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Mame Mbaye Ndiaye vous donne rendez-vous sur Actunet.net

Tous les 15 jours, retrouvez “Fair Play” sur votre site Actunet. “Fair Play” est un plateau de Mame Mbaye Ndiaye, qui place sous les projecteurs toutes personnalités interpellées par l’actualité du moment.

Portrait du Capitaine d’Équipe au Onze national- Omar Blondin Diop

OMAR BLONDIN DIOP…

Aîné frère d’une Fratrie

Omar Blondin Diop est né le 18 septembre 1946 à Niamey au Niger. Fils aîné de la  fratrie des onze à douze garçons dont le père, Ibrahima Blondin Diop, médecin de son état, et la mère, Adama Ndiaye, sage –femme de son état et sœur jumelle à Awa Ndiaye, sage femme également résidente à Bamako, sont tous trois originaires de Saint Louis du Sénégal. Le père est natif de Toukoto (Kita, République du Mali, ex Soudan français) et les mères sont nées à Siguiri (Guinée actuelle).

Aux termes d’études primaires et secondaires (Lycée Van Vollenhoven, actuel Lamine Guèye, Lycée Montaigne et Louis Le Grand à Paris), Omar est le premier Sénégalais reçu au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure de Saint Cloud en 1967.

Élève-professeur en philosophie et sociologie à l’Université de Nanterre, il participe activement sur la ligne de front aux évènements, soulèvement populaire de la jeunesse et de la classe ouvrière, françaises, en Mai 1968 à Paris. En tant que membre fondateur de plusieurs groupes de réflexion dont le Mouvement du 22 Mars, il sera fiché et filé par la police française, puis frappé d’une mesure d’expulsion du territoire français en même temps que son camarade Franco Allemand, eurodéputé écolo actuel, Daniel Cohn-Bendit. Rentré chez lui au Sénégal, il œuvrera tout autant activement dans l’espace universitaire contre les coopérants français du corps enseignant et assistera efficacement le professeur Cheikh Anta Diop dans la constitution du Laboratoire Carbone 14 de l’Ifan où il était reçu stagiaire auprès du Professeur.

De retour à Paris en 1970, il poursuit la préparation de son agrégation à Saint Cloud, suite à la levée de la mesure d’expulsion par le Président Georges Pompidou, sur la demande formulée par Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Khalife général des Tidianes et exprimée au Président Senghor, ami de Georges Pompidou, président français. Il obtînt gain de cause. Mais cette préparation est interrompue par l’arrestation de ses frères, membres du groupe des incendiaires, dont Lopy (Mahomet) et Pape (Dialo), encore mineurs à l’époque. Motif : ils avaient tenté de saboter le cortège du Président Georges Pompidou, en visite au Sénégal en janvier 1971 et avaient incendié le centre culturel français (Actuel institut Léopold Sédar Senghor). Deux sentiments anti français bien exprimés par ce groupe dont les animateurs seront condamnés à de lourdes peines notamment deux travaux forcés à perpétuité. Le Tribunal spécial, ancêtre de la Cour de Sûreté de l’État, avait décidé ensuite de déporter les condamnés au Centre plénipotentiaire spécial de Kédougou, au Sénégal oriental. Indigné et choqué par la sévérité et la disproportion de ce verdict, Omar réunit quelques amis dont Alioune Sall dit Paloma et Samba Bathily, et ensemble ils décident de suspendre leurs études supérieures et de rentrer au Pays afin d’œuvrer à la libération des peuples et de leurs camarades emprisonnés.

Arrivés à Bamako, après un long périple d’entraînement et de conditionnement, à travers plusieurs pays traversés dont la Turquie, l’Érythrée, la Palestine, la Syrie, la Libye, l’Algérie, la Guinée Conakry, ils ne réussiront pas à regagner Dakar. Ils seront en effet arrêtés et placés en garde à vue par les autorités militaires maliennes du Cmln, sous la direction de Tiécoro Bagayogo, directeur de la Sûreté nationale. Sur la demande du Président sénégalais, Senghor, à l’occasion de sa visite officielle en novembre 1971 à Bamako, le Président Moussa Traoré affréter un avion par vol spécial pour les extrader pieds et poings liés sur Dakar, le mois suivant (décembre 1971).

Arrêtés et réceptionnés, Omar et Paloma seront jugés et condamnés à trois ans de prison ferme par le même Tribunal spécial, le 22 Mars 1972, les autres inculpés bénéficiant de sursis.

Plus tard, en cellule, victime de sévices et du comportement négrier de ses gardes pénitentiaires, Omar Blondin Diop trouvera la mort dans des circonstances mystérieuses jusque là jamais élucidées, dans la nuit du 10 au 11 mai 1973. Sur l’île de Gorée, dans la sinistre prison disciplinaire devenue aujourd’hui Musée préhistorique et où trône son portrait parmi les grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.

Suite à son décès dont le certificat de genre de mort reste problématique pour l’État sénégalais, 44 ans après, le Ministre de l’Intérieur de l’époque, en la personne de Jean Collin, avait dans un premier temps refusé de rendre le corps à sa famille. Puis dans la précipitation, en présence d’un de ses frères et de voisins de la Médina, il sera inhumé au cimetière Abattoir de Soumbèdioune. L’autopsie qui avait été réclamée par son père docteur, et réalisée en sa présence n’a pas été concluante pour justifier de la version officielle du suicide donnée par le Gouvernement sénégalais.

Jusqu’à présent la controverse publique qui a d’emblée opposé sa famille au gouvernement sénégalais portant sur les circonstances de sa mort, perdure et s’amplifie depuis 4 ans, à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa disparition. Son frère, le docteur Dialo Diop, mandataire de la famille, a déjà saisi officiellement les autorités compétentes pour une réouverture de l’enquête judiciaire par une police scientifique agréée. Depuis, aussi, ils attendent la réponse de l’État à requête officielle.

EN conclusion, la courte vie de ce digne fils d’Afrique, Sankara avant l’heure, plus radical que Nelson Mandela, Che Guevara dans le tempérament et plus qu’un Jean Paul Sartre et un Albert Camus réunis dans sa tête, a été riche et diverse. En témoigne son goût pour le Cinéma avec sa participation de La Chinoise de Jean Luc Godard, cinéaste français ; son goût pour la musique Jazz des Black Panthers et les sonorités afro cubaines d’Amériques, son goût pour d’autres civilisations sur lesquelles il est resté très ouvert. C’est ainsi qu’Omar a beaucoup lu, peu écrit, fait un deux films, a vu du pays en traversant maintes contrées et s’est fait plein d’amis partout dans le monde.

La trajectoire exemplaire de cet homme est faite d’ardeur à l’étude, d’ouverture d’esprit, de détermination pour l’essence de l’être, et d’abnégation dans la lutte de libération. Une telle simplicité ne se retrouvera plus tard qu’en Thomas Sankara, son cadet de trois ans (né le 21 décembre 1949). Avec un désintéressement prononcé dans les relations humaines, et surtout une honnêteté intellectuelle fort scrupuleuse qui allie sens de la générosité humaine et don de soi sans bornes. Né de parents sénégalais au Niger, à la fois Soudanais et Sénégalais, Nigérien et Guinéen, parlant couramment le bambara et le wolof, le français et l’anglais, l’allemand et l’arabe, Omar demeure le parachèvement de tout sentiment d’inachèvement perpétuel. Mais aussi, la source abondante d’une inspiration féconde pour la jeunesse insatiable de savoir. Une source inépuisable de praxis pour la Jeunesse africaine, présentement sur la brèche, à la recherche de modèles pour trouver par elle-même les réponses à ses questions légitimes face à l’échec des politiques sociales et néocoloniales des régimes en place qui semble-t-il, ne lui offrent aucune perspective crédible.

La reconnaissance des vertus salvatrices est une exigence des temps présents. Puisse ce portrait, reflet d’une existence qui a été brève comme une étoile filante, faisant beaucoup parler d’elle, laissant des traces sur les destinées individuelles, et passant rapidement comme presque de façon inaperçue et allant choir au fond de l’immensité de sa destinée à enfant prédestiné qui a traversé ce siècle en météorite. L’unité d’action dans sa lutte pour le panafricanisme, la praxis qu’il développait par sa pensée fédératrice d’énergies créatrices, ont fait parler de lui au-delà des frontières factices qui nous insèrent peuples et communautés de Nations francophones, anglophones et lusophones, qui sont partagés entre les musulmans, les chrétiens et les traditionnalistes. On ne doit pas accepter au sein de la nouvelle citoyenneté Cedeao, que les puissances étrangères dépècent le continent sous nos yeux en nous séparant en des micros États qu’ils soutiennent et renforcent en permanence, sans possibilité de leur rendre leur autonomie . C’est en cela que consistait le combat d’Omar Blondin Diop, pour qui «La Révolution n’a pas besoin de Chef suprême». Même si un seul nous suffit comme le diraient d’autres confessions, Omar était un roi qui marchait pieds nus sur les chemins de la connaissance. Il n’a laissé ni livre, ni épouse, ni enfant à l’âge de sa disparition. Il est reparti comme il était venu un jour du 18 septembre 1946. Frou! Comme l’oiseau migrateur.

Le glaive de la justice, une fois qu’il l’a quitté ne connaît plus de fourreau…

Thiès : Il cogne la tête de son petit frère de 10ans contre un poteau en défendant sa femme…

Prisoner holding metal cage in jail, no freedom concept

À Thiès, un homme nommé F.D. a été condamné pour avoir violemment réagi lors d’une dispute impliquant son épouse et un enfant de 10 ans, son petit frère.

En voulant défendre sa femme, il a cogné la tête du garçon contre un poteau électrique, provoquant une incapacité temporaire de travail de 15 jours.

Poursuivi pour coups et blessures volontaires, F.D. a reconnu les faits tout en affirmant que l’enfant s’était blessé en fuyant. Le tribunal, jugeant les faits établis, l’a déclaré coupable et condamné à payer une amende de 20 000 F CFA.

Concert « Diégualou National » : No Face fait une grande annonce…

L’artiste No Face crée une nouvelle fois l’événement avec l’annonce d’un grand concert baptisé “Diégualou National”, une initiative qui semble porter un message fort à l’endroit de ses détracteurs.

Dans une publication pleine d’émotion et de symbolisme, l’artiste s’est adressé à ceux qui, selon lui, ont pris plaisir à l’insulter ou le juger sur la base de mensonges.

« À tout ce qui prend plaisir à m’insulter, à me manquer de respect, en se basant sur des mensonges… Je vous donne rendez-vous le jour de la vérité », a-t-il écrit, avant d’ajouter : « Ce jour-là, tout s’éclatera, et je vous pardonnerai pour tout ce que vous avez fait. Mais cette fois, vous devrez venir à ce concert obligatoirement. »

Mercato : Al-Hilal propose à Kalidou Koulibaly une prolongation de deux ans

Arrivé à Al-Hilal en provenance de Chelsea à l’été 2023, Koulibaly, dont le contrat court actuellement jusqu’au 30 juin 2026, s’est rapidement imposé comme un pilier de la défense du club. Très apprécié par son entraîneur Simone Inzaghi, le capitaine sénégalais est titulaire indiscutable et figure au cœur des plans du club saoudien.

La volonté de prolonger son contrat s’inscrit dans la stratégie de l’Al-Hilal et de son entraîneur de sécuriser l’avenir du defenseur des Lions et d’écarter toute rumeur de départ gratuit, alors qu’il suscite l’intérêt de plusieurs clubs européens. Pour Koulibaly, l’accord proposé représenterait deux années supplémentaires. Reste désormais à savoir si le défenseur de 33 ans acceptera cette proposition.

Sénégal : Le Brésil dévoile une liste sans Neymar avant le choc amical à Londres

Le Brésil affrontera le Sénégal et la Tunisie sans sa star historique, Carlo Ancelotti privilégiant des joueurs pleinement opérationnels à sept mois de la Coupe du monde 2026.

L’attaquant brésilien continue d’être ignoré par le sélectionneur national malgré son retour progressif sur les terrains. Cette nouvelle absence s’inscrit dans une série d’omissions depuis que l’entraîneur italien a pris les rênes de l’équipe nationale. Le joueur de Santos n’a plus porté le maillot jaune depuis octobre 2023, lorsqu’il avait dû quitter le terrain sur civière lors d’un match contre l’Uruguay, victime d’une grave blessure au genou.

La fragilité physique actuelle de l’attaquant explique cette décision. Neymar vient tout juste de retrouver les terrains après une nouvelle blessure musculaire, n’ayant disputé que vingt-quatre minutes de jeu depuis la mi-septembre. Le technicien brésilien a justifié son choix en conférence de presse, soulignant l’impératif de disposer d’athlètes au meilleur niveau conditionnel pour le prochain Mondial.

La liste des convoqués pour ces rencontres internationales présente plusieurs nouveautés notables. Fabinho fait son retour en sélection après trois ans d’absence, tandis que deux nouveaux visages font leur apparition : Juba et Vitor Roque. L’effectif comprend également les habituels cadres comme Vinicius Jr, Rodrygo et Marquinhos, formant un groupe équilibré entre expérience et jeunesse.

Cette période de préparation intensive s’avère cruciale pour peaufiner l’équipe type qui défendra les couleurs brésiliennes lors de la prochaine Coupe du monde. L’approche pragmatique d’Ancelotti semble privilégier la régularité et la disponibilité physique au détriment du talent pur mais éprouvé par les blessures répétées.

Les confidences de Maguette Ndiaye : « Aux jeunes arbitres, ne vous attardez pas sur des futilités »

Après plus de deux décennies à siffler sur les pelouses d’Afrique et du monde, Maguette Ndiaye a décidé de raccrocher le sifflet. À 39 ans, l’arbitre international sénégalais, figure respectée du corps arbitral africain, tourne une page riche en émotions, en matchs à enjeux et en expériences marquantes. Dans cet entretien exclusif, il revient sur les raisons de sa retraite, les temps forts de sa carrière et livre un message fort à la nouvelle génération : « Ne vous attardez pas sur des futilités ».

Maguette, vous avez surpris beaucoup de monde en annonçant votre retraite du corps arbitral.  Pourquoi avoir décidé d’arrêter maintenant à 39 ans ?

Toute chose ayant une fin je considère tout simplement que c’est la fin. Après une si belle carrière Macha Allah que demander de plus ?  Il y a beaucoup d’exigences en arbitrage et j’étais au bord de la retraite que j’ai seulement anticipé pour convenances personnelles.

Que représente pour vous cette décision, après toutes ces années passées sur les pelouses de l’Afrique et du monde ?

Pas facile après tout ce que j’ai vécu. L’arbitrage m’a tout donné ! Émotionnellement ce n’est pas facile à expliquer. Mais je me sens heureux après tout ce parcours.

Est-ce une décision mûrement réfléchie, ou un choix précipité par certains facteurs (Fatigue, Dégoût, ou mésentente avec mésentente avec la direction actuelle de l’arbitrage) ?

Bon, c’est vrai qu’il y a eu des problèmes avec la CAF et tout depuis trois ans. Mais la décision est personnelle. C’est mûrement réfléchi !  Depuis l’année dernière, je pensais déjà à ma retraite donc elle est bien murie. C’est une décision personnelle, et je pense prendre la meilleure décision.

Aviez-vous eu des objectifs à atteindre avant de partir ?

Bon, dès lors que j’ai pris la décision d’arrêter ma carrière, c’est là où s’arrêtent mes objectifs ! Maintenant j’ai comme objectif, d’aider mes jeunes frères à arriver là où je suis arrivé aujourd’hui, surtout dans la formation.

Revenons au commencement : Comment est née cette passion pour l’arbitrage ? Étiez-vous d’abord joueur ou avez-vous directement été attiré par le sifflet ?

Faut reconnaître que mon père fut un arbitre international. Souvent à la maison, il recevait ses collègues à la maison. C’est là que j’ai commencé à embrasser le métier. Je l’ai suivi au stade pour regarder les matchs. Au début, mon père ne voulait pas que je suive cette trajectoire car j’étais très jeune. Il souhaitait que je sois footballeur. Vers les années 99, c’est là où il m’a appelé pour me dire maintenant, tu peux faire de l’arbitrage et là j’étais très content. J’ai embrassé le métier, j’étais trop petit pour être dans les terrains mais quand même on m’a intégré. J’emmenais les nattes de prière au terrain pour les arbitres à Pikine. J’assistais aux réunions. Je les fréquentais, c’est comme ça que j’ai intégré le corps arbitral. En 2003, j’ai commencé à faire les matchs de petite catégorie (minime, UASSU), ensuite j’ai réussi mon examen de district la même année et ce fut un long chemin jusqu’en 2006 , année à laquelle j’ai eu le grade de Ligue. Deux ans après, j’ai obtenu le grade fédéral. En résumé c’est de là que j’ai pris le virus.

Vous avez officié dans plusieurs grandes compétitions : Can, compétitions interclubs africaines…. Quelles sont celles qui vous ont le plus marqué ?

Il me sera difficile de répondre car tout au long de ma carrière, modestie à part, j’ai toujours officié des tournois de très haut niveau, des matches à enjeux et à tous les niveaux.

Y a-t-il un match en particulier que vous n’oubliez jamais ?

Ce sera difficile d’en parler. Vraiment ce n’est pas simple d’en choisir un.

Comment avez-vous vécu la pression d’arbitrer des stars mondiales ou des matchs décisifs ?

Avec tranquillité. Le NAVÈTANE m’a beaucoup forgé. Ça te forge. On ne peut pas passer par ça et ensuite être intrigué par quoi que ce soit.. Les stars dont vous parlez, elles ont leur mission, j’ai la mienne. Je gère ça sans souci. Sur le terrain, c’est l’arbitre qui dirige. Donc ce n’est pas compliqué.

Quels sont vos plus beaux souvenirs ?

Bon encore des choix à faire, ça sera compliqué. Vous savez, j’ai fait une grande carrière et elle parle d’elle-même. Je retiens les bons moments. Il y en a eu tellement

Avez-vous eu des modèles qui vous ont inspiré ?

Mon papa que j’admirais beaucoup quand il était arbitre. Après j’ai plutôt cru en moi en ma personnalité.

Quel est selon vous la qualité première d’un bon arbitre ?

Quand vous exercez un métier comme l’arbitrage, il faut avoir de la personnalité. C’est important ! Pour faire face aux pressions, il faut être prêt mentalement et avoir de la personnalité !

Comment définissez-vous votre propre style ?

Je n’aime pas trop parler de moi. Je préfère laisser les gens juger.

Quel regard portez-vous sur l’évolution de l’arbitrage au Sénégal ?

Ça va Hein. Le niveau de l’arbitrage Sénégalais a toujours été très bon et la présence des arbitres sénégalais dans les différentes grandes compétitions en atteste. On est convié à toutes les compétitions. On nous donne des matchs à enjeux. Ça veut dire que les autorités ont confiance en nous et c’est encourageant.

Maintenant que la page est tournée, à quoi ressemble votre vie actuelle ?

Je vais bien Al Hamdoulilah. Suis avec ma famille et je ne cesserai d’arrêter l’arbitrage. Nous allons participer au développement de l’arbitrage par la formation des jeunes. Ce que j’ai commencé avant même d’avoir raccroché. Présentement je suis le deuxième vice-président de la sous-commission des arbitres de Pikine et l’administrateur général. Je suis aussi membre de la commission régionale des arbitres de Dakar. Donc voilà je demeure dans le milieu.

Si vous deviez résumer votre carrière en une phrase ou une émotion, ce serait quoi ?

Satisfaction totale ! Alhamdoulilah ! Car ce n’est pas donné, ce sont des années de durs labeurs, de résilience, d’abnégation et de sacrifices qui ont conduit à ce résultat.

Enfin quel message souhaitez-vous lancer à vos collègues, aux jeunes arbitres et au public sénégalais ?

Merci pour tout ! Je remercie tout le peuple sénégalais dans son ensemble. Aux jeunes arbitres, je leur souhaite pleins de succès. Croyez-en vous et travaillez dur. Seul le travail paie. Ne vous attardez pas sur des futilités.

avec DSPORT

Lamb : Blessures avant les combats, le CNG siffle la fin de la récréation et prend des décisions fermes !

Le CNG de lutte s’est penché sur les blessures survenants avant la tenue des combats. Pour ainsi protéger l’intérêt des promoteurs, préserver l’équité sportive, et assurer la crédibilité du calendrier des combats, des nouvelles dispositions ont été prises.

Balla Gaye v Eumeu Sène, Ama Baldé v Modou Lô, Zarco v Bébé Diène, pour ne citer que ceux là, sont des combats qui ont longtemps retenu l’attention des amateurs de lutte mais qui ont pris du temps avant de se tenir à cause de blessures d’avant-combat des lutteurs.

Le duel Reug Reug v Boy Niang 2 initialement prévu le 1er janvier 2025 par Gaston Productions ne s’est lui aussi toujours pas encore tenu. Reporté à maintes reprises, cette confrontation a mis le promoteur Makane Mbengue dans une situation délicate ne sachant pas où donner de la tête. Pour ainsi limiter les dégâts, le bureau du CNG a pris le sujet à bras le corps avec trois décisions fermes visant à garantir une meilleure organisation des combats.

Désormais, “le lutteur blessé reste redevable d’un combat envers le promoteur avec lequel il a signé le contrat initial”. En d’autres termes il ne pourra pas lutter pour un autre promoteur tant qu’il “n’aura pas honoré son engagement”.

Quant à l’adversaire du lutteur blessé, “il pourra contracter un autre combat auprès du même promoteur”. Cependant, le CNG précise “qu’au-delà d’un délai de 3 mois, si le combat initial ne peut être reprogrammé, l’adversaire du lutteur blessé sera autorisé à contracter un combat avec un autre promoteur”.

AVEC WIWSPORT

Ben S. Walid, président de la Fédération panafricaine des experts-comptables : «Nous devons bâtir une profession forte, crédible…»

Le Conseil d’administration de la Fédération panafricaine des experts-comptables (Pafa, sigle en anglais-Panafrican federation of accountants) s’est réuni à Dakar du 28 au 30 octobre 2025. A l’occasion de cette rencontre, son président, Ben Salah  Walid, a adressé un message fort à la communauté des experts-comptables africains. «L’Afrique dispose de talents remarquables dans le domaine comptable.

Ensemble, nous devons bâtir une profession forte, crédible et tournée vers l’avenir au service du développement économique et de la transparence financière de notre continent», a déclaré le Tunisien. Les membres de cette instance dirigeante de la Pafa étaient venus d’Afrique du Sud, de la Namibie, du Kenya, d’Algérie, de la Tunisie, du Nigeria, du Niger, du Ghana, d’Ouganda et du Mozambique. La Pafa est composée de 57 ordres professionnels membres issus de 47 pays africains.
Le président Walid explique que «cette rencontre stratégique de Dakar marque une étape importante dans la mise en œuvre du plan d’actions de la Fédération et prépare le terrain pour le Congrès africain des experts-comptables prévu en 2027 à Dakar. Créée pour promouvoir l’excellence, l’éthique et la transparence dans la profession comptable sur le continent, la Pafa joue un rôle central dans le renforcement des capacités des experts-comptables africains et l’harmonisation des normes comptables selon les standards internationaux. Elle représente également la voix de la profession auprès des institutions mondiales telles que la Fédération internationale des experts comptables (Ifac)».
Justifiant le choix du Sénégal pour accueillir cette session du Conseil d’administration de la Pafa, il invoque le dynamisme et la structuration de la profession comptable dans le pays. «L’Ordre national des experts-comptables et des comptables agréés (Onecca) du Sénégal, membre actif de la Pafa, s’illustre par son engagement dans les réformes de gouvernance financière et son leadership régional, mais également par la stabilité politique du Sénégal et des signaux positifs envoyés par les nouvelles autorités en matière de transparence, de bonne gouvernance et de lutte contre les flux financiers illicites.»

Dakar accueille l’Acoa 2027
En 2027, Dakar accueillera le Congrès africain des experts-comptables (Acoa-Africa congress of accountants), le plus grand rassemblement continental de la profession, placé sous le thème central : «Transformer l’Afrique, ensemble.» Organisé tous les trois ans sous l’égide de la Pafa, cet événement réunira, selon le Conseil d’administration, «2000 délégués de professionnels autour de thématiques-clés telles que la transparence, la durabilité, l’innovation et la gouvernance».
Pour le président de l’Onecca, «Transformer l’Afrique ensemble», il n’y a pas de thème plus important que celui-là. «Nous pensons qu’en Afrique, tout est à faire. C’est un continent qui a accusé beaucoup de retard dans plusieurs domaines. En Afrique, il y a un besoin de transformation. Maintenant, qui est mieux placé que les professionnels des chiffres pour contribuer à la transformation de l’Afrique. Le professionnel des chiffres intervient depuis la conception du projet, s’il est écouté», argue Mor Dieng. Lequel exhorte aussi à intéresser les jeunes à la profession comptable. Il y a un problème d’organisation de la profession, et la Pafa travaille sur ces questions.
Pour rappel, le Sénégal a été désigné pays hôte de la 9e édition de l’Acoa 2027 lors de la cérémonie de clôture de la 8ème édition tenue à Kigali, capitale du Rwanda, du 6 au 9 mai 2025. En recevant cette importante mission, les experts comptables et comptables agréés du Sénégal ont exprimé leur fierté et s’engagent à faire de l’Acoa 2027 un événement d’ampleur africaine et internationale.
Pour M. Dieng, le retour de la Pafa au Sénégal revêt une portée symbolique forte. Car c’est à Dakar qu’a été fondée cette organisation panafricaine en 2011. Ainsi, l’Onecca et l’ensemble des parties prenantes nationales et internationales sont prêts pour faire de ce congrès une vitrine de l’excellence sénégalaise dans tous les domaines, notamment celui de la bonne gouvernance financière et de l’expertise comptable. Le président de l’Onecca espère qu’un congrès de cette dimension, qui sera organisé pour la première fois au Sénégal, aura un fort impact sur beaucoup de secteurs économiques.

Maroc : le taux de chômage recule à 13,1% au troisième trimestre 2025

Malgré un contexte climatique difficile, le Maroc continue de renforcer sa capacité à créer de l’emploi et à moderniser son marché du travail, traduisant une dynamique de reprise graduelle mais solide.

L’économie marocaine a créé 167 000 emplois entre le troisième trimestre 2024 et le troisième trimestre 2025, selon le Haut-Commissariat au plan (HCP). Cette performance, soutenue par la progression de l’emploi rémunéré, confirme la résilience du marché du travail malgré les effets persistants de la sécheresse et la lente évolution de la participation féminine.

Le rapport du HCP sur la situation du marché du travail montre que cette croissance repose principalement sur la dynamique urbaine, où 164 000 nouveaux postes ont été enregistrés. L’emploi rémunéré a augmenté de 220 000 postes, tandis que l’emploi non rémunéré a reculé de 54 000. Les créations d’emplois proviennent surtout des services (+94 000 postes), du bâtiment et travaux publics (+90 000) et de l’industrie (+29 000). En revanche, l’agriculture, la forêt et la pêche ont perdu 47 000 postes, conséquence directe d’une campagne céréalière difficile et de conditions climatiques défavorables.

Sur le plan national, le nombre de chômeurs a diminué de 55 000 personnes pour s’établir à 1,63 million. Le taux de chômage s’est replié à 13,1 %, contre 13,6 % un an auparavant. Cette baisse est plus prononcée en milieu urbain, où il recule à 16,3 %, traduisant les effets positifs des programmes publics tels que Awrach et Forsa, ainsi que de la généralisation de la couverture sociale. Pour le HCP, cette évolution illustre la consolidation progressive de l’emploi formel et l’impact des politiques d’inclusion professionnelle menées par le gouvernement.

Les disparités demeurent toutefois marquées : le chômage des femmes atteint 21,6 %, contre 10,6 % pour les hommes, et celui des jeunes de 15 à 24 ans reste élevé, à 38,4 %. Le chômage des diplômés, estimé à 19 %, reflète un décalage persistant entre la formation et les besoins du marché. Malgré ces écarts, les programmes de formation professionnelle et les incitations à l’entrepreneuriat contribuent à une insertion plus large des jeunes actifs et à la structuration de nouvelles filières d’emploi.

Le HCP note par ailleurs une hausse du sous-emploi, passé de 10 % à 11,1 % de la population active occupée, soit environ 1,2 million de personnes. Si cette tendance traduit encore une certaine précarité du travail, elle témoigne aussi d’un retour progressif sur le marché, notamment dans les secteurs saisonniers ou informels. L’institution estime que cette reprise inégale reste « en voie de consolidation » à mesure que les grands chantiers économiques se déploient.

Les perspectives demeurent encourageantes à moyen terme : les investissements industriels, les projets d’infrastructure et la montée en puissance du Made in Morocco devraient favoriser une création d’emplois plus durable. Pour le HCP, la consolidation d’un marché du travail inclusif et productif dépendra de la poursuite des réformes structurelles et de l’amélioration continue de la formation.

Le trafic aérien mondial en hausse de 3,6 % en septembre, tiré par l’Asie-Pacifique

Le trafic mondial de passagers a progressé de 3,6 % en septembre 2025 par rapport à la même période de 2024. Confirmant ainsi une dynamique de croissance soutenue. C’est ce qu’il ressort des données publiées par l’Association du transport aérien international (IATA).

La capacité des compagnies aériennes a augmenté de 3,7 %, un rythme légèrement supérieur à celui de la demande. Tandis que le taux d’occupation des sièges est resté élevé à 83,4 %. Traduisant ainsi une utilisation optimale des capacités disponibles, rapporte le site spécialisé air-journal.fr.

Cette expansion est principalement portée par le trafic international, en hausse de 5,1 %, représentant à lui seul 90 % de la croissance globale; contre une modeste progression des marchés intérieurs de seulement 0,9 %.

Quant aux prévisions pour novembre, elles anticipent une poursuite de la tendance avec une expansion attendue de 3 %. Et ce, malgré des contraintes persistantes liées aux chaînes d’approvisionnement.

La répartition régionale montre que l’Asie-Pacifique demeure le moteur de la croissance, avec augmentation de la demande de 7,4 % et une amélioration du taux d’occupation. Laquelle est portée par la reprise des voyages intra-asiatiques, notamment depuis la Chine et le Japon. L’Europe suit avec une progression de 4,0 %. Tandis que le Moyen-Orient affiche un solide +6,2 %. En revanche, l’Amérique du Nord reste quasi stable, avec une légère baisse de 0,1 % et un recul du taux d’occupation à 81,2 %.

Les données sur l’Afrique restent modestes elles aussi.

Sur les marchés intérieurs, le Brésil se distingue par une croissance à deux chiffres, alors que les États-Unis connaissent un ralentissement de 1,7 %. Cette disparité illustre des dynamiques économiques contrastées entre les régions.

Pour Willie Walsh, directeur général de l’IATA, « la solide demande internationale est responsable de 90 % de la croissance globale de 3,6 % en septembre. Le coefficient d’occupation demeure très élevé, atteignant 83,4 %. Et les compagnies aériennes se préparent à une croissance continue pour la période des fêtes, malgré les contraintes logistiques persistantes ».

Globalement, l’IATA souligne la poursuite d’une reprise robuste du transport aérien mondial, soutenue par la demande internationale et l’intégration progressive des marchés, dans un contexte économique et logistique encore tendu.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention