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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

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Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Affaire Tahirou Sarr : la Cour d’appel de Dakar rejette l’appel contre la saisie des comptes bancaires

Ce mardi 30 juillet 2025, la Chambre d’accusation financière de la Cour d’appel de Dakar a déclaré irrecevable le recours déposé par les avocats de l’homme d’affaires Seydou Sarr, dit Tahirou, visant à contester la saisie de ses comptes bancaires. La demande de mainlevée, portant notamment sur des avoirs à NSIA Banque, a été rejetée, selon nos confrères de Seneweb.

Tahirou Sarr, placé sous mandat de dépôt depuis le 28 février 2025, fait l’objet de poursuites pour association de malfaiteurs en bande criminelle organisée, escroquerie sur les deniers publics et blanchiment de capitaux. L’enquête menée par la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) implique un montant d’environ 125 milliards de FCFA, dont 91 milliards jugés particulièrement suspects.

Communiqué du Conseil des ministres du Mercredi 30 Juillet 2025

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 30 juillet 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a abordé la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2025, qu’il présidera le 31 juillet 2025. Il a félicité le Gouvernement, notamment le Premier Ministre, le Ministre de l’Education nationale, le Ministre de la Formation professionnelle et technique, le Ministre en charge de l’Enseignement supérieur et l’ensemble des composantes de la communauté éducative : enseignants, apprenants, parents d’élèves, pour les efforts collectifs consentis en vue du déroulement normal de l’année scolaire, notamment des évaluations ainsi que des examens et concours malgré les difficultés récurrentes notées dans l’organisation et la sécurisation des épreuves.
 
Le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations aux candidats admis au Certificat de Fin d’Etudes Elémentaires (CFEE), au Baccalauréat et au Brevet de Fin d’études Moyennes (BFEM). Il a demandé au Gouvernement d’évaluer, dans les meilleurs délais, les résultats de l’année scolaire et de tirer les enseignements pédagogiques des examens et concours organisés en 2025. Cette étape, indispensable, permettra d’engager les ajustements nécessaires pour une transformation en profondeur de notre système éducatif en adéquation avec les projections d’inscription d’élèves dans les différents cycles : préscolaire, élémentaire, Moyen et secondaire. 
 
La promotion d’une Ecole de qualité et d’excellence, conforme à nos valeurs endogènes, demeure le socle de la valorisation du capital humain national et de la consolidation de notre souveraineté. Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’intensifier la mise en œuvre des projets et programmes de réalisation et de réhabilitation d’infrastructures et d’équipements scolaires, selon un agenda et une cartographie nationale maitrisés. Sur ce point, il a souligné l’impératif d’accélérer la résorption des abris provisoires et la montée en puissance des LYNAQUE (Lycées Nation Armée pour la Qualité et l’Equité). Au demeurant, il a rappelé, notamment aux Ministres en charge de l’Education nationale et de la Formation professionnelle et technique, l’urgence d’une revue cohérente et pragmatique des curricula, voire une refonte systématique des programmes de formation. Ces derniers, doivent mieux intégrer le développement du Numérique et les besoins évolutifs de l’économie nationale.  
 
Le Chef de l’Etat attache une importance primordiale à la qualité des enseignements et apprentissages dispensés. D’où la nécessité d’une adaptation continue et du renforcement permanent de la formation et de l’encadrement des enseignants, de même que des méthodes d’enseignement.  A cet effet, il a demandé au Ministre de l’Education nationale d’engager les voies et moyens pour asseoir l’Excellence dans l’Ecole publique, à travers le développement soutenu du contrôle qualité, avec la modernisation de l’Inspection générale de l’Éducation et de la Formation, des Inspections d’Académie ainsi que des Inspections de l’Education et de la Formation. 
 
Le Président de la République est revenu sur la problématique de la restructuration et de la relance des politiques de promotion de l’emploi pour les jeunes. En effet, il est constaté à la fin de chaque année scolaire et des cycles universitaires, l’arrivée en masse de nouveaux diplômés issus de la formation professionnelle et technique, des ISEP, des Universités et établissements publics et privés d’enseignement supérieur, sur le marché du travail. C’est dire que la formation professionnelle, l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes restent des priorités nationales. Ils s’érigent même en urgences sociales. C’est à ce titre qu’il a demandé au Premier Ministre, au Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions et à celui de la Formation professionnelle et technique d’accélérer, avec l’implication de tous les acteurs, la mise en œuvre des recommandations de la 4ème édition de la Conférence sociale consacrée à l’Employabilité et à l’Emploi des jeunes. Il s’agit, aussi et surtout, de : 
 
– restructurer pour plus de proximité, d’efficacité et d’efficience, les dispositifs de formation, d’encadrement, de soutien et de financement de l’entreprenariat des jeunes ; 
 

– finaliser l’élaboration et amorcer la mise en œuvre de la nouvelle Politique nationale de l’Emploi en cohérence avec la Stratégie nationale de Développement.

En ce qui concerne le suivi des préparatifs du Grand Magal de Touba qui sera célébré le mercredi 13 août 2025, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement l’urgence de prendre, dans chaque secteur concerné, toutes les dispositions et mesures préventives adéquates, afin d’assurer l’organisation optimale de cet évènement religieux, d’une envergure internationale. Il s’est félicité de l’inscription du Grand Magal de Touba au Patrimoine national immatériel. Ce qui ouvre la voie à la valorisation continue de nos évènements religieux dans notre histoire et dans le processus d’ancrage d’une économie endogène avec le développement significatif du tourisme religieux. Enfin, il a invité le Premier Ministre à veiller à la relance du programme de modernisation des cités religieuses du Sénégal.

Le Président de la République a abordé la question de l’amélioration de la prise en charge des malades insuffisants rénaux qui demeure l’une des grandes problématiques de la politique de santé publique. Il a demandé au Gouvernement de mettre en œuvre, avec le concours du corps médical et des Comités dédiés, les solutions les plus adaptées, afin d’améliorer durablement la prise en charge des malades insuffisants rénaux sur l’ensemble du territoire national. En outre, il a indiqué au Gouvernement, notamment au Ministre en charge de la Santé, l’importance de développer une politique mobilisatrice de prévention et de lutte contre l’insuffisance rénale à travers des campagnes de sensibilisation efficaces des populations.

Au titre de son agenda, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il procédera, le samedi 02 août 2025, dans la forêt classée de Mbao, au lancement des activités de reboisement relatives à l’édition 2025 de la Journée nationale de l’Arbre. Il se rendra aussi prochainement à Touba pour une visite de courtoisie au Khalife général des Mourides, dans le cadre des célébrations du Grand Magal.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,  le Conseil a examiné et adopté : 

– le Plan de redressement présenté par Monsieur le Premier Ministre :

– le projet de loi portant création de l’Office national de lutte contre la Corruption ;

– le projet de loi portant statut et protection des lanceurs d’alerte ;

– le projet de loi relatif à l’accès à l’information ;

– le projet de loi sur la déclaration de patrimoine. 

Le Ministre de la Formation professionnelle et technique,
Porte-parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE   

AfroBasket 2025 : Les Lionnes écrasent le Rwanda et filent en quarts contre la Côte d’Ivoire

L’équipe nationale féminine de basketball du Sénégal a brillamment validé son ticket pour les quarts de finale de l’AfroBasket 2025 en écrasant le Rwanda sur le score sans appel de 80 à 37, ce mercredi. Une démonstration de force qui efface la déception de la phase de groupes, marquée par une défaite inattendue face à l’Ouganda.

Contraintes de passer par un match de barrage, les Lionnes ont parfaitement réagi, guidées par une Sokhna Ndiaye impériale et un collectif bien huilé. Dès l’entame, les Sénégalaises ont imposé leur rythme, menant 20-6 à la fin du premier quart-temps grâce notamment à une entame tonitruante de la capitaine Yacine Diop, auteure des huit premiers points de son équipe.

Sous la houlette du coach Otis Hughley, les vice-championnes d’Afrique ont ensuite dominé sans relâche, maîtrisant rebonds, défense et transitions offensives. Le duo Sokhna Ndiaye – Nene Awa Ndiaye a brillé, tandis que l’américaine naturalisée Cierra Janay Dillard a également marqué les esprits.

Prochaine étape : un quart de finale décisif contre la Côte d’Ivoire, pays hôte, dès ce jeudi à Abidjan. Un duel attendu entre deux grandes nations du basketball africain.

Moustapha Diop inculpé : la Chambre d’accusation infirme l’ordonnance d’incompétence du juge d’instruction

La Chambre d’accusation financière de la Cour d’appel de Dakar a rendu une décision majeure ce 30 juillet 2025 dans le dossier opposant le ministère public, l’Agence judiciaire de l’État (AJE) et la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE) à Tabaski Ngom et autres. Elle a infirmé l’ordonnance d’incompétence rendue par le juge du 1er cabinet d’instruction qui avait écarté Moustapha Diop des poursuites, estimant qu’il relevait exclusivement de la Haute cour de justice.

Saisi par le procureur général, qui contestait cette lecture juridique malgré la levée de l’immunité parlementaire de l’ancien ministre, la chambre a estimé que le juge d’instruction était bel et bien compétent pour instruire à l’encontre de Moustapha Diop. Elle a ainsi ordonné son inculpation.

Pour rappel, Moustapha Diop est cité dans l’affaire de détournement présumé de 743 millions F CFA, dans laquelle Tabaski Ngom, inspectrice du Trésor et ancienne comptable à l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (Aprosi), est déjà placée sous mandat de dépôt. Lors de son interrogatoire au fond, celle-ci a déclaré avoir été manipulée par Moustapha Diop, alors député-maire de Louga.

Cette décision relance donc les poursuites contre l’ancien ministre dans un dossier de plus en plus scruté par l’opinion publique.

Redressement Économique : Bougane fustige la démarche du gouvernement

Redresser le Sénégal :
la voie ultime, sauver ou périr !

Par Bougane Guèye Dany

Le gouvernement s’apprête une fois de plus à servir un supposé plan de redressement. Mais que cherche-t-il réellement à redresser ? Le Projet, l’Agenda 2050, ou la Loi de finances rectificative ? On tente de soigner les effets en ignorant la cause, pendant que les factures flambent, les poches se vident, les PME meurent, les jeunes fuient, les familles s’endettent pour manger, les fonctionnaires grognent, les commerçants suffoquent, 30 000 travailleurs déflatés ruminent leur colère… et l’État continue de danser sur la détresse nationale.

Depuis bientôt deux ans, le Sénégal ne traverse pas une simple crise passagère. Il est structurellement affaibli : une économie informelle laissée pour compte, des ménages appauvris, des entreprises asphyxiées. L’État, quant à lui, s’endette non pas pour investir, mais pour survivre. Ses maigres investissements, 2 milliards annoncés, relèvent davantage de l’aveu d’échec que d’un motif de fierté. Le recours à l’endettement est devenu une addiction toxique.

Ce que nous vivons n’est pas un ralentissement. C’est un effondrement économique.

Présenter un “plan de redressement” sans une véritable relance productive, c’est comme prescrire le jeûne à un malade dans le coma. Il ne guérira pas. Il mourra plus vite. Ce plan en gestation risque de devenir une Shoah économique pour les ménages, où les plus vulnérables paieront le prix fort.

Ce dont le Sénégal a besoin, ce n’est pas d’un énième plan de relance cosmétique.
C’est d’un plan de redressement lucide, courageux et souverain.
Un plan qui rompe avec la fuite en avant, les slogans vides et les décisions à courte vue.

Redresser, c’est d’abord assainir et lutter contre la corruption

Il faut remettre de l’ordre dans les finances publiques. Assez des chiffres opaques et des audits de convenance. L’urgence, c’est de mettre fin au gaspillage, aux dépenses de prestige, et de freiner l’hémorragie budgétaire.

Je propose :
1. L’allégement du train de vie de l’État – pas celui du peuple :
• Réduction de 75 % des fonds politiques spéciaux
• Plafonnement des salaires dans la haute administration
• Réduction de 70 % des gratifications des régies financières
• Rationalisation des agences, directions et missions budgétivores
• Baisse de 40 à 60 % des dépenses de fonctionnement (véhicules, missions, primes…)
• Suppression des privilèges injustifiés dans les agences et directions nationales
• Revalorisation du SMIG à 100 000 F CFA minimum
• Relèvement des bas salaires
• Lutte rigoureuse contre la corruption et les détournements
• Création d’une Haute Autorité indépendante pour la transparence budgétaire
• Publication trimestrielle des avantages liés aux fonctions publiques

Redresser, c’est créer de la richesse

Le Sénégal doit cesser de consommer ce qu’il ne produit pas. Il est temps de réindustrialiser notre économie à la base, en s’appuyant sur nos territoires, nos ressources et nos talents.

Cela implique :
2. Une relance agricole et industrielle décentralisée :
• Effectivité des coopératives agricoles
• Mécanisation de l’agriculture
• Lancement d’une politique d’industrialisation communale
• Création de mini-unités de transformation agroalimentaire et de recyclage
• Implication directe des collectivités locales et des groupements communautaires
• Objectif : 10 000 micro-unités industrielles en 3 ans pour fixer les jeunes dans leur terroir

Redresser, c’est libérer l’initiative

Notre économie est étranglée par une fiscalité injuste, une bureaucratie pesante, et un accès au crédit quasi inexistant. Il est urgent de créer un environnement favorable à l’entrepreneuriat, notamment pour les femmes, les jeunes et les artisans.

Pour cela, je propose :
3. Faire de la microfinance un levier de relance :
• Crédit facilité pour les femmes, les jeunes, les producteurs locaux
• Partenariats renforcés avec mutuelles, coopératives, et structures communautaires
• Accompagnement technique et allègements fiscaux sur les microcrédits productifs

Et aussi :
• Création d’un statut pour les Jeunes Entreprises Innovantes (JEI)
• Exonération totale d’impôt la première année, 50 % la deuxième année
• Crédits d’impôt pour la recherche et l’innovation (CIR, CII)
• Réduction du taux d’IS à 15 % pour les PME locales innovantes

Redresser, c’est restaurer la confiance
4. Aucun plan ne réussira sans transparence ni exemplarité.
La confiance naît de la justice, de l’équité et de la responsabilité.

Il faut :
• Mettre fin au népotisme dans les nominations et marchés publics
• Adopter une politique de tolérance zéro contre la corruption
• Exiger une éthique de responsabilité au sommet de l’État

Redresser, c’est affirmer notre souveraineté

Notre modèle de développement doit reposer sur nos ressources, notre jeunesse, et notre diaspora.

Je propose :
5. Un patriotisme économique assumé :
• 50 % des marchés publics réservés aux entreprises sénégalaises
• Taxation progressive des multinationales extractives
• Renégociation des contrats sur nos ressources naturelles

Et :
• Diversification de nos partenaires économiques
• Fin de la dépendance exclusive à l’Union européenne ou à la Chine
• Priorisation des chaînes de valeur régionales (CEDEAO, UA)
• Application du triptyque : “Produire ici, transformer ici, consommer ici”
• Création d’un Fonds Souverain pour la Relance et la Production, financé par l’État, les banques, la diaspora et les partenaires stratégiques, orienté vers :
• l’agro-industrie
• les technologies
• les énergies renouvelables
• la transformation minière

L’heure n’est plus au constat. Elle est à l’action.

Le temps des diagnostics est passé. Le Sénégal ne sera pas sauvé par des slogans ou des rapports de consultants. Sa survie dépend d’un plan de redressement économique et moral, solide, courageux, et porté par une volonté réelle de rupture.

Je ne suis pas de ceux qui applaudissent pour être appelés.
Je suis de ceux qui alertent, proposent et agissent.

Pour réussir ce redressement, il faut un cap clair, un leadership rigoureux, une gouvernance sobre, transparente et souveraine.

Le Sénégal a un problème de cap.
Il est temps d’en finir avec un modèle budgétivore et dépendant des bailleurs.
Il est temps de reconstruire une économie de base, productive, solidaire et souveraine.

Annoncer un “plan de redressement” dans l’unique but d’administrer un peuple déjà agressé jusque dans ses croyances immatérielles, c’est choisir l’effondrement économique, prélude à un ajustement structurel brutal.

Un seul choix: sauver l’économie ou dégagez .

Bougane Guèye Dany
Président du Mouvement Gueum Sa Bopp
« Les Jambars ».

Affaire Fallou Fall : le procureur requiert l’acquittement, verdict attendu le 27 août

Rebondissement dans l’affaire Fallou Fall, condamné en première instance à 15 ans de réclusion pour viol sur sa demi-sœur. Lors de l’audience en appel tenue ce mercredi, le procureur a demandé son acquittement, estimant que les preuves à charge étaient insuffisantes pour justifier la condamnation.

Selon Me Barro, avocat de l’accusé, le ministère public a rejoint la position de la défense en réclamant l’infirmation du jugement initial. La cour a mis l’affaire en délibéré jusqu’au 27 août prochain.

Ce revirement intervient après plusieurs mois de controverse sur la régularité de la procédure, à l’origine de manifestations à Yeumbeul en mars dernier. Incarcéré depuis cinq ans, Fallou Fall pourrait donc être acquitté si la cour suit les réquisitions du parquet.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention