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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

États-Unis -Ukraine : l’accord sur les minéraux bientôt signé ?

Sous pression de Donald Trump, le président ukrainien envisage de céder une partie des minéraux de terres rares de son pays aux américains.

Les fonctionnaires Ukrainiens et américains travaillent sur un projet d’accord entre les deux gouvernements, déclaration c’est de Volodymyr Zelensky vendredi sur le réseau social X.

Les États-Unis veulent accéder aux minéraux de terres rares de l’Ukraine. Et compenser le soutien militaire apporté à Kiev dans le contexte du conflit avec la Russie.

L’accord doit concerner également sur l’assistance future de Washington. Initialement, il portait sur 50 % des terres rares du pays.

L’Ukraine a longtemps tergiversé exigeant des avantages mutuels et de mesures solides en matière de sécurité.

Mais ça c’était avant. La signature du texte a été présentée comme ‘’ imminente par un conseiller du président Ukrainien’’ vendredi.

La pression de Donald Trump est sans nul doute passée par là.

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Conjoncture économique : Yoro Dia s’en prend au «pessimisme paradoxal des marchands de désespoir»

Sénégalais, n’ayez pas peur, souriez, soyez optimistes et confiants en l’avenir de notre grand pays promis à un avenir éclatant malgré le virus du désespoir que veut nous inoculer Pastef, après avoir insufflé le ressentiment dans le cœur de la jeunesse. C’est inéluctable, notre pays est appelé à devenir le pays le plus riche de la Cedeao, comme l’est la Suisse ou le Luxembourg. Nous serons bientôt le pays le plus riche de la Cedeao grâce à un certain nombre de déterminismes qui sont à la fois politique, géographique, historique et géopolitique. C’est juste une question de temps. Et le temps ne chôme pas. Ce que Pastef, qui a perdu un an, n’a pas encore compris. Donc, la mission essentielle de l’opposition, notamment celle du Shadow cabinet, est de voir comment rattraper le temps que nous allons perdre avec l’intermède Pastef.

Le discours pessimiste et désespérant de Pastef est paradoxal. Comment on peut être à la tête d’un pays pétrolier et gazier, qui a d’excellentes ressources humaines, qui a l’avantage comparatif d’être un ilot de stabilité dans sa région (comme la Suisse pendant des siècles), avoir une position géographique et géopolitique exceptionnelle, avoir le plébiscite des jeunes et avoir un discours aussi désespérant. Le Sénégal a tous les atouts et les déterminismes pour être une future Suisse, mais il lui manque le «facteur immatériel» qui explique, selon Peyrefitte, les miracles économiques des pays sans ressources comme la Hollande, le Japon, la Suisse. Sans des ressources comme le pétrole et le gaz, et grâce à ce facteur immatériel, Wade et Macky Sall, qui avaient une haute idée du rang du Sénégal, avaient réussi à faire d’un Sénégal indigent un Sénégal pré-émergent. Pastef dont l’arrivée au pouvoir coïncide avec les premiers barils de pétrole et le gaz, veut nous faire passer de l’émergence à l’indigence. Quel paradoxe ! Cela défie le bon sens économique et même le bon sens tout court. Les jeunes qui ont plébiscité Pastef se sont trompés de bonne foi, car Pastef leur a vendu le rêve de Dubaï avant qu’ils ne se réveillent au Venezuela.

Le «facteur immatériel» est dans l’exception sénégalaise qui, après avoir été l’exception politique, doit devenir l’exception économique car le seul problème du Sénégal est l’économie, il n’est ni politique ni institutionnel. Le facteur immatériel est aussi de dire aux Sénégalais que leur pays doit rester à l’avant-garde et non pas à l’arrière-garde avec les putschistes de l’Aes. En culpabilisant la richesse, Pastef veut l’égalité dans la pauvreté comme au Venezuela ou en Corée du Nord, les seuls pays qui ont encore les coopératives que Pastef veut réinventer plus de 30 ans après la chute de l’Urss. Avec les coopératives urbaines qu’il propose pour lutter contre le chômage des jeunes, Sonko s’attaque aux symptômes de la maladie et pas à la cause. Et le Dr Manhatir, qui a fait émerger la Malaisie, a démontré en bon médecin que le sous-développement consiste à s’attaquer aux symptômes de la maladie (lutte contre la pauvreté), mais pas à la cause (l’absence ou la faiblesse de la création de richesses). Par exemple, les Jakartas sont des symptômes de la maladie du chômage dont la cause est l’absence de création de richesses et d’industries. Aucun jeune ne rêve ou n’a l’ambition d’être Jakartaman. Et c’est la création de richesses qui fait défaut chez Sonko comme chez Maduro, qui culpabilisent la richesse, sèment la peur, le doute et l’incertitude, qui sont aux antipodes de la création de richesses, qui exige de la confiance et de l’optimisme. L’émergence, c’est quand le créateur de richesse ou l’entrepreneur devient le moteur du système, mais pas le fiscaliste.

La politique économique de Sonko rappelle la belle chanson des Beatles : the Taxman (le percepteur) où ils disent que même quand «tu fais une promenade, le percepteur va taxer tes pieds, quand il fait froid, il taxe le chauffage, quand tu as une voiture, il taxe la rue, et il veut que tu le remercies de ne pas tout prendre». Une économie centrée sur le percepteur, et pas sur le créateur de richesse, ne peut être performante. Au lieu de fouetter l’orgueil des Sénégalais comme Roosevelt, Reagan, Trump, Manhatir, Lee Kuan Yew l’ont fait avec leurs peuples, Pastef s’est engouffré dans la porte des lamentations, à la recherche perpétuelle d’un bouc émissaire comme Macky Sall, le Fmi, la Banque mondiale, Donald Trump, la France, et peut être bientôt le climat ou la planète Mars.

Avec un secrétaire d’Etat à l’encadrement du monde rural, les coopératives urbaines annoncées par Sonko, les magasins témoins et le recrutement des milliers de volontaires pour contrôler les prix, le Sénégal de Diomaye mooy Sonko a quitté la voie de l’émergence pour emprunter «la route de la servitude» dont parle le Nobel d’Economie Frederic Von Hayek. Hayek est cet économiste dont se sont inspirés Reagan et Thatcher pour lancer cette grande révolution conservatrice qui a freiné le déclin de la Grande Bretagne et redonné à l’Amérique sa grandeur avec Reagan en libérant les énergies, en redonnant confiance et le sens de la grandeur à leur pays.

Avec les marchands de désespoir que nous avons à la tête de l’Etat, le Sénégal ferme l’ère de la grandeur ouverte avec Wade. C’est pourquoi je prônais un demi-tour démocratique lors des Législatives, car les premiers mois de Diomaye avaient tous les symptômes de l’intermède de Morsi et des Frères musulmans à la tête de l’Egypte. L’Egypte fit demi-tour avec le coup d’Etat de Sissi, mais au Sénégal, une des plus vieilles démocraties du continent, le demi-tour ne peut être que démocratique. Comme on a raté l’occasion de faire demi-tour lors des Législatives, on a laissé les marchands du désespoir nous engager sur l’autoroute à péage du déclin et de l’indigence, après une folle chevauchée de Macky Sall vers l’émergence. On ne fait pas émerger un pays avec des économies de bout de chandelle sur les machines à café et en réduisant les hauts fonctionnaires aux Kfc, McDo ou aux sandwichs grecs quand ils sont à l’étranger. L’émergence, c’est le culte de la grandeur comme à Dubaï, où on est passé du dos de chameaux à une police qui patrouille en Lamborghini. Naturellement, sur le principe, on ne peut que se féliciter de l’effort de réduction de la dépense publique, mais là n’est pas la solution. La solution est dans la production de richesses. Et sur ce plan, l’échec est flagrant car l’économie se fonde sur la confiance que Pastef n’a jamais réussi à inspirer aux acteurs économiques.

En 1932, Roosevelt a sorti l’Amérique de sa crise économique la plus grave en redonnant confiance à un Peuple en proie à un doute profond. Le Président Diomaye et son Premier ministre ont réussi la prouesse de mettre dans le coma une économie en pleine croissance en semant la peur, le doute, l’incertitude. L’élection de Trump a relancé l’économie, fait bondir la Bourse parce qu’il vend la confiance, la grandeur, flatte l’ego du Peuple américain, comme Roosevelt ou Kennedy avec sa nouvelle frontière (amener les Américains sur la Lune alors qu’ils croyaient que le Pacifique était la dernière frontière), par contre, le Président Diomaye et son Premier ministre torturent tout un Peuple qu’ils bombardent de mauvaises nouvelles à longueur de journée.
Le Sénégal aussi a besoin d’une nouvelle frontière, d’un nouvel horizon, et c’est l’émergence économique. La Nouvelle frontière comme les urgences du pays sont économiques. Malheureusement, sur le plan économique, nous aurons 5 ans d’immobilisme comme le baobab que Pastef a choisi comme symbole de son projet économique. Sur ce plan au moins, ils sont clairs et cohérents.
Dr Yoro DIA
Politologue, ancien ministre

Questions d’actualité – Abdou Karim Sall à Ousmane Sonko :”Les réponses ne m’ont jamais satisfait, car il est allé au-delà des questions qu’on lui a posées”

Le député Abdou Karim Sall n’a pas mâché ses mots vendredi à l’Assemblée nationale, en s’en prenant vivement au Premier ministre Ousmane Sonko.

“Les questions au gouvernement sont des moments extrêmement importants pour la vie d’une démocratie. Malheureusement, nous avons vu un Premier ministre qui a manqué de sang-froid, car nous lui avons posé des questions qui fâchent, relatives à la situation du pays.” C’est en ces termes que le parlementaire Abdou Karim Sall s’est exprimé lors de son face-à-face avec la presse, à l’issue de la séance plénière tenue ce vendredi à l’Assemblée nationale.

Revenant sur les réponses du Premier ministre Ousmane Sonko aux différentes questions qui lui ont été posées, Abdou Karim Sall a affirmé être resté sur sa faim.

“Les réponses ne m’ont jamais satisfait, car il est allé au-delà des questions qu’on lui a posées, c’est-à-dire dans l’invective, les injures et même les menaces”, a-t-il déploré. Et d’ajouter : “Ce qui s’est passé, c’est que la majorité s’est arrogé huit questions, ne laissant dans un premier temps que deux questions pour l’opposition : une pour le groupe parlementaire Takku Wallu et une pour les non-inscrits. Finalement, à 1h30 du démarrage de la plénière, ils nous ont appelés pour nous dire qu’on pouvait rajouter une personne supplémentaire. Je trouve que cela manque de sérieux.”

Babacar Gaye massacre Sonko et l’ renvoie à la Var

« Quelle décrépitude morale ! Comment une personne dotée d’un cerveau humain peut-il accorder du crédit aux déclarations d’un politicien aussi versatile ? La morale religieuse et l’éthique politique abhorrent la duplicité et le mensonge »
Sur le même pupitre de l’assemblée nationale, le chef du gouvernement a récemment reconnu face au député Abdou Mbow que les fonds politiques sont « haram ». Mais hier, lors des questions au gouvernement, Ousmane Sonko a déclaré, verbatim, qu’il n’a jamais tenu de tels propos. Une posture qui a irrité Thierno Alassane Sall.
Sur son compte Facebook, Babacar Gaye a partagé une vidéo des différentes interventions d’Ousmane Sonko sur la question de la caisse noire et des fonds politiques. Comme pour montrer que le Chef du gouvernement est versatile.

Moody’s abaisse la note du Sénégal à B3 avec une perspective négative

L’agence de notation Moody’s Ratings (Moody’s) a abaissé, vendredi 21 février 2025, la note de l’émetteur à long terme et la note senior non garantie en devises du gouvernement du Sénégal de B1 à B3 et a modifié les perspectives à négatives.

« Cette dégradation est motivée par les indicateurs budgétaires nettement plus faibles révélés par la Cour des comptes du Sénégal », justifie l’agence. Elle précise que l’ampleur et la nature des écarts limitent considérablement l’espace budgétaire du Sénégal et contribuent à des besoins de financement élevés, tout en révélant des déficiences importantes en matière de gouvernance.

« Les conclusions de la Cour estiment la dette du gouvernement central à 99,7 % du PIB en 2023, soit environ 25 points de pourcentage de plus que ce qui avait été publié précédemment dans les documents officiels et plus élevé que ce qui avait été estimé lors de l’audit préliminaire du ministère des Finances conclu en septembre 2024 », ajoute l’agence. En conséquence, alerte Moody’s, « le Sénégal est plus exposé aux chocs négatifs que nous l’avions estimé précédemment ».

Au titre des projections, l’agence mentionne que les perspectives négatives reflètent des risques à la baisse liés à la trajectoire budgétaire et à la liquidité du gouvernement. « Même si le gouvernement vise un rythme ambitieux de réduction du déficit budgétaire et que la note B3 repose sur la capacité à maintenir la réduction de la dette à l’avenir, ce qui s’est révélé être une situation budgétaire et d’endettement très faible compliquera les efforts de consolidation budgétaire », déclare l’agence. D’après cette dernière, même si son scénario de référence suppose un éventuel soutien du FMI, la matérialisation d’options de financement de marché plus limitées mettrait à l’épreuve la capacité du gouvernement à répondre à des besoins de financement bruts élevés.

Questions au Premier ministre : Les griefs de Abdou Mbow contre les députés de la majorité

Le député Abdou Mbow se montre critique à l’endroit de la sortie du Pm Ousmane Sonko à l’Assemblée nationale hier pour répondre aux questions des députés. Profitant d’une escale à l’aéroport d’Addis Abeba, en partance pour  Dar es Salam, le parlementaire trouve que les députés de la majorité ont ménagé le Pm en évitant de lui poser les questions qui fâchent.

 

Le député Abdou Mbow est hors du pays, mais il avait les yeux rivés hier sur le passage du Pm Ousmane Sonko à l’Assemblée nationale. Le Pm y était  pour répondre aux questions d’actualité des députés.
Appréciant cette sortie, Mbow dit avoir constaté que le  Pm a été ménagé par des députés de son camp qui, selon lui, ont évité de lui poser les vraies questions relatives au quotidien des Sénégalais.

«Il verse dans la polémique puérile. ⁠De tous les députés de Pastef, qui ont pris avec tellement de complaisance la parole, lequel a osé demander au Pm Ousmane Sonko, ce qu’il en retournait des licenciements abusifs par milliers de jeunes ? Lequel a osé aborder les difficultés des ménages, la cherté de la vie, la hausse programmée des prix de denrées, à quelques jours du Ramadan, le réchauffement du front social, pour ne citer que ceux-là ?», affirme-t-il.
Face à l’attitude de «ces collègues de l’autre bord», le député Mbow arrive à une conclusion selon laquelle ces derniers ont failli à leur mission pour laquelle ils ont été élus pour être à l’Assemblée nationale.

«Ils ne sont plus des députés du Peuple, mais une armée de Playmobil ! M. ⁠Ousmane Sonko, vous avez trahi les Sénégalais par votre posture irrespectueuse vis-à-vis des institutions de notre République. L’Assemblée nationale n’est pas un endroit indiqué pour déverser mensonges haineux et torrents d’injures», renchérit Abdou Mbow. «Un Pm, vous l’ignorerez toujours, se doit d’avoir de la hauteur, de la mesure, mais surtout de l’élégance républicaine», glisse le député.

Le député Mbow dit répondre à la sortie du Pm en y décelant des «menaces et insinuations».

«Dans le cadre de mes activités au plan international, en compagnie d’autres experts et parlementaires à travers le monde, je me rends à Dar es Salam.
C’est durant mon escale à Addis Abeba que je me vois obligé de répondre aux insinuations, menaces et contre-vérités, pour ne pas dire mensonges habituels, de Monsieur Ousmane Sonko. Comme bon nombre de Sénégalais, je suis resté ahuri et estomaqué par ce barnum politicien du Premier ministre à l’Assemblée nationale, qui n’a d’autre but, comme à son habitude, que de masquer ses insuffisances.

Incapable de s’attaquer de manière responsable, méthodique et définitive aux difficultés des Sénégalais», déclare-t-il, en profitant d’une escale à l’aéroport d’Addis Abeba.

Rapport de la Cour des Comptes : « Le recours à la justice sera vain si l’on ne parvient pas à récupérer les montants en question » (Ousmane Diagne)

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a répondu à une question d’un député concernant la criminalisation des délits financiers. Il a rassuré quant aux poursuites engagées contre les présumés responsables du carnage financier décrit dans le rapport de la Cour des Comptes. Ousmane Diagne a affirmé que les procédures judiciaires seraient menées à bien. Cependant, il a souligné que l’essentiel résidait dans la récupération des fonds détournés.

« Nous envisageons de mettre en place des mécanismes de recouvrement, car le recours à la justice sera vain si l’on ne parvient pas à récupérer les montants en question », a déclaré le ministre de la Justice et Garde des Sceaux.

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