Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.
Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop
OMAR BLONDIN DIOP…
Aîné frère d’une Fratrie
Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).
Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.
Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.
De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.
Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).
Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.
Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.
Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.
Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.
EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.
La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.
La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.
Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…
Papa Malick Ndour sur le communiqué du FMI « Je souris en voyant un pouvoir qui, un jour, attaque le FMI en le qualifiant de complice, et le lendemain, s’empresse de le féliciter dès qu’apparaît une annonce supposée …»
D’ordinaire très attendu sur les sujets économiques, Papa Malick Ndour a cette fois opté pour la retenue. Interpellé au sujet du communiqué du Fonds monétaire international (FMI) daté du mardi 26 février, l’économiste et ancien ministre de la Jeunesse a expliqué qu’il ne souhaitait pas réagir tant qu’il n’aura pas vu de publication officielle de l’institution.
Sur sa page Facebook, il a précisé : « Je pourrais commenter le contenu, mais j’attends qu’il soit officiellement rendu public par le FMI. C’est la première fois qu’un communiqué circule par d’autres canaux que le site officiel de l’institution. Or, jusqu’à ce matin, aucune note relative à cette mission n’était disponible sur le site du FMI. »
En réalité, l’organisation avait bel et bien diffusé un communiqué en anglais sur son site. Malgré cela, le coordonnateur des cadres de l’APR estime que son parti ne prendra position qu’une fois le texte accessible de manière formelle.
Profitant de l’occasion, Papa Malick Ndour a adressé une critique au régime en place, qu’il accuse d’incohérence : « Je souris en voyant un pouvoir qui, un jour, attaque le FMI en le qualifiant de complice, et le lendemain, s’empresse de le féliciter dès qu’apparaît une annonce supposée favorable à son camp. »
Selon lui, cette attitude illustre « un régime de contradictions permanentes » : « Le matin, il vilipende le FMI, et le soir, il se fait son porte-voix en reprenant les déclarations mêmes de l’institution qu’il dénigrait quelques heures plus tôt », a-t-il conclu.
Trois solutions contre l’apnée du sommeil
1 Mesures hygiéno-diététiques
Contre le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (Sahos), il faut perdre du poids en cas de surcharge pondérale, adopter une activité physique régulière, arrêter la consommation de tabac et réduire celle d’alcool, surtout le soir.
2 Orthèses d’avancée mandibulaire (AOM)
Sur prescription médicale, ces dispositifs sur mesure avancent la mâchoire inférieure pour éviter que la langue bloque les voies respiratoires pendant le sommeil. Composées de deux gouttières, elles élargissent l’espace entre la langue et le pharynx.
3 Dispositifs pression positive continue (PPC)
Il s’agit d’un appareillage qui envoie de l’air sous légère pression dans les voies respiratoires via un masque (nasal ou bucco-nasal). Cela empêche leur obstruction pendant la nuit. Le système comprend une machine, un tuyau souple et un harnais facial.
Les signes que votre système immunitaire a besoin d’un coup de pouce
Après la crise du COVID, l’intérêt porté à la santé continue de croître. En 2020, le marché des compléments alimentaires s’évaluait à 140 milliards de dollars selon le ministère de l’Industrie et du Commerce. 3 ans plus tard, en 2023, ce chiffre atteint 165 milliards de dollars. Vous sentez que votre système immunitaire a besoin d’un coup de pouce ? Vous vous demandez quel complément alimentaire choisir ? Des signes de faiblesses immunitaires aux suppléments nutritionnels adaptés, nous vous détaillons le tout dans cet article.
Un système immunitaire en pleine santé, une base solide
Souvent, des bactéries et des virus pénètrent votre organisme. Pour vous protéger, le système immunitaire mobilise son réseau d’organes et de cellules. À vous de prendre soin de lui comme il le fait pour vous.
Selon Santé publique France, des facteurs comme de l’exercice régulier, une alimentation variée, une bonne nuit de sommeil et la gestion du stress sont essentiels pour son bon fonctionnement. Mais ce n’est pas toujours évident !
La période d’hiver ou des modes de vie déséquilibrés perturbent cette harmonie. D’où l’intérêt des compléments alimentaires. Booster le système immunitaire avec des micronutriments essentiels, comme les vitamines C, D ou le zinc.
Si vous lisez cet article, c’est que vous avez conclu que votre corps a besoin de soutien. Voici les signes que votre système immunitaire est effectivement en difficulté.
Les signes de défaillance immunitaire qui ne trompent pas
- Une fatigue constante : vous ressentez un manque d’énergie depuis plusieurs semaines, voire des mois.
- Infections à répétition : vous avez des rhumes fréquents ou des grippes récurrentes, c’est un signe d’une immunité affaiblie.
- Problèmes digestifs fréquents : le saviez-vous ? 70 % des cellules immunitaires résident dans l’intestin. Problèmes digestifs et défaillance immunitaire vont de pair.
- Cicatrisation lente : les plaies qui tardent à guérir révèlent souvent un déficit de certaines cellules immunitaires.
Ces manifestations ne sont pas à ignorer. Il est possible d’agir pour soutenir vos défenses naturelles et retrouver votre vitalité.
Les compléments alimentaires pour booster l’immunité
Les vitamines à privilégier
- Vitamine C : cet antioxydant soutient la production des globules blancs, essentiels contre les infections. La supplémentation régulière de cette vitamine réduit aussi la durée des rhumes d’environ 12 %, selon la revue du praticien.
- Vitamine D : elle module les réponses immunitaires, elle réduit les risques d’infections respiratoires.
- Vitamine B6 : cette vitamine favorise la production de lymphocytes et renforce l’immunité, en particulier chez les seniors.
Minéraux essentiels
- Zinc : il contribue à diminuer les symptômes du rhume en soutenant les réactions enzymatiques immunitaires.
- Sélénium : ce puissant antioxydant protège les cellules du stress oxydatif et les garde en bonne santé.
Les plantes adaptogènes pour mieux résister au stress
Comme nous l’avons mentionné plus tôt, réduire votre stress améliore vos défenses naturelles. Nous vous suggérons des plantes comme l’échinacée et le ginseng sibérien.
Quand et comment les intégrer à votre routine ?
L’utilisation des compléments alimentaires pour renforcer l’immunité demande une approche réfléchie. Premièrement, ne les prenez pas uniquement lorsque vous êtes malade. La prévention est favorable. Pendant les périodes à risque, comme les saisons froides, une prise régulière peut renforcer vos défenses. Deuxièmement, en soutien après ou durant une maladie ou en cas de fatigue prolongée. Avec pour but d’accélérer la récupération.
En ce qui concerne la dose recommandée, référez-vous à la quantité inscrite sur la boite.
Alliez compléments et gestes simples pour maximiser l’efficacité de vos défenses
Les vitamines à elles seules ne sont pas suffisantes. D’où leur appellation : complément alimentaire. Misez sur les couleurs dans votre assiette. Les fruits et légumes frais regorgent de vitamines et de minéraux. Dans le même ordre d’idées : restez bien hydraté, une bonne hydratation améliore la circulation des cellules immunitaires.
La prise de complément alimentaire donne un coup de pouce à votre système immunitaire. C’est surtout le cas quand votre alimentation est déséquilibrée. Chose commune avec les responsabilités familiales et professionnelles. Privilégiez les vitamines C, D, B6 et les minéraux comme le zinc et le sélénium. En appliquant nos conseils, vous renforcerez votre système immunitaire.
Alimentation anti-inflammatoire, clé d’une santé apaisée
Laëtitia Proust-Millon, Diététicienne-nutritionniste et coautrice de Ma petite bible de l’alimentation anti-inflammatoire (Leduc)
L’inflammation est notre ennemie jurée. Elle favorise le développement de nombreuses maladies, notamment auto-immunes, cardiovasculaires et dégénératives. Heureusement, il est possible de la combattre via notre assiette. « L’idée, c’est surtout d’agir en prévention pour améliorer le fonctionnement du corps et répondre à ses besoins de manière optimale, de sorte que le système immunitaire soit le plus performant possible », explique la diététicienne-nutritionniste Laëtitia Proust-Millon.
Fruits et légumes en majesté
Riches en vitamines A, C, E et K, et en polyphénols puissamment antioxydants, les fruits et les légumes constituent la base d’un régime anti-inflammatoire. Et les choisir de saison décuple leurs bienfaits. « La nature est bien faite puisqu’elle offre les bonnes choses au bon moment. Au printemps, les artichauts, les asperges et les légumes à feuilles ont une action détoxifiante. En été, lorsqu’il est nécessaire de s’hydrater, on se tournera par exemple vers le concombre. Ensuite, en automne, quand il y a moins de soleil, la courge est idéale pour nous apporter du bêtacarotène », préconise la spécialiste. Enfin, lorsque le corps a besoin d’énergie pour maintenir sa température en hiver, il est recommandé de se tourner vers les patates douces, pommes de terre et autres tubercules.
Bienfaiteurs associés
Pour davantage d’efficacité, il est conseillé de marier ces stars du potager avec des aliments à haute teneur en fibres. En contribuant au maintien d’un microbiote sain, bouclier contre l’inflammation, les fibres aident à combattre ce phénomène. À puiser dans les céréales, idéalement complètes. Le riz, le quinoa, le sarrasin sont donc bienvenus, tout comme les légumineuses.
Les lipides en première ligne
Les acides gras poly-insaturés ont la faculté de déclencher la production de molécules anti-inflammatoires. Parmi eux, les oméga 3 sont à favoriser. On les trouve dans des poissons gras type sardines, anchois, harengs, ainsi que dans les huiles de noix et de colza. « Pensez aussi aux huiles de lin et de cameline, un peu moins connues », conseille la diététicienne. Pour la cuisson, on table sur les huiles d’olive et de coco.
Des aromates pour relever le défi
Les épices et condiments sont eux aussi de précieux alliés. Il est donc intéressant d’intégrer dans les préparations de l’oignon, de l’ail, du persil, du gingembre et du curcuma. « Ce n’est pas pour rien que la médecine chinoise les utilise depuis des millénaires », note la spécialiste, qui, pour combiner les vertus de ces différents groupes d’aliments, encourage à préparer « une poêlée de radis noir et de fenouil, avec un poisson et des herbes ». À servir avec des fèves ou du riz au lait de coco pour un repas qui coche toutes les cases
Halima Gadji : « Je suis victime de viol »
L’actrice sénégalaise Halima Gadji a fait une révélation choc sur son compte Instagram, déclarant avoir été victime d’un viol alors qu’elle était inconsciente. Son témoignage, partagé dans plusieurs publications, a suscité une vague d’émotion et de soutien sur les réseaux sociaux.
Dans ces récits bouleversants, Halima Gadji a détaillé les circonstances de l’agression. Elle a affirmé avoir été trahie par des proches, une information qui a amplifié la portée de son témoignage. L’actrice a directement nommé certaines personnes dans ses messages, ce qui a provoqué une vive réaction au sein de la communauté en ligne.
Cette révélation a ouvert un débat important sur la violence faite aux femmes et la nécessité de briser le silence. De nombreux internautes et personnalités publiques ont exprimé leur solidarité avec Halima Gadji, saluant son courage et l’impact de son témoignage pour encourager d’autres victimes à s’exprimer.
Yacine Fall : une «infir-mère» des enfants (6/6)
Après l’obtention de son baccalauréat en série S2, Yacine Fall, passionnée par les métiers du soin et de l’humain, s’oriente vers l’École des Infirmiers et Infirmières Monseigneur François Xavier Ndione de Thiès. Née à Touba, cette technicienne supérieure en enseignement/administration, engagée auprès des enfants, a fait de la lutte contre la malnutrition une mission quotidienne dans la ville sainte.
Teint noir, toujours voilée, Yacine Fall s’est pleinement investie dans le soutien aux enfants souffrant de malnutrition. En cette matinée, elle accueille une délégation de journalistes venus de Dakar, en quête d’informations sur la malnutrition à Touba. Avec son équipe, elle partage les données disponibles tout en formulant un plaidoyer fort.
Mme Fall est une infirmière dévouée à la cause infantile. Elle revient avec simplicité sur son parcours. Après sa formation initiale à l’école Monseigneur François Xavier Ndione, elle poursuit ses études à l’École nationale de développement sanitaire et social (Endss), où elle obtient son diplôme d’État d’infirmière en juillet 2004. En 2010, elle y retourne pour suivre une formation de technicienne supérieure en enseignement et administration.
En 2023, elle bénéficie d’un renforcement des capacités à travers le Programme de formation des techniciens supérieurs de santé, grâce auquel elle devient administratrice des services de santé.
« J’ai toujours été attirée par les sciences humaines, et j’ai très tôt aimé les sciences naturelles. J’aime m’occuper des autres, particulièrement des enfants », explique-t-elle, le regard posé.
Ce lien avec l’enfance s’est affirmé au service de pédiatrie de l’hôpital Matlaboul Fawzeyni, où elle découvre une vocation : « C’est là que ma passion pour la pédiatrie s’est révélée. J’ai donc cherché à me renforcer dans tout ce qui concerne l’enfant. » Elle indique d’ailleurs avoir rédigé son mémoire de fin d’études sur la malnutrition. Après avoir été affectée à Richard-Toll puis à Tambacounda, elle retrouve sa ville natale, Touba, l’une des localités les plus touchées par la malnutrition infantile. « Je suis une personne qui aime profondément les enfants, qui aime prendre soin d’eux. En plus de ma formation professionnelle, j’ai suivi une formation de monitrice en collectivités éducatives », raconte-t-elle. Elle se rappelle avec émotion des colonies de vacances passées avec les tout-petits.
Affectée au district sanitaire de Touba, elle coordonne et supervise les programmes liés à la santé de l’enfant. Elle participe à de nombreuses interventions : prise en charge intégrée des maladies infantiles, lutte contre la malnutrition, campagnes de sensibilisation… « Tout ce qui touche à la survie de l’enfant me concerne. C’est une passion d’être au chevet des enfants malades et de me battre pour leur rétablissement », dit-elle avec conviction.
Aujourd’hui quadragénaire, Yacine estime que l’État devrait renforcer le dispositif sanitaire de Touba. Le plateau technique du district est, selon elle, insuffisant pour faire face à la prévalence élevée de la malnutrition dans la région de Diourbel.
Déterminée, elle sillonne les villages environnants pour sensibiliser les femmes aux bonnes pratiques nutritionnelles. Inlassable, elle soigne, conseille et informe. Dynamique et engagée, elle insiste particulièrement sur le respect des rendez-vous médicaux. «Ne pas attendre les complications. La prévention sauve des vies», répète-t-elle souvent aux mères.
AVEC LE SOLEIL
Cameroun: dix militants du MRC toujours en garde à vue trois semaines après leur arrestation
Au total, 52 personnes avaient été arrêtées ce jour-là au Cameroun. Parmi elles, dix sont toujours retenues. Il s’agit de militants et de sympathisants du parti d’opposition MRC, venus assister aux audiences publiques du contentieux pré-électoral au Conseil constitutionnel. L’accès à la salle leur avait été interdit, rappelle l’avocat Hyppolite Meli. « Il n’y a eu ni bagarre ni manifestation », assure-t-il. Pourtant, ces militants ont été interpellés peu après, dans un supermarché, et accusés de « rébellion ».
‘avocat dénonce des gardes à vue prologées illégalement. « Le procès du fond a levé la garde à vue administrative. Mais les dix ont été retenus ». « Jusqu’à présent, ils sont encore au commissariat central, dit-on, parce qu’il y a un téléphone qui a été endommagé. La police exige le paiement de 25 000 francs pour le réparer afin d’accéder aux fichiers de ce téléphone. Elle ne veut pas utiliser les frais de justice pour cette recherche technique. Voilà pourquoi ils sont bloqués ».
« Ils sont maintenus en détention sans acte administratif et sans décision de l’autorité judiciaire. Aucun procureur n’a rencontré ces dix personnes. Malgré nos appels, nous n’avons obtenu aucune clarification. Aujourd’hui, on attend qu’un juge puisse statuer sur leur sort ». Le président par intérim du MRC, Mamadou Mota, demande lui aussi la libération immédiate de ces militants toujours gardés à vue.