La gestion de la pandémie mondiale intéresse aussi les hommes politiques, qui ne manquent pas d’émettre leur avis sur la situation. C’est dans cette logique que le président du mouvement Agir expose ses préoccupations par rapport à la situation mondiale actuelle.
Par Bineta BÂ
La pandémie mondiale a fait couler beaucoup d’encre et de salive. C’est dans cette logique que les hommes politiques suivent de très près la situation. Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR n’a pas hésité à exprimer sa pensée sur la situation actuelle : «Au moment où des États affrètent des avions pour convoyer leurs ressortissants, en pleine situation de fermeture de frontière, le nôtre parvient à supporter sans rechigner les cris de détresse de leurs compatriotes, pris au piège lors d’un déplacement forfait. Les assister à défaut de les rapatrier est le minimum attendu d’un État respectable».
Le président du mouvement AGIR de partager une autre préoccupation : «Il s’y ajoute le refus incompréhensible de permettre aux Sénégalais de l’extérieur d’enterrer les corps de leurs parents en toute dignité dans leur propre pays. On préfère la facilité de la sourde oreille au devoir d’assistance et de soutien à ses compatriotes».
Par ailleurs, il soutient qu’il ne doit y avoir aucune forme de stigmatisation dans la mesure où le nom covid-19 ne renvoie pas à la Chine, même si l’on sait que le virus vient de ce pays, alors que l’Ébola qui fut une maladie d’Afrique porte le nom d’une rivière qui se trouve dans un pays africain, pourquoi le traitement n’a pas été partout le même ?
