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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Émilie Steinbach: “Bien manger est une source de joie”

Pour bien manger, quel est votre premier conseil?

Émilie Steinbach: Commencez par privilégier les aliments bruts ou peu transformés! Ce conseil peut sembler banal, mais il est loin d’être appliqué. Une grande partie des calories consommées provient en effet d’aliments ultratransformés, c’est-à-dire riches en sucres ajoutés, en graisses saturées et en additifs, mais pauvres en nutriments. Il est donc crucial de revenir à une alimentation plus brute, composée de produits simples, comme ceux des catégories 1 à 3 de l’échelle Nova, qui classe les aliments selon leur degré de transformation, du plus naturel (1) au plus industriel (4). Par exemple, une pomme ou des brocolis surgelés entrent dans la première catégorie, tandis que les aliments classés 4, ultratransformés (plats préparés, sodas…), sont ceux que l’on ne pourrait ni cuisiner chez soi, ni trouver dans la nature. Ils contiennent des additifs et des ingrédients industriels comme de la maltodextrine ou du sirop de glucose. En plus d’être mauvais pour l’intestin, ces produits sont facteurs d’inflammation chronique, de dépression, d’obésité…

On dit souvent que le petit-déjeuner est essentiel…

Émilie Steinbach: Le petit-déjeuner est un moment clé de la journée, mais tout le monde n’en a pas besoin. Un adulte en bonne santé, sans problème médical, peut tout à fait ne pas manger au réveil s’il n’a pas faim. En revanche, pour les enfants et les adolescents, sauter le petit-déjeuner est associé à un risque accru d’obésité. Ce qui est recommandé, surtout, c’est que le premier repas de la journée, qu’il soit pris à 7h, 10h ou midi, soit de qualité, c’est-à-dire riche en protéines, en bon gras et en fibres.

Pour bien démarrer, on vise 25 g à 35 g de protéines (soit 1 oeuf, environ 50 g de fromage et quelques amandes, par exemple, NDLR). Et ça change tout: cela permet de mieux contrôler son appétit tout au long de la journée, d’éviter les fringales, et même d’avoir une meilleure concentration, de booster sa mémoire et d’afficher une humeur plus stable.

Comment construire une assiette équilibrée?

Émilie Steinbach: Je préconise d’avoir recours à une méthode visuelle simple et efficace, qui consiste à diviser son assiette en trois parties: une moitié pour les légumes, un quart pour les protéines et un quart pour les glucides complexes.

• Les légumes sont riches en fibres, en vitamines, en minéraux et en antioxydants, mais très faibles en calories. Cela permet de remplir son estomac avec des aliments volumineux et rassasiants sans surcharger l’organisme, tout en optimisant la qualité nutritionnelle globale du repas. Idéalement, on vise au moins une poignée de légumes verts par jour, en variant les modes de cuisson (crus, vapeur, poêlés, en soupe…).

Pour les glucidesles options sont variées: riz complet, quinoa, patates douces, lentilles, pois chiches, haricots rouges… Ces glucides dits “complexes” sont aussi une source importante de prébiotiques, qui nourrissent le microbiote intestinal, renforcent l’immunité et participent à l’équilibre global de l’organisme.

• Enfin, les protéinesqu’elles soient végétales (céréales, légumineuses, oléagineux…) ou animales (poisson, viande, oeuf…), jouent un rôle fondamental dans le maintien de la masse musculaire, la réparation cellulaire, l’immunité, la synthèse des neurotransmetteurs et la régulation de l’appétit.

 

Comment construire une assiette équilibrée?

Émilie Steinbach: Je préconise d’avoir recours à une méthode visuelle simple et efficace, qui consiste à diviser son assiette en trois parties: une moitié pour les légumes, un quart pour les protéines et un quart pour les glucides complexes.

• Les légumes sont riches en fibres, en vitamines, en minéraux et en antioxydants, mais très faibles en calories. Cela permet de remplir son estomac avec des aliments volumineux et rassasiants sans surcharger l’organisme, tout en optimisant la qualité nutritionnelle globale du repas. Idéalement, on vise au moins une poignée de légumes verts par jour, en variant les modes de cuisson (crus, vapeur, poêlés, en soupe…).

Pour les glucidesles options sont variées: riz complet, quinoa, patates douces, lentilles, pois chiches, haricots rouges… Ces glucides dits “complexes” sont aussi une source importante de prébiotiques, qui nourrissent le microbiote intestinal, renforcent l’immunité et participent à l’équilibre global de l’organisme.

• Enfin, les protéinesqu’elles soient végétales (céréales, légumineuses, oléagineux…) ou animales (poisson, viande, oeuf…), jouent un rôle fondamental dans le maintien de la masse musculaire, la réparation cellulaire, l’immunité, la synthèse des neurotransmetteurs et la régulation de l’appétit.

Journée mondiale de l’AVC : le Pr Maouly Fall conseille la prévention

La Journée mondiale de l’AVC (accident vasculo-cérébral) a été célébrée hier au Centre hospitalier national de Pikine sous le thème : « Défis et réalités de la prise en charge de l’AVC dans la banlieue ». Le chef du service neurologique de l’hôpital de Thiaroye, le Dr Maouly Fall, a insisté sur l’importance de la sensibilisation pour aider les Sénégalais à éviter les facteurs de risque.

L’AVC constitue un problème majeur de santé publique dans notre pays. Deux tiers des patients hospitalisés dans les services de neurologie souffrent de cette maladie, et un tiers des décès y sont également liés, a rappelé le Dr Maouly Fall. Une grande partie des victimes réside dans la banlieue, ce qui explique le choix de l’hôpital de Thiaroye pour accueillir la célébration de la journée mondiale de l’AVC.

Lors de la cérémonie, le Dr Maouly Fall a profité de l’occasion pour sensibiliser le public, essentiellement composé de membres de l’Association sénégalaise de soutien aux patients et familles victimes d’AVC. Il a insisté sur l’importance de la prévention : « Il faut faire le maximum d’efforts dans la sensibilisation afin que tout le monde puisse s’engager dans la prévention », a-t-il déclaré.

Pour prévenir l’AVC, il est recommandé d’éviter les facteurs de risque tels que l’hypertension artérielle, le diabète, les dyslipidémies (taux de cholestérol) et la sédentarité. Le neurologue a conseillé de manger moins gras, moins salé et moins sucré, tout en pratiquant une activité physique régulière.

Le directeur de l’hôpital de Thiaroye, le Dr Souleymane Loucar, qui a présidé la cérémonie, a souligné que la sensibilisation peut considérablement réduire les cas d’AVC. Il a rappelé que l’hôpital dispose des outils de base pour traiter la maladie, tout en précisant qu’il n’est pas encore totalement équipé pour éliminer les risques de complications graves ou de décès liés à un AVC. Toutefois, un projet de pôle médical est en cours pour renforcer le service de neurologie et le mettre aux normes.

Fièvre de la Vallée du Rift: des études en cours pour mieux comprendre la maladie

L’Ordre des docteurs vétérinaires du Sénégal (Odvs) travaille en étroite collaboration avec les ministères de la Santé, de l’Agriculture et de l’Environnement dans la surveillance et la riposte face aux maladies émergentes, notamment la fièvre de la Vallée du Rift précise nos confrères du soleil .

« Les éleveurs sont désormais conscients que certaines maladies peuvent éradiquer un troupeau ou même atteindre l’homme. Ils adhèrent de plus en plus aux campagnes de vaccination », s’est félicité son président Docteur Imame Thiam. Il s’exprimait, samedi dernier, lors de l’ouverture de l’Assemblée générale ordinaire de l’Odvs. Cette dynamique est le fruit des campagnes de sensibilisation menées par les vétérinaires, en partenariat avec l’État et les organisations professionnelles. Le représentant du directeur général de l’École inter-États des sciences et médecine vétérinaires (Eismv), Dr Dieudonné Kabkia, a salué la collaboration entre l’Ordre et l’institution académique.

« Des études sont en cours, notamment sur la fièvre de la Vallée du Rift, pour mieux comprendre la pathologie et renforcer la riposte scientifique », a-t-il déclaré. Maladie virale transmise par les moustiques, la fièvre de la vallée du Rift touche principalement les ruminants (bovins, ovins, caprins) et peut infecter l’homme. « Nos membres, qu’ils soient du secteur public ou privé, sont mobilisés pour alerter, vacciner et prévenir. La maîtrise de cette maladie est une priorité nationale », a insisté Imame Thiam.

Économie circulaire : une alternative pour changer la donne en matière d’emploi et de croissance inclusive

L’adoption de l’économie circulaire par l’Afrique pourrait changer la donne pour le continent en matière d’emploi et de croissance inclusive. C’est ce qui ressort d’un communiqué de la Banque africaine de développement (BAD) publié mardi.

Chaque année, plus de 10 millions de jeunes arrivent sur le marché du travail africain, mais seulement 3,1 millions d’emplois sont créés. Avec un marché mondial de l’économie circulaire estimé à 546 milliards de dollars et un potentiel de création de 11 millions d’emplois d’ici 2030, la Banque africaine de développement (BAD) estime que l’adoption de la circularité par l’Afrique pourrait changer la donne en matière d’emploi et de croissance inclusive.

En réalité, souligne l’institution dans un communiqué rendu public le 28 octobre, l’Alliance africaine pour l’économie circulaire (ACEA), composée de 21 pays africains, dirige les efforts visant à intégrer les principes de l’économie circulaire dans les stratégies de développement du continent.

Cet instrument a pour mission de transformer la transition écologique en un levier de développement et d’intégration.  Ainsi, l’assemblée annuelle 2025 de l’ACEA, organisée à Addis-Abeba du 14 au 16 octobre, a constitué une plateforme essentielle pour le dialogue, l’échange de connaissances et la création de partenariats.

Harmoniser les normes, le financement et les politiques industrielles en Afrique

Les participants ont exploré la manière d’étendre à grande échelle les modèles circulaires qui génèrent des dividendes à la fois environnementaux et économiques. La réunion a rassemblé les États membres et des représentants de 19 institutions partenaires.

Il s’agit de l’Union africaine, de l’Union européenne, de la Banque africaine de développement, de l’Organisation africaine de normalisation (ARSO) et des agences des Nations unies, telles que le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

« Les discussions ont porté sur l’harmonisation des normes, du financement et des politiques industrielles afin de remédier à la fragmentation de l’écosystème de l’économie circulaire en Afrique », rapporte le document.

Des initiatives, telles que le Fonds africain pour l’économie circulaire (ACEF), un instrument catalytique du Groupe de la Banque africaine de développement, et le Plan d’action continental pour l’économie circulaire (CEAP) de l’Union africaine, sont déjà des moteurs de progrès, conformément à l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

La réforme de l’économie circulaire inscrite dans l’agenda du gouvernement sénégalais

Au Sénégal, le gouvernement a affirmé en décembre 2024 son intention d’intégrer l’économie circulaire dans son agenda national, dans le but de promouvoir la propreté des villes et des campagnes. Cette initiative a été confirmée par le Premier ministre, Ousmane Sonko, lors de sa Déclaration de politique générale (DPG) devant les députés à l’Assemblée nationale.

« La réforme de l’économie circulaire est inscrite dans l’agenda du gouvernement pour en faire un vecteur de propreté de nos villes et de nos campagnes », a déclaré le Premier ministre.

Selon lui, cette initiative pourrait créer de nouvelles opportunités d’emploi dans le recyclage, la gestion des déchets, et d’autres secteurs connexes, contribuant ainsi à la création d’une économie verte, inclusive et durable.

Pour rappel, le Groupe de la BAD a intégré la circularité dans sa stratégie décennale 2024-2033, la reconnaissant comme l’un des fondements d’une prospérité durable. Le nouveau programme des « quatre points cardinaux de la Banque élargir l’accès au capital, réformer les systèmes financiers, exploiter le potentiel démographique et investir dans des infrastructures résilientes », reflète la même philosophie.

Coopération entre le Sénégal et l’Italie : Dakar et Rome prêtes à franchir une nouvelle étape

Dans le cadre de sa coopération avec le Sénégal, l’Italie cherche à renforcer ses relations économiques, commerciales et industrielles avec le pays de la Teranga. En ce sens, sa représentation diplomatique à Dakar et son ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, le Bureau de Dakar de l’Italian trade agency (Ita), en partenariat avec Confindustria et avec le soutien de l’Apix, ont organisé un premier Forum entrepreneurial Italie-Sénégal. Cette grande rencontre d’affaires, organisée à l’occasion de la visite de Antonio Tajani, vice-président du Conseil italien et ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, a réuni des entreprises, des organisations du secteur productif et des institutions des deux pays.
«Les relations entre le Sénégal et l’Italie sont anciennes, dynamiques et fécondes. En 2024, nos échanges commerciaux atteignent 426 mil­lions de dollars, avec une croissance de plus de 50% sur un an. Ce dynamisme s’appuie sur la présence d’entreprises italiennes bien implantées, mais également sur un programme de partenariat 2024-2026 d’un montant de 105 millions d’euros, soit environ 68, 7 milliards de francs Cfa, axé sur l’emploi, la formation, l’agriculture et la digitalisation», rappelle le Directeur général de l’Apix. Maintenant, déclare Bacary Séga Bathily, «nous souhaitons aller plus loin en stimulant l’entrepreneuriat des jeunes dans l’agriculture, l’énergie, la métallurgie, la santé et la pêche, en encourageant l’implantation d’entreprises italiennes dans nos zones économiques spéciales, en co-investissant dans des projets structurants, notamment dans la logistique et les énergies renouvelables, et en élargissant notre coopération aux services financiers et à la formation professionnelle».
L’Italie dispose, selon le Dg de l’Apix, «d’un savoir-faire industriel reconnu (c’est la deuxième puissance industrielle d’Europe) et d’une technologie de pointe. Le Sénégal, pour sa part, dispose d’un capital humain jeune et d’un accès privilégié aux marchés régionaux. Ensemble, nous pouvons bâtir des chaînes de valeur régionales, accélérer l’industrialisation et transformer le corridor Dakar-Cotonou-Lagos-Niamey en un véritable pont entre l’Europe et l’Afrique». Réitérant la volonté du Sénégal d’offrir aux investisseurs un environnement juridique stable, prévisible et compétitif, garantissant visibilité et sécurité à long terme, M. Ba­thily invoque la «Vision Séné­gal 2050, destinée à transformer durablement son économie et sa société». «Grâce à sa position géostratégique, aux portes de l’Europe et de l’Amérique, et à son intégration régionale au sein de l’Uemoa, de la Cedeao et de l’Union africaine, le Sénégal aspire à devenir un pôle de prospérité partagée, d’innovation et de durabilité en Afrique de l’Ouest. Le Sénégal ouvre grand ses portes aux investisseurs italiens désireux de s’inscrire dans une aventure durable, rentable et porteuse de sens. Grâce à la confiance de nos partenaires, nous sommes prêts à franchir une nouvelle étape», assure le Dg Bathily.
Le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, Mabouba Diagne, de son côté, a vanté les efforts qui sont en train d’être faits pour moderniser l’agriculture. Ainsi souhaite-t-il que ce Forum entrepreneurial Italie-Sénégal soit le point de départ d’un partenariat renforcé entre investisseurs italiens et opérateurs sénégalais au sein des agropoles que le gouvernement sénégalais va construire avec ses partenaires.

NUMERIQUE Transparence sur les tarifs, prise en charge des réclamations des usagers… : Les défis à relever dans l’exécution des transactions électroniques

Dans le cadre de l’exécution des transactions électroniques, d’importantes avancées sont enregistrées par les services financiers numériques. Mais, d’énormes défis restent à relever. Le Secrétaire exécutif de l’Observatoire de la qualité des services financiers (Oqsf) en a cité quelques-uns hier, à l’occasion d’une rencontre d’échange sur les Sfn organisée par l’Oqsf, en partenariat avec l’Asso­ciation sénégalaise des établissements de paiement et des émetteurs de monnaie électronique (Asepame), et les associations consuméristes. Entre autres, Papa Abdoulaye Diagne a cité «le renforcement de la transparence sur les tarifs des services, la vulgarisation de l’éducation financière en vue d’atténuer les difficultés qui pourraient provenir de la sophistication de certaines opérations, une prise en charge plus efficace des réclamations des usagers, la simplification des supports porteurs à l’abri de certains risques, notamment la fraude, l’arnaque, le blanchiment d’argent, le risque de liquidité, le risque technique».
En partenariat avec le Grou­pe consultatif d’assistance aux pauvres (Cgap) de la Banque mondiale, l’Oqsf avait mené, en 2022, «une enquête d’envergure nationale sur les risques liés aux services financiers numériques en vue de pouvoir formuler des recommandations adaptées visant à asseoir un dispositif de prévention et de gestion efficace de ces risques aux bénéfices des usagers et des prestataires». Les travaux de cette enquête, indiquent les collaborateurs du Se Diagne, «ont permis d’aboutir à une analyse des risques pour les utilisateurs des services financiers numériques, à la mise au point d’outils d’aide à la décision en vue du renforcement de la protection des usagers, ainsi qu’à l’adoption par les acteurs de l’écosystème, notamment les Prestataires des services financiers (Psf), les superviseurs et les organes de régulation, de recommandations en vue de réduire les risques liés aux Sfn.
Dans ce cadre, après consultations des parties prenantes, il a été souligné la nécessité de travailler sur un programme de partage de connaissances et de renforcement de capacités pour bâtir un environnement durable et favorable à la promotion de la culture du porte-monnaie électronique visant la protection du consommateur. Ainsi, la phase-pilote de la Campagne régionale d’éducation financière numérique, qui s’achève à Dakar, marque une étape importante en ce sens qu’elle coïncide avec le lancement du Programme national d’éducation financière (Pnef) et du Projet d’interopérabilité (Pi-Spi) de la Bceao, ainsi que la création de l’Association des établissements de paiement et des émetteurs de monnaie électronique».

L’Asepame vise à «défendre les intérêts de ses membres, au nom de l’innovation et de l’inclusion financière. Elle réunit les établissements de paiement agréées par la Bceao au titre de l’instruction n°001-01-2024 relative aux services de paiement dans les Etats membres de l’Uemoa et aussi les émetteurs de monnaie électronique au titre de l’instruction n°008-05-2015 régissant les conditions et les modalités d’exercice des activités des Eme».

AVEC lequotidien

Projet Ndar Energy : Les turbines de la centrale de Saint-Louis réceptionnées

Le ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Mines, Birame Soulèye Diop, a procédé, le mardi 28 octobre 2025, au Port autonome de Dakar, à la réception officielle des turbines destinées à la centrale Ndar Energy de Saint-Louis. Cette étape marque une avancée majeure dans la mise en œuvre de la stratégie nationale « Gas to Power ».

Le ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Mines, Birame Soulèye Diop, a présidé, le mardi 28 octobre, au Port autonome de Dakar (Pad), la cérémonie de réception des turbines du projet Ndar Energy. Cette opération, conduite avec l’appui de Senelec et des partenaires privés, s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie nationale « Gas to Power », visant la conversion des centrales thermiques vers le gaz naturel. Birame Soulèye Diop a précisé que les turbines réceptionnées s’intègrent pleinement dans la stratégie « Gas to Power ». « Elles permettront à la centrale de fonctionner au gaz local issu du champ Grand Tortue Ahmeyim (Gta) ; ce qui réduira considérablement le coût de production de l’électricité », a-t-il indiqué. Le projet, d’un coût supérieur à 300 milliards de FCfa, a pu être réalisé grâce à « la diligence et à l’efficacité des partenaires ». Ce, malgré les tensions sur le marché international de l’énergie. Par ailleurs, le ministre a rappelé que cette initiative s’inscrivait dans une double approche : des solutions conjoncturelles, comme la baisse des tarifs récemment annoncée par le Premier ministre, et des solutions structurelles, notamment la conversion et la construction de nouvelles centrales au gaz. Selon lui, la baisse du prix de l’électricité, actuellement en préparation, résulte d’un travail collectif entamé depuis plusieurs mois, avec plus d’une vingtaine de réunions techniques tenues pour aboutir à des conclusions provisoires. De plus, il a souligné que Senelec poursuit la conversion progressive des centrales fonctionnant au fioul pour les adapter au gaz. « Ces turbines s’inscrivent pleinement dans cette dynamique. L’objectif, à terme, a renseigné le ministre, est que d’ici au début 2027, toutes les centrales concernées soient modernisées et opérationnelles afin d’assurer une production stable et moins coûteuse », a-t-il précisé. Sur ce, Birame Soulèye Diop a réaffirmé la volonté du gouvernement de consolider la souveraineté énergétique du Sénégal. À ses yeux, la transition vers le gaz naturel et le développement parallèle des énergies renouvelables permettront au pays d’assurer son autonomie énergétique.

L’infrastructure livrée en 2027

Le directeur du Développement des Applications pour Axa Energy et directeur extérieur d’Enda Énergies, Moussa Saleh, a rappelé que la société développe actuellement une centrale de 255 mW à Saint-Louis. Il a affirmé que le projet est presque prêt et que les équipements, fournis par General Electric, sont déjà disponibles sur le site. « La construction démarrera dès la semaine prochaine ; le cycle simple sera opérationnel en juillet 2026, tandis que le cycle combiné le sera entre janvier et février 2027 », a-t-il assuré. À l’en croire, le Sénégal constitue « un pays stratégique » pour Axa Energy qui souhaite contribuer durablement à la production d’une électricité abordable et fiable. En ce sens, M. Saleh a assuré qu’aucune contrainte majeure ne freine le projet, soulignant que le partenariat entre Senelec et le ministère de l’Énergie demeure solide et efficace.

AVEC LE SOLEIL

Fatick : un marabout condamné à un mois de prison pour complicité d’escroquerie

Le tribunal de Fatick a infligé une peine d’un mois de prison ferme et une amende de 150 000 F CFA au marabout I. Senghor, reconnu coupable de complicité dans une affaire de faux convoyage vers l’étranger.

Le marabout I. Senghor a été jugé coupable de complicité d’escroquerie dans une affaire de voyages fictifs à l’étranger. Selon l’enquête, il agissait pour le compte d’un certain M. Thior, basé en Espagne, qui se présentait comme un convoyeur et promettait des séjours à l’étranger à des candidats naïfs. Le rôle de I. Senghor consistait à réaliser des bains mystiques supposés “faciliter” le départ des voyageurs et à leur fournir des chambres d’hébergement, en attendant un départ qui n’a jamais eu lieu. Les victimes versaient de l’argent pour ces services et étaient laissées dans l’illusion d’un voyage imminent.

 

Guédiawaye : Un homme arrêté avec 600g de Haschisch expédié depuis Paris

Prisoner holding metal cage in jail, no freedom concept

La Division opérationnelle de l’OCRTIS (Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants) a mené, le 26 octobre 2025, une opération fructueuse à Guédiawaye. Les enquêteurs ont interpellé un individu surpris en possession d’un colis contenant 600 grammes de haschisch, acheminé depuis Paris.

D’après la Police, cette arrestation résulte de l’exploitation d’un renseignement opérationnel faisant état de l’arrivée imminente d’un paquet suspect en provenance de France. Les agents ont alors mis en place un dispositif de filature et ont arrêté le suspect au moment où il venait récupérer le colis.

La fouille effectuée lors de son interpellation a permis de saisir six plaquettes de haschisch, ainsi que deux téléphones portables, un Samsung et un iPhone. Interrogé, le mis en cause a reconnu les faits, affirmant que la drogue lui avait été envoyée par un ami installé à Paris, via un garçon de piste (GP).

Une perquisition à son domicile à Guédiawaye a conduit à la découverte d’une balance électronique, de sachets vides ayant contenu de la drogue, et d’un couteau utilisé, selon toute vraisemblance, pour la découpe du produit.

Le suspect a été placé en garde à vue, tandis que les enquêteurs poursuivent leurs investigations afin d’identifier ses complices et de démanteler la filière d’approvisionnement entre la capitale française et la banlieue dakaroise.

JOJ Dakar 2026 : La mascotte sera dévoilée ce vendredi en présence du chef de l’Etat

Le Président de la République présidera, le vendredi 31 octobre 2025, la cérémonie officielle de dévoilement de la mascotte des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026, marquant une étape symbolique dans la préparation de ce premier événement olympique jeunesse sur le sol africain.

Le même jour, le Chef de l’État remettra également le 5ᵉ Prix Galien Afrique, récompensant l’excellence et l’innovation dans le domaine de la recherche biomédicale et pharmaceutique, et soulignant l’importance des avancées scientifiques au service de la santé publique sur le continent.

Le dimanche 2 novembre 2025, le Président effectuera une visite des chantiers liés aux JOJ Dakar 2026, accompagné des ministres et responsables des structures publiques et privées concernées, afin de suivre l’avancement des travaux et de s’assurer du respect des délais.

À travers ces initiatives, le Chef de l’État confirme son engagement à faire des JOJ Dakar 2026 un succès continental, symbolisant le dynamisme, la jeunesse et le rayonnement international du Sénégal.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention