Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.
Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop
OMAR BLONDIN DIOP…
Aîné frère d’une Fratrie
Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).
Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.
Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.
De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.
Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).
Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.
Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.
Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.
Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.
EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.
La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.
La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.
Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…
Kédougou : Deux réseaux criminels démantelés dans un village aurifère, dont des trafiquants sexuels
Les éléments de la Brigade territoriale de la Compagnie de la Gendarmerie de Saraya, dans la région de Kédougou (sud-est), ont démantelé deux réseaux criminels, dont une bande spécialisée dans le trafic sexuel et la traite des personnes, qui opérait à partir du village aurifère de Saiensoutou, a appris nos confrères de l’APS mercredi, de source sécuritaire.
“C’est un gendarme qui s’est fait passer pour un client afin d’infiltrer le réseau. Trois mineures, dépourvues de pièces d’identité, ont été retrouvées ainsi qu’une des responsables”, a indiqué la même source.
Elle ajoute que la personne considérée comme le cerveau de ce réseau, est en déplacement à Dakar et n’a pas été appréhendée pour le moment.
Les victimes ont été confiées à l’ONG “La Lumière”, dont le siège se trouve dans la ville de Kédougou, pour qu’elle les prenne en charge.
La même source signale qu’un autre réseau international de trafic de stupéfiants a été également démantelé à Kolia, localité située dans la commune de Bembou.
“A Kolia, un homme a été interpellé en possession d’une quantité d’héroïne et de plus de 95 sachets de +Kush+. Le cerveau du groupe, de nationalité nigériane, a pris la fuite”, a-t-elle précisé.
Le fournisseur et ses acolytes, dont une femme, sont activement recherchés.
Des réquisitions ont été faites auprès des opérateurs de télécommunications, pour “tracer et localiser” ces trafiquants.
Cette énième opération de la gendarmerie met en exergue l’existence de vastes réseaux criminels opérant dans la région de Kédougou.
Les Forces de défenses et de sécurité (Fds) intensifient les opérations de sécurisation des frontières dans la région, pour lutter contre le banditisme et le trafic d’êtres humains.
Ces opérations visent également à démanteler des sites d’orpaillage clandestins.
En août dernier, le ministre des Forces armées, le général Birame Diop, avait procédé à l’inauguration du poste de commandement de la Compagnie de gendarmerie et de la Brigade de recherche routière de Saraya.
De nouvelles unités de l’état-major de la Légion de gendarmerie de Kédougou, ont été par ailleurs mises en service le même jour, par le général Birame Diop.
Kédougou : 30 pieds de chanvre indien découverts dans un champ, un homme arrêté
Selon Dakaraactu , les enquêteurs ont découvert 30 pieds de chanvre indien soigneusement entretenus dans un champ situé juste à côté du domicile du suspect. Les plants ont été immédiatement cueillis et saisis dans le cadre de l’enquête.
Le mis en cause a été placé en garde à vue pour culture de chanvre indien à des fins de trafic et blanchiment de capitaux.
Crash d’un aéronef de Sénégal Air en 2015: Trois responsables de l’Anacim à l’époque condamnés pour homicide involontaire
Le tribunal correctionnel de Dakar a vidé, ce jeudi 11 septembre 2025, l’affaire du crash de l’avion médical de la compagnie aérienne Sénégal Air, survenu le 5 septembre 2015. Dans sa décision, le tribunal a relaxé les quatre prévenus, responsables de l’Anacim à l’époque des faits, du chef de violation des dispositions du code de l’aviation civile. Trois d’entre eux ont été condamnés à six mois assortis du sursis et à une amende de 500 000 F CFA pour homicide involontaire.
D’après le Soleil , l’ancien directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie, Magueye Marame Ndao, Mohamed Mansour Sy (directeur des transports aériens à l’époque) et Mamadou Sy (inspecteur de la sécurité de l’aviation civile) sont déclarés responsables de la mort des victimes du crash de l’avion médical de la compagnie aérienne Sénégal Air, survenu le 5 septembre 2015. Le trio a été reconnu coupable d’homicide involontaire. En revanche, ils ont tous trois été relaxés du délit de violation du code de l’aviation civile, tandis qu’El Hadji Mactar Daff (inspecteur de la navigabilité) a été relaxé de toutes les infractions. Pour la répression, les trois condamnés ont écopé de six mois assortis du sursis et d’une amende de 500 000 F CFA.
Pour les intérêts civils, le tribunal s’est déclaré incompétent pour connaître de l’action civile dirigée contre la compagnie Sénégal Air et son assureur, la société La SAR Assurance.
Le juge a réservé les intérêts des parties civiles Aissatou Diallo, Awa Ngom, Ndate Yallah Ndiaye, ès qualité de leurs enfants mineurs et des héritiers respectifs de feus Mohamed Addad, Cheikh Tidiane Niang et Céline Pilat.
Le tribunal a reçu la constitution de partie civile des héritiers de feu Hichem Berkani. Magueye Marame, Mamadou Sy et Mouhamadou Mansour Sy sont contraints de leur allouer solidairement la somme de 30 millions (30 000 000) de francs CFA au titre de dommages et intérêts.
Les juges ont déclaré l’Anacim civilement responsable. Par contre, l’Asecna et l’État du Sénégal ont été mis hors de cause.
Dans cette affaire, sept personnes ont perdu la vie lors du crash de l’aéronef. Cet appareil de type Hawker 125-700 immatriculé 6V-AIM avait décollé de Ouagadougou à 16 h 36, avec à son bord deux pilotes algériens (Mohamed Addad et Hichem Berkani), un mécanicien congolais (Arsène Kongolo), un médecin et deux infirmiers sénégalais (Dr Yahya Diop, Cheikh Tidiane Niang et Youssoupha Diédhiou), ainsi qu’une patiente française, Céline Pirat. L’avion était attendu à Dakar à 18 h 30.
À 18 h 58, l’appareil a été localisé par radar alors qu’il s’éloignait de Dakar en direction de l’ouest. À 19 h 07, l’opérateur de service a constaté la perte totale de contact avec l’aéronef, déclenchant les opérations de recherche du Centre de coordination des sauvetages. Malheureusement, la catastrophe avait déjà eu lieu.
L’enquête conjointe de la police et de la gendarmerie a révélé de nombreuses défaillances techniques. Cinq personnes avaient été renvoyées en jugement. Seules quatre ont été jugées, car Gérald Gabriel Mare Diop est décédé en cours de procédure.
Lors du procès tenu le 30 avril 2025, les prévenus ont plaidé non coupables et ont reporté la responsabilité sur Sénégal Air et l’Asecna.
À l’issue des débats, le parquet avait requis une peine de deux ans de prison ferme, une amende de 12 millions de F CFA, et a demandé au tribunal de décerner un mandat de dépôt à l’encontre des quatre prévenus.
L’arme qui a servi à tuer l’influenceur Charlie Kirk a été retrouvée, le tireur toujours en fuite
Charlie Kirk, podcasteur conservateur âgé de 31 ans et porte-drapeau de la jeunesse pro-Trump, a été tué lors d’une réunion publique dans une université de l’Utah (ouest). Les recherches sont toujours en cours pour trouver le tireur, dont les motivations restent pour l’heure inconnues.
L’arme, un fusil puissant, a été retrouvée dans une zone boisée où le tireur avait fui, a fait savoir le FBI, soulignant qu’il ferait l’objet d’analyses, de même que des empreintes de pied et de main du meurtrier présumé. “Nous avons de bonnes images vidéo de cet individu”, a dit de son côté le responsable de la police, disant avoir pu reconstituer ses mouvements de son arrivée sur le campus universitaire.
Selon les enquêteurs, la seule balle tirée, qui a atteint Charlie Kirk au cou, l’a été depuis le toit d’un bâtiment du campus, par un homme habillé de noir, dans ce qui semble être un assassinat ciblé. “Je veux être bien clair, il s’agit d’un assassinat politique”, a souligné le gouverneur républicain de l’Utah Spencer Cox lors d’une conférence de presse.
Deux personnes ont été interpellées avant d’être relâchées, selon les autorités. “Notre enquête se poursuit”, a indiqué le patron du FBI Kash Patel.
La rhétorique de la “gauche radicale” dénoncée par Donald Trump
Donald Trump a accusé les discours de la “gauche radicale” d’avoir contribué au meurtre de Charlie Kirk, le qualifiant de “martyr de la vérité et de la liberté”: “Depuis des années, la gauche radicale compare des Américains formidables comme Charlie aux nazis et aux pires criminels et meurtriers de masse du monde. Ce genre de rhétorique est directement responsable du terrorisme que nous connaissons aujourd’hui dans notre pays, et cela doit cesser immédiatement”, a accusé le président américain dans une vidéo publiée sur son réseau Truth Social.
“Mon administration retrouvera tous ceux qui ont contribué à cette atrocité et à toute autre violence politique, y compris les organisations qui les financent et les soutiennent”, a-t-il lancé. Donald Trump a aussi promis de décerner à Charlie Kirk la médaille présidentielle de la Liberté, à savoir la plus haute distinction civile américaine.
Peau sèche chez les enfants : conseils et traitements
Pourquoi les enfants ont la peau sèche ?
La peau sèche est également connue sous le nom xérose dans le domaine médical. Cela signifie que votre enfant a la peau rugueuse pouvant occasionner des démangeaisons et une sensation d’inconfort. Si votre enfant est concerné, cela implique que des modifications physiologiques ont lieu au niveau de la couche cornée de l’épiderme avec une baisse de la production des lipides au niveau du film hydrolipidique.
Résultat, l’eau de la peau s’élimine en quantité plus importante, ce qui entraîne une déshydratation plus ou moins conséquente. Lorsque votre enfant est confronté à cette situation, vous devez vous montrer vigilant et lui appliquer des soins spécifiques en vue de restaurer la fonction protectrice de la peau. Ne soyez pas inquiet, la peau sèche chez les enfants demeure relativement fréquente et il existe des solutions concrètes.
Quels sont les conseils à appliquer ?
Si votre enfant ne souffre d’aucune inflammation grave ni d’une infection, vous n’avez pas besoin de suivre un traitement médical. Commencez par réduire la durée de la douche à une dizaine de minutes en privilégiant de l’eau tiède. De préférence, choisissez un savon doux contenant des corps gras. Une fois le bain terminé, essuyez rapidement votre enfant par tapotement et appliquez tout de suite un produit hydratant. Vous optimisez l’efficacité du soin lorsque la peau est encore humide.
Par contre, soyez particulièrement précautionneux dans la crème hydratante que vous achetez. Il en existe de nombreuses sur le marché, mais l’efficacité n’est absolument pas la même. De votre côté, privilégiez exclusivement des marques reconnues pour leur fiabilité et n’hésitez pas à consulter les avis clients sur Internet.
À l’inverse, n’appliquez surtout pas des lotions contenant de l’alcool ou des parfums et évitez autant que possible l’utilisation des lingettes humides, car elles contiennent généralement des molécules pouvant provoquer des irritations et un dessèchement plus prononcé de la peau.
Prendre soin de son enfant
Si votre enfant présente une peau sèche, sachez que cette situation n’est pas immuable. Au contraire, vous agissez de la bonne manière en adoptant les bons réflexes et en vous orientant vers les produits les plus adaptés à son épiderme. De cette manière, vous obtiendrez des changements positifs rapidement, mais si vous n’observez aucune amélioration de la situation, pensez à consulter un professionnel de la santé.
Maladies non transmissibles : Le Sénégal affiche un taux de mortalité de 53 %.
À Ziguinchor, les chiffres relatifs aux maladies non transmissibles connaissent une évolution importante malgré les efforts de lutte. Les acteurs qui ont partagé une enquête réalisée en 2024 veulent miser sur la communication inclusive pour éradiquer ce mal qui persiste dans la région sud.
Ziguinchor – Selon les résultats d’une enquête réalisée en 2024 sur la santé des populations, les maladies non transmissibles ont pris de l’ampleur ces dernières années. « On estime la mortalité à 74 % au niveau mondial. Au Sénégal, elle est de 53 %. Il y a des facteurs de risque qui sont modifiables, c’est-à-dire des facteurs sur lesquels on peut agir », a expliqué Dr Malick Hann, chef de division de lutte contre les maladies non transmissibles au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. Dr Malick Hann s’exprimait mercredi, lors de l’atelier de partage des résultats statistiques sur les maladies non transmissibles réalisé au niveau national.
Pour Ziguinchor, les cas de maladies non transmissibles sont élevés. La région sud est touchée par « cinq grands groupes à savoir les maladies cardiovasculaires, la maladie rénale chronique, le diabète, les cancers et les troubles mentaux », a révélé Dr Youssouf Tine, directeur régional de la Santé de Ziguinchor. Selon lui, ces maladies partagent cinq grands facteurs de risque modifiables : l’usage nocif d’alcool, l’usage du tabac, l’inactivité physique, le régime alimentaire malsain.
Entre 2024 et 2025, il a été noté une augmentation des cas de maladies non transmissibles. Dans la région de Ziguinchor, la prévalence de l’hypertension artérielle est de 31 %, contre 28 % au niveau national. Concernant le diabète, au niveau national, elle est de 4,2 %, moins qu’à Ziguinchor qui affiche 4,9 %, un chiffre assez important qui mérite une attention particulière », a ajouté Dr Tine.
Pour sa part, le chef de division de lutte contre les maladies non transmissibles, Dr Hann, a indiqué que toutes les données collectées au cours de l’enquête de 2024 seront exploitées afin d’établir une stratégie de lutte contre les MNT dans tout le pays.
Toutefois, lors de cette rencontre, beaucoup de propositions ont été formulées, à savoir impliquer les autres secteurs d’activité comme le commerce, l’éducation, dans la sensibilisation ; mieux positionner les acteurs communautaires dans la prévention ; renforcer les capacités des infirmiers chefs de poste pour une meilleure prise en charge de ces cas de maladies. Toutes ces actions doivent être accompagnées par une communication plus large. C’est dans ce sens que le Dr Youssouf Tine a appelé à mener des actions concrètes au niveau national aussi bien qu’au niveau régional pour lutter contre ces fléaux.
Il a aussi plaidé pour le renforcement de la communication dans la lutte contre ces maladies non transmissibles.
avec le soleil
Lutte contre le paludisme: Une nouvelle approche pour renforcer le partenariat entre le Pnlp et les Usa
Au Sénégal, la lutte contre le paludisme ne faiblit pas malgré la rareté des partenaires financiers. À cet effet, le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) et l’équipe « santé » de l’Ambassade des États-Unis ont mutualisé leurs efforts pour lutter contre cette pathologie lors d’une rencontre tenue à Dakar pour un nouveau partenariat gagnant- gagnant.
C’est dans la salle de conférence du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) qu’une réunion de travail entre la structure et l’ambassade des États-Unis au Sénégal s’est tenue, hier à Dakar. Il s’agit d’une rencontre de haute portée, marquant la reprise de contact entre les deux structures pour le renforcement du dialogue après la suspension des activités de l’Usaid au Sénégal. Selon un communiqué qui nous est parvenu, les discussions ont porté sur plusieurs points importants, notamment la clarification du contexte lié à la suspension des activités de l’Usaid, la volonté commune de préserver la collaboration dans le domaine de la santé et l’identification de pistes de continuité et de nouvelles formes de partenariat.
Dans cette optique, les deux parties ont exprimé leur engagement à poursuivre les efforts conjoints pour lutter contre le paludisme, une pathologie qui est une problématique de santé publique au Sénégal. Selon toujours le communiqué, les deux parties ont convenu de travailler ensemble pour renforcer les capacités du Pnlp et améliorer par la même occasion les interventions de lutte contre le paludisme. « Les discussions ont été constructives et ont permis de poser les bases d’une relance des échanges techniques et stratégiques entre les deux parties », a expliqué le conseiller en santé de l’ambassade.
Pour le Pr Aliou Thiongane, directeur du Pnlp, la rencontre avec l’Ambassade des États-Unis constitue un pas important vers le renforcement de la coopération entre les deux parties dans la lutte contre le paludisme. En effet, le Pr Thiongane a souligné l’importance de la collaboration et de la mobilisation des ressources pour atteindre les objectifs de lutte contre le paludisme surtout dans les zones rouges. « Avec le retrait de certains partenaires, il est de plus en plus difficile d’éradiquer le paludisme surtout dans les régions dites KKT (Kolda, Kédougou, Tambacounda, Diourbel et Kaolack), qui sont les plus touchées par le paludisme ou une intervention spéciale est nécessaire pour faire baisser le nombre de cas et atteindre l’objectif d’élimination du paludisme d’ici 2030 », a plaidé le Pr Thiongane.
À en croire le texte, les résultats attendus de cette rencontre incluent un renforcement du dialogue permanent avec les partenaires et une exploration de nouvelles opportunités de partenariat et de financement pour soutenir leurs efforts communs.
AVEC LE SOLEIL
Comment faire 4 sauces légères pour accompagner vos repas d’été sans nuire à votre santé?
PAD – Un gré à gré qui choque les acteurs : Waly Diouf Bodiang envisage de donner 10 ha du Port autonome de Dakar, sans appel d’offres
Pour mettre en place le projet dit “Jambaar”, Waly Diouf Bodiang envisage de donner 10 ha du Port autonome de Dakar, sans appel d’offres, à un consortium composé essentiellement d’entreprises étrangères, belges et espagnoles. Évincés sans compétition, des opérateurs ruent dans les brancards. Le Conseil d’administration, qui devait se réunir ce jeudi, reporté en raison du voyage du DG.
C’est un dossier qui risque de faire grand bruit dans le pays. C’est l’un des tout premiers grands projets du tonitruant directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Waly Diouf Bodiang. Il s’agit du projet à milliards dénommé Consortium Jambaar. Selon nos informations, le projet, qui devait être présenté au Conseil d’administration initialement prévu ce jeudi 11 septembre et qui a été reporté en raison de l’absence du directeur général, soulève déjà pas mal de controverse.
De quoi s’agit-il ? Si le DG Waly Diouf Bodiang va jusqu’au bout de ce projet déjà très avancé, le môle 4 sera totalement privatisé. Les opérateurs qui, jusque-là, traitaient directement avec le PAD, seront contraints de passer par des privés. Le pire dans cette histoire, c’est qu’il n’y a eu aucun appel d’offres pour choisir les meilleurs. Ce qui a provoqué l’ire des acteurs. “Ce qui se passe dans cette affaire est scandaleux. On croyait vraiment que ce genre de pratique est révolu. On ne peut pas prendre un espace stratégique comme le môle 4 et l’attribuer à des compagnies triées sur le volet et après obliger les autres qui avaient le même droit de passer par ces privés. C’est aux antipodes de la gouvernance”, clame une de nos sources.
Selon nos interlocuteurs, l’espace en question, qui s’étend sur environ 10 ha, est en grande partie occupé. “Si le port décide de changer le mode d’exploitation, ça peut être une bonne chose. Mais il faut le faire dans la transparence, en lançant un appel d’offres ouvert comme on l’avait fait quand on devait choisir le concessionnaire dans le cadre du terminal à container avec Dubai Port Word”, dénonce l’un d’eux.
Jusque-là, le mode d’exploitation consiste à accueillir librement et spontanément des navires, qui viennent faire leurs opérations et paient directement leurs redevances au port. Avec la mutation, le port va céder l’exploitation au Consortium Jambaar Holding Sa dans lequel il ne dispose que de 10 %. Les 90 % détenus par des privés dont la plupart sont des Européens. Ledit consortium ayant en charge “la conception, le financement, la réalisation et l’exploitation d’un terminal polyvalent multimodal au môle 4 du Port autonome de Dakar”.
Qui sont les Jambaar de Waly Diouf Bodiang
Pour mener ce projet, le DG du PAD est allé chercher un melting-pot dont des Belges et des Espagnols. Il s’agit de Conti-Lines, une compagnie belge basée à Anvers ; Ership, un groupe espagnol spécialisé dans les services portuaires, notamment la manutention, le stockage et la coordination logistique. Le consortium compte aussi en son sein le Port d’Anvers Bruges International qui fait partie des ports les plus importants d’Europe. À noter que le groupe Maor est la seule entité privée présente dans le consortium.
Pour l’exploitation de cette partie du môle 4, une société de droit sénégalais sera mise en place. Par rapport au schéma de financement, nos interlocuteurs rapportent que le capital initial sera de 100 000 000 F CFA, mais sera porté à 3 280 000 000 F CFA. Les actionnaires mettront 8 803 434 720 F CFA, les banques 33 208 943 840 F CFA.
Au total, c’est des investissements de l’ordre de 54 milliards F CFA qui sont attendus.
Version port
Selon des sources proches de la Direction générale du PAD, le consortium Jambaar Holding SA a soumis au port une offre en date du 23 décembre 2024, conformément à la loi n°92-63 du 2 août 1992. “Tout a été fait dans les règles de l’art, à la suite de plusieurs consultations, échanges et négociations”, se défendent des sources proches de la Direction générale.
L’offre, selon nos sources, s’articule sur trois volets. Volet 1 : Aménagement et exploitation du môle 4 du port de Dakar en un terminal polyvalent et multimodal ; volet 2 : mise en place de services fluvio-maritimes réguliers entre le port de Dakar et plusieurs ports régionaux ; volet 3 : réhabilitation et modernisation de certains ports régionaux stratégiques.
D’après les termes du projet, en contrepartie de l’exploitation du périmètre affecté, le permissionnaire s’engage à verser un ticket d’entrée à 2 500 000 000 F CFA TTC dans les cinq jours suivant la mise à disposition du périmètre ; 1 000 000 000 F CFA TTC pour les volets 2 et 3 du projet ; une redevance fixe de 6 000 F CFA/ma/an, payable trimestriellement et d’avance ; et enfin une redevance variable de 200 F CFA par tonne de cargaison manutentionnée.
À souligner que l’autorisation d’occupation va durer 25 ans à compter de la date de mise à disposition du périmètre, en tenant compte des investissements consentis, du ticket d’entrée et des infrastructures de base, précisent nos sources.
Le port estime qu’à terme, le tonnage prévu est de 1,9 million de tonnes par an, soit environ 8 % du trafic global du port tous sens et produits confondus.
avec le journal ENQUETE
Titres publics : le Sénégal prévoit une émission record de 330 milliards FCFA
Le Sénégal se positionne comme le principal animateur du Marché des Titres publics de l’UEMOA en cette année 2025. Selon le calendrier prévisionnel publié par UMOA-Titres, le pays prévoit de lever 330 milliards FCFA, un montant qui le place en tête des huit États membres de l’Union, rapporte le Marché.
Dans le détail, Dakar envisage de mobiliser 130 milliards FCFA via des Bons Assimilables du Trésor (BAT), afin de répondre à des besoins de financement à court terme. Le reste, soit 200 milliards FCFA, sera levé sous forme d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT), des titres à moyen et long terme destinés à consolider la dette et à réduire la pression sur le refinancement.
Cette stratégie traduit une volonté claire des autorités sénégalaises : sécuriser des ressources rapidement tout en allongeant la maturité de la dette pour en stabiliser la charge à moyen terme.
À l’échelle régionale, les États de l’UEMOA ambitionnent de lever un total de 1 300 milliards FCFA sur la même période. Derrière le Sénégal, le Mali prévoit de mobiliser 270 milliards FCFA, suivi du Burkina Faso avec 240 milliards. La Côte d’Ivoire et le Niger visent chacun 180 milliards FCFA.