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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Pape Malick Ndour entendu par la DIC sur sa gestion au PRODAC

Sous le coup d’une délégation judiciaire, Pape Malick Ndour a été interpellé ce jeudi par des agents de la Division des Investigations Criminelles (DIC).

D’après des informations recueillies , le coordonnateur national des cadres de l’Alliance Pour la République (APR) est actuellement auditionné par les enquêteurs dans le cadre d’une enquête portant sur sa gestion du Programme des Domaines Agricoles Communautaires (PRODAC).

À l’issue de cette audition, entamée dans l’après-midi (vers 15h34), il pourrait faire l’objet d’un placement en détention.

Bougar Diouf : « Un congé indéterminé c’est une démission implicitement déguisée sans courage ou un désengagement du devoir d’État voir un abandon de fonction ? »

Nous avons pris connaissance de l’annonce selon laquelle le Premier ministre du Sénégal serait en congé à compter du 6 novembre 2025, sans précision de durée ni de date de retour.

Emploi au Sénégal

 

Une telle décision est inédite, irrégulière et contraire à l’esprit de la Constitution.
Le Premier ministre n’est pas un fonctionnaire ordinaire : il est le chef du Gouvernement, nommé par le Président de la République, et placé sous son autorité directe(articles 42 et 53).

Cela signifie que le Premier ministre est hiérarchiquement subordonné au Président et ne peut en aucun cas décider unilatéralement de partir en congé, encore moins sans l’autorisation du Chef de l’État et sans préciser la date de son retour.

Dans la pratique administrative, les congés du Premier ministre sont fixés par décret présidentiel ou validés par note du Chef de l’État.

Une date de retour précise doit toujours être indiquée afin de garantir la continuité du fonctionnement du Gouvernement et de permettre la désignation d’un intérimaire généralement le Secrétaire général du Gouvernement ou un ministre désigné.

Sans date de retour, il n’existe aucune base légale pour assurer l’intérim, ce qui constitue une irrégularité grave et un dysfonctionnement institutionnel majeur.
Partir en “mission” sans validation présidentielle, sans décret, sans délai, c’est se placer en dehors du cadre institutionnel.
C’est nier l’autorité du Président de la République.
C’est fouler aux pieds le principe même de la responsabilité gouvernementale.

C’est une anomalie grave.
C’est une insulte à notre démocratie.
Et c’est une atteinte directe au sérieux de nos institutions.

Toute “mission officielle” du Premier ministre doit être autorisée par le Chef de l’État, formalisée par décret ou note présidentielle, et limitée dans le temps.
Car le Premier ministre n’est pas un militant en tournée.

Il est le chef du Gouvernement, responsable de la coordination de l’action de l’État, de la gestion quotidienne des affaires publiques et de la sécurité nationale.

Un congé indéterminé peut d’ailleurs être interprété comme une démission déguisée ou un désengagement de la charge gouvernementale, ouvrant la voie à une nomination de remplacement par le Président de la République.

Cette situation crée un vide au sommet de l’État, à un moment où le Sénégal fait face à des défis économiques, sociaux et sécuritaires considérables.
Elle soulève une question de légitimité, de responsabilité et de respect de la hiérarchie institutionnelle.

Le Sénégal n’est pas un terrain d’expérimentation institutionnelle.
Nous refusons que la fonction de Premier ministre soit traitée avec désinvolture ou utilisée pour couvrir des manœuvres politiques.

Nous demandons aux services de la Présidence de la République de clarifier immédiatement :

si ce congé a été officiellement autorisé ;

qui assure l’intérim du Premier ministre ;

et quelle est la date prévue de son retour.

L’État doit demeurer sérieux, transparent et respectueux des formes républicaines.
Les Sénégalais ont droit à un gouvernement pleinement opérationnel, pas à un exécutif fantôme.

Trop, c’est trop.
Le respect des institutions ne se négocie pas.

Monsieur le Président Mr Bougar DIOUF
Union des Panafricanistes Sénégalais UPS

Lat Diop obtient une liberté provisoire accordée par la Cour de cassation, selon ses avocats

L’ancien directeur général de la LONASE, Lat Diop, a obtenu une liberté provisoire accordée par la Cour de cassation, selon des informations rapportées par Emedia et confirmées par ses avocats.

Cette décision marque un tournant important dans le dossier de l’ex-responsable politique, placé en détention dans le cadre d’une procédure judiciaire dont les détails n’ont pas encore été rendus publics.

La Cour de cassation, plus haute juridiction du pays, a ainsi statué en faveur de sa remise en liberté provisoire, en attendant la suite de la procédure. Ses avocats ont salué une « décision juste et conforme au droit », soulignant la confiance de leur client dans la justice sénégalaise.

Aucune réaction officielle n’a pour l’instant été enregistrée du côté du parquet ni des autorités judiciaires compétentes.

Quand Georges Nesta Diop s’égare devant l’héritage du Pit/Sénégal

Il est des propos qui, sous leurs airs d’opinions anodines, révèlent des réflexes profondément enracinés : le mépris de classe, la condescendance politique et le refus d’admettre que la cohérence idéologique puisse l’emporter sur le tapage médiatique. C’est précisément ce que l’on retrouve dans la sortie de Georges Nesta Diop, affirmant sans sourciller que Samba Sy, le prolongement naturel de Amath Dansokho, ne peut pas diriger le Fdr. Une phrase lâchée avec le ton du sachant, mais chargée de cette morgue caractéristique de ceux qui jugent sans connaître, qui commentent sans comprendre et qui mesurent la valeur d’un parti à la longueur de son cortège électoral.

Car derrière cette réaction, il y a un fond : c’est l’ignorance. Probablement, dans la petite géographie mentale de Georges Nesta Diop, le Pit n’a jamais dépassé le statut de «petit parti», trop doctrinaire, trop rigoureux, trop constant. Il le voit sans doute comme un résidu idéologique du passé, incapable, selon lui, de peser dans le nouveau jeu politique. Or, c’est là que son erreur devient abyssale. Depuis 1982, le Parti de l’indépendance et du travail a défini, structuré, inspiré et balisé les lignes de l’organisation politique de la Gauche sénégalaise. C’est le Pit qui a forgé le socle du pluralisme idéologique moderne du pays, en y introduisant la notion de parti de classe et la politique de large rassemblement. Le Pit n’a jamais été un parti de masse, parce qu’il n’a jamais cherché à séduire les foules, mais à éduquer la conscience politique. «On ne le compte pas, on le pèse», aimait dire notre feu camarade Amath Dansokho. Et ce poids-là, même ses adversaires les plus acharnés, du Ps à Pastef, savent qu’il est réel, durable, enraciné dans l’histoire.

Que Georges Nesta Diop l’oublie ou l’ignore, c’est déjà une faute intellectuelle. Mais qu’il ose disqualifier Samba Sy, c’est une faute morale. Car Samba Sy n’est pas un opportuniste parachuté par conjoncture ; il est le fruit d’un long compagnonnage politique, d’une fidélité inébranlable à la ligne du parti, d’un engagement constant à la défense du monde du travail. Ceux qui connaissent un tant soit peu le Pit savent que la succession de l’agrégé en mathématiques, nous voulons nommer le feu camarade Magatte Thiam, ne pouvait pas se faire autrement que dans la continuité, la loyauté et la rigueur doctrinale. Dire que Samba Sy n’incarne pas cet héritage, c’est méconnaître à la fois l’homme et le Pit, c’est piétiner des qualificatifs comme mesuré, structuré, pondéré, sérieux, respecté, respectable, travailleur, présidentiable, philosophe au sens premier du terme, une mémoire et un combat. Nous le disons pour deux raisons fondamentales, parce qu’il a été notre professeur de philosophie et de plus notre camarade et Secrétaire général de notre parti.

Mais il faut comprendre la logique de Nesta. Elle est celle d’une certaine bourgeoisie intellectuelle sénégalaise qui, fascinée par le pouvoir du moment, oublie que la politique n’est pas un jeu d’équilibres, mais une affaire de conviction. Il parle du Fdr et de la Gauche sénégalaise comme d’un marché, où l’on vend et rachète les appartenances au gré des saisons. Or le Pit, c’est tout le contraire. C’est un parti de classe, construit sur une ligne claire, où la fidélité au peuple notamment travailleur prime sur toutes les alliances circonstancielles. Et c’est justement cette constance que Georges Nesta Diop ne supporte pas.
Dans son discours, on retrouve la vieille rengaine des analystes presses, c’est-à-dire que le Pit ne ferait pas le poids. Il serait trop petit, trop discret, trop vieux. Mais qu’a-t-il donc compris de l’histoire politique de ce pays ? Le Pit, depuis ses origines, a pesé dans les grands tournants nationaux.

Dansokho a été de tous les combats contre la confiscation du pouvoir, contre la corruption, pour la défense des travailleurs et de la démocratie. C’est le Pit qui, à travers ses cadres et ses alliances, a contribué à la consolidation du pluralisme politique dans les années 1980 et 1990. C’est le Pit qui a introduit dans le débat public, l’exigence d’une lecture de classe des enjeux nationaux. Et c’est encore le Pit qui, sous Samba Sy, continue de rappeler que gouverner ne doit jamais signifier renoncer à ses principes.

Que Nesta l’accepte ou non, le Pit ne s’est jamais tu, même quand la plupart des partis dits «grands» se sont couchés. Souvenez-vous de la fameuse journée du dialogue à Diamniadio, lors de la prise de parole du camarade Secrétaire général Samba Sy. Quand la mode était à l’opposition permanente, le Pit a choisi la participation critique. Quand la mode est devenue la critique systématique, il a rappelé la nécessité de la responsabilité. Ce n’est pas un parti de slogans, c’est un parti d’action réfléchie. Et c’est ce que les esprits superficiels ne peuvent pas comprendre.

Ce qui irrite Georges Nesta Diop, c’est peut-être aussi la stature morale de Samba Sy. Ce dernier n’a pas besoin de fracas pour exister. Il incarne une tradition d’humilité militante, héritée de Amath Dansokho, ce monument de la Gauche sénégalaise dont la parole, même à voix basse, résonnait plus fort que tous les vacarmes opportunistes.

Samba Sy n’a pas cherché le pouvoir pour lui-même, il s’est imposé par la constance et le travail. Son engagement syndical, sa capacité à écouter, son enracinement dans le monde du travail font de lui un prolongement naturel de Dansokho, non pas par héritage de titre, mais par filiation morale et idéologique.

Nesta, lui, ne voit que des rapports de force. Il croit que diriger, c’est dominer ; il ne comprend pas que dans le Pit, diriger, c’est servir. Il ignore cette culture de la collégialité, de la réflexion collective, du débat interne rigoureux qui fait la noblesse de ce parti. Il s’imagine que le Pit fonctionne comme un club politique, alors que c’est une école de pensée. Et c’est précisément pour cela que ceux qui, comme lui, ne comprennent pas le fondement marxiste-léniniste et humaniste du parti, le jugent avec les yeux du populisme contemporain.

Mais le plus grave, c’est que ce genre de propos contribue à affaiblir la culture politique nationale. Car à force de répéter que tel ou tel parti est «petit», on finit par réduire la politique à une compétition d’arithmétique électorale. Or, un pays ne se construit pas sur les foules, mais sur les idées. Ce ne sont pas les masses qui donnent la direction, ce sont les consciences éclairées. Et dans ce registre, le Pit, malgré sa taille apparente, pèse plus lourd que bien des mastodontes politiques. Sa constance, sa rigueur, son refus du clientélisme en font un repère moral dans un paysage politique souvent livré à la démagogie et à l’improvisation.

Ce n’est donc pas le Pit qui doit se justifier, mais bien Georges Nesta Diop qui doit s’expliquer : pourquoi cette attaque ? Pourquoi ce mépris ? Pourquoi cette volonté de réduire une lignée historique à un simple fait divers ? Il ne peut pas dire qu’il ne sait pas. Il ne peut pas dire qu’il ignore la trajectoire du parti. Alors, faut-il croire que c’est le poids du Pit dans le débat d’idées qui l’agace ? Faut-il penser que voir Samba Sy, un philosophe confirmé, un syndicaliste, un militant formé à l’école du peuple, incarner la continuité de Amath Dansokho, bouscule une certaine hiérarchie intellectuelle ? Peut-être. Peut-être que le fond du problème est là : le Pit n’a jamais eu besoin de s’incliner devant les notables.
Les propos de Georges Nesta Diop ne sont donc pas anodins. Ils traduisent un rejet viscéral d’une tradition de Gauche qui refuse la compromission. Mais cette attaque ne fragilise pas le Pit. Au contraire, elle le révèle. Car si un journaliste aussi bavard se donne la peine de le viser, c’est que le parti continue d’exister là où ça compte : dans le débat idéologique, dans la conscience nationale, dans la fidélité à la vérité sociale.

Il faut d’ailleurs rappeler que sous la direction de Samba Sy, le Pit a gardé sa cohérence, sa discipline et son indépendance. Il n’a jamais succombé aux tentations du suivisme politique. Il continue de parler de justice sociale, de souveraineté économique, de dignité nationale, des valeurs qui, aujourd’hui encore, tracent la ligne de démarcation entre la politique spectacle et la politique de conviction. Ceux qui, comme Nesta, pensent que le Pit doit se dissoudre dans le bruit des coalitions, ne comprennent pas que sa force réside justement dans son autonomie intellectuelle.

Il est facile de railler les petits quand on confond grandeur et nombre. Mais les «petits» qui ont façonné l’histoire de ce pays ne sont pas ceux que l’on a entendus le plus fort. C’est à travers eux que s’est forgé le Sénégal politique. Et dans cette histoire, le Pit, depuis 1982, occupe une place centrale. Ses cadres ont formé des générations entières de militants, de syndicalistes, d’intellectuels engagés. Il a donné à la politique sénégalaise ce que peu de partis ont su offrir : la cohérence d’une vision.

Alors, à Georges Nesta Diop et à tous ceux qui pensent que le Pit appartient au passé, il faut répondre avec fermeté : le Pit n’est pas un vestige, c’est une conscience. Ce parti n’a jamais été dans la course à la popularité ; il est dans la constance. Il n’a jamais été dans la compromission ; il est dans la fidélité. Il n’a jamais été dans le bavardage ; il est dans l’action. Le Pit, c’est le parti de ceux qui construisent quand d’autres commentent.

Georges Nesta Diop peut bien parler et ironiser. Il peut croire que ses mots effaceront plus de quarante ans de militantisme, d’engagement, de lutte. Il peut tenter de ridiculiser Samba Sy, mais il ne pourra jamais effacer ce que ce dernier représente : le fil rouge de la Gauche sénégalaise, l’esprit de Amath Dansokho, la fidélité à une idée. Le reste, ce ne sont que des bruits. Et l’histoire, elle, sait toujours reconnaître ceux qui ont parlé pour le Peuple, et ceux qui ont simplement parlé d’eux-mêmes.

Amadou MBENGUE
Secrétaire général de la Coordination départementale de Rufisque
Membre du Comité Central et du Bureau Politique du Pit/Sénégal

Pastef : l’art de se décrédibiliser

Depuis l’alternance politique qui a porté Pastef et Bassirou Diomaye Faye au pouvoir, le Sénégal vit une séquence politique intense où la Justice occupe une place centrale. Le discours de rupture, porté par la nouvelle équipe dirigeante, s’appuie fortement sur la promesse de transparence et de reddition des comptes. Cette volonté d’instaurer une Justice égale pour tous, même pour les figures les plus puissantes de l’ancien régime, a marqué les premiers mois du nouveau pouvoir. Mais cette dynamique, aussi ambitieuse soit-elle, soulève aujourd’hui des interrogations profondes sur la frontière entre efficacité et précipitation ; entre indépendance judiciaire et usage politique de la Justice.
Le cas récent de l’ancien ministre Mansour Faye illustre parfaitement ces tensions. Ancien proche et beau-frère de l’ex-Président Macky Sall, il avait été incarcéré dans l’affaire dite du «Force Covid-19», une enquête portant sur la gestion controversée des fonds d’urgence durant la pandémie. Sa mise en détention avait été perçue comme le symbole d’une Justice qui ose enfin inquiéter les puissants. Cependant, quelques mois plus tard, plusieurs non-lieux ont été prononcés dans ce même dossier, notamment en faveur de certains hommes d’affaires et d’un ancien Directeur administratif et financier de son ministère. Cette issue rapide interroge : les preuves étaient-elles insuffisantes ? Les dossiers ont-ils été montés dans la précipitation ? Beaucoup y voient le signe d’une Justice qui agit sous la pression politique, sans avoir eu le temps de consolider ses arguments.
Une situation comparable s’observe dans le dossier de l’ancien ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour. Interpellé, auditionné, puis remis en liberté sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui, il a dénoncé publiquement un «acharnement politique». Ce qui a choqué davantage, c’est l’information selon laquelle sa libération aurait été décidée «au plus haut sommet de l’Etat». Si c’est exact, cela remet directement en cause le principe d’indépendance du Pouvoir judiciaire, pilier fondamental de tout Etat de Droit. Ces événements laissent planer un doute sur la manière dont la Justice est administrée. Autrement dit, rend-elle des comptes à la loi ou aux ordres politiques ?

Un pouvoir hostile à la critique
Le cas du journaliste Madiambal Diagne vient compléter ce tableau déjà complexe. Condamné pour diffamation envers un magistrat, il est aussi visé par un mandat d’arrêt international pour des accusations plus graves de blanchiment et d’escroquerie. Actuellement sous contrôle judiciaire en France, il affirme être victime d’une «instrumentalisation de la Justice sénégalaise». Son affaire soulève des questions sensibles sur la liberté de la presse et la place du contre-pouvoir médiatique dans un contexte de recomposition politique. D’ailleurs, en s’attaquant à plusieurs reprises à des figures médiatiques et à des groupes de presse connus pour leurs prises de position tranchées, le pouvoir a fini d’apparaître comme hostile à la critique. Ce qui, du coup, entame l’image de la rupture démocratique annoncée.

A ces affaires, s’ajoute un autre élément troublant : l’incarcération du fils de l’ancien Premier ministre Amadou Ba. Son arrestation, intervenue sans qu’un motif clair ait été communiqué au public, alimente les soupçons d’une Justice sélective et politisée. Dans un contexte où la communication institutionnelle demeure floue, cette détention non motivée renforce le sentiment d’arbitraire et d’opacité dans certaines décisions judiciaires. Le risque est grand de voir se diffuser dans l’opinion, l’idée que la Justice sénégalaise fonctionne à plusieurs vitesses : une justice expéditive pour les anciens dirigeants et une justice prudente ou indulgente pour les proches du nouveau pouvoir.

Pris ensemble, ces dossiers accréditent fortement le fait d’une Justice en mouvement, mais encore en quête d’équilibre. Le nouveau pouvoir, sans doute, semble animé par une volonté sincère de moraliser la vie publique et de restaurer la confiance dans les institutions. Toutefois, en cherchant à aller trop vite, il s’expose à confondre vitesse et précipitation. Or, la Justice ne se mesure pas à la rapidité des arrestations, mais à la solidité des procédures et à la rigueur des preuves. Une mise en détention spectaculaire suivie d’un non-lieu fragilise davantage la crédibilité de l’Etat qu’elle ne la renforce.

Justice des vainqueurs ?
L’enjeu pour le gouvernement de Pastef est désormais de prouver que la Justice sénégalaise agit dans le respect des principes de Droit, indépendamment des contingences politiques. S’il ne parvient pas à dissiper les soupçons d’instrumentalisation, le risque est double : d’une part, décrédibiliser l’ambitieux projet de rupture ; d’autre part, affaiblir davantage et durablement la confiance des citoyens envers les institutions judiciaires. Dans un pays qui a longtemps fait figure de modèle démocratique en Afrique de l’Ouest, la tentation de la justice des vainqueurs serait une erreur politique majeure, comme l’a d’ailleurs déclaré le ministre Abdourahmane Diouf.

Le Sénégal se trouve ainsi à la croisée des chemins : entre une justice exemplaire et impartiale, capable de rendre des comptes sans distinction, ou une justice politique qui, sous couvert de moralisation, deviendrait un instrument de règlement de comptes. Le pouvoir actuel a encore l’occasion d’opter pour la première voie, mais cela suppose de transformer la logique de rapidité en une logique de rigueur, de transparence et de respect scrupuleux de la séparation des pouvoirs.
Félix NZALE

Fatigue automnale: comment y remédier?

Les jours raccourcissent, la luminosité diminue, la température chute…L’approche de l’hiver est souvent marquée par une sensation désagréable d’épuisement. Celle-ci se traduit par un manque d’énergie, une baisse de motivation et une certaine lassitude. Cette fatigue passagère est d’abord liée à la baisse de la luminosité qui est corrélée à une augmentation de la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil. L’horloge interne peut avoir du mal à s’adapter. Résultat, il n’est pas rare d’avoir davantage envie de dormir et de se sentir plus fatigué durant la saison froide.

Analyser sa fatigue saisonnière

Pour pouvoir agir sur la fatigue automnale, il est indispensable d’en comprendre l’origine. Pour y parvenir, le Pr Pierre Philip propose plusieurs pistes de réflexion.

  • Est-ce que vous vous levez tous les jours à la même heure? Car on sait que les irrégularités de sommeil sont très corrélées à un risque dépressif.
  • Est-ce que vous avez essayé d’évaluer dans quelle mesure vos liens sociaux se sont dégradés au cours des années qui se sont écoulées et comment cela peut impacter un isolement?
  • Est-ce que vous avez mesuré votre sédentarité? Car on sait que la sédentarité peut impacter le moral et la fatigue.
  • Êtes-vous déprimé.e? “Depuis la crise du Covid-19, la population générale est beaucoup plus victime d’un stress mental et d’un stress psychologique. Ces éléments-là sont en étroite corrélation avec des perturbations du sommeil”, pointe le spécialiste.

“Une fois que l’on a fait ce constat, il convient d’analyser votre fatigue: est-ce qu’elle est associée à une baisse de moral, un sentiment de tristesse, et/ou d’échec? Auquel cas cela oriente vers une dépression.

Observez si, en plus d’être fatigué, vous n’avez pas en plus une mauvaise hygiène de sommeil avec une irrégularité trop importante des levers et des couchers voire un manque de sommeil.

Essayez aussi d’évaluer votre niveau d’activité physique par jour: combien de temps bougez-vous réellement par jour? Si vous n’avez pas de montre connectée, vous pouvez simplement regarder combien de minutes vous marchez par jour. En pratique, on devrait avoir 30 minutes d’activité, 5 jours par semaine.

“À l’issue de ce premier bilan et en fonction de vos réponses, il faudra augmenter l’activité physique, améliorer le sommeil et en cas de sentiment de tristesse ou de déprime, vous pouvez télécharger notre application gratuite KANOPEE sur les stores qui vous aidera à faire un premier bilan et si besoin ensuite en parler avec un professionnel de santé”, suggère le Pr Pierre Philip.

Quels sont les 3 types de fatigue?

On distingue trois types de fatigue:

  • La fatigue physique: manque d’énergie, difficultés à se mettre en mouvement ;
  • La fatigue intellectuelle: épuisement au travail, difficultés à se concentrer ;
  • La fatigue nerveuse: elle est essentiellement due au stress et au surmenage.
  • Comment lutter contre la fatigue automnale?

    • Faire une cure de vitamines en septembre, octobre, novembre

    Les compléments alimentaires participent à lutter contre la fatigue automnale et hivernale. Ils contiennent de la vitamine C, des vitamines du groupe B, des minéraux (magnésium, fer, zinc, manganèse). Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien pour choisir celui qui vous conviendra le mieux. La gelée royale est également très intéressante pour prévenir le stress oxydatif et booster le système immunitaire à l’arrivée du froid.

    • S’exposer à la lumière du jour, un remède efficace

    Pour lutter contre la fatigue saisonnière, il est essentiel de passer autant de temps que possible à l’extérieur pour stimuler l’organisme et garder un rythme de vie actif.

    • Adopter une alimentation variée et équilibrée

    Pour contrer la fatigue automnale ou hivernale, il est primordial d’adopter une alimentation variée et équilibrée. Cela passe par le fait de consommer des fruits et légumes, des protéines et surtout des produits de saison.

    • Se coucher et se lever à heures fixes

    “Le fait d’avoir des horaires de sommeil irréguliers favorise les troubles du sommeil et la fatigue”, insiste le Chef du service universitaire de sommeil du CHU de Bordeaux. Il est tout aussi important de prendre la bonne habitude de dormir au moins huit heures par nuit.

    • Lutter contre la sédentarité

    Pour rester en forme, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité physique par jour (marche, vélo, natation…). En parallèle, il est important de bouger au maximum durant la journée pour lutter contre la sédentarité. D’autant plus que l’activité physique joue sur le moral. Il a été démontré qu’à partir de cinq minutes d’activité par jour, l’effet bénéfique sur le moral se fait sentir. “La fatigue, c’est aussi un processus d’auto-entretien. Si vous vous fixez des objectifs inatteignables par rapport à votre niveau actuel d’énergie ou votre possibilité d’engagement, il est certain que cela va nuire à votre capacité de motivation”, fait remarquer notre interlocuteur.

    • Ne pas stimuler son cerveau le soir

    La lecture doit être privilégiée à l’ordinateur et à la télévision. De manière générale, il est préférable de rester calme le soir en cas de fatigue intense.

    Merci Au Pr Pierre Philip, Chef du service universitaire de médecine du sommeil du CHU de Bordeaux, auteur du livre ANTI DEPRIME (Éd. Albin Michel). Pour en savoir plus sur la déprime et le sommeil, consultez les comptes instagram ou TikTok @pr.philip. 

Un bol de douceur

1/ Verser tous les ingrédients du crumble dans un bol et mélanger du bout des doigts jusqu’à obtention d’une texture sableuse. Filmer et placer au réfrigérateur pendant 15 minutes.

2/ Préchauffer le four à 190 °C. Verser le crumble sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et enfourner pour 15 minutes.

3/ Peler et émincer l’oignon et l’ail. Laver et couper le chou-fleur en sommités.

4/ Verser 1 cuillerée à soupe d’huile d’olive dans une cocotte et faire revenir l’oignon pendant 5 minutes. Ajouter l’ail, le thym, les fleurettes de chou-fleur et poursuivre la cuisson pendant 5 minutes. Verser le bouillon de légumes et la boisson végétale. Porter à ébullition, couvrir, baisser le feu et laisser mijoter pendant 15-20 minutes, jusqu’à ce que le chou-fleur soit tendre.

5/ Ajouter les châtaignes et cuire encore 5 minutes. Mixer à l’aide d’un blender ou d’un mixeur plongeant. Saler et poivrer.

6/ Verser la soupe dans des bols et parsemer de crumble. Arroser d’un filet d’huile d’olive, saler et poivrer légèrement.

La solidarité féminine, meilleure arme pour lutter contre les cancers

La cellule genre et l’Association des femmes du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement ont apporté leur contribution à la lutte contre les cancers féminins. Elles ont profité d’une journée de sensibilisation et de dépistage des cancers, à la sphère ministérielle Habib Thiam, à Diamnadio, pour encourager les femmes à des dépistages réguliers, mais aussi pour apporter des soutiens aux victimes rapporte le soleil . 

L’émotion était au rendez-vous lors du lancement, le mercredi 29 octobre, des deux journées de sensibilisation et de dépistage des cancers organisé par l’amicale des femmes du ministère de l’Hydraulique et de l’assainissement, en partenariat avec la cellule genre et équité. Une centaine de femmes ont pu être dépistées durant ces deux jours. Lors d’un panel organisé par la Lisca, l’émotion était palpable : des participantes n’ont pu retenir leurs larmes face à des témoignages poignants. Ces récits ont suscité une vive prise de conscience quant aux ravages des différents cancers et ont souligné la nécessité de militer pour un accompagnement global des victimes par les structures étatiques. Toutes les intervenantes ont également insisté sur l’importance d’une mobilisation et d’une collecte de fonds pour faire reculer la maladie. Le directeur de cabinet, Salmone Fall, présent à la rencontre, a vivement encouragé les associations féminines à adopter une approche plus inclusive dans leur combat contre le cancer. Il a notamment insisté sur la nécessité d’impliquer les hommes dans la sensibilisation et la communication. « Il est important d’associer les hommes à la communication, à la sensibilisation, face à ces fléaux qui portent atteinte au bien-être des femmes. Il est important que les hommes soient au fait pour jouer leur rôle d’accompagnement. Cela aidera à renforcer l’aspect préventif et curatif de ces maladies », a-t-il affirmé. Salmone Fall a également souligné la volonté de son ministère d’aller au-delà de sa mission principale (l’accès à l’eau et à l’assainissement). Ce geste traduit, selon lui, un engagement fort à promouvoir la santé, le bien-être et l’épanouissement de son personnel, et en particulier des femmes, qu’il considère comme un pilier incontournable de la société.

Diourbel : les services de santé en alerte

Les communes de Diourbel et de Bambey ont enregistré des cas de fièvre de la vallée de Rift. Le gouverneur a ainsi convoqué, mardi, les acteurs de la santé à une réunion d’information et de partage du Comité régional de gestion des épidémies (Crge).

À l’occasion, Mamadou Dieng, directeur régional de la santé de Diourbel, a indiqué que tous les services sanitaires sont en alerte pour une bonne surveillance épidémiologique.

« Nous avons prépositionné le matériel de prélèvement et établi des fiches techniques pour une détection précoce des cas suspects. Nous travaillons avec tous nos services pour qu’aucun cas suspect ne puisse nous échapper », a-t-il souligné.

La réunion a permis aux autorités administratives, territoriales et sanitaires de mettre en place un plan d’action régional de lutte contre la maladie de la vallée du Rift. Le gouverneur, Ibrahima Fall, a insisté sur la vaccination du cheptel.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention