Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.
Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop
OMAR BLONDIN DIOP…
Aîné frère d’une Fratrie
Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).
Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.
Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.
De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.
Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).
Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.
Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.
Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.
Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.
EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.
La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.
La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.
Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…
« Tout le monde pleure. Si Birame Souleye Diop peut pleurer pour Ousmane Sonko, je peux pleurer pour celui avec qui j’ai partagé le même sein. »
« J’ai une maladie. Mon cœur et mes yeux sont connectés. Je ne veux pas être soigné de cette maladie », a-t-il déclaré, faisant référence à son empathie naturelle. Cette déclaration intervient une semaine après la diffusion d’un message très personnel dans lequel il défendait Youssou Ndour, suite à l’appel au boycott du Groupe Futurs Médias lancé par Ousmane Sonko. Des extraits de cette intervention étaient devenus viraux sur les réseaux sociaux, suscitant des moqueries, notamment chez certains militants de Pastef.
Bouba Ndour a poursuivi en affirmant : « Tout le monde pleure. Si Birame Souleye Diop peut pleurer pour Ousmane Sonko, je peux pleurer pour celui avec qui j’ai partagé le même sein. » Un parallèle assumé entre l’engagement affectif et familial de chacun. Malgré la controverse, il a tenu à remercier les nombreuses personnes qui lui ont témoigné de la solidarité : « J’en profite pour demander pardon aux Sénégalais. Beaucoup de personnes m’ont soutenu. »
Ada Fass terrasse Liss Ndiago avec une prise spectaculaire à l’Arène nationale
Ce samedi 19 juillet, Ada Fass a brillamment battu Liss Ndiago lors d’un combat explosif à l’Arène nationale. Grâce à une prise technique fulgurante, il a mis son adversaire au sol, signant ainsi sa 13ᵉ victoire. Stratège et déterminé, Ada Fass confirme son statut d’étoile montante de la lutte sénégalaise et n’hésite pas à défier le roi des arènes, Modou Lo.
CAN Féminine Maroc 2025 : Le Sénégal défie l’Afrique du Sud en 1/4 de finale ce soir à Oujda
C’est un choc décisif qui attend les Lionnes du Sénégal ce samedi 19 juillet 2025. À 19h (heure locale), elles affronteront l’Afrique du Sud en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2024, au stade d’Honneur d’Oujda, au Maroc.
Après un parcours solide en phase de groupes, les joueuses sénégalaises sont prêtes à relever le défi face à l’une des grandes nations du football féminin africain. L’enjeu est de taille : une place en demi-finale et, potentiellement, une qualification historique pour la Coupe du monde féminine.
Emmenée par une génération ambitieuse et talentueuse, l’équipe nationale du Sénégal compte bien créer l’exploit. Les partenaires de Ndéye Awa Diakhaté affichent confiance et détermination à l’approche de ce rendez-vous crucial.
Rendez-vous à 19h, pour une bataille qui promet intensité et émotions.
Coopération douanière : la Gambie et le Sénégal affinent leur partenariat à Banjul
Des experts douaniers de la Gambie et du Sénégal se sont réunis à Banjul pour une rencontre technique de deux jours consacrée à l’évaluation des accords conclus en 2024 à Dakar et au renforcement de la coopération transfrontalière. Selon The Standard Newspaper, cette initiative vise à faciliter les échanges commerciaux tout en renforçant la sécurité et la transparence entre les deux pays.
Le Commissaire général des Douanes gambiennes, Yankuba Darboe, a souligné l’importance stratégique de cette rencontre : « Elle marque une étape essentielle dans la mise en œuvre des engagements pris pour sécuriser nos frontières, faciliter le commerce légitime et soutenir l’intégration économique régionale. »
Son homologue sénégalais, le Colonel Babacar Mbaye, a salué la dynamique actuelle entre les deux États, souhaitant « opérationnaliser les recommandations issues de la réunion de Dakar pour une gestion concertée des frontières ».
Le président du conseil d’administration de la GRA, Dawda Ndure, a plaidé pour une communication fluide entre les administrations, tandis que le ministre gambien des Finances, Seedy Keita, dans une déclaration lue en son nom, a rappelé que la réussite de cette coopération dépend de la mise en œuvre intégrale des résolutions adoptées.
Le dialogue a permis d’identifier les progrès réalisés et les obstacles à surmonter, dans un esprit de collaboration. Les deux parties ont également réaffirmé leur engagement commun à lutter contre la criminalité transfrontalière et les trafics illicites.
Le préfet de Dakar interdit la marche du mouvement « Sauvons la République » qui exigeait la démission de Ousmane Sonko
La marche projetée par le Mouvement « Sauvons la République / Doggu Saam Sunu Réew » pour exiger la démission du Premier ministre Ousmane Sonko n’aura pas lieu. Dans une correspondance adressée aux organisateurs, le préfet de Dakar, Cherif Mouhamadou Blondin Ndiaye, a annoncé son refus d’autoriser la manifestation prévue ce vendredi 18 juillet 2025.
Selon la lettre de réponse, la demande de marche, déposée sous la référence MSR/DS/001/2025, prévoyait un rassemblement entre 15 heures et 18 heures, de la Poste de la Médina jusqu’au siège de la Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité. Mais après enquête, les services compétents ont jugé que le parcours envisagé à ces horaires risquait de perturber gravement la libre circulation des personnes et des biens dans la capitale.
Sur cette base, le préfet indique être « au regret de ne pouvoir donner suite » à la requête formulée par les responsables du mouvement, notamment Diaraf Sow, Abdou Mahi Gueye et Ousmane Ndiaye.
Le mouvement citoyen entendait faire entendre sa voix contre la gestion du gouvernement en place, à travers une mobilisation pacifique. Cette interdiction intervient dans un contexte politique tendu, marqué par une montée des contestations et une opposition qui se structure face aux nouvelles autorités issues de l’élection présidentielle de mars 2024.
À 16 ans, elle déclenche la chute de “Kocc Barma”, figure de la cyberpornographie
Après le coup de filet qui a permis, jeudi, l’arrestation du présumé Kocc, maître-chanteur et célèbre administrateur de sites pornographiques, la Division spéciale de la cybersécurité a saisi d’importantes pièces à conviction : ordinateurs, véhicules, appareils de gestion de sites web…
L’affaire a alimenté hier les réseaux sociaux, après les échanges de grande envergure. En réalité, l’arrestation du célèbre administrateur de sites pornographiques s’est faite sur la base d’une plainte formulée en assemblée : une jeune sénégalaise de 16 ans, est victime de chantage sexuel, après avoir eu une relation avec un certain Alpha Moudji à qui elle aurait donné l’impression d’être influente sur les réseaux sociaux. La fille a ensuite déposé une plainte à la Division spéciale de la cybersécurité. Elle a affirmé être tombée sur El Hadji Babacar Dioum, résident à la Patte d’Oie Builders, présenté comme le cerveau des sites de « buzz » et de la pornographie.
Les informations recueillies, puis les investigations menées, ont permis aux enquêteurs de mettre la main sur une importante base de données, contenant plusieurs noms et images compromettantes de jeunes filles, dont certaines identifiées dans la base comme étant mineures.
Bahacar Dioum alias Kocc, 38 ans, fils de O. et de feue A. Seye, marié et père d’un garçon.
Monté après plusieurs années d’anonymat sous le pseudo d’administrateur des plateformes Kocc, Dioum s’est illustré dans la gestion des réseaux sociaux (pages, comptes), mais surtout dans la diffusion de contenus à caractère intime, à des fins de chantage numérique. Dans le cadre de l’enquête ouverte, la Division spéciale de la cybersécurité a mis la main sur une série d’équipements numériques : ordinateurs portables, appareils de gestion de sites web, téléphones portables, cartes SIM, disques durs, etc.
Plusieurs victimes ont été entendues, et les enquêteurs disposent de preuves suffisantes de chantage, de préjudice moral, voire de harcèlement numérique. Des captures d’écrans, des conversations, des photos, des vidéos, des transferts d’argent, etc., sont versés dans le dossier. Les documents font état de transferts d’argent réguliers et de paiements de grosses sommes effectuées par des personnes en quête de suppression de contenus ou d’effacement de publications diffamatoires.
La Division spéciale de la cybersécurité a mobilisé une équipe d’experts qui travaillent activement sur l’exploitation des données saisies. L’impact est réel, d’autant que plusieurs individus ciblés, en particulier les jeunes filles, se disent psychologiquement affectées. Les investigations techniques ont aussi permis de démonter une série de dispositifs numériques, permettant d’identifier un réseau bien structuré.
La police judiciaire a ainsi fait appel à des spécialistes en cybercriminalité. Le mis en cause, El Hadji Babacar Dioum, fils de O. et de feue A. Seye, est le principal cerveau identifié par la Division D. P. de l’Armée comme étant le fameux Kocc. Marié et père d’un garçon, il a été présenté comme un individu discret, sociable, courtois, connu dans des cercles limités, mais dont les activités dans l’ombre ont fini par éveiller l’attention des autorités.
Les documents financiers saisis font également état de mouvements suspects de fonds, en plus de plusieurs témoignages concordants. Certains parlent de publications compromettantes, d’autres de promesses non tenues après paiement.
Le mis en cause est aussi soupçonné d’avoir mis en place un vaste réseau de pages et sites web, tous logés sur des plateformes souvent hébergées à l’étranger. L’enquête révèle aussi que des comptes d’influenceurs connus, des artistes et même des politiques, ont été suivis à la trace pour surveiller leurs interactions numériques.
Au moment de l’opération menée jeudi, les policiers ont saisi dans la résidence du mis en cause, à la Patte d’Oie Builders, plusieurs objets : une arme à feu, des douilles, des puces téléphoniques, des liasses d’argent, des ordinateurs, des véhicules, etc.
La fameuse bagnole empruntée par Mamie Ndèye Savon dans les sketchs retrouvée dans le garage
Les découvertes sont saisissantes. En plus de l’arsenal technologique, les policiers ont mis la main sur des identifiants, des outils d’administration de sites web, mais aussi plusieurs cartes SIM, téléphones, VPN, et des documents administratifs utilisés pour obtenir l’hébergement de sites à caractère pornographique. L’un des véhicules saisis appartient à une société de location bien connue. Même Ndèye Savon, humoriste très en vue, l’avait emprunté dans un de ses sketchs devenus viraux sur les réseaux sociaux.
Parmi les autres objets retrouvés dans la chambre du mis en cause, les policiers ont aussi listé des tenues de Teunguè, l’ensemble des identifiants, des outils d’administration des sites, etc.
Kocc était bien en possession d’un réseau d’administration de sites de « buzz » et de pornographie, avec une clientèle ciblée qui générait d’importantes ressources.
Les jeunes, les influenceurs, les acteurs culturels, les politiques et même les structures étatiques sont à présent invités à la prudence et à la vigilance, car les réseaux sociaux ne sont pas toujours ce qu’ils laissent paraître. L’enquête suit son cours.
Actunet Avec l’OBS
“Insulter son père est indigne. Sonko, dis le à tes ouailles : à force d’agir aussi insolemment leur place dans notre société doit être remise en question”, dixit Adama Gaye.
Adama Gaye défend Pape Ngagne Ndiaye “Sonko, dis le à tes ouailles : à force d’agir aussi insolemment leur place dans notre société doit être remise en question”
Je Suis Pape Ngagne NDiaye
. Au lendemain de deux jours d’attaques ad hominem insoutenables mais surtout honteuses, justiciables d’une auto-saisine des services judiciaires de notre pays, attaques dirigées contre une des grandes figures médiatiques de notre pays, je veux ici, amicalement, dire aux Pastefien.ne.s que leurs violentes et abominables insultes contre Pape Ngagne Ndiaye, via son père, sont indignes de leurs auteur.e.s.
J’ajoute qu’elles ne rendent pas non plus service à Ousmane Sonko pour lequel elles ont été lancées afin de faire taire l’animateur de l’émission Faram Face.
Je connais aussi bien Sonko que Ndiaye et tous les deux ont suffisamment de mérite pour ne pas être l’objet des dérisions insultantes qu’ils ont ensemble subies.
Sonko est un champion politique, dont le nom s’est imposé dans le landerneau politique national à travers sa résilience et son intelligence au profit d’un engagement politique que nul ne saurait minorer.
Personne n’est parfait mais on ne doit jamais jouer avec l’honneur de qui que ce soit. Protéger celui de Sonko, c’est le faire pour toutes les figures visibles sur les scènes de notre pays.
Je peux comprendre la colère de ses soutiens envers Pape Ngagne Ndiaye et, plus généralement, le groupe Futurs Médias dont les postures médiatiques pendant les récentes années de braises, sous la dictature sanguinaire de Macky Sall, ont été celles de forces plus proches de la collaboration avec le monstre anti-démocratique que de courage pour accompagner les dignes compatriotes qui le combattaient à mains nues.
De là à valider les insanités déversées sur un animateur dont le principal tort ne fut, voici 3 jours, que de tenter de défendre sa case, son patron, ses collègues tout en tendant la main à Sonko, je ne le ferai pas.
Qu’on se le dise: ce n’est pas juste de croire qu’une vile campagne de dénigrements adossée sur des salves d’attaques en dessous de la ceinture du père de l’animateur de télévision peut être opératoire.
C’est un leurre de continuer cette fétide stratégie.
Pastef doit le savoir: ses 72 heures consacrées à bombarder de méchancetés une personne et sa famille n’est ni démocratique ni défendable.
Le Sénégal entier a fini par y trouver une raison de détester ses méthodes.
Que Boucounta Ndiaye, qui n’est autre que le papa de Pape Ngagne, ait chanté Ndaga, cela ne justifie pas qu’on le trouve salace. C’est en artiste qu’il a repris une chanson qui faisait déjà fureur au Sénégal dans les années 1970 sous de nombreuses voix d’or du pays, de feus Saloum Dieng à Abdoulaye Mboup.
Les propos d’un artiste ne sont jamais à lire au 1er degré. Sinon de Serge Gainsbourg, James Bown, Michael Jackson, Stevie Wonder (dont le label Thiapa lui vient d’un…Sénégalais), ou encore Souleymane Diego Faye, nombreux seraient les grands musiciens à être excommuniés !
Sauter sur l’œuvre d’art de Boucounta pour penser pouvoir détruire un viel homme de 90 ans, c’est pire qu’une indécence, un acte qui sent la lâcheté.
Pastef doit grandir. S’assagir. Cesser de semer dans notre pays une culture de la haine. J’invite et je somme Ousmane Sonko de sonner la fin de la récréation dans les rangs de ses groupies. Qui le desservent lourdement du reste tant leurs ordures ne déteignent d’abord que sur sa personne…
Je veux être clair et net: pas question que je cautionne les fréquentations ou complicités et clémences de Ngagne envers des figures, tels Farba Ngom, Lat Diop, Macky Sall ou autres membres des brigades de la dictature où leur compagnonnage a été fatal au Sénégal.
Il n’en reste cependant pas moins que la vérité oblige de dire qu’il a, comme Sonko, du mérite.
Celles et ceux, à travers tout le pays qui, par dizaines de milliers, plébiscitent, en la suivant chaque semaine, son émission de télévision, en sont les preuves vivantes.
Qui peut douter que Pape Ngagne Ndiaye, tout autodidacte qu’il soit, s’est imposé comme un talentueux homme des médias. Qu’il sait faire avec brio ses interviews. Qu’il est teigneux au point de pouvoir déstabiliser quiconque se retrouve en face de lui, quel que soit son pedigree ? Que les personnes qu’il invite le sont souvent de façon diversifiée, donc démocratique !
Je prends, ce matin, la défense de Pape Ngagne Ndiaye en disant à Pastef de me choisir si ça lui chante comme cible de ses insultes. Au passage, qu’il soit clair que pour en avoir été déjà victime cela ne fait que renforcer quiconque fait l’objet de ces campagnes que le procureur de la République se doit de bannir au nom de ce qu’il appelle propos attentatoires aux bonnes moeurs.
Voici bientôt un an, en novembre 2024, je fus l’invité de Pape Ngagne Ndiaye à son émission. Outre l’entretien qui fut un grand moment de télévision, j’en garde le souvenir de la politesse, du professionnalisme et de la perspicacité d’un interlocuteur dont les limites, somme toute humaines, ne sauraient obérer le grand talent, l’endurance et la détermination à gravir l’échelle sociale en partant de très bas.
Insulter son père est indigne. Sonko, dis le à tes ouailles : à force d’agir aussi insolemment leur place dans notre société doit être remise en question.
Le Sénégal vaut mieux que des affaires de 72 heures de saletés. Pastef n’en continuera qu’à dégringoler dans l’estime d’un peuple lassé de l’attendre sur les terrains essentiels de la justice, des libertés, du développement, de la sécurité ou encore des grandes valeurs sans lesquelles la commune volonté de vie commune, base de la nation, n’est qu’une charade.
Arrêtons ces dérives qui ne font plus rire et n’ont aucun impact sur les appréciations que nous formons sur quelque enjeu ou personne. Diomaye, il faut dire aux sauvages de Pastef qu’ils n’amusent plus personne. Et qu’aucune de leurs saillies ne peut détruire le mérite d’un Pape Ngagne Ndiaye, parti de rien, et, aujourd’hui, au pinacle d’une profession parmi les plus difficiles. La formation reçue chez son père, une émérite figure traditionnelle nationale, n’est incontestablement pas étrangère à son ascension…
Pastef, vos 72heures vous rendent petits. Que des con.neries !
Affaire Serigne Issa Touré : de nouveaux témoignages accablants, les victimes présumées se multiplient
L’affaire Serigne Issa Touré prend une ampleur inquiétante. Toujours en cavale, le prédicateur controversé fait désormais face à une nouvelle vague d’accusations. Selon Libération, un deuxième collectif de victimes présumées a officiellement déposé plainte, portant à plusieurs dizaines le nombre de personnes se disant abusées.
Les témoignages recueillis dressent un tableau glaçant. M. Fall affirme : « Il m’avait demandé de le pénétrer au motif que je devais prendre ce qui est en lui ». Un autre, I. Fall, confie avoir vécu huit ans dans un cycle d’abus : « Ma vie se résumait à avoir des rapports sexuels avec lui. J’étais même devenu accro aux films X ».
Ces révélations s’ajoutent à une série de plaintes déjà en cours et alimentent l’indignation de l’opinion publique. L’affaire soulève de graves questions sur l’exploitation de l’emprise spirituelle, les dérives sectaires, et le silence prolongé autour d’abus présumés.
La traque de Serigne Issa Touré se poursuit, alors que la justice tente de faire toute la lumière sur ce dossier sensible.
Départ surprise de Cherif Diop : le présentateur vedette quitte la TFM
C’est une figure emblématique du journal télévisé sénégalais qui tire sa révérence. Cherif Diop, le présentateur phare du 20h sur la Télé Futurs Médias (TFM), a quitté la chaîne, selon des informations relayées par Les Échos.
Ce départ, aussi soudain qu’inattendu, laisse planer de nombreuses interrogations. Aucune explication officielle n’a encore été fournie sur les raisons de cette décision, alimentant ainsi rumeurs et spéculations dans le paysage médiatique.
Cherif Diop, apprécié pour son professionnalisme et sa prestance à l’antenne, aura marqué de son empreinte le journal télévisé sénégalais. Son retrait de la TFM signe la fin d’un chapitre important de sa carrière et suscite déjà un vif intérêt quant à ses projets futurs