Adoption code de l’enfant : Les parlementaires interpellés…

Lors de la cérémonie officielle de clôture du Projet d’appui à l’éradication de la mendicité et de la maltraitance des enfants au Sénégal (Paem), les avancées enregistrées par le Sénégal ont été saluées par les parties prenantes. Les efforts restant à mettre en œuvre pour amplifier la lutte n’ont également pas manqué d’être passés au crible. Notamment en ce qui concerne l’adoption par l’Assemblée nationale du Code de l’enfant, suite à sa finalisation par le ministère de la Justice et le ministère de la Famille, de la femme, du genre et de la protection de l’enfance.

Déplorant les retards liés à l’adoption dudit Code censé optimiser le cadre législatif de la protection de l’enfance, le représentant régional du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (Hcdh), Andréa Ori, invite les parlementaires à prendre leurs responsabilités. Un constat partagé par Raoul Latouffe, coordonnateur du comité de pilotage du Programme d’appui à l’éradication de la mendicité et de la maltraitance des enfants au Sénégal et par la directrice de la coopération italienne Alessandra Piermattei.

Interpelée à ce propos, l’honorable député Juliette Paule Zingan, assure que le bout du tunnel est proche, en ce sens que l’Assemblée nationale est disposée à peser de tout son poids pour inverser la tendance. Ciré Lô, ès qualité de directeur de cabinet de la ministre de la Famille, de la femme, du genre et de la protection de l’enfance, Ndèye Saly Diop, assure que la tutelle a inscrit l’adoption du code de l’enfant au rang de supériorité. Initié en juillet 2017 par le Haut-commissariat aux droits de l’homme des Nations unies, en partenariat avec le gouvernement du Sénégal et la Coopération italienne, le Projet d’appui à l’éradication de la mendicité et maltraitance des enfants au Sénégal (Paem) s’inscrit dans le cadre de la contribution des partenaires techniques et financiers apportée à la volonté exprimée par l’État du Sénégal à éradiquer toutes formes de maltraitances et d’exploitations que subissent les enfants. Il a été une opportunité pour apporter des réponses décisives dans la lutte contre la mendicité forcée et la maltraitance des enfants  à travers le renforcement du dispositif juridique de protection de l’enfance, l’amélioration de la base de connaissance sur les questions liées à la lutte contre la mendicité et la maltraitance des enfants et enfin dans la promotion de l’accès aux offres deservices de prises en charge des enfants victimes d’exploitation par la mendicité forcée et la maltraitance.

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