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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

États-Unis: la Cour suprême affiche son scepticisme quant à la légalité des droits de douane de Trump

Les magistrats de la Cour suprême ont fait passer un sale quart d’heure à l’avocat de l’administration Trump qui a été prié de s’expliquer : comment le président peut-il invoquer une loi de 1977 sur l’urgence internationale pour justifier ses droits de douane ? Il y a-t-il des précédents ? Est-ce qu’en réalité il ne s’agit pas des taxes infligées aux entreprises américaines ? Et si ce sont des taxes, la Maison-Blanche ne serait-elle pas en train d’empiéter sur les pouvoirs du Congrès, qui sont protégés par la Constitution ?

L’audience de près de trois heures s’est tenue tout juste un an après l’élection qui a ramené Donald Trump à la Maison Blanche, d’où il a lancé une offensive protectionniste sans précédent, à coups de droits de douane imposés à tous les pays de la planète.

La légalité du recours à la loi d’urgence économique en question

En jeu devant les neuf juges, six conservateurs et trois progressistes, la légalité de son recours à la loi d’urgence économique IEEPA de 1977 pour décréter plusieurs salves de droits de douane, qu’il a ensuite modulés au fil des négociations ou brouilles avec les pays visés. Ces droits de douane se traduisent « par l’imposition de taxes aux Américains, ce qui a toujours été un pouvoir fondamental du Congrès » et non de l’exécutif, a objecté le président de la cour, John Roberts, au conseiller juridique du gouvernement, John Sauer.

« Vous dites que les droits de douane ne sont pas des taxes, mais c’est exactement ce qu’ils sont », a également relevé la juge progressiste Sonia Sotomayor. « Les droits de douane sont une incitation, un moyen de pression », a plaidé John Sauer, l’avocat de l’administration Trump, assurant que l’objectif était « d’amener les autres pays à changer leur comportement et à traiter les urgences », et non pas d’en tirer des recettes.

« Ce président a démoli toute l’architecture du système de droits de douane », a répliqué Neal Katyal, l’avocat des PME qui les contestent en justice. Jamais le Congrès en adoptant la loi IEEPA n’a eu l’intention de permettre au président « de fixer et de modifier les droits de douane sur tous les produits, de tous les pays et à tout moment », a-t-il affirmé.

Le scepticisme des juges 

Le juge conservateur Neil Gorsuch s’est par ailleurs inquiété de l’irréversibilité d’une délégation aussi large des pouvoirs du Congrès que l’envisage l’exécutif dans ce dossier. « Une fois que le Congrès délègue ses pouvoirs par une majorité simple et que le président l’accepte – et bien sûr tout président signera une loi qui lui donne plus de pouvoir – le Congrès ne pourra pas les récupérer sans une super majorité », a-t-il prévenu.

Même les juges les plus conservateurs ont émis des réserves, au nom de la séparation des pouvoirs, comme l’a dit Amy Coney Barrett, la magistrate nommée par Donald Trump à la Cour Suprême en 2020.

Les droits de douane en question mercredi – distincts de ceux frappant des secteurs précis, comme l’automobile et l’acier – ont été déclarés illégaux par plusieurs juridictions fédérales, mais sont restés en vigueur en attendant que la Cour suprême tranche. En cas de rejet de son recours l’administration Trump pourra toujours invoquer d’autres textes, pour imposer des droits de douane, certes avec moins de latitude.

La Cour se prononcera d’ici le terme de sa session annuelle fin juin, mais sa décision pourrait intervenir rapidement puisqu’elle a accepté d’examiner ce dossier selon un calendrier accéléré.

Pétrole, Gaz, milliards empruntés , Surtaxe : Sans impact sur les souffrances de Gorgorlou

Gorgorlou n’a-t-il pas raison de se poser des questions sur l’utilité du pétrole, du gaz, des milliards qui sont empruntés et de la surtaxe ? En tout cas, il n’est pas difficile de constater que malgré l’exploitation de ces deux ressources, les milliards qui sont régulièrement empruntés et la surtaxe à outrance, la souffrance des populations augmente.

Au Sénégal où le pétrole et le gaz sont en cours d’exploitation, les emprunts obligataires se multiplient et les taxes de plus étendues et excessives, la cherté de la vie qui préoccupe tous les Gorgorlous au point de retenir l’attention des Évêques du Sénégal lors de la dernière Conférence Épiscopale ne faiblit pas’. En d’autres termes, au Sénégal, les pauvres
Gorgorlous attendent leur part de l’exploitation des ressources et des milliards empruntés ainsi que de la surtaxe. À quand l’impact du pétrole, du gaz et des milliards empruntés dur la vie des Gorgorlous ? L’exploitation des ressources et les milliards empruntés et la surtaxe n’impactent pas encore sur le coût de la vie. La baisse des prix des denrées décidée par le gouvernement, peine à d’éteindre sur le coût très élevé de la vie. Sans compter les pénuries qui sont souvent notées sur certaines denrées comme le sucre.

S’agissant de la surtaxe font le fardeau est déplorée partout, elle n’épargne pas les
cantines scolaires et le transport des élèves qui sont obligés de mettre la main à la
poche pour le renflouement des caisses de l’Etat.

Les cantines scolaires et le transport des élèves ne sont pas épargnés par la surtaxation à outrance Ce qui accroit la charge des pères et mères de famille, déjà éprouvés par la conjoncture

économique. Au Sénégal où le verrou de la subvention sur les produits et services de
consommation courante n’est pas blindé, on assiste souvent à une flambée des prix
avec des conséquences directes dans le panier de la ménagère ainsi que sur les dépenses de la famille.

Des pères et mères de famille qui se démènent comme pas possible pour faire vivre la famille

Depuis longtemps et surtout avec l’arrivée des tenants actuels du pouvoir qui l’avaient promis, les Sénégalais scrutent une baisse du coût de la vie qui tarde. Il y’a pas que les denrées qui sont chères. Il y’a aussi la flambée de prix de la construction. Le ciment, le béton et le fer sont hors de portée. Récemment, le prix du kilogramme de carotte a connu une hausse inédite… La viande coûte les yeux de la tête. Tous les condiments aussi. La cherté du coût de la vie nuit aux consommateurs surtout aux habitants pauvres des zones urbaines. Si les prix sont chers, la pauvreté augmente.

Les ménages sont dans une situation intenable d’insécurité alimentaire

L’insécurité alimentaire étant déjà élevée et les amortisseurs sociaux insuffisants, la
cherté des prix fait que les personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté voient leur
situation s’aggraver encore davantage.

Le nombre de Sénégalais qui ne mange pas à sa faim augmentée de plus en plus

Les plus durement touchés par la misère, sont les habitants pauvres des villes. A
faible revenu et à déficit vivrier, beaucoup d’entre eux souffrent de la faim et de la malnutrition. En tout cas face au coût élevé de la vie, le gouvernement doit protéger les populations du choc de la hausse des prix. Cela est d’autant plus vrai que le coût des
aliments absorbe l’essentiel des revenus
des familles.

Au Liban, le Hezbollah affirme son «droit légitime» à se défendre contre Israël

Le Hezbollah pro-iranien, qui affirme respecter depuis fin novembre 2024 un accord de cessez-le-feu, a affirmé, jeudi 6 novembre, son «droit légitime» à se défendre contre Israël et rejeté «toute négociation politique» avec le pays voisin qui poursuit ses attaques contre le Liban. «Nous assurons notre droit légitime» à «nous défendre contre un ennemi qui impose la guerre à notre pays et n’arrête pas ses agressions», a déclaré la formation islamiste dans une «lettre ouverte» adressée au peuple et aux dirigeants libanais, relate l’AFP.

Israël déclare la frontière avec l’Égypte zone militaire fermée pour contrecarrer le trafic d’armes par drones

Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a annoncé, jeudi 6 novembre, avoir donné instruction à l’armée de déclarer la zone frontalière entre Israël et l’Égypte zone militaire fermée, afin de lutter contre la contrebande d’armes par drones. «J’ai donné instruction à l’armée israélienne de passer la zone adjacente à la frontière entre Israël et l’Égypte en zone militaire fermée et de modifier les règles d’engagement en conséquence afin de lutter contre la menace des drones qui met en danger la sécurité du pays», a déclaré M. Katz dans un communiqué. «La contrebande d’armes via des drones fait partie de la guerre à Gaza et vise à armer nos ennemis. Toutes les mesures possibles doivent être prises pour y mettre fin», a-t-il ajouté, rapporte l’AFP.

Affaires politiques : des avocats sollicitent l’expertise d’un ancien expert de l’ONU sur les détentions au Sénégal

Me Antoine Vey, avocat au barreau de Paris, accompagné de ses confrères du collectif Takku du barreau de Dakar, a animé une conférence de presse consacrée à la situation de plusieurs figures politiques et anciennes autorités actuellement détenues, parmi lesquelles Moustapha Diop, Farba Ngom et Mansour Faye.

Aux côtés du collectif sénégalais, le groupe d’avocats a donné la parole au professeur Meds Andenas, ancien membre du Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies (2009-2015). L’expert international a été invité pour apporter une analyse indépendante sur les conditions de détention et le traitement judiciaire de ces personnalités.

« Nous avons voulu présenter à l’opinion internationale une expertise objective sur la situation judiciaire de certaines personnes poursuivies au Sénégal, notamment Farba Ngom, que nous avons rencontré en prison, et Moustapha Diop, que nous verrons demain », a expliqué Me Antoine Vey, entouré du professeur Andenas et de Me Antoine Mbengue, représentant du collectif d’avocats sénégalais.

Les juristes ont rappelé que plusieurs demandes de mise en liberté introduites par la défense de Farba Ngom et Moustapha Diop ont été rejetées par les juridictions sénégalaises. Le professeur Andenas a, pour sa part, exprimé des préoccupations sur la condition sanitaire de Farba Ngom, déclarant :

« Les expertises médicales collégiales ordonnées par les juges concluent toutes à l’incompatibilité de son état de santé avec la détention. Nous avons constaté qu’il ne bénéficie pas des soins médicaux nécessaires. »

Tout en précisant qu’il ne s’agissait pas d’« accuser » le Sénégal, l’expert a indiqué que son rapport visera à dresser une évaluation impartiale. Il dit prêter une attention particulière aux signes de judiciarisation de la vie politique et d’une éventuelle instrumentalisation de la justice, illustrées selon lui par : la mise en cause systématique d’anciens responsables du pouvoir ; les poursuites visant des journalistes, leaders d’opinion et influenceurs ; et la répression judiciaire de certains manifestants.

Cette démarche, selon le collectif, vise à interpeller la communauté internationale sur le respect des droits fondamentaux et l’indépendance de la justice au Sénégal.

Cambriolage au CEM Lyndiane 2 de Ziguinchor : du matériel pédagogique et électrique emporté

La vague de cambriolages visant les établissements scolaires de Ziguinchor continue de semer la désolation. Dans la nuit du mardi 4 au mercredi 5 novembre, le Collège d’enseignement moyen (CEM) Lyndiane 2, situé en périphérie de la ville, a été la nouvelle cible de malfaiteurs. Selon L’Observateur, ces derniers ont dérobé une importante quantité de matériel pédagogique et électrique.

D’après le principal de l’établissement, Alpha Diallo, les cambrioleurs ont forcé la porte principale avant de s’introduire dans les bureaux administratifs. « Ils ont fracturé les portes du bureau du principal et celles des surveillants pour s’emparer du matériel informatique », confie-t-il, visiblement bouleversé.

Le préjudice est considérable : deux vidéoprojecteurs neufs, un ordinateur portable, un écran d’ordinateur, des fournitures scolaires destinées aux élèves défavorisés et du matériel électrique estimé à près de 400 000 FCFA ont été emportés. « Ces vidéoprojecteurs venaient d’être acquis dans le cadre d’un partenariat avec l’Académie de Ziguinchor. Leur disparition affectera lourdement nos activités pédagogiques », déplore M. Diallo.

L’établissement ne disposait d’aucun service de gardiennage. Une situation que le principal avait tenté de résoudre en sollicitant la contribution des parents d’élèves à hauteur de 3 000 FCFA chacun pour recruter deux vigiles, mais sans succès. Ce manque de surveillance nocturne aurait facilité l’opération des cambrioleurs.

C’est la femme de ménage, arrivée tôt le matin, qui a découvert les dégâts avant d’alerter la direction. Les agents du commissariat de Ziguinchor ont procédé aux constatations, retrouvant notamment un marteau ayant servi à forcer les portes. Une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs de ce cambriolage.

Un conseiller municipal écroué pour diffusion d’images macabres à Darou Mousty

Le conseiller municipal M. Ndao, élu à Darou Mousty, a été placé sous mandat de dépôt à la prison de Louga depuis mercredi dernier. Il est poursuivi pour violation de la dignité humaine, après avoir partagé sur son statut WhatsApp et dans un groupe intitulé « Panel du comité de veille », des images montrant le corps sans vie de M. Sow, un jeune berger de 18 ans.

Ce dernier avait succombé à ses blessures à la suite d’une rixe avec son collègue A. Sow, survenue lundi dernier lors d’une cérémonie de mariage. Tous deux, sous l’effet de l’alcool, s’étaient affrontés à coups de machettes.

Les clichés de la victime, gisant dans une mare de sang, ont été envoyés à M. Ndao, qui les a ensuite diffusés dans le groupe réunissant des commerçants du marché central. La famille du défunt, choquée par la circulation de ces images, a déposé une plainte à la brigade de gendarmerie de Darou Mousty, entraînant l’arrestation du conseiller.

Devant les enquêteurs, M. Ndao a reconnu les faits, tout en affirmant qu’il voulait simplement « sensibiliser les populations » sur les dangers de la violence.

Cambriolage du Louvre : un Sénégalais d’Aubervilliers parmi les suspects arrêtés

Selon Les Échos dans son édition de ce jeudi 6 novembre, Abdoulaye N., un Sénégalais résidant à Aubervilliers, figure parmi les suspects du cambriolage spectaculaire survenu au musée du Louvre en France.

Les faits se sont produits le 19 octobre dernier, peu après l’ouverture du célèbre musée parisien. Plusieurs malfaiteurs auraient réussi à s’emparer de neuf bijoux d’une valeur inestimable avant de prendre la fuite.

Le butin, estimé à 88 millions d’euros, a mobilisé des dizaines d’enquêteurs. À la suite de l’enquête, plusieurs arrestations ont été effectuées, dont celle d’Abdoulaye N., désormais au cœur de l’affaire qui secoue le monde de l’art et de la culture.

Affaire « Tabaski Ngom » : l’ancien ministre Moustapha Diop convoqué par le juge du PJF pour une nouvelle inculpation

L’ancien ministre et maire de Louga, Moustapha Diop, est convoqué ce jeudi par le juge d’instruction du Pool judiciaire financier (PJF) pour une première comparution dans le cadre de l’affaire dite “Tabaski Ngom”, rapporte Les Échos dans son édition du jour.

Selon le journal, il s’agirait d’une nouvelle procédure visant l’ancien ministre, qui risque une nouvelle inculpation. Cette évolution fait suite à un arrêt de la Chambre d’accusation financière, laquelle a annulé l’ordonnance du magistrat instructeur qui refusait jusque-là de l’inculper, au motif qu’il occupait à l’époque les fonctions de ministre.

La Chambre a estimé que les faits reprochés n’étaient pas liés à ses fonctions ministérielles, ouvrant ainsi la voie à des poursuites judiciaires.

Moustapha Diop est accusé de détournement présumé de plusieurs centaines de millions de FCFA, relatifs à la gestion des fonds destinés à la lutte contre la Covid-19.

Le maire de Louga a d’ailleurs rejoint en prison son ancienne DAGE, Ndèye Aminata Loum Ndiaye, déjà inculpée pour les mêmes faits par le juge du 2ᵉ cabinet du tribunal de Dakar.

Thierno Alassane Sall évoque une « crise profonde » entre Diomaye Faye et Ousmane Sonko

Invité ce mercredi sur le plateau de l’émission Faram Facce diffusée sur TFM, Thierno Alassane Sall a livré une analyse sans détour sur les rapports entre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko.

Selon l’ancien ministre, une crise profonde secoue le sommet de l’État, marquée par des « actes d’insubordination » attribués au chef du gouvernement. Il estime que certaines décisions récentes d’Ousmane Sonko, notamment sa prise de congé à partir de ce jeudi, traduisent un bras de fer silencieux au sommet de l’exécutif.

« Il multiplie les gestes qui semblent viser à provoquer et à humilier le président de la République », a déclaré Thierno Alassane Sall, tout en évitant de nommer explicitement le Premier ministre.

L’ancien candidat à la présidentielle considère que le président Diomaye Faye tente de contenir la tension pour éviter qu’elle ne s’étale sur la place publique.

« Malgré ses efforts pour dissimuler la fracture, les signes d’un désaccord profond sont désormais visibles », a-t-il conclu.

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