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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Base de données sur les personnes vivant avec le VIH : Mise en place d’un système d’identification pour éviter les doublons

Le projet Sibed (Système d’Identification biométrique par Empreintes digitales) a été lancé ce lundi 10 novembre 2025, à Dakar. Il vise à éviter les doublons dans la base de données concernant les Personnes vivant avec le Vih (PvVih) rapporte le soleil . 

Digitaliser la base de données des Personnes vivant avec le Vih (PvVih) est une des solutions pour éviter les doublons. Selon plusieurs spécialistes, les patients atteints de cette maladie chronique bougent énormément et causent d’énormes difficultés dans le recensement. Initié par la Division de Lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (Dlsi), en collaboration avec le Centre africain de Contrôle et de Prévention des Maladies et des partenaires techniques et financiers, le projet Sibed (Système d’Identification biométrique par Empreintes digitales) vise à améliorer le système de suivi des personnes vivant avec le Vih.

Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Samba Cor Sarr, renseigne qu’à ce jour, le système « Dhs-2 Tracker » constitue la principale plateforme utilisée par les différents programmes du secteur. Cependant, dit-il, « il présente des limites, particulièrement dans la gestion des doublons. C’est dans ce contexte, fait-il savoir, que la mise en place d’un système d’identification unique, basé sur les empreintes digitales, s’impose comme une solution.

Ce dispositif permettra de « maîtriser les doublons tout au long de la chaîne de soins, d’améliorer la traçabilité des données, de rationaliser les intérêts des produits Vih, mais également de renforcer la prise de décisions stratégiques en vue de l’élimination du Vih d’ici à 2030 ».

Dans un document remis à la presse, les promoteurs ont informé que tout au long de la cascade cyclique des soins au Vih, le malade peut, entre autres, se désengager (abandon des soins). D’après le document, l’importance de ce projet est capitale, « car les doublons biaisent les données ; ce qui entraîne parfois des prises de décisions stratégiques inopportunes ».

Présente à la cérémonie de lancement, la secrétaire exécutive du Conseil national de Lutte contre le Sida (Cnls), Dr Safiatou Thiam, a insisté sur la confidentialité des données.

Sommeil : mieux dormir grâce aux plantes médicinales

Vos nuits sont perturbées par les événements de la vie quotidienne ? Attention, les troubles du sommeil, même passagers, peuvent altérer votre équilibre et votre tonus. Certaines plantes médicinales judicieusement sélectionnées, aident à retrouver des nuits paisibles et un sommeil réparateur.

Troubles du sommeil et plantes médicinales

Si nous passons un tiers de notre temps à dormir, c’est parce que cette activité nous est indispensable. Pendant la nuit, notre organisme récupère, notre cerveau se « reprogramme » ; les tensions se dénouent, l’esprit s’apaise. A contrario, le manque de sommeil rend nerveux et irritable, accroît l’anxiété et entraîne de la fatigue, voire des troubles de mémoire.

Le moindre déséquilibre dans notre rythme veille/sommeil, par exemple sous l’influence du stress ou d’un état émotionnel hypersensible, peut troubler nos nuits. Et la vie ne nous épargne pas les événements perturbants ! Mieux vaut apprendre à gérer ces troubles du sommeil passagers. La phytothérapie apporte une aide précieuse car les plantes médicinales sont adaptées à chaque type de situation. En voici quelques exemples.

Gérer les émotions avec la Valériane

Tensions familiales ou professionnelles : la gorge serrée, l’estomac noué, vous revivez vos difficultés en boucle. Le problème : au moment du coucher, les émotions négatives maintiennent votre vigilance à son maximum. Le conseil en phytothérapie : une gélule d’extrait concentré de Valériane prise en fin d’après-midi, après votre retour à la maison, peut aider à diminuer les ruminations et prépare le sommeil. Il est conseillé de prendre une seconde gélule environ 30 minutes avant le coucher. Précaution : ne pas prendre le volant après la prise de Valériane, en raison d’un risque de baisse de la vigilance. Pour vous aider : dîner léger, lecture ou film distrayant avant le coucher. Éviter le café, l’alcool et la cigarette.

Se détendre après un effort inhabituel avec la Passiflore

Période de déménagement : vous avez préparé votre déménagement pendant plusieurs jours et le moment venu vous avez transporté vous-même vos meubles et vos cartons. Cet effort inhabituel entraîne de la nervosité et des courbatures, ce qui vous empêche de trouver le repos. Le conseil en phytothérapie : 2 gélules d’extrait concentré de Passiflore en fin d’après-midi. La Passiflore est connue pour apaiser, calmer et favoriser la détente musculaire. Renouveler la prise au moment du coucher si nécessaire. Précaution : ne pas prendre le volant après la prise de Passiflore. Pour vous aider : bain chaud, massage des muscles avec un macérat d’Arnica ou une huile végétale de Calophylle.

Calmer le stress professionnel avec la Mélisse

Stress professionnel : pour atteindre vos objectifs, vous travaillez à cent à l’heure et vous multipliez les déjeuners de travail. Le problème : l’excitation entretient l’éveil et une alimentation déséquilibrée fatigue le système digestif. Le conseil en phytothérapie : 2 gélules d’extrait concentré de Mélisse  après le repas du soir. La Mélisse est connue pour ses propriétés sédatives. Elle contribue également à dissiper les gênes digestives. La Mélisse, associée au Lactium®, est disponible sous l’appellation SERIANE SOMMEIL. Pour vous aider : relaxation, musique douce. Éviter un dîner copieux et la consommation d’alcool.

Préparer un examen avec l’Eschscholzia

Préparation d’un examen : des réveils nocturnes et des rêves pénibles sont la rançon du surmenage intellectuel. Le conseil en phytothérapie : 2 gélules d’extrait concentré d’Eschscholzia aident à améliorer la qualité du sommeil. Prendre la première gélule avant le dîner et la seconde 30 à 60 minutes avant l’heure du coucher (ne pas prendre le volant).  Pour vous aider : marche ou vélo le matin avant de commencer la journée de révisions, et relaxation le soir. Éviter tous les excitants après 15h.

Santé mentale : l’UFR-SEFS de l’UGB veut jouer sa partition

Ce mercredi 12 novembre 2025, l’Unité d Formation et de Recherche des sciences de l’éducation, de la formation et du sport (UFR – SEFS) de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a reçu des matériels dédiés à la santé mentale. Il provient de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le directeur de l’UFR, Assane Diakhaté, a saisi l’occasion pour annoncer son intention pour développer les recherches ainsi que les actions en santé mentale. Son département souhaite « développer des compétences locales en consolidant la formation des Bajenu Gox, des enseignants et des agents de santé sur la prévention et la médiation psychologique ». Pour ce faire, M. Diakhaté annonce des actions phares pour 2026, notamment la digitalisation à travers une base de données communautaire pour suivre et évaluer les interventions psychosociales à Saint-Louis ainsi que dans le reste du pays. « Ces orientations s’inscrivent dans la vision plus large du Plan stratégique de l’UFR – SEFS et dans les objectifs de la CEDEAO pour une Afrique de l’Ouest inclusive, solidaire et mentalement saine », note-t-il par ailleurs.

Allergies, asthme, infections : les clés pour respirer à pleins poumons

Exposé aux polluants, au réchauffement climatique et à une circulation accrue des virus, notre appareil respiratoire est sans cesse éprouvé. Focus sur les bons réflexes pour le préserver.

 

Comment redonner du souffle à sa santé respiratoire

Parce qu’elles nous limitent dans nos activités, les maladies respiratoires peuvent être un fardeau. Différents facteurs les favorisent, mais il existe des moyens de s’en protéger.

Les maladies respiratoires sont un vrai enjeu de santé publique. Selon un rapport de la Cour des comptes, remis l’an dernier au Sénat, plus de 10 % des Français sont affectés par une pathologie touchant le système respiratoire. Parmi eux, 4 millions souffrent d’asthme et 3,5 millions de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Cette forte prévalence s’explique par de nombreux facteurs : la sédentarité, le tabagisme et la mauvaise qualité de l’air… mais aussi le dérèglement climatique, qui augmente la dispersion des pollens et la circulation des virus

Gare aux polluants atmosphériques

 Si nous sommes de plus en plus nombreux à souffrir de pathologies respiratoires, c’est d’abord à cause de la pollution atmosphérique. L’air que nous respirons est, en effet, truffé d’un cocktail explosif de gaz, de métaux lourds, de poussières et de particules, notamment celles dites fines, d’un diamètre inférieur à 2,5 microns, qui sont les plus redoutables car elles s’insinuent dans les poumons. « Elles agressent et fragilisent les muqueuses respiratoires qui vont répondre plus facilement par des mécanismes allergiques et inflammatoires. Et elles seront plus réceptives aux infections. Certaines personnes, qui n’étaient pas allergiques, vont le devenir », note le DMaxime Hosotte. Ces composants ultratoxiques vont même jusqu’à modifier la nature des pollens, les rendant plus virulents «  Le diesel, par exemple, brise la capsule protectrice qui entoure le grain de pollen, favorisant la libération d’allergènes », précise-t-il aussi.

Plus de saison pour les pollens  

Si les polluants induisent une mutation des pollens, le changement climatique, en écourtant l’hiver et installant un printemps plus précoce, allonge les saisons polliniques. Selon la région où l’on réside, elle peut durer jusqu’à dix mois sur douze ! « Le redoux arrive plus tôt dans l’année. Confrontés à cette hausse des températures, les plantes sont en stress, en hypervigilance et se reproduisent davantage pour assurer leur survie et produisent donc plus précocement du pollen », détaille le DMaxime HosotteLes périodes d’accalmie deviennent très courtes pour les allergiques. « Les nouvelles politiques d’urbanisme, qui privilégient le fauchage tardif ou l’absence de fauchage des espaces verts y contribuent aussi, car cela permet à des plantes, qui n’en auraient normalement pas eu le temps, de polliniser », pointe le médecin-allergologue. L’augmentation de la température conduit, par ailleurs, à une concentration d’ozone plus dense, qui fait empirer l’asthme et les bronchites chroniques.

Le tabagisme pas encore éradiqué

Grâce à des campagnes offensives de sensibilisation, une meilleure information des patients et l’effet-dissuasif du prix des cigarettes, la population de fumeurs ne cesse de baisser. Moins d’un quart des habitants de notre pays en est encore adepte. Il n’empêche qu’en dépit de ce déclin, le tabagisme reste la première cause de mortalité (évitable) en France, provoquant le décès de 75 000 individus, chaque année. Et il fait courir des risques spécifiques à l’appareil respiratoire, majorant la survenue des maladies infectieuses (bronchites, grippes et pneumonies), inflammatoires, telle la BPCO, allergiques (l’asthme aggravé devient plus fréquent) et de nombreux cancers. «  Les gens savent que ce n’est pas bon pour eux mais continuent quand même. C’est un message qu’il faut répéter car les habitudes sont tenaces », déplore le DMaxime Hosotte. « Et je mets dans le même sac le cannabis et la chicha, qui sont tout aussi irritants et toxiques », complète la Pre Camille Taillé. A contrario, les bienfaits d’un sevrage tabagique sont perceptibles presque instantanément : très rapidement, on observe, entre autres, une diminution des crises d’asthme.

Quand l’excès d’hygiène nuit

Si une mauvaise hygiène est évidemment délétère pour l’organisme, le fait de récurer à l’extrême chaque coin et recoin de notre intérieur pourrait peser dans la survenue des maladies respiratoires car les cellules immunitaires des poumons sont, à la fois, moins nombreuses et moins entraînées quand il s’agit de batailler contre les bactéries. « La variété des agents pathogènes auxquels on est confronté se réduit ; ce qui nous conduit à être plus vulnérables », observe le DMaxime Hosotte. Résultat : l’organisme devient plus fragile et peut réagir de façon excessive à des agents inoffensifs, déclenchant des allergies.

Assainir mieux avec moins

De plus, les composants des produits ménagers sont souvent nocifs. Et plus on utilise de références différentes, plus on met en danger ses poumons ! « Il y a une corrélation qui est établie entre le nombre de produits que l’on utilise et la santé respiratoire. Il faut donc se limiter si possible à l’eau de javel et au savon noir. C’est important car on y est exposé toute la journée », insiste la Pre Camille Taillé. Fuyez les senteurs d’intérieur et bougies parfumées, elles aussi très allergisantes et agressives pour les voies respiratoires. Veillez enfin à aérer quotidiennement votre intérieur et traquer les moisissures, au besoin en misant sur un déshumidificateur, car ces champignons peuvent provoquer ou aggraver l’asthme et les bronchites.

Les réflexes gagnants

Faire du lavage des mains un automatisme paraît être un petit geste, mais c’est un grand pas pour la santé respiratoire. Une méta-analyse effectuée en 2023 pour la Cochrane library montre, en s’appuyant sur 19 études, que cette mesure minore de 14 % du nombre de personnes souffrant d’infections respiratoires aiguës (grippe, covid, etc.), par rapport aux groupes-témoins. L’utilisation d’un masque de protection adapté au travail, par exemple en cas de contact avec des substances diffusés en aérosol, est également important. Il ne faut pas oublier qu’une bonne santé respiratoire se joue baskets aux pieds : l’activité physique améliore les capacités respiratoires, y compris chez celles et ceux qui souffrent d’asthme et de BPCO. Et soignez votre assiette… « Une alimentation de type méditerranéen est bénéfique pour les poumons. Dans le cas de l’asthme, ça permet de minorer l’inflammation », conclut la Pre Camille Taillé.

Tivaouane: L’intersyndicale vers un sit-in pour dénoncer des affectations ciblées de médecins spécialistes

L’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane se dirige, une nouvelle fois, vers une paralysie de ses services, le temps d’un sit-in prévu le mercredi 12 novembre, suivi d’un point de presse. Les travailleurs de l’intersyndicale dénoncent des affectations ciblées d’une partie des médecins spécialistes de cette structure de niveau 2 vers l’hôpital Seydi El Hadji Malick Sy, de niveau 3, dont l’ouverture est imminente rapporte le soleil .

Selon Lamine Ndoye, représentant du personnel au conseil d’administration et président de l’intersyndicale, ces affectations ciblées ne feront que dégrader la qualité des soins à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh. À l’en croire, « il faut affecter tout le personnel ou laisser tout le monde sur place ».

À côté de cette nouvelle doléance, l’intersyndicale dénonce également les conditions de travail jugées catastrophiques au sein de la structure sanitaire.

D’après ses membres, le problème récurrent de l’installation électrique — qui n’est toujours pas conforme aux normes malgré les multiples alertes et incidents — persiste. S’y ajoutent la vétusté et la forte dégradation des bâtiments. Par ailleurs, souligne le syndicaliste, la structure continue de recevoir une subvention de niveau 1, alors qu’elle bénéficie depuis 2022 du rang de niveau 2.

Autant de points de revendication qui ont poussé les travailleurs de l’hôpital à mettre en place un plan d’actions. En plus du sit-in, ils prévoient de rencontrer les autorités religieuses, administratives et même politiques de Tivaouane. Une marche pacifique figure également dans ce plan d’actions.

Brésil / Sénégal : les 3 merveilles de Sadio Mané à l’Emirates Stadium

Samedi 15 novembre, un match de prestige attend les amateurs du foot à l’Emirates Stadium, enceinte d’Arsenal. Dans cette rencontre amicale entre le Brésil et le Sénégal, un homme sera encore très attendu. Il s’agit de Sadio Mané qui avait l’habitude de briller à l’Emirates quand il défendait les couleurs de Liverpool.

Cinq mois après l’exploit à Nottingham contre Angleterre (3-1), l’équipe nationale du Sénégal est de retour en terre anglaise. Cette fois-ci pour défier le Brésil. Des retrouvailles entre deux sélections qui ont l’habitude de se croiser ces dernières années.

En 2019 à Singapour, le penalty provoqué par Sadio Mané et transformé par Famara Diédhiou avait permis au Sénégal d’arracher le nul (1-1). Quatre ans plus tard à Lisbonne, les Lions avaient créé l’exploit (4-2) grâce au doublé de l’inévitable Mané.

Revenu au meilleur de sa forme en sélection, après des prestations de haut niveau lors du dernier rassemblement (3 buts, 1 penalty provoqué) contre le Soudan du Sud (5-0) et la Mauritanie (4-0), Sadio sera encore attendu pour porter son équipe, surtout dans un stade qui réussit souvent à l’ancien attaquant de Liverpool. Avec les Reds, il a été décisif trois fois en six déplacements à l’Emirates Stadium.

14 août 2016 : le slalom puis le bijou pour démarrer

La première fois qu’il s’était déplacé à Londres, c’était le 14 août 2016 lors de la 1ère journée de la saison 2016-2017 de la Premier League. Venu de Southampton, Sadio Mané avait marqué les esprits dès sa première apparition sous les couleurs reds.

Lors de la victoire de Liverpool contre Arsenal (4-3), celui qui avait débuté sur le côté droit avait martyrisé un certain Nacho Monreal. Le latéral gauche espagnol avait vécu l’enfer ce jour-là. Pour le 4e but de Liverpool, c’est Monreal qui a été déposé en bord de touche par le Sénégalais. Ce dernier a ensuite réalisé un slalom avant de s’offrir un bijou qui n’avait laissé aucune chance à Peter Cech.

15 juillet 2020 : Une réalisation de classe malgré la défaite

Après avoir choqué l’Emirates avec un but venu d’ailleurs, Sadio Mané avait effectué deux autres déplacements à Londres (3-3, 1-1) sans trouver le chemin des filets. Il avait finalement retrouvé le sourire le 15 juillet 2020.

Déjà champion d’Angleterre, Liverpool s’était déplacé avec une équipe sans grande motivation. Malgré tout, les Reds avaient bien débuté la rencontre en ouvrant le score grâce à leur numéro 10 sénégalais.

Sadio avait profité d’un magnifique centre au premier poteau de Robertson pour inscrire son 17e but de la saison 2019-2020.

3 avril 2021 : une merveille de passe pour Diogo Jota

Pour son avant-dernier match à l’Emirates stadium, Sadio Mané avait encore brillé, à l’image de son équipe, Liverpool, qui avait signé son plus large score (3-0) contre les Gunners en Premier League.

Mais la première période a été compliquée pour les Reds qui ont pourtant eu le contrôle du ballon. Il a fallu attendre le début de la seconde période et l’entrée de Diogo Jota pour voir Liverpool prendre le dessus sur son adversaire.

A la 64e minute, l’attaquant portugais, décédé en juillet dernier, avait profité d’un centre millimétré de Sadio pour placer une tête à bout pourtant. Quelques minutes plus tard, Mané hérite d’une passe de Mohamed Salah, mais ne parvient pas à contrôler le ballon. Derrière, il glisse pour Jota, auteur d’un doublé (64’).

Impliqué sur les deux buts du Portugais, Sadio Mané aurait pu rendre sa soirée parfaite dans les arrêts de jeu. Mais sa tête plongeante était trop décroisée !

Samedi prochain, le bourreau des Brésiliens à Lisbonne en juin 2023 retrouve son jardin préféré de Londres. Un seul but lui manque pour porter son total à 50 réalisations avec l’équipe nationale du Sénégal.

Yeumbeul-Sud : un soudeur et un chauffeur poignardés, deux frères échappent à la mort

Une violente altercation a éclaté mardi soir dans le quartier Médina Yeumbeul, faisant deux blessés graves. Pris à partie par la foule en colère, deux frères ont échappé de justesse à la vindicte populaire grâce à l’intervention rapide de la police de Yeumbeul-Sud.

Une scène de violence a failli virer au drame, hier mardi 11 novembre vers 22 heures, dans le quartier Médina Yeumbeul. Selon des sources policières, une bagarre entre voisins a dégénéré, faisant deux blessés à l’arme blanche et provoquant une tentative de lynchage. Alertés par les riverains, les éléments du poste de police de Yeumbeul-Sud se sont rendus sur les lieux où ils ont trouvé deux hommes, A. T. Gaye et son frère H. Gaye, encerclés par une foule en furie.

Le projet de loi portant Code de la publicité adopté en Conseil des ministres

Le Conseil des ministres, réuni ce mercredi, a examiné et adopté le projet de loi portant Code de la Publicité, une réforme majeure destinée à moderniser et encadrer le secteur de la communication publicitaire au Sénégal.

Réuni en Conseil des ministres ce mercredi, le Consil des ministres a adopté le projet de loi portant Code de la publicité. Ce nouveau texte vient remplacer la loi en vigueur depuis 1983, jugée depuis longtemps « obsolète » par les professionnels du secteur. Il marque une réforme d’envergure, avec 178 articles contre seulement 17 pour l’ancienne législation, afin de mieux encadrer les pratiques publicitaires et d’adapter la réglementation aux réalités du marché numérique.

Financement – Fonds national de promotion de l’entreprenariat féminin : Peu de projets répondent aux exigences

Le président Bassirou Diomaye Faye a instruit le gouvernement d’engager, avant la fin du mois de novembre, la campagne de commercialisation de l’arachide, pilier de la relance agricole nationale.

La relance du secteur agricole demeure au centre des priorités du chef de l’État. En Conseil des ministres, Bassirou Diomaye Faye a demandé au gouvernement de lancer la campagne de commercialisation de l’arachide avant la fin du mois de novembre, en mobilisant tous les moyens techniques et financiers nécessaires.

Selon le communiqué du Conseil des ministres, le président de la République a également insisté sur la reprise effective de la production de la SONACOS et des huiliers privés, ainsi que sur la consolidation de l’industrie sucrière, considérée comme un levier stratégique pour l’économie nationale et la sécurité alimentaire.

Lancement avant fin novembre de la campagne de commercialisation de l’arachide

Le président Bassirou Diomaye Faye a instruit le gouvernement d’engager, avant la fin du mois de novembre, la campagne de commercialisation de l’arachide, pilier de la relance agricole nationale.

La relance du secteur agricole demeure au centre des priorités du chef de l’État. En Conseil des ministres, Bassirou Diomaye Faye a demandé au gouvernement de lancer la campagne de commercialisation de l’arachide avant la fin du mois de novembre, en mobilisant tous les moyens techniques et financiers nécessaires.

Selon le communiqué du Conseil des ministres, le président de la République a également insisté sur la reprise effective de la production de la SONACOS et des huiliers privés, ainsi que sur la consolidation de l’industrie sucrière, considérée comme un levier stratégique pour l’économie nationale et la sécurité alimentaire.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention