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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Cayemor : un enfant kidnappé par des inconnus, enquête ouverte

Un enfant a été enlevé ce matin au village de Sathie Passy, dans la commune de Cayemor. Les circonstances de l’incident restent floues, mais les autorités locales ont d’ores et déjà annoncé l’ouverture d’une enquête.

Ce dimanche matin 16 mars 2025, entre 9 h et 10 h, un drame s’est produit à Sathie Passy. Un enfant a été kidnappé par des individus circulant à bord d’un véhicule de type 5 places, selon des témoins présents sur les lieux renseigne Igfm .

Alertées rapidement, les autorités administratives de Poste Keur Ayip se sont saisies de l’affaire. Elles ont promis de diligenter une enquête pour retrouver la victime et identifier les auteurs de l’enlèvement.

L’affaire plonge le village dans la stupeur et relance la question de la sécurité dans cette zone rurale frontière avec la Gambie.

Les ressortissants de 43 pays seront interdits d’entrée aux USA, décrète Trump

L’administration Trump envisage de cibler les citoyens de 43 pays dans le cadre d’une nouvelle interdiction de voyage aux États-Unis, qui serait plus large que les restrictions imposées lors du premier mandat du président Trump, d’après des sources informées sur la question, citées par le New York Times.

Les responsables, qui ont parlé sous couvert d’anonymat pour évoquer ces discussions internes sensibles, ont averti que la liste a été élaborée par le Département d’État il y a quelques semaines, et que des modifications sont attendues avant qu’elle n’atterrisse à la Maison Blanche.

Le projet de proposition comprend également une « liste orange » de 10 pays pour lesquels les déplacements seraient restreints mais non interrompus. Dans ces cas, les hommes d’affaires fortunés pourraient être autorisés à entrer, mais pas les personnes voyageant avec des visas d’immigration ou de tourisme. Les citoyens de cette liste seraient également soumis à des entretiens personnels obligatoires pour obtenir un visa. Cette liste comprend la Biélorussie, l’Érythrée, Haïti, le Laos, le Myanmar, le Pakistan, la Russie, la Sierra Leone, le Soudan du Sud et le Turkménistan. Cette initiative s’inscrit dans la ligne du « Muslim Ban » mis en place lors du premier mandat de Trump, mais avec une portée géographique et diplomatique considérablement élargie.

Économie : Hamidou Anne corrige le régime de Sonko-Diomaye sur le rebasing envisagé

Les nouveaux dirigeants sénégalais annonceront, d’ici quelques mois, un changement significatif de l’économie sénégalaise, marqué par une augmentation du PIB, une diminution du ratio de la dette et une réduction du déficit. Cette situation, à laquelle on peut s’attendre dans les prochaines semaines, suscite des interrogations. Hamidou Anne, essayiste et récent membre de l’Alliance pour la République (APR), nous explique comment cela pourrait se concrétiser.

En effet, Hamidou Anne apporte des éclaircissements sur ce que l’on appelle le rebasing, un projet de changement de l’année de base des comptes nationaux du Sénégal. Ce projet vise à fournir des informations économiques de qualité, reflétant plus fidèlement les structures actuelles de l’économie sénégalaise et le niveau des agrégats macroéconomiques. Le duo Diomaye-Sonko s’engage dans cette nouvelle orientation économique, dont Hamidou Anne détaille les contours.

« Il s’agit de rebâtir une nouvelle économie en prenant en compte des secteurs stratégiques émergents, comme le numérique et le commerce en ligne, tout en supprimant certains secteurs jugés non productifs », explique-t-il. Selon Hamidou Anne, cette nouvelle forme de gouvernance économique, présentée lors d’une interview sur la chaîne Public.sn, permettra une mise à jour du PIB, qui devrait augmenter de 30 %. Ainsi, le PIB actuel, estimé à 18 000 milliards de francs CFA, pourrait atteindre 24 000 milliards de francs CFA.

Le consultant ajoute : « La dette, qui est actuellement évaluée à plus de 99 % du PIB selon les nouveaux dirigeants, devrait baisser pour atteindre environ 70 %. » Mais d’où vient cette initiative de rebasing ? La réponse de Hamidou Anne est claire : « Ce travail a été initié par l’ancien régime de Macky Sall en 2023, sous la supervision de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD). Il ne reste plus que la publication du rapport. »

Il rappelle également que ce n’est pas la première fois que le Sénégal entreprend un tel exercice de restructuration économique. « Le rebasing a commencé en 2018, avec 2014 comme année de référence. Cela avait déjà entraîné une augmentation du PIB de près de 30 %. Sous Macky Sall, l’année de référence était 1999. Cette pratique est une recommandation des Nations Unies, et le Sénégal est le premier pays de l’UEMOA à l’avoir expérimentée », précise-t-il.

“Cabo Love” : Philippe Monteiro parle de son avenir musical

Philippe Monteiro, c’est trois décennies consacrées au cabo love. Dans un paysage musical en perpétuelle évolution, marqué par l’émergence de jeunes talents, de nouveaux rythmes et de codes inédits, le Cap-Verdien né au Sénégal s’efforce de rester dans la course. « Il faut accepter cette nouvelle tendance et comprendre que le monde change. Moi, j’ai fait ce choix : je m’adapte », confie-t-il dans un entretien accordé à L’Observateur ce jeudi 6 mars.

Dans cette dynamique, il prépare un nouvel album composé principalement de singles, avec des collaborations aux côtés d’artistes tels que Carlou D et Viviane Chidid. Mais son ambition ultime reste de travailler avec Youssou Ndour. « C’est un modèle pour moi », affirme-t-il. « Il a énormément contribué au rayonnement de la musique africaine. Travailler avec lui serait un rêve. Si mes compatriotes lusophones du Cap-Vert ou du Mozambique me voyaient un jour chanter avec Youssou Ndour, ce serait une immense fierté. »

ASECNA : Des travailleurs en grève à partir du 12 avril 2025

Les Secrétaires Généraux des syndicats membres de l’intersyndicale de la Représentation et de la Direction Générale de l’ASECNA ont annoncé que l’ensemble des travailleurs sénégalais de l’ASECNA observera un mouvement de grève de 24 heures, renouvelable, à compter du 12 avril 2025 à partir de 8 heures. Cette grève a pour objectif de réclamer :
1. Le paiement intégral des arriérés de l’ISA (Indemnité de Spécialité Aéronautique),
2. Une solution garantissant un paiement mensuel de cette prime,
3. La réintégration dans le paiement de l’ISA de l’augmentation liée à cette prime,
4. La résorption du sous-effectif dans les métiers de l’exploitation de la navigation aérienne, notamment au niveau des contrôleurs de la circulation aérienne.

Pendant cette période, l’ensemble des travailleurs sénégalais, tous corps de métiers confondus, de la Représentation et de la Direction Générale de l’ASECNA observeront un arrêt de travail. Cependant, les services de la circulation aérienne seront maintenus uniquement pour le trafic en survol.

Conformément aux dispositions réglementaires et au caractère régalien de leurs activités professionnelles, une continuité de service sera assurée pour :
– Les vols des chefs d’État et de gouvernement,
– Les vols militaires effectuant des évacuations sanitaires,
– Les vols à caractère purement humanitaire,
– Les vols participant à des opérations de recherche et de sauvetage.

Les syndicats signataires  sont : SYDCAS, SDTS, SACS, SNTAC/CDSL, SNEAS, SATAS/UNSAS et SNTAC/CNTS.

Vol d’un engin industriel au Ciment du Sahel : L’ancien employé trahi par la technologie

Ce qui semblait être un coup de maître s’est transformé en un véritable fiasco judiciaire pour D. Bâ. Ancien employé de l’usine Ciments du Sahel située à Pout, il a tenté de revendre un engin industriel d’une valeur estimée à 130 millions de francs CFA pour la somme dérisoire de 10 millions de francs CFA. Une opération risquée qui a finalement échoué, trahie par la technologie et la vigilance des responsables de l’entreprise. Source Le Témoin

Un plan audacieux mais bancal : D’après les informations recueillies, tout commence lorsque les responsables de l’usine remarquent l’absence d’un engin industriel essentiel aux opérations. Rapidement, une enquête interne est ouverte. Les soupçons se dirigent alors vers D. Bâ, un ancien salarié récemment licencié pour faute grave. Ce dernier, fort de sa connaissance des procédures internes et des accès sensibles, aurait minutieusement préparé son coup. Selon une source proche du dossier, l’ex employé aurait profité d’une faille dans le système de surveillance pour soustraire l’engin sans éveiller immédiatement les soupçons. Aidé par des complices, il aurait ensuite transporté la machine hors du site industriel, espérant la revendre discrètement sur le marché parallèle.

La technologie comme alliée de l’enquête

Mais ce que D. Bâ ignorait, c’est que l’engin était équipé d’un système de géolocalisation avancé. Dès la disparition signalée, les responsables de Ciments du Sahel ont activé le dispositif, permettant aux enquêteurs de suivre les déplacements de l’appareil en temps réel. En quelques heures, les forces de l’ordre ont localisé l’engin dans un entrepôt situé dans la périphérie de Thiès, prêt à être vendu à un acheteur peu méfiant. «Sans ce système de suivi, il aurait été très difficile de retrouver l’engin aussi rapidement», confie un enquêteur sous couvert d’anonymat

Une arrestation spectaculaire

Lorsque la police intervient, D. Bâ est pris en flagrant délit de négociation avec un acheteur potentiel. Surpris par la rapidité de l’intervention, il tente d’abord de nier les faits avant d’être confondu par les preuves accablantes recueillies : enregistrements de surveillance, traçage GPS et témoignages de complices présumés. Placés en garde à vue, D. Bâ et deux autres suspects sont actuellement entendus par les enquêteurs. Ils risquent des poursuites pour vol en bande organisée et recel de biens volés, des infractions passibles de peines allant jusqu’à cinq ans de prison ferme, selon le Code pénal sénégalais.

Un précédent embarrassant pour l’usine

Ce vol spectaculaire met en lumière des failles de sécurité au sein de l’usine Ciments du Sahel. «Nous allons renforcer nos dispositifs de contrôle pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent», a déclaré un responsable de l’entreprise, visiblement soulagé de la récupération rapide de l’engin. En attendant la conclusion de l’enquête, D. Bâ reste en détention provisoire en vue d’une présentation devant le procureur. Cette affaire rappelle que, même les vols les plus audacieux, peuvent être déjoués par l’alliance de la technologie et de la vigilance humaine.

Migration irrégulière : 36 candidats, dont 4 enfants et un bébé, interpellés à Mbodiène

Une opération menée dans la nuit d’hier par la brigade de gendarmerie de Joal a permis d’interpeller 36 candidats à la migration irrégulière à la lagune de Mbodiène. Parmi eux figurent 13 filles, 4 enfants et un bébé. Deux convoyeurs ont également été arrêtés précise Emedia.

Lors de cette intervention, les forces de l’ordre ont saisi une pirogue taxi qui assurait le transfert des candidats de la lagune vers une grande embarcation en mer, ainsi qu’un moteur hors-bord de 15 CV.

Selon les informations rapportées par la correspondante de la RFM à Mbour, les migrants interpellés se répartissent comme suit : 19 Guinéens, 13 Sénégalais, 2 Gambiens et 2 Ivoiriens. Ils ont été conduits à la brigade de Joal, où une enquête est en cours pour déterminer la position exacte de la grande pirogue toujours en mer.

Le commerçant gruge un cambiste de 42,5 millions de FCfa

Un an ferme et trois mois ferme. Ces deux peines ont été infligées, vendredi, au commerçant Th. B. Guèye, accusé d’escroquerie dans deux procédures différentes. Dans l’une des procédures où il est victime et partie civile, un cambiste lui reproche de l’avoir grugé pour un montant de 42,5 millions de FCfa. Le sieur Guèye s’est retourné contre lui pour l’accuser de l’avoir agressé et volé une partie de l’argent.

Cambiste de profession, O. K. s’occupait tranquillement de ses opérations de change sans difficulté. Mais il y a un an, sa vie a basculé. Il s’est retrouvé en prison pendant 12 mois, après avoir été victime d’escroquerie. En fait, le cambiste croyait avoir fait une bonne affaire lorsque Th. B. Guèye lui a proposé un marché portant sur le commerce d’huile.

Le commerçant lui avait fait croire qu’il avait trouvé un prix abordable qui pouvait lui rapporter un bénéfice de 5 millions de FCfa et un téléphone portable. O. K. mord à l’hameçon. Ne disposant pas du montant requis, il emprunte la somme de 42,5 millions de FCfa à un certain O. S. en promettant de lui restituer l’argent dans quelques heures. L’argent en poche, le cambiste le remet au sieur Guèye. Avec un des amis O.K, ils se rendent chez le fournisseur. Arrivés à destination, Th. B. Guèye leur demande de le laisser seul avec le fournisseur. Il revient et leur fait croire que le marché est conclu. Ce qui n’était qu’un subterfuge.

Car, O. K. ne recevra ni huile, ni argent. Lorsqu’il réclame l’argent le lendemain, M. Guèye lui rétorque que les 34 millions de FCfa ont été confisqués par le frère du supposé fournisseur à qui il devait de l’argent. Il s’en est suivi un échange de propos à l’issue duquel, Th. B. Guèye accuse O. K. de l’avoir roué de coups et d’avoir volé les 26 millions qu’il gardait dans son sac. Comme si cela ne suffisait pas, le cambiste est également trainé en justice par l’homme qui lui avait remis les 42,5 millions de FCfa. Jugé, il est condamné à un an ferme. À la veille de sa libération, il a été extrait de prison pour répondre des accusations de vol et de coups et blessures volontaires portées contre lui par Th. B. Guèye. Mais, également pour étayer les accusations d’escroquerie à l’endroit de son accusateur. Face aux juges, M. Guèye a maintenu ses accusations en soutenant que O. K. a pris son sac qui contenait l’argent et lui a occasionné une incapacité temporaire de 24 jours. O. K. a réfuté les coups. Il a reconnu avoir pris le sac, mais affirme qu’il ne contenait que des documents.

«Et s’il y avait une bombe ou de la drogue dans le sac ?», lui a rétorqué le représentant du parquet. Ses avocats ont plaidé la relaxe puisqu’il n’y a pas la preuve de l’existence de l’argent. Pour l’escroquerie, ils ont réclamé à Th. B. Guèye la somme de 60 millions de FCfa. Pour Me Aliou Sow, le vol et les coups et blessures volontaires sont constants car, l’intention de O. K. était de se faire rembourser. Il a plaidé la relaxe de Guèye pour l’escroquerie. Le parquet s’est dit dubitatif pour le vol et a requis deux mois ferme pour les coups. Concernant Th. B. Guèye, il a requis 2 ans ferme. Après délibéré, le tribunal a relaxé O. K.

Il a condamné Guèye à deux ans ferme et à rembourser la somme de 60 millions de FCfa. Th. B. Guèye extrait et condamné à nouveau. Cependant après sa condamnation, Th. B. Guèye a été extrait et jugé pour une autre affaire d’escroquerie. Le 5 décembre 2023, il a acheté de la marchandise auprès d’un fournisseur. Selon le conseil de la partie civile, le prévenu a versé un acompte de 2,5 millions de FCfa en promettant de payer le reliquat. Cependant, le commerçant a allégué que le fournisseur lui avait donné un délai de 45 jours. Pis, a-t-il dit, «après livraison, je me suis rendu compte que la marchandise n’était pas de qualité».

Mais, d’après Me Ciss, son client court derrière son argent depuis 14 mois. Il a réclamé le remboursement des 14 millions de FCfa. Alors que le parquet a demandé l’application de la loi, Me Sow a plaidé la relaxe arguant qu’il s’agit d’une affaire commerciale. Après délibéré, le tribunal a condamné Guèye à trois mois ferme et au paiement du montant réclamé.

Avec Le Soleil 

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