Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.
Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop
OMAR BLONDIN DIOP…
Aîné frère d’une Fratrie
Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).
Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.
Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.
De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.
Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).
Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.
Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.
Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.
Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.
EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.
La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.
La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.
Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…
Un chanteur français rend hommage à Pape Moussa Mbaye Afro dans un nouveau single…
Un artiste français vient de sortir un single en hommage à Pape Moussa Mbaye Afro, peintre et musicien de renommée internationale. Ce dernier, originaire de Malika, voit ainsi son image et son œuvre célébrées à travers ce tube qui fait déjà écho bien au-delà des frontières.
Grâce à cette initiative, la mémoire et le talent de « l’enfant chéri de Malika » continuent de rayonner à l’échelle mondiale, confirmant l’empreinte artistique unique laissée par Pape Moussa Mbaye Afro….
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Affaire Senegal Connect Park : Me Moussa B. Thiam donne la version des faits
Alors que le Sénégal était pionnier dans la construction d’un parc de technologies numériques de haut niveau, nous voilà dépassés.
Au moment où les pays sérieux travaillent à développer ce secteur du numérique, le Sénégal préfére insulter ou discréditer ceux qui se sont sacrifiés pour construire un parc achevé à 97%.
Le projet a été lancé en 2015 et les travaux ont démarré en 2016 pour un montant de 45 milliards financé par la BAD.
Oui, le Cap-vert a inauguré son TechPark en mai 2025 pour un investissement total de 51,85 millions d’euros, la Côte d’ivoire son VITIB en septembre 2024, le Sénégal Connect Park sur 25 ha avec 45 milliards de francs cfa d’investissement est à l’arrêt depuis mars 2024 pour soit-disant chercher des malversations imaginaires et insultantes qui cachent une incompétence notoire de mon successeur.
Respectez-nous !
Respectez les Sénégalais !
Le Senegal Connect Park est un projet lancé 7 années avant ma nomination en septembre 2022.
Ce projet sur 25 ha comprend 11 bâtiments dont 3 tours de R+7 (12000 m² de bureaux, 5 bâtiments R+4 (centre d’affaires, centre d’innovation, centre de recherches, centre de formation), 2 bâtiments R+3 (data center et bloc administratif) et 1 hôtel R+4.
La construction du parc technologique est achevée à 97% et 37 des 39 marchés sont entièrement exécutés. Les deux marchés restants ont trait aux équipements informatiques du datacenter qui nécessitaient une rallonge de 5 millions d’euros de la BAD. Ces marchés ont fait l’objet d’appel d’offres et les entreprises choisies sous la validation de la BAD.
En juin 2023 et décembre 2024 des rapports d’audit ont été faits par la BAD et le ministère (audit interne) qui révèlent que la seule défaillance est celle de l’Etat qui peine à mobiliser ses ressources en contrepartie soit la somme de 10 milliards.
Toutefois les rapports d’audit de la BAD avaient conclu que le projet serait compromis par les négligences de la Délégation du pole Urbain de diamniadio et l’Ageroute qui devaient réaliser les aménagements d’accés au parc soit 5 km de route et l’éclairage public.
Donc pour faire simple, le projet a accusé du retard du fait du surcoût lié à la covid 19, la guerre en Ukraine, le non versement par l’Etat de sa contrepartie de 10 milliards et le changement des données techniques liées à la nature du sol de diamniadio.
Selon les cabinets d’audit, toutes ces contraintes entraveront l’achévement et le fonctionnement Optimal du PTN et son attrait pour les entreprises TIC.
C’est dans ce contexte que Senegal Connect Park a cherché des partenaires marocains spécialisés dans la gestion de parcs similaires pour finaliser les travaux extérieurs et les aménagements en lieu et place de la DGPU et de l’Ageroute.
Dans la perspective de bénéficier d’un contrat de concession la société marocaine s’était engagée à verser 10 milliards pour financer les travaux indiqués et prendre en charge la construction de la seconde phase du projet sur 12 ha encore.
Dans le schéma de réception partielle de la première phase sur 12 ha avant fin mars 2024, le partenaire a versé un acompte de 3 milliards de fcfa à Sénégal Connect Park pour réaliser la route d’accés et les travaux d’aménagement. L’ANER a installé 250 lampadaires solaires en 20 jours le long de la route financée exclusivement par la société privée marocaine.
L’entreprise de Madame Samaké a réalisé entièrement et parfaitement les travaux de la route et les aménagements pour les besoins de la réception partielle sous la présence du Président de la République pour un coût de 2,2 milliards effectivement payés par la société marocaine via le Sénégal Connect park.
Voilà qu’à la grande surprise, une enquête diligentée par le nouveau ministre tente de faire croire à un détournement de deniers publics concernant ces fonds privés.
Quelle honte!
Les fonds n’appartiennent pas à l’Etat du Sénégal.
Les sommes ont été directement versées au compte du Sénégal Connect Park par la société privée.
Le Directeur du Sénégal Connect Park a exécuté des dépenses liées au projet et dument justifiées, donc aucune dépense n’a été faite à des fins personnelles à ma connaissance.
L’entreprise de Madame Samaké, par expertise technique, a fini de prouver qu’elle a même perdu prés de 250 millions sur ce marché compte tenu de la mobilisation exceptionnelle de ses équipes.
Aucune somme n’a été encaissée ni par la DAGE, ni le Ministére, encore moins le Ministre.
Donc en quoi un Ministre peut être comptable de dépenses d’une direction autonome comme la Poste, l’ARTP, la RTS, Senegal connect startup, la maison de la presse etc…?
Soyons sérieux!
Des innocents, le directeur de Sénégal Connect Park et son gestionnaire sont en détention injustement.
Ils n’ont rien détourné. D’ailleurs, il leur est impossible de faire des dépenses sans rapport aux travaux. Les audits diligentés en 2023 et décembre 2024 n’ont révélés aucune anomalie.
Comment après avoir exécuté plus de 45 milliards de travaux et 39 marchés depuis 8 ans sans aucun manquant et sous la validation de la BAD, ils vont s’aventurer à détourner des sommes privées et dont les bénéficiaires ont déclaré avoir effectivement perçu ?
Nous attendons de l’Etat, le paiement de sa contrepartie financière (10 milliards) au lieu de chercher à discréditer d’honorables personnalités qui ont conduit d’une main propre et avec rigueur des travaux à hauteur de 48 milliards.
Monsieur le Ministre des télécoms devraient suivre mon exemple en réalisant en une année :
- Accélération des travaux jusqu’à 97%
- Partenariat fiable avec des sociétés référencées pour finaliser les travaux
- Érection du parc en Zone économique spéciale pour les entreprises installées
- Décret de dénomination Sénégal Connect Park
- Décret de nomination et de mise en place de la gouvernance
- Opérationnalisation de Sénégal Connect Start up
- Mise en place de la stratégie nationale des données
- Mise en place de la stratégie nationale de l’IA
- 750 km de fibre optique entre le Sénégal et le Cap-vert
- 15 000 km de fibre optique à l’intérieur du pays
- 6 câbles sous-marins
- 2 data centers tiers 3
- 5 G pour tous les opérateurs
- 96% de la population a accès à la 4 G
- 60% du territoire est couvert
- Plus de 20 millions de numéros de téléphone actifs
- Digitalisation de l’administration
- 46 espaces numériques
- Video surveillance pour les FDS et des Espaces numériques Ouverts connectés.
Pour conclure, notons que le Ministre Moussa Bocar THIAM n’a été cité nulle part dans cette affaire et ceux qui rêvent de le voir comparaître devant la haute Cour de Justice doivent d’abord asseoir une accusation crédible, sérieuse, apolitique avec des indices graves et concordants.
Il n’a absolument rien à se reprocher et il n’est ni auteur, ni complice, ni commanditaire, ni bénéficiaire d’un quelconque détournement de deniers publics. Comme disait l’autre, jusqu’à l’extinction du soleil aucune prévarication de ressources publiques ne saurait lui être imputable.
Donc arrêtez de lancer des réquisitions à la CENTIF, aux notaires et aux banques pour chercher un enrichissement illicite. D’ailleurs, rien n’a été trouvé.
Donc, travaillez ! 2029 approche à grand pas!
N’oubliez pas de remercier le Président Macky Sall pour ce legs aux générations futures.
Me Moussa Bocar THIAM
Ancien Ministre de la communication et des télécoms de Septembre 2022 à Mars 2024
Affaire de drogue : un homme libéré sous convocation après des tensions avec la population
C’est le journal Libération qui rapporte les faits dans son édition de ce mercredi. Selon le quotidien, Djibril Diamé (33 ans) a été arrêté en flagrant délit alors qu’il se trouvait à bord d’une charrette au poste avancé de Djinack
Son interpellation a rapidement suscité la colère des habitants, parmi lesquels un imam. Ces derniers se sont massivement rendus au Poste avancé pour exiger sa libération et ont menacé d’exercer des violences sur les policiers.
Pour éviter l’escalade, le présumé trafiquant a finalement été libéré sous convocation, indiquent nos confrères. La drogue saisie a toutefois été exfiltrée et sécurisée par les forces de l’ordre.
Toujours selon Libération, le présumé complice de Djibril Diamé serait… un enfant âgé de 8 ans.
Inventaire des avoirs de Me Moussa Bocar Thiam : les enquêteurs élargissent le champ des investigations
Selon L’Observateur (édition du 1er octobre), des réquisitions ont été adressées aux notaires ainsi qu’aux institutions bancaires, au Sénégal comme à l’étranger, afin d’inventorier les avoirs de Me Moussa Bocar Thiam.
L’information judiciaire ouverte porte sur le marché des aménagements du Programme des titres fonciers numériques (PTN). Les enquêteurs s’intéressent particulièrement aux zones d’ombre entourant la procédure de paiement, ainsi qu’à une note écrite de décharge versée au dossier.
Depuis l’étranger, l’ancien ministre clame son innocence et dénonce un « acharnement politique ». Il affirme qu’« aucune prévarication de ressources publiques » ne saurait lui être imputée.
Depuis la France, Madiambal Diagne conteste la version officielle du ministre de l’Intérieur
«J’avais décidé de sortir du Sénégal dans la nuit du 23 au 24 septembre 2025. J’avais prévu de voyager à destination de la France, où j’avais un rendez-vous professionnel, par le vol de cette nuit, de la compagnie nationale Air Sénégal. J’avais fini mes formalités de police avec les différents contrôles nécessaires. L’agent de police préposé à cet exercice avait naturellement fini de contrôler mes données biométriques et contrôler les indications de son ordinateur, pour enfin apposer le cachet ‘Départ’ sur mon passeport, ainsi que sur la carte d’embarquement. Je présentais les deux documents à d’autres agents pour une ultime vérification. ‘Bon voyage Monsieur Diagne’, m’a dit un des agents vérificateurs, avec beaucoup de respect et de courtoisie.
«Je me dirigeais naturellement vers le passage scanner, en vue d’entrer en zone d’embarquement, quand un agent de police se leva de son box pour interpeller un autre de ses collègues, lui demandant de vérifier davantage mon passeport. Ce policier confisqua mon passeport et mon téléphone portable, et m’intima l’ordre de le suivre dans des bureaux, jouxtant la zone de ‘Départ’. Sur place, ses autres collègues consultèrent tour à tour leur ordinateur et finirent par me dire : ‘Votre vol doit partir dans une heure. On attend juste quelques instructions avant de vous laisser partir. Il n’y a pas de problème.’ Je les voyais passer des coups de fil, tout en me demandant courtoisement de patienter.»
«Je sus par la suite que le Directeur général de la Police nationale (Dgpn) ainsi que le ministre de l’Intérieur n’étaient pas joignables à cet instant, en dépit de multiples tentatives de la part du Directeur général adjoint de la Police nationale. De guerre lasse, le chef de poste me demanda de le suivre au Commissariat de police de l’aéroport, situé en dehors du terminal-voyageurs. Je suis resté là-bas, pendant de longues heures, jusqu’à observer le vol d’Air Sénégal prendre les airs. J’ai ainsi compris que c’était un stratagème pour m’empêcher de voyager, alors qu’il n’y avait aucune opposition formelle à ma sortie du pays. Mon passeport et mon téléphone me furent restitués avec une convocation pour me présenter le 24 septembre 2025 à 12 heures à la DIC. Aucune notification d’une opposition de sortie ne m’a été faite.»
«Je reçus alors une autre alerte, d’un de mes contacts, signalant qu’il était prévu de me garder à vue après une audition. Mon interlocuteur me souligna : ‘La haine est telle qu’il faudra faire attention à tes boissons et aliments !’ Je réalisais qu’il n’y avait pas de risque à prendre sur ma sécurité physique. C’est ainsi que j’ai immédiatement mis en branle un stratagème pour quitter le Sénégal, dans la nuit même. En effet, je voulais éviter d’être pris de court, car j’avais aussi besoin de bien préparer ma défense contre un complot bien ourdi sur une affaire qui a fait les choux gras dans les réseaux et sur laquelle je n’avais encore jamais été interrogé par une quelconque instance.»
«Je revins ainsi à mon domicile à Dakar pour en repartir immédiatement. Je suis arrivé en France le 25 septembre 2025, pendant que la machine policière s’était emballée derrière moi. Histoire sans doute de me forcer à revenir au Sénégal, la police n’a trouvé rien de mieux que de kidnapper femme et enfants. J’ai annoncé être déjà arrivé en France et en réaction, un mandat d’arrêt international a été lancé contre moi.»
«Tout ceci révèle le caractère mensonger du communiqué du ministre de l’Intérieur Mouhamadou Bamba Cissé, qui affirme que je faisais préalablement l’objet de recherches par la police. Si tel était le cas, j’aurais été arrêté depuis plusieurs jours à mon domicile, donc bien avant même d’envisager de voyager. Je vaquais tranquillement à mes activités pendant tout ce temps. »
«Mieux encore, une fois devant la police de l’aéroport, j’aurais été immédiatement arrêté. C’est dire que le limogeage du Commissaire de police de l’aéroport, qui pourtant a fait montre d’un certain zèle au profit de sa hiérarchie, apparaît simplement comme du spectacle. De la même façon, le limogeage du Commissaire chef de la Division des investigations criminelles est tout aussi étonnant. Les autorités de l’État voulaient-elles qu’il m’arrêtât, illégalement, avant même une quelconque audition ? »
HLM : un chauffeur de bus Tata arrêté pour conduite en état d’ivresse et injures publiques
Un incident grave s’est produit ce mardi vers 13 h 30 sur la ligne 75 des bus Tata. Le conducteur, identifié comme M. Ndiaye, 45 ans, domicilié à Bène Barack, a été interpellé aux HLM Rail-bi pour conduite en état d’ébriété, injures publiques et mise en danger de la vie d’autrui.
Selon les témoignages des passagers, l’homme, qui assurait la liaison Colobane–Malika, a tenté une manœuvre risquée en doublant un bus de la ligne 33 près du garage de Guédiawaye. Suite aux reproches d’une passagère, le chauffeur aurait proféré une série d’injures, tentant même à plusieurs reprises de s’en prendre physiquement à elle lors des arrêts. L’altercation s’est ensuite étendue à l’ensemble des voyageurs, tandis que le conducteur adoptait une conduite dangereuse et erratique.
Face à la panique, les passagers ont sollicité l’intervention des agents du corps urbain aux HLM Rail-bi. Le chauffeur a été conduit au commissariat de Biscuiterie-HLM, où les enquêteurs ont confirmé son état d’ivresse. Le bus a été immobilisé et une procédure judiciaire a été ouverte.
Les promesses non tenues jouent contre Diomaye – Sonko
La guerre sans merci qui oppose le parti présidentiel Pastef à celui de l’ex président, Macky Sall, qui est ravivée par les sorties de ce dernier sur certains sujets relance la question des promesses non tenues qui jouent en faveur de Diomaye Sonko.
Comme le « mortal Kombat » qui opposé mouffette et pausome pour le contrôle d’un terrier dans la savane, celui qui oppose l’actuel parti présidentiel à celui qui était à la mêle place avant mars 2024, fratricide. Autrement dit le combat entre ces deux formations
politiques qui a pris une accalmie au début du départ au pouvoir de Macky Sall est ravivé par la polémique sur les fonds publics mais surtout par la reddition des comptes que
Macky et ses partisans qualifient de vendetta ou règlement de compte.
La polémique sur les fonds politiques et les arrestations ravivent l’adversité entre Pastef et l’Apr
Dans cette guerre sans merci entre adversaires politiques, les promesses non tenues par les actuels tenants du pouvoir jouent en leur défaveur. En fait, pour la rationalisation des
dépenses au nom de la rareté des ressources et pour faire face à l’inflation sauvage, le tandem Diomaye Sonko a promis de supprimer certaines agences et créer des
magasins témoins. Des échéances ont été fixées pour ces deux fortes promesses mais à ce jour, toujours rien.
La promesse de magasins témoins et de surpression d’agences oubliées
La suppression des agences inutiles qui ont été créées pour caser de la clientèle politique a été un slogan phare du programme de campagne de Diomaye président. En ce qui
concerne l’inflation sauvage qui presse les revenus de ménages, le gouvernement, via le ministère du commerce avait promis d’installer des magasins témoins. L’objectif étant de contourner attendus depuis avril dernier ne sont toujours pas sortis de terre.
La promesses sur la justice, le chômage, le coût de la vie, les fonds politiques, les nominations, l’homosexualité.
Candidat à la présidentielle du 24 mars 2024, Bassirou Diomaye Faye, avec l’onction de Sonko, avait fait des promesses sur la justice, le chômage, le coût de la vie, les
fonds politiques, les nominations, l’homosexualité. Pour l’Apr qui ne rate pas l’occasion pour le rappeler, si effectivement les tenants actuels du pouvoir veulent redresser le pays, ils doivent tout simplement respecter leurs promesses qui ont poussé la majeure partie des
électeurs à voter pour eux.