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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Réforme curriculaire : Les attentes de la COSYDEP

« L’école comme levier sociétal ne peut être réduite à une simple institution d’enseignement ». Telle est la conviction de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique. Pour l’organisation dirigée par Cheikh Mbow, l’école est un socle d’un projet de société.

Dans ce contexte de refondation de l’école annoncée par les nouvelles autorités, la Cosydep a mené une enquête de terrain pour recueillir les attentes des populations. A l’issue de ce travail, elle a produit un document en guise de contribution pour aider le gouvernement à prendre les meilleures décisions dans cette entreprise importante mais complexe. Dénommé contribution citoyenne et piste d’actions pour des réformes structurantes, le rapport se veut un document d’orientation politique adossé à la légitimité d’une mobilisation citoyenne large, informée et orientée vers l’action.

La Cosydep pense que l’école est par excellence le lieu de construction d’un avenir collectif plus juste. Elle est un « levier structurant pour l’éthique, la citoyenneté, le vivre-ensemble et la transformation sociale ». Puisque l’école est un enjeu à la fois civilisationnel et institutionnel, la Cosydep demande à l’Etat de « réancrer les priorités éducatives dans une dynamique nationale refondatrice, en phase avec les aspirations populaires ».

Il apparait donc nécessaire de tirer les enseignements des initiatives précédentes, d’avoir des outils de veille et de suivi. Ainsi, avec un esprit de partenariat, souligne la Cosydep, la société civile reste déterminée à « accompagner les nouvelles autorités à réancrer les priorités éducatives dans une dynamique nationale refondatrice, en phase avec les aspirations populaires ».

Cette nouvelle école, d’après la Cosydep, suppose un changement de paradigme. C’est-à-dire un enseignement basé sur les savoirs endogènes, un programme qui répond aux besoins locaux avec à la clé, une autonomisation des communautés. La Cosydep propose également une « reconfiguration des institutions éducatives, avec une redéfinition des rôles des ministères, des collectivités et des acteurs sociaux ».

 

Selon la Cosydep, la réforme curriculaire à venir doit articuler, compétence scientifique et technique et savoir-être qui incluent l’employabilité. Pour ne laisser aucune couche de la société, elle devra aussi prendre en compte la diversité linguistique, culturelle et territoriale du pays.

En résumé, les citoyens interrogés espèrent certes de l’école des compétences et des connaissances, mais l’une des attentes les plus fortes tournent autour « des valeurs de respect, de discipline, d’écoute, de tolérance et de solidarité ». La gouvernance et la redevabilité sont aussi une attente dans l’espoir d’une gestion inclusive mais aussi « de transparence dans les affectations, et de responsabilisation des IA/IEF et ACD est jugé crucial ». Face aux défis de financement, il urge également d’innover dans ce domaine en optant pour un financement de proximité avec notamment une meilleure implication des communes et du secteur privé.

Affaire Parti Socialiste : le juge des référés annule la procédure pour irrégularité de fond

Le Tribunal de Grande Instance de Dakar a tranché le litige opposant la direction du Parti socialiste à une faction dissidente. Dans sa décision, le juge des référés a déclaré nulle la procédure engagée par les plaignants pour irrégularité de fond.

Le tribunal avait auparavant rejeté l’exception d’incompétence soulevée par la défense et requalifié l’absence de personnalité morale invoquée en cause de nullité pour irrégularité de fond.

La requête, initiée par un collectif de cadres du PS, visait à mettre fin à la suppléance d’Aminata Mbengue Ndiaye et à rétablir la légalité au sein du parti, en dénonçant l’absence de congrès depuis le décès d’Ousmane Tanor Dieng en 2019. La défense a rappelé qu’un congrès est prévu pour décembre 2025.

Ligue des champions africaine : le Jaraaf de Dakar éliminé

Le Jaraaf de Dakar a été éliminé de la Ligue des Champions après sa défaite 0-1, ce dimanche 28 septembre 2025, contre la Colombe Sportive lors du premier tour préliminaire.

Après un match aller prometteur nul (0-0), les hommes de Souleymane Cissé n’ont pas su préserver leur avantage au stade Lat Dior. La seconde période a été déterminante.

Et à l’heure de jeu, la Colombe va ouvrir le score  sur une frappe hors de la surface de Musah Adam contré par un joueur du Jaraaf (0-1). Les Jaraafmen reçoivent un véritable coup de massue et sont obligés de courir derrière le score. Adama Wade (68e), Fallou Fall (73) ou encore Ibrahima Ba (90+ 1) se heurtent à une bonne défense ou au portier adverse. Le Jaraaf s’inclinera sur la plus petite des marges et voit son aventure s’arrêter prématurément en ligue des champions.

Traversée Dakar – Gorée : 1004 participants pour cette édition

La patronne du sport sénégalais a co-présidé la la cérémonie de départ de la 36ᵉ édition de la traversée Dakar-Gorée, aux côtés du Maire de Dakar, Monsieur Abass Fall, et du Directeur Général du Port Autonome de Dakar, parrain de l’édition 2025, Monsieur Waly Diouf Bodian.

Le départ pour la traversée Dakar – Gorée a été donné ce week-end à la Voile d’Or pour les deux groupes de participants (professionnels et amateurs) qui étaient au nombre de 1004 participants. Accueillis à l’arrivée à l’île de Gorée en présence du maire Me Augustin Senghor, les nageurs ont pu découvrir une ambiance festive sur l’île. Ainsi les trois premiers de chaque catégorie ont été récompensés.

Chez les Dames Seynabou Cissé Fall (CNRAM) Brazhnikov Katrina Roby, Les Dauphins de Dakar et Ndeye Thieufour Guèye (CNRAM) ont composé le podium alors que chez les hommes Ousseynou Diop (ASFA), Demba Thiaw Ndir (ASFA) et Khadim Seck (RS Yoff) ont formé le trio de tête.

Dans sa prise de parole à la fin de la compétition , Mme Khady Diène Gaye a félicité la Fédération Sénégalaise de Natation  qui depuis 1985 organise cette traversée Dakar – Gorée avant de faire part de sa volonté de donner une dimension plus importante à cette traversée.

Une vison partagée par le Président de la Fédération sénégalaise de natation, Monsieur Maguette Fatim Dièye.

AVEC WIWSPORT

 

Viviane Chidid : 25 ans de carrière, une légende vivante de la musique sénégalaise

La star sénégalaise Viviane Chidid a fêté ses 25 ans avec le Djolof Band lors d’une soirée scintillante, rythmée par des paillettes, des robes élégantes et une ambiance festive. Née le 29 septembre 1973 à Mbour, Viviane Chidid est issue d’une famille métisse et a grandi dans un univers imprégné de traditions et d’influences.

Une carrière fulgurante

Après avoir rejoint le légendaire Super Étoile de Dakar de Youssou N’Dour comme choriste, Viviane Chidid se lance en solo à la fin des années 1990. Son premier album, « Entre Nous / Ci Sunu Biir », sorti en 1999, marque le début d’une ascension fulgurante. Deux ans plus tard, elle fonde son propre groupe, le Djolof Band, et se forge une signature musicale unique : un subtil mélange de mbalax sénégalais et de sonorités urbaines.

Une icône de la musique sénégalaise

Considérée comme la « Reine du Mbalax », Viviane Chidid a captivé le public local et international. Ses albums phares, tels que « Nature », « Tere Nelaw », « Fii Ak Fee » et « Man Diarra », témoignent de son talent et de sa créativité. Elle s’est également illustrée sur scène, notamment lors de concerts mémorables au Bataclan Café, et a collaboré avec des labels internationaux.

Prix à son actif

Viviane Chidid a reçu de nombreuses distinctions, dont les Afrotainment Museke Awards, les Cameroon Entertainment Awards, les Nigerian Entertainment Awards, ainsi que plusieurs prix aux Trace Awards et aux African Entertainment Awards USA.

Nouveau projet : Live Legend

Son nouveau projet, Live Legend, sorti cette semaine, confirme une fois de plus son statut de légende vivante de la musique sénégalaise. Revisitant ses classiques lors d’une performance live de 15 minutes, l’artiste a livré une performance saluée par les mélomanes, un concentré d’énergie et d’émotion.

Une soirée festive

Ce vendredi 26 septembre, la star a fêté ses 25 ans en grande pompe avec le Djolof Band. Une soirée scintillante, rythmée par des paillettes, des robes élégantes et une ambiance festive. Plus qu’une chanteuse, Viviane est une icône vivante de la musique sénégalaise, une artiste qui a fait évoluer le style mbalax et l’a porté sur les plus grandes scènes du monde.

AVEC GFM

Thiès : quatre malfaiteurs arrêtés après une série d’agressions nocturnes à la machette

Le Commissariat du 1er arrondissement de Thiès a annoncé, vendredi 26 septembre 2025, l’arrestation de quatre individus poursuivis pour association de malfaiteurs, vols nocturnes en réunion avec violences, et usage d’armes blanches ainsi que de moyens de transport.

Ces interpellations font suite à une délégation judiciaire ouverte après le déferrement, en février dernier, d’une première bande impliquée dans des faits similaires. Les suspects étaient activement recherchés, notamment pour une agression commise dans la nuit du 7 au 8 septembre à Médina Fall, où un conducteur de moto Jakarta avait été grièvement blessé à la machette. La victime avait obtenu un certificat médical constatant une incapacité temporaire de 30 jours.

Lors de leur interrogatoire, les mis en cause ont décrit leur mode opératoire : circuler à trois sur une moto, armés de machettes, pour traquer des conducteurs. Après avoir frappé leur cible afin de la déséquilibrer et la faire chuter, ils s’emparaient de la moto.

Les enquêteurs ont aussi établi des antécédents. L’un des suspects avait déjà participé à une agression dans la nuit du 9 au 10 juillet, au cours de laquelle un homme avait reçu plusieurs coups de machette avant d’être dépouillé de 800 000 francs CFA.

Enfin, les policiers ont arrêté leur receleur à la gare routière de Thiès. Celui-ci a reconnu avoir acheté une moto volée pour 100 000 francs CFA. Les prévenus devraient être présentés devant la justice dans les prochains jours.

Affaire Bocar Samba Dièye-Cbao : le tribunal se déclare incompétent et ouvre la voie à l’expulsion

Le bras de fer judiciaire entre l’opérateur économique Bocar Samba Dièye et la Cbao-Attijari vient de connaître un tournant décisif. Le 22 septembre, le tribunal de commerce de Dakar s’est déclaré incompétent, rejetant l’opposition introduite par l’homme d’affaires contre l’exécution de son expulsion.

Cette affaire remonte à 2017, lorsque le tribunal hors classe de Dakar avait ordonné l’expulsion de Bocar Samba Dièye de trois immeubles stratégiques  immatriculés TF 8403/GR, 16.797/GR et 9293/GR saisis par la banque, estimant qu’il les occupait « sans droit ni titre ». Malgré sa contestation de la créance à l’origine de la saisie, la Cbao-Attijari a poursuivi ses démarches jusqu’à obtenir la mutation des immeubles à son nom en juillet 2025.

Face à son refus de quitter les lieux, l’homme d’affaires avait saisi le tribunal de commerce le 5 août dernier pour tenter de bloquer l’expulsion. Mais cette dernière décision ouvre désormais la voie à son exécution immédiate. En plus de la perte de ses immeubles, Bocar Samba Dièye a été condamné aux dépens, un revers judiciaire qui fragilise davantage sa position.

S’il peut encore envisager d’autres recours, la Cbao-Attijari sort renforcée de ce nouvel épisode, tandis que l’opérateur économique se retrouve plus que jamais au bord d’une expropriation définitive.

Ouest Foire : indignation après la découverte de cinq nouveau-nés dans les ordures et l’absence de recasement des populations

La Cité Xandar 2, à Ouest Foire, est devenue l’épicentre d’une crise sociale alarmante. Cinq bébés ont été retrouvés dans les ordures, une découverte macabre qui a poussé les délégués de quartier et les habitants à tirer la sonnette d’alarme.

Moustapha Guèye, délégué de quartier, a dénoncé une situation marquée par l’insécurité, l’anarchie et le manque de moyens des forces de l’ordre. Selon lui, l’absence de recasement après les déguerpissements massifs a provoqué un afflux de populations vulnérables vers Ouest Foire, accentuant la saturation, l’insalubrité et la précarité.

Son collègue, Cheikh Ahmed Tidiane Diop, représentant des familles, a directement mis en cause l’État et les régimes successifs. Il rappelle que les déguerpissements de quartiers comme Rebeuss, Colobane ou la Cité Imbécile, effectués sans plan de relogement, ont poussé de nombreuses familles à s’installer à Ouest Foire. « Sans plan de recasement, ces déguerpissements sont vains », a-t-il martelé, accusant une responsabilité partagée entre anciens et actuels dirigeants.

Face à cette crise, les habitants appellent à des solutions durables : amélioration de la sécurité, mise en place d’un plan de recasement et construction d’infrastructures de base. Ils attendent désormais des actes concrets de la part des autorités pour éviter qu’Ouest Foire ne devienne un nouveau foyer de misère au cœur de Dakar.

Fièvre de la vallée du Rift : 21 cas confirmés et 7 décès à Saint-Louis, le ministre de la Santé appelle à une mobilisation citoyenne

L’épidémie de fièvre de la vallée du Rift prend une tournure préoccupante à Saint-Louis, avec 21 cas confirmés et 7 décès enregistrés. En visite ce dimanche dans la capitale du nord, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Ibrahima Sy, a réuni autorités administratives, locales et sanitaires pour faire le point sur la situation.

La maladie virale, transmise par les moustiques et le contact avec des animaux infectés, touche déjà trois districts de la région. « C’est un cas critique, parce que c’est la première fois qu’on a au moins neuf décès en l’espace d’une semaine. Presque tous les districts sont touchés, à l’exception de Pété », a alerté Dr Sy.

Le ministre a salué la mobilisation des services de santé, de l’élevage, de l’environnement et des structures locales, mais il a surtout insisté sur l’importance d’une implication communautaire forte. « C’est seulement à travers une mobilisation citoyenne, avec l’engagement des agents de santé communautaire, qu’on pourra ralentir la propagation », a-t-il déclaré.

Plusieurs mesures ont déjà été mises en œuvre : prise en charge des cas graves, saupoudrage et pulvérisation intra-domiciliaire, distribution de moustiquaires imprégnées et sensibilisation communautaire. Le capitaine Alassane Salam Keïta, du service régional d’hygiène, a précisé que des pulvérisations ciblées seront menées dans les zones touchées, avec des recommandations strictes aux habitants pour protéger aliments et animaux.

Face à l’absence d’un centre de traitement spécialisé, le ministère prévoit de renforcer la capacité de l’hôpital régional de Saint-Louis, avec au moins trois lits de réanimation, et de solliciter des structures de santé voisines, notamment à Louga, pour éviter toute saturation.

Dr Sy a enfin insisté sur la surveillance communautaire et la collaboration interministérielle, rappelant que « tout se gagnera au niveau de la communauté », notamment par une identification rapide des symptômes et une alerte précoce aux services de santé.

Affaire Madiambal Diagne : Daouda Bodian nommé à l’AIBD, Mamadou Ndiaye Fall prend la DIC

Daouda Bodian, jusque-là commissaire central de Guédiawaye, a été nommé chef du commissariat spécial de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD). Cette décision intervient après le limogeage de Waly Camara, emporté par l’affaire dite Madiambal Diagne.

Parallèlement, la Division des investigations criminelles (DIC) a également changé de direction. Le commissaire principal Mamadou Ndiaye Fall remplace El Hadji Baytir Sène, lui aussi écarté dans le sillage de cette affaire qui secoue la Police nationale.

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