Ancien dirigeant de banque et spécialiste de la finance internationale, Mouhamadou Madana Kane a expliqué les raisons de son entrée en politique lors de son passage dans l’émission Le Jury du dimanche sur iRadio. Pour lui, ce choix ne relève ni de l’ambition personnelle ni de la quête de privilèges, mais d’un « devoir citoyen ».

Après plusieurs années passées dans les milieux financiers, au Sénégal comme à l’international, le juriste et économiste affirme avoir acquis une connaissance approfondie des mécanismes économiques. Une expertise qu’il juge insuffisante sans un engagement direct dans la gestion publique. « Quand on comprend comment un pays fonctionne, on ne peut pas rester spectateur », soutient-il.

Madana Kane insiste également sur son indépendance financière, qu’il présente comme un gage de liberté de parole et d’action. Selon lui, cette autonomie le met à l’abri des pressions et des calculs opportunistes souvent associés à la sphère politique.

C’est dans cette optique qu’il a fondé le mouvement Dundu, qu’il décrit comme une nouvelle approche de l’action politique. Inspiré des méthodes de gestion modernes, le mouvement se veut une « start-up politique » axée sur la planification, la cohérence et les résultats concrets. « Il fallait introduire de la méthode et une vision claire », explique-t-il.

Lors des dernières élections législatives, Dundu a recueilli près de 10 000 voix. Un résultat que son fondateur qualifie de modeste, mais révélateur d’une attente citoyenne croissante. « Les Sénégalais veulent des solutions, pas seulement des discours », estime-t-il.

L’engagement de Madana Kane s’inscrit dans une vision humaniste de la politique, centrée sur l’amélioration des conditions de vie des populations. Emploi, santé, éducation, sécurité et pouvoir d’achat constituent, selon lui, les priorités d’une action publique qui doit redevenir « un outil au service des citoyens ».

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