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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Diomaye Faye reçoit la Présidente du Conseil constitutionnel pour impulser des réformes majeures

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a reçu ce vendredi 14 novembre la Présidente du Conseil constitutionnel, a annoncé la Présidence. Cette audience avait pour objectif d’aborder plusieurs questions essentielles liées au fonctionnement et à l’avenir de l’institution.

Selon la même source, les échanges ont porté sur trois axes principaux : l’évaluation du fonctionnement actuel du Conseil constitutionnel, l’examen des défis identifiés par l’institution, ainsi que les réformes envisagées pour renforcer l’État de droit au Sénégal.

Au cours de la rencontre, le Chef de l’État a réaffirmé son engagement pour une justice constitutionnelle moderne, crédible et impartiale. Il a également insisté sur le rôle central que doit jouer le Conseil, qu’il considère comme un pilier de la stabilité démocratique, de la transparence institutionnelle et de la confiance citoyenne.

Brésil–Sénégal : Pape Thiaw affiche confiance et ambition avant le choc face à la Seleção

À la veille de la rencontre entre le Sénégal et le Brésil, le sélectionneur Pape Thiaw s’est présenté en conférence de presse avec un discours mêlant sérénité, ambition et respect pour l’adversaire.

« Cela fait une semaine que nous sommes ici. Les installations sont excellentes et le groupe vit très bien. L’état d’esprit est positif », a-t-il confié. Conscient du prestige de l’affiche, il n’a pas manqué de souligner la stature de l’adversaire : « C’est le Brésil, une équipe qu’on ne présente plus, avec peut-être le meilleur entraîneur du monde actuellement. »

Évoquant le contenu du match, Pape Thiaw s’attend à une rencontre exigeante : « On sait que ce sera un match difficile, avec de nombreux aspects technico-tactiques et mentaux. Mais nous avons nos arguments. L’équipe montre de belles choses et nous voulons poursuivre dans cette dynamique. »

Le sélectionneur sénégalais a également réagi aux compliments de Carlo Ancelotti, qui a salué le travail du Sénégal : « Recevoir des éloges d’un entraîneur comme Ancelotti fait plaisir. Cela montre que le Sénégal avance et construit quelque chose de solide. Mais nous restons concentrés : ce n’est qu’un match amical, face à un adversaire de très haut niveau, dirigé par un coach très sérieux. Ce sera un match compliqué, mais c’est une excellente opportunité de se mesurer à ce type d’équipe. »

Pape Thiaw aborde donc ce choc avec lucidité et détermination, prêt à tester son équipe face à l’une des meilleures sélections du monde.

Histoire de la nutrition au Sénégal : Le plaidoyer du Pr Mohamadou Guélaye Sall

Dans son ouvrage de 163 pages, le professeur Mohamadou Guélaye Sall décortique l’évolution de la nutrition au Sénégal, alerte sur le « double fardeau » de la malnutrition et appelle à une réflexion collective précise le soleil . 

Le professeur Mohamadou Guélaye Sall, pédiatre et spécialiste en nutrition infantile, a présenté avant-hier 12 novembre, son livre, « Histoire de la nutrition au Sénégal : des fondements précoloniaux aux défis contemporains ». L’événement s’est tenu à la Faculté de médecine de l’université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar.

Fruit de plus de quarante années d’expertise, l’ouvrage de 163 pages (réparties en 11 chapitres) propose une relecture approfondie de l’évolution de la nutrition au Sénégal, de l’époque précoloniale à nos jours. Le professeur Sall a exposé la triple motivation derrière sa publication : Rendre hommage aux précurseurs, dresser un état des lieux exhaustif, favoriser la réflexion collective. En effet, l’ouvrage est un hommage aux pionniers de la nutrition sénégalaise comme le Dr Thianar Ndoye, considéré comme le père du concept « consommer local », et le professeur Abdou Sanokho, qui l’a initié à la nutrition communautaire et clinique. Il vise également à fournir aux étudiants, chercheurs et au public une compréhension complète des politiques, stratégies et programmes nutritionnels mis en œuvre depuis la période précoloniale. Enfin, l’objectif ultime est d’encourager un débat sur les ajustements nécessaires aux pratiques alimentaires, soulignant qu’une alimentation saine est cruciale pour la santé, le bien-être et le développement économique et social du pays. D’après l’auteur, un point central de l’analyse est le double fardeau de la malnutrition, caractérisé par la coexistence des maladies de carence et des maladies de surcharge (telles que l’obésité). Selon le professeur Sall, cette réalité complexe reflète les contradictions des modes alimentaires actuels, influencés par l’histoire, l’urbanisation et les mutations sociales. Plusieurs personnalités ont salué la pertinence de cet ouvrage. Le Pr Abdou Salam Sall (ancien recteur de l’Ucad) a souligné l’alignement des politiques nationales avec les orientations internationales et a insisté sur l’ancrage institutionnel. Pour lui, le livre démontre que la nutrition est un miroir du développement social, économique et culturel du Sénégal, dépassant la simple dimension sanitaire. Le Pr Amadou Tidiane Guiro (ancien recteur de l’Ussein) a qualifié le livre de « riche d’expérience et de réflexion » et le considère à la fois comme un témoignage d’engagement et un plaidoyer fort pour inscrire durablement la nutrition au cœur des politiques publiques.

Un bol de douceur

Surprenez vos invités avec un velouté aussi raffiné que réconfortant : une recette qui allie onctuosité et croquant pour un succès assuré !

Velouté de chou-fleur, châtaignes & crumble à la noisette

Préparation 20 minutes

Repos 15 minutes

Cuisson 50 minutes

Ingrédients pour 4 personnes :

1 kg de chou-fleur  180 g de châtaignes entières cuites  1 oignon  2 gousses d’ail  1 c. à soupe de thym séché  500 ml de bouillon de légumes  350 ml de boisson de noisette ou d’avoine  Huile d’olive  Sel, poivre.

Pour le crumble :

50 g de beurre froid coupé en dés  50 g de farine  30 g de poudre de noisettes  30 g de parmesan fraîchement râpé

1/ Verser tous les ingrédients du crumble dans un bol et mélanger du bout des doigts jusqu’à obtention d’une texture sableuse. Filmer et placer au réfrigérateur pendant 15 minutes.

2/ Préchauffer le four à 190 °C. Verser le crumble sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et enfourner pour 15 minutes.

3/ Peler et émincer l’oignon et l’ail. Laver et couper le chou-fleur en sommités.

4/ Verser 1 cuillerée à soupe d’huile d’olive dans une cocotte et faire revenir l’oignon pendant 5 minutes. Ajouter l’ail, le thym, les fleurettes de chou-fleur et poursuivre la cuisson pendant 5 minutes. Verser le bouillon de légumes et la boisson végétale. Porter à ébullition, couvrir, baisser le feu et laisser mijoter pendant 15-20 minutes, jusqu’à ce que le chou-fleur soit tendre.

5/ Ajouter les châtaignes et cuire encore 5 minutes. Mixer à l’aide d’un blender ou d’un mixeur plongeant. Saler et poivrer.

6/ Verser la soupe dans des bols et parsemer de crumble. Arroser d’un filet d’huile d’olive, saler et poivrer légèrement.

Les États-Unis approuvent la première vente d’armes à Taïwan depuis le retour de Trump au pouvoir

Les États-Unis restent le soutien le plus puissant de Taïwan, dont la Chine revendique la souveraineté. Pékin affirme que l’île fait partie de son territoire et a menacé d’utiliser la force pour le ramener sous son contrôle. « C’est la première fois que la nouvelle administration Trump annonce une vente d’armes à Taïwan », a déclaré le ministère, après l’approbation par le Département d’État américain d’une vente d’armes.

Taïwan avait demandé « des composants, des pièces de rechange et des accessoires, ainsi qu’un soutien pour la réparation et le retour des avions F-16, C-130 et Indigenous Defense Fighter (IDF) » pour un montant de 330 millions de dollars, selon une déclaration publiée par l’Agence de coopération pour la sécurité de la défense des États-Unis.

Taïwan dispose de sa propre industrie de défense mais son armée serait largement dépassée en cas de conflit avec la Chine et reste fortement dépendante des armes américaines pour assurer sa défense. Réagissant à cette annonce, la Chine a exprimé son fort mécontentement.

« La question de Taïwan est au cœur des intérêts fondamentaux de la Chine et constitue une ligne rouge absolue dans les relations sino-américaines », a déclaré à des journalistes Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, ajoutant que Pékin s’opposait « fermement » à cette vente.

Une « ambiguïté stratégique » américaine sur Taïwan

Si les États-Unis sont juridiquement tenus de fournir des armes à Taïwan, Washington a longtemps maintenu une « ambiguïté stratégique » quant à un éventuel déploiement de ses forces armées pour défendre l’île en cas d’attaque chinoise.

Le président taïwanais, Lai Ching-te, s’est engagé à augmenter les dépenses de défense à plus de 3% du PIB l’année prochaine et à 5% d’ici 2030 alors que la Chine maintient sa pression militaire autour de l’île. Il s’est également engagé à stimuler les investissements aux États-Unis alors que son gouvernement tente de réduire les droits de douane de 20% imposés par l’administration Trump sur les exportations taïwanaises.

Mais les projets de son gouvernement visant à établir un budget spécial de défense doté de 32 milliards de dollars pourraient être contrecarrés par le principal parti d’opposition, le Kuomintang (KMT), qui contrôle le Parlement avec l’aide du Parti populaire taïwanais.

Les élus de l’opposition ont exprimé leur mécontentement face au retard pris dans les livraisons américaines à Taïwan, d’une valeur de plusieurs milliards de dollars, causé par les perturbations de la chaîne d’approvisionnement liées à la Covid-19 et les livraisons d’armes américaines à l’Ukraine et à Israël. La nouvelle présidente du KMT, Cheng Li-wun, favorable à Pékin, a récemment déclaré que Taïwan ne pouvait pas se permettre d’augmenter ses dépenses de défense au-delà de 3% du PIB.

Cette vente d’armes par les États-Unis est la première depuis décembre 2024 sous l’ancien président démocrate, Joe Biden. Elle intervient alors que Pékin et Tokyo se disputent au sujet des déclarations de la nouvelle Première ministre japonaise, connue pour ses positions fermes au sujet de la souveraineté de Taïwan. La Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, a déclaré la semaine dernière au Parlement que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l’envoi de troupes pour soutenir l’île au titre de la « légitime défense collective ».

Mali: deux généraux inculpés pour «tentative de déstabilisation» et «atteinte à la sûreté de l’État»

Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.

Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.

Ils ne reconnaissent pas les faits

Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.

En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.

Ukraine: des morts et blessés dans une nouvelle attaque «massive» de missiles et de drones russes

« Les Russes frappent des immeubles résidentiels. Il y a de nombreux immeubles élevés endommagés à travers Kiev, presque dans chaque district », a déclaré le chef de l’administration militaire de la capitale de l’Ukraine, Timour Tkatchenko. « Le bilan des bombardements russes sur la capitale s’élève désormais à six morts », a annoncé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. Ce bilan a été confirmé par le chef de l’administration militaire. Parmi les blessés figurent deux enfants âgés de 7 et 10 ans, selon notre correspondante en Ukraine, Emmanuelle Chaze.

De fortes explosions ont été entendues dans le centre-ville, et les systèmes de défense aérienne ont été activés contre des frappes de drones et des missiles. Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, qui avait demandé aux habitants de rejoindre des abris, a indiqué que « les forces de défense aérienne opèrent à Kiev », signalant « une attaque massive de l’ennemi sur la capitale ».

Des incendies se sont déclenchés dans plusieurs quartiers après les frappes et les secours ont été mobilisés, a-t-il ajouté. « Des sections des réseaux de chauffage ont été endommagées. Dans le district de Desniansky, en raison d’une situation d’urgence sur la conduite principale de chauffage, certains bâtiments sont temporairement privés de chauffage », a-t-il précisé.

Oleksandr Markoushyn, maire d’Irpin, localité de la région de Kiev, a décrit une « nuit difficile » avec de « multiples drones shaheds et missiles volant au-dessus de la commune », sur Facebook.

200 drones ukrainiens en Russie

De son côté, la Russie a annoncé vendredi avoir intercepté dans la nuit plus de 200 drones ukrainiens, qui ont visé notamment une raffinerie de pétrole. « Au cours de la nuit dernière, les systèmes de défense aérienne ont intercepté et détruit 216 drones ukrainiens », dont 66 dans la région méridionale de Krasnodar et 59 au-dessus de la mer Noire, a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.

Des débris de drones ukrainiens ont touché jeudi la centrale nucléaire de Novovoronej, dans le sud-ouest de la Russie, perturbant brièvement son fonctionnement, a indiqué vendredi le directeur de l’agence russe du nucléaire Rosatom. « Environ huit drones ont été dirigés, cela ne fait aucun doute, vers la centrale nucléaire de Novovoronej », a déclaré Alexeï Likhatchev lors d’une conférence de presse. Les drones ont été abattus, a-t-il dit, mais « certains débris sont tombés et ont endommagé le dispositif de distribution général », a-t-il ajouté.

La Russie poursuit son offensive

Poursuivant son offensive entamée en 2022, la Russie, dont les forces sont mieux équipées et plus nombreuses, continue d’avancer dans l’est de l’Ukraine et notamment dans la région de Donetsk où se concentre l’essentiel des combats récemment. En parallèle, Moscou multiplie depuis des semaines les bombardements sur les infrastructures civiles et énergétiques et le réseau ferroviaire ukrainiens, sur fond de baisse des températures à l’approche de l’hiver.

Côté russe, les autorités ont rapporté, tôt ce 14 novembre, une attaque ukrainienne contre le port pétrolier de Novorossiisk sur la mer Noire. Une raffinerie de pétrole a été touchée par un incendie qui a été ensuite éteint et plusieurs immeubles résidentiels ont été endommagés par des fragments de drones, causant un blessé, selon les autorités. « À la suite d’une attaque massive sur Novorossiisk, des débris de drones ont endommagé l’un des navires civils dans le port », blessant trois membres d’équipage, a ajouté le QG opérationnel de la région de Krasnodar.

Des attaques de drones ukrainiennes provoquent régulièrement des dégâts dans les secteurs pétrolier et gazier et sur des conduites destinées au transport des hydrocarbures, conduisant à une hausse des prix du carburant.

Soudan: le Conseil des droits de l’homme de l’ONU ordonne une enquête sur les exactions d’El-Fasher

Le risque de génocide grandit un peu plus chaque jour au Soudan : c’est l’avertissement d’un expert de l’ONU devant le Conseil des droits de l’Homme. Il a adopté en urgence ce vendredi une résolution pour condamner les atrocités commises à El-Fasher et demander que leurs auteurs soient poursuivis.

La grande ville du Darfour-Nord, État de l’ouest du Soudan, est tombée le 26 octobre dernier aux mains des paramilitaires qui y ont commis des exactions contre les civils, surtout contre les minorités non-arabes.

Un carnage qui était prévisible, dénonce le Haut-Commissaire aux droits de l’Homme. Dès le début du conflit, au printemps 2023, le Bureau des droits de l’Homme adoptait une résolution pour documenter les exactions commises au Soudan. Rien que cette année, Volker Türk, a fait une vingtaine de déclarations pour alerter sur le risque d’un carnage à El-Fasher. En vain : « Ça ne devrait surprendre personne que depuis que les Forces de soutien rapide ont pris le contrôle d’El-Fasher, on assiste à des meurtres de masse, des exécutions de civils sur des bases ethniques, des viols, des enlèvements et d’autres atrocités. »

« Si ce n’est pas un génocide, alors qu’est-ce que c’est ? »

Toute aussi consternée, l’experte de la mission d’enquête sur le Soudan, Mona Rishmawi : « Les Forces de soutien rapide ont transformé l’Université en scène de tuerie, alors que des milliers de civils épuisés et affamés s’y étaient réfugiés. Des survivants ont décrit les corps qui s’entassent dans les rues et les tranchées autour de la ville. »

Les communautés Fur, Zhagawa et Masalit sont particulièrement ciblées par les FSR. « Si ce n’est pas un génocide, alors qu’est-ce que c’est ? », s’est indigné le représentant du Soudan.

À nouveau, Volker Türk a demandé la fin immédiate des hostilités, le libre passage de l’aide humanitaire, un embargo total sur les armes à destination du Soudan et que les auteurs des crimes soient poursuivis devant la justice internationale.

La force de l’ONU au Liban accuse Israël d’avoir construit des «murs» en territoire libanais

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a accusé, vendredi 14 novembre, l’armée israélienne d’avoir «violé» la souveraineté du Liban en construisant des «murs» en territoire libanais, près de la frontière entre les deux pays.

Dans un communiqué, les Casques bleus affirment qu’Israël a érigé des murs de séparation dans la région de Yaroun, «rendant inaccessibles plus de 4 000 mètres carrés de territoire libanais» aux habitants. Malgré un cessez-le-feu qui a mis fin il y a près d’un an à une guerre avec le Hezbollah, l’armée israélienne continue d’occuper cinq points dans le sud du Liban.

L’état d’Amy Collé Dieng s’aggrave : Youssou Ndour appelé au secours

Depuis quelque temps, les vidéos publiées par Amy Collé Dieng sur TikTok suscitent une vive inquiétude chez ses fans. Bien que la chanteuse affirme aller bien, son attitude en ligne — marquée par des propos confus, des insultes et des sorties inattendues interpelle de nombreux internautes qui estiment qu’elle traverse une période difficile.

Une TikTokeuse, qui avait elle-même vécu une phase de dépression, raconte avoir tenté de la contacter pour lui apporter un soutien moral. Mais face aux réactions agressives et aux insultes qu’elle dit avoir reçues, elle a finalement renoncé. Pour beaucoup d’observateurs, le constat est préoccupant : l’état de la chanteuse semble se détériorer, et elle refuserait toute aide ou prise en charge médicale.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes appellent désormais des figures de la musique sénégalaise – notamment Youssou Ndour  à intervenir pour lui offrir un accompagnement avant que la situation ne prenne une tournure plus grave.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention