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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

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Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Ukraine: des morts et blessés dans une nouvelle attaque «massive» de missiles et de drones russes

« Les Russes frappent des immeubles résidentiels. Il y a de nombreux immeubles élevés endommagés à travers Kiev, presque dans chaque district », a déclaré le chef de l’administration militaire de la capitale de l’Ukraine, Timour Tkatchenko. « Le bilan des bombardements russes sur la capitale s’élève désormais à six morts », a annoncé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. Ce bilan a été confirmé par le chef de l’administration militaire. Parmi les blessés figurent deux enfants âgés de 7 et 10 ans, selon notre correspondante en Ukraine, Emmanuelle Chaze.

De fortes explosions ont été entendues dans le centre-ville, et les systèmes de défense aérienne ont été activés contre des frappes de drones et des missiles. Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, qui avait demandé aux habitants de rejoindre des abris, a indiqué que « les forces de défense aérienne opèrent à Kiev », signalant « une attaque massive de l’ennemi sur la capitale ».

Des incendies se sont déclenchés dans plusieurs quartiers après les frappes et les secours ont été mobilisés, a-t-il ajouté. « Des sections des réseaux de chauffage ont été endommagées. Dans le district de Desniansky, en raison d’une situation d’urgence sur la conduite principale de chauffage, certains bâtiments sont temporairement privés de chauffage », a-t-il précisé.

Oleksandr Markoushyn, maire d’Irpin, localité de la région de Kiev, a décrit une « nuit difficile » avec de « multiples drones shaheds et missiles volant au-dessus de la commune », sur Facebook.

200 drones ukrainiens en Russie

De son côté, la Russie a annoncé vendredi avoir intercepté dans la nuit plus de 200 drones ukrainiens, qui ont visé notamment une raffinerie de pétrole. « Au cours de la nuit dernière, les systèmes de défense aérienne ont intercepté et détruit 216 drones ukrainiens », dont 66 dans la région méridionale de Krasnodar et 59 au-dessus de la mer Noire, a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.

Des débris de drones ukrainiens ont touché jeudi la centrale nucléaire de Novovoronej, dans le sud-ouest de la Russie, perturbant brièvement son fonctionnement, a indiqué vendredi le directeur de l’agence russe du nucléaire Rosatom. « Environ huit drones ont été dirigés, cela ne fait aucun doute, vers la centrale nucléaire de Novovoronej », a déclaré Alexeï Likhatchev lors d’une conférence de presse. Les drones ont été abattus, a-t-il dit, mais « certains débris sont tombés et ont endommagé le dispositif de distribution général », a-t-il ajouté.

La Russie poursuit son offensive

Poursuivant son offensive entamée en 2022, la Russie, dont les forces sont mieux équipées et plus nombreuses, continue d’avancer dans l’est de l’Ukraine et notamment dans la région de Donetsk où se concentre l’essentiel des combats récemment. En parallèle, Moscou multiplie depuis des semaines les bombardements sur les infrastructures civiles et énergétiques et le réseau ferroviaire ukrainiens, sur fond de baisse des températures à l’approche de l’hiver.

Côté russe, les autorités ont rapporté, tôt ce 14 novembre, une attaque ukrainienne contre le port pétrolier de Novorossiisk sur la mer Noire. Une raffinerie de pétrole a été touchée par un incendie qui a été ensuite éteint et plusieurs immeubles résidentiels ont été endommagés par des fragments de drones, causant un blessé, selon les autorités. « À la suite d’une attaque massive sur Novorossiisk, des débris de drones ont endommagé l’un des navires civils dans le port », blessant trois membres d’équipage, a ajouté le QG opérationnel de la région de Krasnodar.

Des attaques de drones ukrainiennes provoquent régulièrement des dégâts dans les secteurs pétrolier et gazier et sur des conduites destinées au transport des hydrocarbures, conduisant à une hausse des prix du carburant.

Soudan: le Conseil des droits de l’homme de l’ONU ordonne une enquête sur les exactions d’El-Fasher

Le risque de génocide grandit un peu plus chaque jour au Soudan : c’est l’avertissement d’un expert de l’ONU devant le Conseil des droits de l’Homme. Il a adopté en urgence ce vendredi une résolution pour condamner les atrocités commises à El-Fasher et demander que leurs auteurs soient poursuivis.

La grande ville du Darfour-Nord, État de l’ouest du Soudan, est tombée le 26 octobre dernier aux mains des paramilitaires qui y ont commis des exactions contre les civils, surtout contre les minorités non-arabes.

Un carnage qui était prévisible, dénonce le Haut-Commissaire aux droits de l’Homme. Dès le début du conflit, au printemps 2023, le Bureau des droits de l’Homme adoptait une résolution pour documenter les exactions commises au Soudan. Rien que cette année, Volker Türk, a fait une vingtaine de déclarations pour alerter sur le risque d’un carnage à El-Fasher. En vain : « Ça ne devrait surprendre personne que depuis que les Forces de soutien rapide ont pris le contrôle d’El-Fasher, on assiste à des meurtres de masse, des exécutions de civils sur des bases ethniques, des viols, des enlèvements et d’autres atrocités. »

« Si ce n’est pas un génocide, alors qu’est-ce que c’est ? »

Toute aussi consternée, l’experte de la mission d’enquête sur le Soudan, Mona Rishmawi : « Les Forces de soutien rapide ont transformé l’Université en scène de tuerie, alors que des milliers de civils épuisés et affamés s’y étaient réfugiés. Des survivants ont décrit les corps qui s’entassent dans les rues et les tranchées autour de la ville. »

Les communautés Fur, Zhagawa et Masalit sont particulièrement ciblées par les FSR. « Si ce n’est pas un génocide, alors qu’est-ce que c’est ? », s’est indigné le représentant du Soudan.

À nouveau, Volker Türk a demandé la fin immédiate des hostilités, le libre passage de l’aide humanitaire, un embargo total sur les armes à destination du Soudan et que les auteurs des crimes soient poursuivis devant la justice internationale.

La force de l’ONU au Liban accuse Israël d’avoir construit des «murs» en territoire libanais

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a accusé, vendredi 14 novembre, l’armée israélienne d’avoir «violé» la souveraineté du Liban en construisant des «murs» en territoire libanais, près de la frontière entre les deux pays.

Dans un communiqué, les Casques bleus affirment qu’Israël a érigé des murs de séparation dans la région de Yaroun, «rendant inaccessibles plus de 4 000 mètres carrés de territoire libanais» aux habitants. Malgré un cessez-le-feu qui a mis fin il y a près d’un an à une guerre avec le Hezbollah, l’armée israélienne continue d’occuper cinq points dans le sud du Liban.

L’état d’Amy Collé Dieng s’aggrave : Youssou Ndour appelé au secours

Depuis quelque temps, les vidéos publiées par Amy Collé Dieng sur TikTok suscitent une vive inquiétude chez ses fans. Bien que la chanteuse affirme aller bien, son attitude en ligne — marquée par des propos confus, des insultes et des sorties inattendues interpelle de nombreux internautes qui estiment qu’elle traverse une période difficile.

Une TikTokeuse, qui avait elle-même vécu une phase de dépression, raconte avoir tenté de la contacter pour lui apporter un soutien moral. Mais face aux réactions agressives et aux insultes qu’elle dit avoir reçues, elle a finalement renoncé. Pour beaucoup d’observateurs, le constat est préoccupant : l’état de la chanteuse semble se détériorer, et elle refuserait toute aide ou prise en charge médicale.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes appellent désormais des figures de la musique sénégalaise – notamment Youssou Ndour  à intervenir pour lui offrir un accompagnement avant que la situation ne prenne une tournure plus grave.

Guédiawaye : Un faux guérisseur arrêté pour viøl et charlatanisme

La Sûreté urbaine de Guédiawaye a arrêté, ce 11 novembre 2025, un individu se présentant comme guérisseur traditionnel sur TikTok. Il est accusé de charlatanisme et de viol.

Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime, souffrant de problèmes de santé, aurait pris contact avec le suspect via le réseau social. Ce dernier lui aurait réclamé plusieurs sommes d’argent 5 000 puis 32 000 FCFA  pour l’achat de matériel de “purification” (tissu, oiseau, encens).

Lors d’une séance organisée au domicile de la plaignante, le prétendu guérisseur aurait profité de l’état de confusion de la jeune femme pour abuser d’elle. La victime affirme avoir ressenti des vertiges avant de se retrouver désorientée.

Interpellé, le mis en cause a d’abord nié les faits, évoquant une “consultation spirituelle” ou une relation consentie. Mais, confronté aux preuves et au témoignage de la victime, il a fini par reconnaître les faits.

Le suspect est actuellement placé en garde à vue. L’enquête se poursuit.

Commercialisation du riz local: l’État fixe le prix

Le ministère de l’Industrie et du Commerce a annoncé la signature d’un protocole d’accord sur la commercialisation du riz sénégalais, conclu le 12 novembre 2025 avec les acteurs de la filière rizicole et les organisations de commerçants rapporte le soleil .

Cet engagement vise à renforcer la consommation du riz local tout en garantissant un meilleur soutien aux producteurs nationaux. Selon le communiqué, le prix ex-usine du riz blanc a été fixé à 350 F CFA le kilo, une mesure destinée à assurer une rémunération juste aux producteurs tout en encourageant les consommateurs à privilégier l’offre locale. Les commerçants se sont, de leur côté, engagés à acquérir l’intégralité des volumes disponibles sur les sites de production.

Pour accompagner cette dynamique, un mécanisme d’indexation des importations sur les achats de riz sénégalais sera appliqué. L’objectif est de favoriser l’approvisionnement des marchés en riz issu de la production nationale et de réduire la dépendance aux importations.

Suspension provoire des délivrances de DIPA

Le ministère prévoit également une vaste campagne nationale de communication et de promotion pour mieux valoriser les atouts du riz local et sensibiliser les ménages. Cette campagne sera pilotée directement par le ministère afin de stimuler la demande et accroître la consommation.

Par ailleurs, toutes les délivrances de DIPA sont provisoirement suspendues, le temps d’évaluer les stocks disponibles et de privilégier l’achat du riz local. Pour garantir un suivi rigoureux du protocole, un cadre interministériel réunissant les ministères du Commerce et de l’Agriculture a été mis en place.

Le ministère salue la collaboration de toutes les parties prenantes et les invite à poursuivre la mise en œuvre coordonnée des mesures, condition essentielle au succès du dispositif.

Microfinance : un budget 2026 en forte baisse mais des programmes maintenus

La Commission des Finances et du Contrôle budgétaire, élargie à la Commission des Affaires économiques ainsi qu’à la Commission de la Santé, de la Population, des Affaires sociales et de la Solidarité nationale, a examiné ce jeudi 13 novembre le projet de budget 2026 du Ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire.

Le ministre Alioune Dione est venu défendre les crédits alloués à son département. Pour l’exercice 2026, les crédits de paiement du ministère sont fixés à 7 727 939 613 F CFA, contre 15 255 677 737 F CFA en 2025. Cela représente une diminution de 7 527 738 124 F CFA, soit 49,34 % en valeur relative.

Cette contraction s’explique d’abord par l’absence de dotation du PLASEPRI, arrivé à son terme en tant qu’unité de projet. Le programme attend désormais la mise en place d’un dispositif de pérennisation financé par les ressources revolving accumulées.

La baisse est également liée à une omission technique : dans le cadre du PROMISE, une partie des ressources du prêt accordé par la Banque islamique de développement (BID) a déjà été mobilisée, mais le reliquat — estimé à 3 796 945 397 F CFA et dont le décaissement est prévu en 2026 — n’a pas été inscrit par les services du Ministère des Finances. Selon les responsables du ministère, les principaux obstacles administratifs ayant freiné ce décaissement ont désormais été levés.

Malgré la contraction budgétaire, les responsables du ministère assurent que les programmes prioritaires seront poursuivis et que les mécanismes de financement alternatifs permettront de maintenir les actions en faveur du développement de l’économie sociale et solidaire.

Mines – Adoption d’un nouveau code : Diomaye presse le gouvernement

A crane operates in the open-cast phosphate mine and factory in Mboro, north of Dakar, on April 30, 2008. The Indian Consortium Iffco (Indian Farmers Fertiliser Cooperative) undertook the financing of the Senegalese firm "Industries Chimiques du Senegal" in exchange for 85 % of shares. "Industries Chimiques du Senegal", the jewel of local industry, have experienced financial difficulties for the past several years and production should reach 60% of its capacity for mining activities and the production of phosphoric acid by the end of 2008 after years of crisis. AFP PHOTO / GEORGES GOBET / AFP / GEORGES GOBET

es autorités veulent doter le pays d’une «nouvelle doctrine de gouvernance des ressources minières».
Ainsi, le chef de l’Etat a-t-il demandé au «Premier ministre et au gouvernement de poursuivre la restructuration et la transformation du secteur minier, afin d’asseoir une gouvernance minière transparente, inclusive et durable, et d’accélérer les travaux de finalisation du nouveau projet de loi portant Code minier, en vue de son adoption avant la fin de l’année 2025». Selon le communiqué du Conseil des ministres d’hier, Bassirou Diomaye Faye a rappelé au gouvernement «la nécessité de poursuivre l’activation efficiente du Fonds de réhabilitation minier et du Fonds de développement des collectivités territoriales».

Avant d’insister sur le «renforcement de la transformation locale des ressources minières et la consolidation d’une industrie minière dynamique, fer de lance de la stratégie industrielle du Sénégal».

A cet égard, le président de la République souligne «l’urgence de programmer le lancement du nouveau Pôle industriel minier de la région de Matam, autour d’une meilleure valorisation des phosphates de Ndendory».

Il a instruit également «le ministre en charge des Mines de veiller à l’exploitation optimale des ressources aurifères nationales, avec la mise en place effective d’un Comptoir national de commercialisation de l’or, impératif de souveraineté». Il juge aussi nécessaire «de veiller à la maîtrise stratégique de l’actionnariat de l’Etat dans les entreprises minières privées, d’accélérer la restructuration des sociétés publiques à l’instar de la Somisen et de la Miferso, d’actualiser régulièrement la cartographie des ressources minières et d’assurer une veille permanente sur l’ouverture et la gestion concertée des carrières».

avec lequotidien

Habitat – Construction de logements neufs : Hausse de 0, 1% du coût

Une légère hausse du coût de la construction de logements neufs repris le quotidien . Au troisième trimestre 2025, les prix ont grimpé de 0, 1% par rapport au trimestre précédent. Cette augmentation est imputable, d’après le dernier Indice du coût de la construction (Icc) de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), à la hausse du coût des «matériaux de construction» et de celui de la «location du matériel». Les prix des «matériaux de construction» augmentent de 0, 2% sous l’effet du renchérissement des matériaux de base de 0, 6%, ainsi que des matériaux pour les travaux d’électricité augmentant de 0, 3%. Toutefois, relève l’Icc, «cette dynamique est modérée par la baisse des prix des matériaux de plomberie et sanitaire estimée à 0, 8%, celle des matériaux pour le revêtement des murs et sols de 0, 6%, ainsi que des matériaux de menuiserie, 0, 4%.

En glissement annuel, les prix des matériaux se relèvent de 2, 7%. La hausse des prix des matériaux de base de 0, 6% en rythme trimestriel est attribuable à celle des prix du sable de 5, 4%, des graviers, 1, 3%, et, dans une moindre mesure, du ciment ordinaire, 0, 1%. Le renchérissement du sable est dû aux contraintes d’approvisionnement qui continuent d’impacter les prix, malgré la reprise des activités dans certains dépôts. Toutefois, les prix du fer à béton chutent de 3% sur la même période. En glissement annuel, les prix des matériaux de base évoluent de 5, 3%. Les prix des matériaux pour les travaux d’électricité s’accroissent de 0, 3% au cours du trimestre sous revue, en raison de la montée de ceux des câbles Vgv de 1, 5%».

Cependant, «la baisse des prix des équipements d’éclairage électrique de 1, 3% a contribué à atténuer cette hausse. Comparés à leur niveau au troisième trimestre 2024, les prix se bonifient de 1, 3%. Concernant les matériaux de plomberie et sanitaire, leurs prix se replient de 0, 8%, en rapport avec le recul de ceux des tuyaux en plastique de 1, 1%. En variation annuelle, les prix de ces matériaux diminuent de 1, 7%». Les prix des matériaux pour étanchéité chutent de 0, 7% en rythme trimestriel, sous l’effet du fléchissement de ceux du feutre de bitume de 0, 8%. En comparaison à la période correspondante en 2024, ces prix se contractent de 0, 5%. Le repli des prix des matériaux pour le revêtement des murs et sols de 0, 6% en variation trimestrielle est imputable à celui des prix des carreaux pour sol de 1, 3%. Toutefois, les prix des carreaux pour mur enregistrent une hausse de 0, 6% sur la même période. En glissement annuel, ces prix diminuent de 0, 7%.

S’agissant des matériaux de menuiserie, leurs prix se contractent de 0, 4% en rythme trimestriel. Cette évolution est liée principalement à la baisse des prix des produits de menuiserie aluminium de 1, 7%. Cependant, les prix des produits de menuiserie bois augmentent légèrement de 0, 1%, tandis que ceux de la menuiserie métallique restent stables. En glissement annuel, les prix des matériaux chutent de 0, 6%. Au cours du trimestre sous revue, les prix des peintures diminuent de 0, 1% au cours du trimestre sous revue, en raison du recul de ceux de la peinture à huile (-0, 7%). En revanche, les prix de la peinture à eau enregistrent une légère hausse de 0, 1% sur la même période. En glissement annuel, les prix des peintures fléchissent de 0, 6%.

Le coût de la location du matériel flambe de 0, 8%
Au titre de la «location du matériel», le coût s’apprécie de 0, 8% en variation trimestrielle, selon l’Icc. Cela, à cause «de la hausse des coûts de location serre-joints en fer de 3, 4% et des planches en bois, 1, 2%. En comparaison à la période correspondante en 2024, ces coûts de location s’accroissent de 3, 8%. Concernant les «moyens de gestion», leurs coûts restent stables au cours de la période sous revue. En effet, le repli des prix de la consommation domestique d’eau de 0, 1% et des huiles de moteur, 1, 3%, est compensé par le renchérissement de la consommation d’électricité de 1, 2%. En glissement annuel, les coûts des moyens de gestion baissent de 1, 5%.

S’agissant de la «main-d’œuvre», ses coûts se contractent de 0, 1% en rythme trimestriel, en liaison avec la baisse des rémunérations des peintres de 2, 4%, des carreleurs, 1, 9%, et des maçons, 0, 7%. Toutefois, les rémunérations des manœuvres, des coffreurs et des ferrailleurs augmentent respectivement de 1, 7%, 1, 4% et 0, 8%. En glissement annuel, le coût de la main-d’œuvre se bonifie de 2, 9%».

Port de Ndayane : le Président Diomaye Faye reçoit les responsables de CHEC

Le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a accordé ce jeudi une audience à une délégation de China Harbour Engineering Company (CHEC), l’entreprise chinoise en charge de la construction du port de Ndayane.

Conduite par son Président, M. Bai Yinzhan, la délégation est venue présenter au Chef de l’État l’état d’avancement du chantier, l’un des plus grands projets d’infrastructures maritimes du pays.

Les discussions ont également porté sur les perspectives de coopération entre le Sénégal et CHEC dans le développement d’infrastructures portuaires modernes.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention