme je l’ai dit, il me semble même que, de ce point de vue, le conflit est insoluble, car il y a dans ce conflit une intrication à nulle autre pareille du religieux et de la géopolitique » dit-il.
L’imam Kanté, convoquant les textes sacrés, ne manque pas de mettre en exergue une concordance entre les prédictions sur la fin des temps et la création de l’État d’Israël. « (…) la Bible et le Coran ont prédit le retour du peuple d’Israël dans cette terre de Palestine à la fin des temps. Dans ce cadre, un contemporain de la création de l’État d’Israël est forcément interpellé par cet événement – ce qui ne pouvait être le cas des exégètes qui ont vécu avant » souligne Ahmadou Makhtar Kanté.
Le livre est disponible en librairie au Carré Culturel de Fatimé Raymonde Habré (Route de Ngor, Immeuble n°375 – 33 860 64 07 – 77 157 02 47).
La malnutrition provoque une forme distincte de diabète, concluent des experts mondiaux
La malnutrition favorise une forme de diabète distincte de celles déjà catégorisées, concluent des experts mondiaux de cette pathologie dans un article paru jeudi, soulignant que les pays pauvres sont les premiers concernés.
« Nous appelons la communauté internationale du diabète à reconnaître cette forme particulière de la maladie », déclarent les auteurs de cet article publié dans The Lancet Global Health, qui relaie un consensus trouvé au sein de la Fédération internationale du diabète.
Les deux grandes formes de diabète sont le type 1, qui apparaît chez les sujets jeunes, et le type 2, chez les personnes plus âgées. Le premier, qui se manifeste d’une manière aiguë, provient d’un déficit d’insuline ; dans le second, plus courant, l’hormone est produite normalement mais l’organisme y est moins sensible.
Or, les experts font le constat qu’une forme répandue de diabète n’entre pas dans ces cas. Elle apparaît chez de jeunes patients, souvent de moins de trente ans, mais est moins aiguë que le diabète de type 1, avec une production d’insuline seulement amoindrie.
Et, contrairement au diabète de type 2, le surpoids n’apparaît pas comme un facteur de risque. Au contraire, les patients sont généralement malnutris ou dénutris, avec un poids inférieur à la normale.
« On estime que 25 millions de personnes dans le monde sont atteintes de ce diabète », principalement dans des pays pauvres ou en voie de développement, rapportent les auteurs.
Ce concept n’est pas une nouveauté : dans les années 1980 et 1990, l’Organisation mondiale de la santé classifiait bien un « diabète lié à la malnutrition ». Mais elle y a renoncé en 1999, faute d’accord entre experts sur le fait que la sous-nutrition est un facteur suffisant pour causer à lui seul un diabète.
Or, depuis, de multiples études – au Bangladesh, en Éthiopie, en Inde, en Indonésie, au Nigeria, en Ouganda, au Pakistan, au Rwanda – ont bien confirmé l’existence distincte d’un tel mécanisme, selon les auteurs.
On ignore encore largement quels processus physiologiques provoquent ce diabète, ou la meilleure manière de le traiter : la perte de poids n’est logiquement pas indiquée et l’effet des traitements traditionnels à base de metformine ou d’insuline reste incertain.
Surtout, la lutte contre ce diabète passe largement par le maintien et l’accélération de programmes contre la pauvreté et la faim, notamment en « augmentant l’accès à des aliments simples, bon marché, nourrissants et riches en protéines », concluent les auteurs.
Cou fripé: comment faire pour le défroisser?
Pourquoi la peau du cou devient-elle fripée ?
Le corps accuse le poids des années, cela se voit d’abord sur la peau. Elle se relâche, s’affine, se creuse de sillons. Ironie du sort, les parties non couvertes par les vêtements sont celles qui vieillissent le plus vite. Dès 35-40 ans, la peau du cou commence à se froisser et le phénomène s’accélère en entrant dans la cinquantaine pour ne plus s’arrêter. Il est lié à la baisse de production de collagène et d’élastine, les deux protéines naturelles du corps humain qui garantissent la fermeté et le rebondi de la peau. Facteur aggravant, le cou n’est pas la partie que l’on entretient le plus, les soins hydratants se limitant souvent au visage. À cela s’ajoutent l’exposition du cou découvert au soleil sans protection adéquate et une hygiène de vie défaillante (consommation de tabac et d’alcool, stress, manque de sommeil et d’hydratation, alimentation déséquilibrée, régime yoyo…). Les bouleversements hormonaux féminins (grossesse, ménopause) accélèrent aussi le vieillissement cutané, tout comme la position penchée répétée, par exemple sur votre smartphone ou tablette. Aux rides verticales naturelles s’ajoutent alors des rides horizontales, comme l’explique l’article des experts du laboratoire Pierre Ricaud. N’oublions pas le rôle joué par la génétique: la peau du cou peut vieillir et se friper plus vite chez certaines personnes que d’autres.
Quels soins quotidiens pour freiner l’apparition des rides du cou?
Inévitablement, le cou se fripe, mais on peut ralentir le phénomène à condition d’adopter une meilleure hygiène de vie et d’y apporter un soin particulier. Chirurgienne-plasticienne à Aubagne (13), Marie-Laure Pelletier conseille sur son site de bien “hydrater votre cou [avec] des crèmes non agressives et bien hydratantes” adaptées à cette zone sensible, et ce, du menton au décolleté. Elle recommande également de le préserver des rayons UV à chaque sortie au moyen d’une crème solaire protectrice à indice SPF élevé. Pensez aussi à bien le nettoyer quotidiennement avec un savon doux pour éliminer les dépôts de poussière, de pollution et de transpiration. Vous pouvez par ailleurs effectuer des exercices pour raffermir la peau du cou, par exemple ceux présentés dans la vidéo de Delphine Marie, professeure de yoga, et Cloé Capdeville, facialiste, toutes deux établies à Nice. N’oubliez pas de prévenir vos proches plus jeunes que plus l’on commence à prendre soin de son cou tôt, plus le flétrissement de la peau sera retardé.
Que faire pour défroisser le cou fripé?
Les traitements esthétiques dépendent du degré de flétrissement de la peau du cou et de vos complexes. “On atténue les rides horizontales avec des injections d’acide hyaluronique très fluide […]. Et on complète par un mésolift à l’acide hyaluronique pour densifier la peau”, explique Maryna Taïeb, médecin esthétique à Paris, dans les colonnes de ELLE. Cette méthode est d’autant plus efficace si on la combine à une “technique de chauffe (laser infrarouge, radiofréquence, etc) ou des ultrasons focalisés pour créer une zone qui, en cicatrisant, va générer du collagène”, ajoute Isabelle Catoni, dermatologue, à Santé Magazine. Si le cou est modérément relâché, la technique des ultrasons ou la pose de fils de suspension résorbables en acide polylactique peuvent s’envisager. Enfin, complète Patrick Bui, chirurgien-plasticien, dans le même article, le “lifting cervical pur” ou cervico-facial permet de redessiner les contours du visage et de retendre la peau du cou, avec un résultat durable de plusieurs années.
La France suspend sa coopération antiterroriste avec le Mali et expulse deux diplomates maliens
L’UE veut mettre fin d’ici fin 2026 à ses importations de gaz liquifié russe
La Commission européenne propose que l’UE mette fin plus tôt que prévu à ses importations de gaz naturel liquéfié russe, après les appels en ce sens de Donald Trump, a annoncé ce vendredi 19 septembre la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
« Notre objectif est d’accélérer l’élimination progressive du gaz naturel liquéfié russe d’ici au 1er janvier 2027 », a-t-elle précisé sur X
Présidentielle au Cameroun: Brenda Biya appelle à ne pas voter pour son père Paul Biya, dans une vidéo
Au Cameroun, c’est la consigne de vote que personne n’attendait. Brenda Biya, l’unique fille du président Paul Biya, appelle, dans une vidéo devenue virale, à ne pas voter pour son père lors de cette élection, affirmant qu’il a fait beaucoup de mal au peuple. L’affaire embrase les rangs du pouvoir. Paul Biya est candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025.
Dans la vidéo postée sur le réseau social TikTok, Brenda Biya, qui semble parler depuis une chambre d’hôtel, fait une longue énumération des mauvais traitements dont elle dit souffrir. Elle évoque un abandon de la part de ses proches et dénonce des maltraitances qui proviendraient de sa propre famille.
Les dénonciations sur sa situation personnelle prennent soudain un tour plus politique, et la jeune femme de 27 ans de déclarer : « Ne votez pas Paul Biya. Il a fait souffrir beaucoup de gens, y compris sa propre famille. J’espère qu’on aura un autre président. »
Cette sortie, en plein contexte de campagne préélectorale pour la présidentielle d’octobre, est aussitôt devenue virale. Divers acteurs opposants au régime l’ont accueillie favorablement, soulignant également le courage de Brenda Biya, finalement spécialiste du pied de nez au pouvoir de son père qu’elle vient ainsi de désavouer.
Comme lorsque, en juillet 2024, elle avait annoncé publiquement dans une autre vidéo son homosexualité, dans un pays connu pour sa répression de cette orientation sexuelle. Sollicité, le RDPC, par la voix de Patrick Rifoe, l’un des communicants du parti présidentiel, a dénoncé « l’abjection qui consiste à exploiter à des fins politiciennes la détresse d’une jeune femme, fut-elle fille du président de la République ». La même source voit en l’opinion émise par Brenda Biya la manifestation « du caractère démocratique de la famille présidentielle ».
Ligue des Champions : l’AS Monaco de Lamine Camara humiliée à Bruges
L’AS Monaco s’est lourdement inclinée, jeudi soir, sur la pelouse du Club Bruges, pour son entrée en Ligue des champions (1-4). À noter que l’international sénégalais, Lamine Camara a pris part à toute la rencontre.
Au terme d’une première période cauchemardesque, avec un penalty manqué par Maghnes Akliouche, dix-sept frappes concédées et trois buts encaissés, l’ASM s’est lourdement inclinée jeudi sur la pelouse du Club Bruges pour son entrée en Ligue des champions (1-4). L’ailier, Mamadou Diakhon, a marqué le quatrième but pour Bruges.
Titulaire au coup d’envoi, le milieu de terrain sénégalais, Lamine Camara, n’a pu empêcher ce naufrage. Débuts cauchemardesques pour l’ASM qui n’est jamais entrée dans son match. La rencontre a été pliée par les Belges en une mi-temps. Heureusement que les locaux ont manqué de réalisme en seconde période, car l’addition aurait pu être bien plus corsée précise GFM .
Mondiaux Tokyo 2025 – Triple saut : Finale historique ce jeudi pour Saly Sarr !
On connait les 12 athlètes de la finale de triple saut des Championnats du monde de Tokyo 2025. Qualifiée et seule représentante du Sénégal à ces joutes, Saly Sarr sera au rendez-vous ce jeudi dans la matinée (11H55 Gmt).
Qualifiée en finale du triple saut aux championnats du monde avec un saut de 14,21 m, Saly Sarr reviendra sur la scène internationale ce jeudi aux côtés de ses 11 paires. Un défi loin d’être évident pour la seule athlète sénégalaise encore en lice dans ces mondiaux, bien qu’avec la Lionne rien n’est désormais impossible.
Face à l’histoire, la sauteuse sénégalaise est attendue ce jeudi pour créer la surprise et défier les pronostics. La championne d’Afrique entamera la course vers le sacre à ces mondiaux à partir de 11H55 Gmt. Bonne chance la Lionne !
« Je ne sais pas moi-même… Ce n’était pas une question de football. L’entraîneur me disait que c’était une décision de la direction. Les dirigeants me renvoyaient vers le coach. Ils ont joué avec moi », confie-t-il. Un jeu de dupes qui l’a tenu loin des terrains une grande partie de la saison, avant qu’il ne saisisse ses rares opportunités en fin d’exercice pour rappeler sa valeur. Watford, une nouvelle relance À l’intersaison, plusieurs options se sont offertes au champion d’Afrique 2021 : la Turquie, le Wydad Casablanca, avec la perspective de disputer le Mondial des clubs. Mais mentalement marqué par son passage à Lens, Mendy ne voulait pas « tricher » et a décliné. Le déclic est venu d’Angleterre : Watford. « Dès le premier contact, j’ai été attiré. C’est un club qui vise la montée en Premier League et le projet m’a plu », explique-t-il. Objectif : jouer Installé à Londres depuis deux semaines, le milieu défensif poursuit sa remise en forme avant d’intégrer pleinement le groupe. « J’étais libre et je m’entraînais seul. On a convenu d’une préparation physique. Je vais bientôt retrouver les séances collectives et j’espère jouer mes premières minutes ce week-end. » Retrouver la Tanière À 32 ans, Nampalys Mendy veut renouer avec la régularité, effacer la frustration lensoise et viser un retour en sélection. « Mon objectif, c’est de jouer le maximum possible, faire de grosses performances et apporter mon expérience. J’ai aussi l’ambition de retrouver l’équipe nationale », conclut-il.

La 47e Assemblée Générale Ordinaire de la CAF est prévue le 6 octobre 2025 à Kinshasa, sous la présidence du Dr Patrice Motsepe. Elle doit réunir les présidents des 54 associations membres ainsi que des représentants des unions zonales.
Cependant, selon le quotidien sénégalais Sud Quotidien, deux sujets de préoccupation entourent ce rendez-vous.
Un calendrier contesté
La date coïncide avec la fenêtre FIFA (6-14 octobre), période cruciale des qualifications pour la Coupe du monde 2026. Plusieurs présidents de fédérations jugent difficile de concilier leur présence à Kinshasa et le suivi de leurs sélections nationales. Certains plaident pour un report en décembre à Rabat, en marge de la CAN, afin d’« éviter une course contre la montre ».
Un contexte sanitaire tendu
Des cas d’Ébola ont été signalés dans la province du Kasaï (Bulape), avec 48 cas recensés et 31 décès au 17 septembre, d’après l’OMS. Si l’épidémie reste localisée à 800 km de Kinshasa, elle inquiète certains responsables sportifs.
Face à ces préoccupations, la CAF se veut rassurante. Dans une lettre adressée aux fédérations, son secrétaire général Véron Mosengo-Omba a assuré que la situation était « sous contrôle », tout en précisant qu’aucun cas n’avait été détecté à Kinshasa. L’instance continentale affirme également qu’elle reste prête à envisager un changement de lieu si la situation sanitaire venait à se dégrader.
avec wiw