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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Atteinte des Objectifs de développement durable : Le Sénégal peaufine sa Charte de données inclusives

Le Sénégal s’est engagé à mettre en œuvre une Charte de données inclusives pour atteindre les Objectifs de développement durable (Odd) et promouvoir un développement durable et inclusif. Il s’agira ainsi de collecter des données sur l’ensemble des couches de la population, y compris les personnes handicapées et les groupes vulnérables, et de les intégrer  dans les plans stratégiques et les politiques publiques pour prendre en compte les besoins de toutes les couches de la population.

«En 2021, nous avons élaboré et adopté un plan d’actions dont l’objectif était d’avoir le maximum de données sur l’ensemble des couches de la population, y compris les personnes handicapées. Parce qu’on avait constaté que dans le cadre de la mise en œuvre et l’élaboration de certains plans, programmes, projets, etc., il y a une partie de la population qui est laissée en rade. On a l’habitude de dire que si une personne n’est pas comptée, forcément elle ne sera pas prise en compte dans les politiques publiques», a fait savoir Mahi Amadou Dème, économiste et chef de division à la Direction générale de la planification et des politiques économiques (Dgppe). Le maximum d’informations et de données sont ainsi visées. «C’est pourquoi cette initiative vise, à travers les Odd, à avoir le maximum d’informations et de données pour prendre en compte l’ensemble des segments, des couches de la population, pour que, dans le cadre de l’élaboration des plans stratégiques, toutes les couches soient prises en compte dans la mise en œuvre des politiques publiques et des stratégies», déclare-t-il.

Ibrahima Yade, président du Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (Congad), évoque les défis liés à la représentation des différents segments de la population et à la collecte de données fiables. «Les défis, tels que je les perçois, c’est quand on fait des ateliers comme celui-ci, de nous assurer que les différents segments de la population qui doivent être représentés sont là. Alors cela se fait assez bien, parce que le Sénégal, ayant des directions qui peuvent mener le travail, a établi un partenariat avec les organisations de la Société civile, en reconnaissant leur proximité avec leur  population et le fait que dans ces Odd, il y a des réseaux pour toucher toutes les franges de la population, handicapés, femmes, etc.», a signifié le président du Congad.

En collaboration avec le gouvernement et les organisations de la Société civile, Sightsavers, selon son représentant pays, Cheikh Seck, veut faire du Sénégal un champion des données inclusives au niveau international.

Port de Ndayane: Le Sénégal et Dp World signent un avenant

En déplacement, hier, à Dubaï, le Premier ministre Ousmane Sonko a visité les installations de DP World et assisté à la signature d’un avenant entre l’opérateur portuaire émirati, le ministère sénégalais des Finances et le Port autonome de Dakar.

Cet accord vise à renforcer le partenariat autour du mégaprojet du port en eau profonde de Ndayane. Lancé en janvier 2022, le chantier du futur port, situé à 70 km au sud de Dakar, représente l’investissement privé le plus important de l’histoire du Sénégal : 840 millions de dollars (448 milliards de FCfa) pour la première phase, financée par DP World. Celle-ci comprend un terminal à conteneurs de 300 hectares, un chenal de 5 km et un quai de 840 m de long, capable d’accueillir des navires géants post-Panamax.

Une deuxième phase, estimée à 290 millions de dollars, prolongera les infrastructures pour recevoir des navires de 400 m. Le projet ambitionne de décongestionner le port de Dakar, qui concentre 95 % des échanges commerciaux du pays et une grande partie du trafic malien. À terme, Ndayane doit devenir un hub logistique régional, adossé à une zone économique spéciale de 600 hectares destinée à attirer les multinationales.

Présenté comme le premier port construit par le Sénégal depuis l’indépendance, ce projet résulte d’un engagement contractuel signé dès 2007 entre l’État et DP World. Il devrait générer environ 3 000 emplois durant la construction, auxquels s’ajouteront des centaines de postes permanents.

Le ministre de l’Industrie et du Commerce appelle à faire de l’Adepme un « accélérateur de talents » (2/5)

À l’occasion de l’atelier national consacré à la nouvelle stratégie de l’Adepme, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a souligné l’importance d’un tissu entrepreneurial solide pour la compétitivité du Sénégal. Il a insisté sur le rôle des Pme-Pmi dans la souveraineté économique et la promotion du Made in Sénégal.

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a placé, jeudi 11 septembre à Dakar, l’atelier de lancement du plan stratégique de l’Adepme sous le signe du renouveau et de l’ambition. « Nous sommes réunis aujourd’hui pour célébrer non seulement une nouvelle stratégie, mais également une nouvelle identité, symbole du renouveau, de l’innovation et de l’engagement collectif », a-t-il déclaré, rappelant que ce plan constitue une étape majeure dans l’écosystème entrepreneurial et industriel national. Dans un environnement économique de plus en plus compétitif, le ministre a insisté sur la nécessité de doter le Sénégal d’outils efficaces pour accélérer son industrialisation.

Selon lui, la stratégie de l’Adepme répond à cette exigence en s’adossant à quatre dimensions : une gouvernance transparente et performante, un capital humain de qualité, une valorisation durable de nos territoires et une économie compétitive et inclusive.

Une reconnaissance du travail accompli

«L’industrie et le commerce ont un rôle central à jouer dans cette dynamique. Mais ce rôle ne peut s’exercer pleinement sans le soutien actif des Pme-Pmi, qui constituent l’ossature de notre tissu économique», a affirmé Serigne Guèye Diop, soulignant que l’Agence doit désormais se positionner comme un «accélérateur de talents et de hauts potentiels». Le ministre a salué le parcours de la directrice sortante, Marie Rose Khady Fatou Faye, récemment promue ministre et porte-parole du gouvernement. « Après seulement quelques mois passés à la tête de l’Agence, elle l’a marquée de son empreinte indélébile », a-t-il dit, saluant son « engagement pour la souveraineté », désormais reconnu au plus haut niveau.

De plus, M. Diop a mis en avant l’innovation introduite par le hackathon qui, selon lui, a permis de créer la nouvelle identité visuelle de l’Adepme. « Il démontre que la créativité collective, l’intelligence collaborative et l’énergie de notre jeunesse sont au cœur de la transformation que nous voulons bâtir», a-t-il ajouté.

En outre, Serigne Guèye Diop a rappelé son souhait de voir l’Adepme «présente dans toutes les régions du Sénégal» et de permettre aux Pme locales de s’étendre «en Afrique et dans le monde». «Au nom du gouvernement, je réitère l’engagement du ministère de l’Industrie et du Commerce à accompagner l’Adepme dans cette trajectoire ambitieuse, pour que nos entreprises puissent non seulement se développer localement mais aussi rayonner à l’international », a-t-il déclaré, appelant les participants de l’atelier à s’approprier cette vision et à en faire un véritable levier de souveraineté économique et d’inclusion.

Kawtef à Yeumbeul : une fille de 16 ans v!olée lors du tournage d’une vidéo Tik-Tok…

Suite à une plainte déposée par une mère de famille, les policiers du commissariat de Yeumbeul-Comico ont arrêté C. Diène, un marchand de 22 ans, pour viol sur une mineure de 16 ans ayant entraîné une grossesse. La plainte fait suite à la découverte par la mère, K. Baldé, de la grossesse de sa fille, D. Seydi, après avoir constaté des changements inquiétants dans son comportement et son état de santé au cours du mois de la Tabaski 2025.

Interrogée par les autorités, l’adolescente a révélé avoir été violée par le suspect le 29 août dernier. Elle a expliqué qu’elle collaborait avec lui pour créer des sketches sur TikTok et qu’il avait profité d’une rencontre pour abuser d’elle. La jeune fille, terrorisée, avait gardé le silence jusqu’à ce que sa mère découvre sa grossesse et porte plainte. Le suspect a été interpellé le 9 septembre après la réception d’un certificat médical gynécologique confirmant les faits.

Lors de son interrogatoire, C. Diène a nié le viol, reconnaissant uniquement des relations sexuelles qu’il affirme avoir été consenties. Malgré ses dénégations, il a été placé en garde à vue pour viol sur mineure suivi de grossesse. À l’issue de l’enquête policière, il a été déféré ce mercredi au Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye pour y répondre de ces accusations.

Plan stratégique de l’Adepme 2025-2029 : Une enveloppe de 52 milliards de FCfa pour transformer les Pme )

Le plan stratégique pour la période 2025–2029 de l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme) a été présenté, hier, jeudi 11 septembre, à Dakar. D’un montant de 52 milliards de Fcfa, il vise à créer 500.000 emplois formels, à accroître le poids des Pme dans le Pib et à stimuler leurs capacités d’exportation.

L’Adepme a dévoilé jeudi, à Dakar, un plan stratégique d’un montant de 52 milliards de Fcfa pour la période 2025–2029, avec pour ambition de faire des Pme un levier central de la croissance économique du Sénégal. Pour ce faire, le plan entend faire passer le nombre d’emplois formels de 160.000 actuellement à 500.000 d’ici à 2029. Il prévoit également d’augmenter la contribution des Pme au Pib de 25 % à 30–40 % et de porter la proportion d’entreprises exportatrices de 3 % à 15 %. L’initiative repose sur trois axes principaux. Le premier, évalué à 4 milliards de Fcfa, consiste à moderniser la gouvernance de l’Agence et à rapprocher ses services des territoires à travers la mise en place de « Maisons de la Pme » dans les régions, ainsi que le développement d’outils numériques comme la plateforme « SamaPME ».

Le deuxième axe, qui aura besoin d’un financement de 2,5 milliards de FCfa, met l’accent sur l’intelligence économique. À ce titre, il prévoit la création d’un Observatoire national des Pme, la production régulière d’études et de baromètres sectoriels, ainsi que la valorisation de la donnée comme outil de pilotage et de plaidoyer en faveur des petites entreprises. Le troisième axe concentre l’essentiel des ressources, soit 45,5 milliards de FCfa. Il est consacré à l’accompagnement direct des entreprises : formalisation, digitalisation, amélioration des standards de qualité, accès aux financements innovants et aux marchés publics et privés, incubateur de start-up et soutien à la relance industrielle.

Services adaptés aux entrepreneurs

Le financement du plan sera partagé entre plusieurs acteurs. En effet, renseigne le document, 60 % des ressources proviendront des partenaires techniques et financiers, 30 % de l’État, 7 % de grands groupes régionaux ou internationaux et 3 % du secteur privé national. Une table ronde des bailleurs et investisseurs est annoncée afin de sécuriser les engagements et de coordonner les interventions.

Par ailleurs, le plan introduit une offre repensée et graduée selon la taille et le niveau de développement des entreprises. Les mesures vont de l’assistance juridique et comptable de base à l’accès au crédit via des fonds de prêt d’honneur, en passant par la digitalisation des activités, l’accompagnement à la certification et la préparation à l’exportation. Les filières stratégiques, les start-ups technologiques et les entreprises engagées dans l’économie sociale et écologique bénéficieront d’une attention particulière, souligne le document. De plus, pour l’Adepme, ce plan s’inscrit dans la Vision Sénégal 2050, qui place les Pme au cœur de la transformation économique et sociale. « Industrialiser, formaliser et internationaliser », résume l’Agence, qui ambitionne de hisser les petites et moyennes entreprises sénégalaises au niveau de compétitivité des standards régionaux et internationaux.

Le document met toutefois en évidence plusieurs défis. En effet, certains chiffres budgétaires devront être harmonisés, et la réussite dépendra de la capacité à traduire les intentions en projets opérationnels concrets. La coordination entre l’État, les bailleurs et le secteur privé est également identifiée comme une condition essentielle pour la réussite du plan. Avec ce plan stratégique 2025–2029, l’Adepme affiche son ambition de transformer les Pme sénégalaises en véritables actrices de la croissance. La concrétisation de cette feuille de route dépendra désormais de la mobilisation des financements et de l’efficacité de la mise en œuvre sur le terrain.

Avec le soleil

Angola : des ONG demandent l’annulation du match amical contre l’Argentine

Quatre ONG ont accusé les autorités angolaises de “répression systématique” dans une lettre ouverte adressée à la Fédération Argentine de football, à l’équipe nationale et à l’organisation caritative Lionel Messi Foundation

Refuser de participer au match prévu “serait un geste noble de solidarité internationale et de respect des droits de l’homme”, selon les groupes, qui comprennent des organisations catholiques, juridiques et pro-démocratiques.

Le 30 avril, la Fédération angolaise de football a annoncé, à l’issue d’une visite de son président à Buenos Aires, qu’un match face aux champions du monde avait été conclu. La raison : célébrer le 50e anniversaire de l’indépendance du pays d’Afrique australe.

Les deux fédérations ont négocié la date du match à Luanda dans le cadre des célébrations du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Angola en novembre.

Pour l’instant, aucune réaction officielle à la demande des ONG n’est connue.

L’Angola est l’un des principaux producteurs de pétrole d’Afrique, mais environ un tiers de ses trente-huit millions d’habitants vit dans la pauvreté, selon les données de la Banque mondiale.

Fin juillet, des manifestations contre la hausse des prix du carburant ont tourné à la violence lorsque des personnes ont pillé des magasins, déclenchant une réponse de la police par des tirs à balles réelles.

Nicolas Jackson officiellement Bavarois « Je veux accomplir de grandes choses avec le Bayern » !

Nicolas Jackson a été officiellement présenté ce vendredi comme nouveau joueur du Bayern Munich.

L’attaquant sénégalais, arrivé dans les dernières heures du mercato, a livré ses premières impressions devant la presse, affichant enthousiasme et ambition pour ce nouveau défi.

Interrogé sur les propos récents d’Uli Hoeness, qui avait estimé que peu de joueurs étaient capables d’atteindre 40 titularisations au Bayern, Jackson a répondu avec respect et sérénité. « Évidemment, je sais qu’il est une légende pour ce club. J’ai beaucoup de respect pour lui. Mon travail est simplement de jouer et d’aider l’équipe à gagner des matchs. Le nombre de matchs n’est pas mon objectif. Je veux accomplir de grandes choses avec le club », a-t-il déclaré.

Concernant son choix de rejoindre le géant bavarois, l’international sénégalais a insisté sur la confiance placée en lui par la direction et le staff. « Max et l’entraîneur me voulaient vraiment. En tant que joueur, on veut être là où tout le monde souhaite qu’on soit. J’ai suivi le Bayern toute ma vie. C’était un rêve de rejoindre ce club immense. Quand ils m’ont appelé, j’étais excité et prêt à venir jouer pour eux. »

Alors que le Bayern s’apprête à affronter Chelsea en amical mercredi, Jackson s’est montré impatient de retrouver son ancien club. « Je suis très heureux de revoir mes amis et coéquipiers de Chelsea. J’espère qu’on aura un bon match et qu’on gagnera. »

Quant aux différences entre la Premier League et la Bundesliga, le joueur préfère attendre ses débuts avant de se prononcer. « Je ne connais pas encore la différence parce que je n’ai pas encore joué ici. J’espère que demain je saurai la différence. J’ai joué en Espagne et en Angleterre, et peut-être ici pour la première fois demain. »

Évoquant les derniers jours mouvementés de son transfert, Jackson a reconnu avoir vécu des instants tendus, mais sans perdre confiance. « Ce furent des moments difficiles, mais j’étais très confiant de pouvoir rester ici car c’est là où je voulais être. J’avais déjà parlé avec l’entraîneur et les dirigeants du club. Je suis heureux d’être ici. »

Enfin, sur le terrain, l’ancien pensionnaire de Chelsea affirme qu’il reste un avant-centre de métier, tout en soulignant sa polyvalence. « Je suis évidemment un numéro 9, mais je peux aussi jouer en tant que second attaquant. Je veux juste aider l’équipe et jouer pour l’entraîneur et le club. »

Avec cette présentation officielle, Nicolas Jackson ouvre un nouveau chapitre de sa carrière dans l’un des plus grands clubs européens, avec l’ambition de s’imposer et de marquer l’histoire du Bayern.

 

Avec wiwsport.com

Crise de l’assistance judiciaire : trois ans sans paiement, la justice sénégalaise au bord du blocage

La justice sénégalaise traverse une crise profonde. Selon L’Observateur, l’État n’a pas versé depuis trois ans les fonds destinés à rémunérer les avocats commis d’office, laissant une dette estimée entre 2 et 2,5 milliards de FCFA. Résultat : de nombreux avocats se désengagent progressivement, compromettant l’accès à la défense pour les plus démunis.

Dans les chambres criminelles, les procès s’enlisent. Certains accusés, comme Hamath D., en détention provisoire depuis quatre ans pour viol présumé, voient leurs audiences sans cesse reportées, faute d’avocat. Sa famille dénonce une justice devenue « une affaire de riches », où les pauvres sont les premiers à en payer le prix.

Les avocats, eux, tirent la sonnette d’alarme. « Depuis plus de trois ans, nous assurons ce service sans être payés », confie un jeune confrère. Me Baba Diop raconte avoir défendu des dossiers à travers le pays en supportant lui-même ses frais de déplacement : « On finit par se relâcher », admet-il, soulignant la baisse de qualité des plaidoiries.

La commission d’office, autrefois attractive avec un barème de 500 000 FCFA plus frais de mission, ne séduit plus. Le bureau de l’assistance judiciaire peine à trouver des volontaires et doit supplier les avocats pour prendre les dossiers.

Pour Me Ousseynou Gaye, ancien président du bureau, l’État a failli à son obligation constitutionnelle en suspendant le financement : « Le fait que les arriérés atteignent près de 2 milliards montre que l’assistance judiciaire n’est pas une priorité. »

Des voix s’élèvent pour alerter sur le risque de paralysie. Certains juges d’instruction en viennent même à solliciter personnellement des avocats pour faire avancer les affaires. Mais la profession prévient : sans paiement, le système risque de se gripper totalement.

Les autorités, qui promettent une solution « dans les plus brefs délais », tardent à agir. Pour les avocats, cette situation fragilise la démocratie elle-même, l’assistance judiciaire étant une condition essentielle d’équité et de bonne gouvernance.

Le docteur Mouhamed Thermos arrêté et placé sous mandat de dépôt

Le médecin Mouhamed Thermos, mis en cause dans une affaire présumée d’agressions sexuelles sur une patiente mineure, a été arrêté puis déféré au parquet. Sur instruction du procureur de la République, il a été placé sous mandat de dépôt le 1er septembre dernier.

L’affaire, qui a éclaté après la plainte du père de la victime auprès du commissariat du Plateau, a conduit à une enquête au terme de laquelle le praticien a nié les accusations. Le dossier a été transmis à la justice et le docteur pourrait être présenté devant le tribunal dans les prochains jours.

Sénégal : 40 jeunes maliens jugés pour séjour irrégulier et vagabondage

Quarante jeunes Maliens ont comparu jeudi 11 septembre devant le tribunal d’instance de Mbour pour vagabondage. Tous ont été condamnés à six mois de prison avec sursis et disposent de trois mois pour quitter le territoire sénégalais.

Présentés en deux groupes, ils ont expliqué être venus au Sénégal à la recherche d’un emploi, certains travaillant dans le commerce en ligne, la maçonnerie ou l’informatique. Seule une minorité possédait des pièces d’identité en règle.

Le parquet a rappelé l’importance de respecter les procédures légales, soulignant que “dans un contexte de terrorisme, on ne peut pas venir dans un pays sans aucune base légale.” Les jeunes affirment avoir choisi le Sénégal, “pays de la Teranga”, pour y trouver des opportunités, alors que de nombreux Sénégalais tentent de rejoindre l’Espagne par la mer.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention