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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Maladie rénale chronique: les signes qui doivent vous alerter

Comme beaucoup d’organes, les reins font leur travail discrètement et efficacement… mais quand ils manifestent des difficultés, c’est qu’il est bien tard pour redresser la barre. On a tendance à dire que la maladie rénale chronique s’installe en silence. Mais la Pr Bénédicte Sautenet, professeure au service de néphrologie au CHU de Tours bat  en brèche ce préjugé  qui pourrait décourager certains, estimant que lorsque la maladie s’est imposée, il n’y a plus rien à faire. Au contraire, nous assure cette néphrologue: dès les premiers stades, certains signaux doivent pousser à consulter.

Qu’est-ce que la maladie rénale chronique?

Rappelons d’abord que les reins, ces organes vitaux situés de part et d’autre de notre colonne vertébrale, jouent le rôle de filtres, qui doivent bloquer certaines protéines essentielles et laisser passer des déchets vers les urines. “La maladie rénale chronique correspond au fait que les reins vont moins bien fonctionner de façon persistante”, précise Bénédicte Sautenet. Avec deux éléments principaux: les reins filtrent moins bien les déchets et ce filtre est moins efficace, il laisse passer les protéines et l’albumine.

Peut-être avez-vous déjà entendu ou lu (par ici par exemple) des informations sur l’insuffisance rénale? Est-ce la même chose? “L’insuffisance rénale peut être aiguë ou chronique, et dans ce cas on parle de maladie rénale chronique. Qui exige un suivi sur le long terme. Comme son nom l’indique, c’est progressivement que les reins perdent leur capacité à remplir leur mission… Et les alertes peuvent passer sous le radar.

Qui est principalement touché par la maladie rénale chronique?

“Les plus à risques sont les patients atteints de diabète, d’hypertension, d’obésité, de maladies cardiovasculaires, reprend Bénédicte Sautenet. Qui insiste: les personnes qui souffrent d’une de ces maladies (ou de plusieurs!) doivent être dépistées au moins une fois par an. Concrètement: leur médecin doit leur prescrire un dosage sanguin de créatininémie avec estimation du débit de filtration glomérulaire associé à un dosage d’albuminurie/créatininurie dans les urines pour voir si elles ne souffrent pas d’une maladie rénale chronique.

“Il existe des situations plus rares: certains patients touchés par des maladies génétiques, auto-immunes, des anomalies urologiques … peuvent aussi développer cette maladie. À surveiller également: les patients qui ont pris certains traitements pour lutter contre un cancer.

Quels sont les signes à connaître de la maladie rénale chronique?

“On entend souvent que la maladie rénale chronique est silencieuse, mais c’est faux!”, insiste Bénédicte Sautenet. Il y a plein de petits signes à repérer dès le début de la maladie. Qui certes, sont peu spécifiques. Mais si le soignant prend le temps d’interroger les patients, il ne doit pas passer à côté de ces signaux d’alerte.”

  • Fatigue inhabituelle : certes, la fatigue peut avoir des milliers de causes diverses, être conjoncturelle… Mais ce qui est important à noter, c’est un changement important dans votre énergie.
  • Des crampes et des douleurs musculaires. “C’est un des signes évocateurs de problèmes au niveau des reins”, reprend la médecin.
  • Difficultés à respirer: un essoufflement, là aussi étonnant
  • Œdème: gonflement souvent des chevilles, pieds ou des paupières au réveil
  • Fourmillements dans les extrémités: main, pied…
  • Troubles du sommeil

Des symptômes que chacun devrait connaître, “surtout les patients qui ont des facteurs de risque”, assure la médecin. Et pour les autres? “Si vous remarquez un ou plusieurs de ces signes d’alerte, dans des circonstances inhabituelles, mieux vaut demander à votre médecin traitant un bilan de santé, notamment concernant les reins. Organes auxquels on pense rarement”, regrette la néphrologue.

 

Que faire si on craint d’avoir une maladie des reins?

On l’a vu, mieux vaut consulter avant de paniquer. Votre médecin traitant ou éventuellement un spécialiste verra dans un second temps, si les examens confirment une maladie des reins, quels médicaments prescrire pour ralentir la progression de la maladie rénale chronique et les mesures d’hygiène de vie à prendre. Car si la maladie s’installe, si la fonction rénale diminue, elle peut mener à une défaillance et il faudra alors mettre en œuvre des techniques de suppléance très lourdes: dialyse ou transplantation rénale.

“Par ailleurs, la maladie rénale augmente fortement le risque de maladies cardiovasculaires”, prévient Bénédicte Sautenet. Bonne nouvelle toutefois: adopter une bonne hygiène de vie fait entrer dans un cercle vertueux: ce qui est bon pour vos reins s’avère également idéal pour votre cœur, vos vaisseaux, votre foie… Pour cela, pas de mystère, une alimentation équilibrée et variée, une activité physique régulière et complète, éviter alcool et tabac et bien s’hydrater s’avère un pari gagnant.

“De surcroît, on dispose aujourd’hui de beaucoup de traitements efficaces”, poursuit la néphrologue. Que l’on parle médicament ou hygiène de vie, “plus on agit tôt, plus on est efficace. D’où l’intérêt de connaître ces signaux encore méconnus de la maladie rénale chronique!”

Marcher toutes les 30 minutes : la nouvelle règle santé

Publiée le 8 octobre, l’étude de l’Anses rebat les cartes sanitaires de la lutte contre la sédentarité. Marcher trois à cinq minutes toutes les demi-heures peut suffire à réduire les effets délétères de l’immobilité.

Au bureau, dans les transports, devant les écrans… En moyenne, nous passons sept heures par jour inactifs et/ou assis, et cela inquiète les autorités sanitaires depuis des années. Il faut dire que la sédentarité n’est pas sans risque pour la santé. De constat scientifique, elle augmente significativement les risques de diabète, de maladies cardiovasculaires, d’obésité et de troubles musculosquelettiques. En 2016, Santé publique France appelait déjà à « marcher un peu toutes les deux heures » pour limiter les dégâts. Neuf ans plus tard, le drapeau rouge s’agite à nouveau dans les travaux publiés le 8 octobre par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Fruits de plus de 75 études internationales, les nouvelles préconisations de l’institution sont claires. « Il ne suffit pas de se lever, de faire le tour du bureau et de se rasseoir, rappelle Irène Margaritis, adjointe au directeur de l’alimentation, de la santé animale et végétale de l’Anses. La rupture de sédentarité doit durer trois à cinq minutes, et mobiliser réellement la motricité, comme avec une marche rapide. »

Bénéfices à la clé

Pour l’agence, ces pauses ne sont pas de simples respirations, mais de véritables gestes santé. Marcher quelques minutes suffit à relancer la circulation, à stabiliser la glycémie et à détendre les muscles mis à rude épreuve par la position assise. Le cerveau aussi en profite : meilleure concentration, fatigue réduite, attention retrouvée. Des bénéfices ressentis dès les premiers jours, à condition d’inscrire cette habitude dans son quotidien.

Dans ce sens, l’Anses appelle à repenser les journées de travail : raccourcir les réunions, se lever entre deux visioconférences, bouger dès qu’une occasion se présente…

Les enfants aussi

On le sait, la sédentarité n’est pas qu’une affaire d’adultes. Elle gagne aussi du terrain chez les plus jeunes. Pour y remédier, l’instance recommande trois minutes d’efforts soutenus (sauts, jeux actifs, marche rapide) toutes les demi-heures pour compenser les temps d’immobilité. Bouger souvent, même brièvement, soutient la croissance musculaire, renforce l’attention et améliore la mémoire. « Les enfants ont besoin de se dépenser », rappelle Irène Margaritis, en soulignant que leur dynamisme naturel tend à s’émousser dès l’entrée en primaire.

Guédiawaye : un chauffeur Yango soupçonné d’avoir livré son client à des agresseurs à Keur Massar

Prisoner holding metal cage in jail, no freedom concept

Un chauffeur de la plateforme Yango a été interpellé par la Sûreté urbaine de Guédiawaye, soupçonné d’avoir joué un rôle central dans une agression nocturne survenue à Keur Massar. Les faits remontent au 18 octobre 2025, vers 20 heures, lorsqu’un client, ayant commandé un véhicule via l’application, s’est retrouvé entraîné hors de l’itinéraire prévu vers une zone isolée et sombre.

Selon le récit de la victime, le chauffeur aurait délibérément quitté la route principale pour s’enfoncer dans une ruelle sablonneuse au cœur de la forêt de Keur Massar. Arrivé sur place, il aurait verrouillé les portières, se présentant comme un « bandit ». Peu après, un complice armé d’une machette serait apparu pour dépouiller le passager de son iPhone 13. Durant toute la scène, le chauffeur serait resté inerte, avant de prétendre être un gendarme, exhibant une paire de menottes.

Après le vol, il aurait déposé la victime sans prévenir ni les autorités ni les services de Yango. Plus inquiétant encore, il aurait recontacté la victime à plusieurs reprises, lui demandant notamment son compte iCloud et le numéro de série du téléphone volé.

Interrogé par les enquêteurs, le chauffeur nie toute complicité. Il admet toutefois avoir modifié volontairement le trajet et s’être fait passer tour à tour pour un bandit et un gendarme, invoquant une plaisanterie mal interprétée. Il soutient même avoir tenté de s’opposer à l’agresseur en le frappant.

La fouille de son véhicule a permis de découvrir des menottes et un blouson militaire camouflé, éléments qui ont renforcé les soupçons des enquêteurs. Le suspect a été placé en garde à vue, tandis que l’enquête se poursuit pour établir son degré d’implication dans cette affaire mêlant intimidation, vol et mise en danger de la vie d’autrui.

Coupe du Monde U17 : le Sénégal tenu en échec par la Croatie pour son entrée en lice

L’équipe nationale du Sénégal U17 a entamé sa campagne à la Coupe du monde U17 par un match nul (0-0) face à la Croatie, ce lundi à Doha (Qatar).

Malgré plusieurs occasions franches, les Lionceaux n’ont pas réussi à faire la différence face à une formation croate solide et bien organisée. Ce résultat permet néanmoins aux jeunes Sénégalais de démarrer la compétition sans défaite, tout en laissant entrevoir de belles promesses pour la suite du tournoi.

Pour leur deuxième sortie, les protégés de Serigne Saliou Dia affronteront le Costa Rica, le jeudi 6 novembre 2025, dans le cadre de la deuxième journée du groupe C. Une rencontre déjà décisive pour la qualification en huitièmes de finale.

Recrutement chez Diodio : entre engouement massif, désillusion et tensions sur le terrain

La récente campagne de recrutement lancée par Diodio pour sa nouvelle entreprise a suscité un engouement populaire sans précédent. Des milliers de jeunes, attirés par la promesse d’un emploi, ont répondu à l’appel, espérant faire partie des rares élus. Mais derrière ce succès médiatique se cache une réalité plus contrastée.

Grâce à une communication percutante, Diodio a réussi à créer un véritable buzz autour de son initiative. Toutefois, cette mobilisation record a généré des attentes disproportionnées : selon les informations recueillies, seules 30 à 40 personnes seront effectivement recrutées. Un chiffre dérisoire comparé à l’affluence observée, laissant entrevoir une vague de déception chez les milliers de postulants éconduits.

La campagne a également mis en lumière la précarité et le désarroi des jeunes à la recherche d’un emploi. Lors du dépôt des candidatures en présentiel, des bousculades et incidents ont été signalés, illustrant la tension et le désespoir qui traversent une partie de la jeunesse sénégalaise face au chômage.

Face à cette situation, les organisateurs ont finalement annoncé l’annulation de la remise des CV pour Diodio Glow Skin, invoquant des raisons de sécurité. La police est intervenue sur les lieux afin de disperser la foule et assurer la sécurité des participants.

Cette affaire soulève des questions sur la responsabilité des entreprises dans la gestion de leurs campagnes de recrutement. Au-delà du succès marketing, il est crucial de mesurer l’impact humain et émotionnel de ce type d’opération. Sans un équilibre entre communication et capacité réelle d’embauche, une telle initiative peut se retourner contre la marque et porter atteinte à sa réputation.

Cambriolage à Saly : une famille franco-sénégalaise traumatisée après un séjour cauchemardesque

Ce qui devait être un séjour de rêve sur la Petite Côte s’est transformé en véritable cauchemar pour une famille franco-sénégalaise en vacances à Saly Portudal. Entre le 19 et le 24 octobre 2025, leur villa, louée via la plateforme Booking, a été la cible d’un cambriolage nocturne particulièrement inquiétant.

Dans la nuit du 20 au 21 octobre, alors que la famille dormait profondément, des individus se sont introduits dans la résidence. Le butin est considérable : trois iPhone 16 Pro, un ordinateur portable, une tablette, 300 000 francs CFA et 3 000 euros en espèces ont été emportés.

Les images de vidéosurveillance révèlent un fait troublant : les cambrioleurs sont restés plus d’une heure et demie à l’intérieur, entre 4 h 00 et 5 h 30 du matin. Plus inquiétant encore, le gardien chargé de la sécurité était présent et éveillé au moment des faits.

Les téléphones volés ont ensuite été géolocalisés à Pikine, dans la banlieue de Dakar, ce qui a permis aux autorités d’ouvrir une enquête officielle.

Sous le choc, la mère de famille, d’origine sénégalaise, raconte son désarroi :

« C’était le premier voyage de mes enfants au Sénégal. Ce drame a tout gâché. Ils sont traumatisés », confie-t-elle, avant d’ajouter :

« On remercie le bon Dieu parce qu’on est sorti indemne. »

Tout en exprimant sa gratitude pour la protection divine, elle interpelle les autorités sur le manque criant de sécurité dans les zones touristiques comme Saly.

« Il faut absolument renforcer la sécurité dans les stations balnéaires pour préserver l’image du tourisme sénégalais et la confiance des visiteurs », plaide-t-elle.

La famille a confirmé avoir déposé une plainte auprès des autorités compétentes, espérant que les auteurs de ce cambriolage seront rapidement retrouvés et traduits en justice.

Insultes sur TikTok : Modou Yade condamné à trois mois de prison ferme et dix millions de dommages et intérêts

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a condamné, ce lundi, Modou Yade, commerçant de 40 ans, marié et père de neuf enfants, à trois mois de prison ferme et à 10 millions de F CFA de dommages et intérêts pour discours contraire aux bonnes mœurs au préjudice de Modou Diouf, président du collectif Justice pour Lissa.

L’affaire trouve son origine dans un live diffusé sur TikTok, au cours duquel Modou Yade, époux de la défunte Lissa Tine, avait tenu des propos injurieux et offensants à l’encontre de Modou Diouf. Ce dernier, se sentant atteint moralement ainsi que sa famille, a porté plainte. Ses avocats — El Hadj Diouf, Aboubacry Barro et Alioune Sawaré  ont demandé la condamnation du prévenu, la suppression de la vidéo litigieuse, ainsi que 100 millions de F CFA en réparation.

À la barre, Modou Yade a reconnu les faits, tout en présentant ses excuses. Il a expliqué avoir agi sous le coup de la colère, après avoir été publiquement accusé par la partie civile d’avoir tué et enterré sa femme, lors d’une émission.

Le procureur de la République a estimé que les faits étaient établis et a requis six mois de prison ferme assortis d’une amende de 200 000 F CFA. La défense, assurée par Me Khady Sèye Diallo et Me Ndèye Arame Seck, a plaidé la provocation et demandé la clémence du tribunal.

Dans son délibéré, le juge a reconnu Modou Yade coupable et l’a condamné à trois mois ferme et 10 millions F CFA de dommages et intérêts au profit de la partie civile. Le tribunal a toutefois réservé la demande relative à la suppression du live sur TikTok, qui sera examinée ultérieurement.

Fièvre de la Vallée du Rift : 381 cas confirmés, 29 décès recensés

Le dernier bulletin du Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique fait état d’une progression soutenue de la Fièvre de la Vallée du Rift (FVR) au Sénégal, tandis que l’épidémie de Mpox (variole du singe) demeure circonscrite mais sous étroite surveillance. 

Cinq nouvelles infections ont été enregistrées au 1ᵉʳ novembre, portant à 381 le nombre total de cas confirmés depuis le début de l’épidémie. Le bilan reste stable à 29 décès, alors que 312 personnes sont déclarées guéries rapporte le soleil .

La maladie touche désormais neuf régions du pays, avec un foyer majeur au nord. Saint-Louis concentre l’essentiel des cas : 294 au total, particulièrement dans les districts de Richard-Toll (137), Saint-Louis (76), Podor (37) et Dagana (34).

Dans les autres régions les plus touchées, Matam compte 24 cas et Louga 18. Le centre du pays n’est pas épargné avec 16 cas confirmés à Fatick, 14 à Kaolack et 9 à Dakar. Les régions de Thiès, Tambacounda et Kédougou en enregistrent chacune deux.

Mpox, la situation maîtrisée

Concernant le Mpox, apparu le 22 août dernier, la transmission reste limitée à Dakar. Le ministère recense 7 cas confirmés et 2 cas probables, tous sans issue fatale. Huit patients sont rétablis et 30 contacts demeurent suivis de près afin de prévenir toute résurgence.

Les autorités sanitaires appellent les populations à un strict respect des mesures préventives et à une collaboration active avec les équipes de santé déployées sur le terrain. Une mobilisation collective est jugée indispensable pour endiguer ces deux épidémies et protéger les communautés exposées.

5 réflexes contre… la rougeole

Virulente mais évitable, la rougeole appelle à la vigilance et à la prévention pour limiter ses éventuelles complications.

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Dr Arnault Pfersdorff, Pédiatre et auteur de Bébé, premier mode d’emploi (Hachette Pratique)

1 – Identifier sans tarder

Tout commence comme une simple rhinite, assortie de conjonctivite. A priori anodins, ces symptômes annoncent pourtant une maladie virulente : la rougeole. En cause, un paramyxovirus qui se transmet par les gouttelettes… et survit jusqu’à deux heures sur les objets. « Un verre ou une cuillère utilisée par une personne porteuse peuventtransmettre l’infection ultérieurement », prévient le DArnault Pfersdorff. « Les enfants contaminent leur entourage avant même l’apparition des premiers signes », poursuit-il.

2 – Consulter au moindre doute

Fièvre, toux, fatigue, vaccins non à jour : rien ne doit échapper à la vigilance de l’entourage. « Il faut consulter rapidement, même à titre préventif, surtout en cas de contact avec une personne déclarée malade », insiste le pédiatre. « Quand un enfant a été exposé – à l’école, en famille, ou après un voyage –, les premiers symptômes n’apparaissent qu’après cinq jours d’incubation. » Si le début de la maladie est asymptomatique aux yeux des parents, le médecin peut quant à lui la détecter grâce à la présence éventuelle de petits points rouges dans la bouche, et effectuer un frottis si nécessaire.

3 – Rester vigilant

Face à un diagnostic de rougeole, le confinement doit être immédiat. Et pour cause, la maladie entraîne des complications dans 30 % des cas. « Chez les enfants de moins de 1 an ou les adultes, cela peut aller jusqu’à des pneumonies sévères, des surinfections ORL, des encéphalites, voire des pathologies dégénératives du système nerveux central, alerte le pédiatre. Chez la femme enceinte, le risque est majeur : malformations, prématurité, atteintes cérébrales du fœtus… »

4 – Miser sur la vaccination

Obligatoire depuis 2018, la vaccination ROR (rougeole-oreillons-rubéole) doit être administrée à 12 mois, avec un rappel à 15-16 mois. « Pour une bonne protection collective, il faut 95 % de couverture vaccinale. Or, on en est loin », regrette l’expert. Une situation liée à la défiance et au manque d’information, qui accroît l’exposition au virus pour tous les âges. « Le vaccin est infiniment moins dangereux que la maladie », insiste-t-il.

5 – Limiter l’inconfort

Il n’y a pas de traitement spécifique, mais plusieurs réflexes peuvent améliorer le confort de l’enfant. « On ne donne du paracétamol que si la fièvre est mal tolérée, précise le Dr Pfersdorff. La fièvre aide à lutter contre le virus : inutile donc de la faire baisser systématiquement. » Le pédiatre conseille de bien l’hydrater, de lui proposer des aliments qu’il apprécie et de lui nettoyer les yeux et le nez au sérum physiologique.

Oustaz Serigne Mame Mor Mbacké claque la porte du Groupe Futurs Médias

Le prêcheur Oustaz Serigne Mame Mor Mbacké, visage bien connu du Groupe Futurs Médias (GFM), a annoncé son départ de la structure fondée par Youssou Ndour.

C’est à travers un bref message publié sur WhatsApp que le religieux a officialisé la nouvelle :

« J’ai quitté Groupe Futur Médias, incha’Allah »,
a-t-il écrit, sans donner plus de précisions.

Ce message concis, accompagné de salutations adressées à ses fidèles, a rapidement suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Pour l’heure, le prédicateur n’a fourni aucun détail sur les raisons de son départ ni sur ses projets futurs.

Cette démission intervient dans un contexte de polémique, alors que le religieux est au cœur d’une vive controverse liée à ses propos sur l’arrestation du journaliste Babacar Fall, de la RFM. Des déclarations jugées maladroites par certains internautes et qui ont provoqué un vif débat dans l’opinion publique.

Reste à savoir si cette affaire est directement liée à son départ du groupe médiatique.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention