Donald Trump et Volodymyr Zelensky se sont rencontrés le 28 décembre 2025 à Mar-a-Lago, en Floride, pour discuter d’un plan de paix visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. Les deux dirigeants ont salué des progrès, sans annoncer d’accord à ce stade, évoquant un processus complexe, des garanties de sécurité occidentales et une poursuite des discussions dans les semaines à venir.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré ce dimanche 28 décembre 2025 en Floride son homologue américain Donald Trump, dans l’espoir de parvenir à un accord sur un plan de paix visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. La rencontre, la première entre les deux dirigeants depuis octobre, s’est ouverte aux alentours de 14 heures à Mar-a-Lago, la résidence floridienne du président américain. Les discussions ont duré près de deux heures, s’achevant vers 16 h 15. Volodymyr Zelensky était arrivé à Miami la veille, après une escale au Canada.
Accueillant le président ukrainien, Donald Trump a livré une évaluation prudente des discussions, estimant que la guerre en Ukraine pourrait soit « prendre fin », soit « se poursuivre longtemps avec beaucoup plus de victimes ». Il a également affirmé qu’il n’existait « aucune date butoir » pour parvenir à un accord de paix, tout en disant croire que les dirigeants russe et ukrainien souhaitaient tous deux mettre fin au conflit. Un plan de paix encore disputé
Avant la rencontre, Volodymyr Zelensky avait expliqué vouloir convaincre Donald Trump d’assouplir certaines propositions clés du plan de paix chapeauté par Washington, notamment celles concernant le Donbass et la centrale nucléaire de Zaporijia, que Kiev juge inacceptables en l’état. La Russie, qui contrôle actuellement environ 90 % du Donbass, presse l’Ukraine de prendre une décision « courageuse » sur cette région, selon le Kremlin. Le plan de paix révisé, désormais articulé autour de 20 points, est « achevé à 90 % », selon Volodymyr Zelensky, qui dit voir cette rencontre comme une étape pour le rendre « totalement prêt ». Appels avec Moscou et les Européens
Peu avant la réunion avec le président ukrainien, Donald Trump s’est entretenu par téléphone avec le président russe Vladimir Poutine, un échange qu’il a qualifié de « très productif », tandis que le Kremlin a évoqué une discussion « cordiale ». Le président américain a indiqué qu’il comptait recontacter son homologue russe après ses discussions avec Volodymyr Zelensky. À l’issue de la rencontre, Donald Trump et Volodymyr Zelensky sont apparus devant les journalistes lors d’une conférence de presse organisée après un déjeuner de travail. Le président américain a qualifié l’entretien d’« excellent », affirmant que « beaucoup de progrès » avaient été réalisés pour mettre fin à un conflit qu’il a décrit comme « le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale ».
« Nous avons eu une réunion formidable. Nous avons discuté de beaucoup de choses », a-t-il déclaré. « Je pense que nous nous rapprochons beaucoup, peut-être très proches. » Donald Trump a également indiqué que, durant la réunion, lui et Volodymyr Zelensky avaient échangé avec de nombreux dirigeants européens, citant notamment les présidents français, finlandais et polonais, le Premier ministre britannique, la Première ministre italienne, le chancelier allemand, le Premier ministre norvégien, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte.
Sur le réseau social X, le président finlandais Alexander Stubb a confirmé la tenue de cet échange, précisant que l’appel avait duré plus d’une heure. « Nous avons discuté de mesures concrètes pour mettre fin à la guerre. Nous œuvrons tous à l’instauration d’une paix juste et durable », a-t-il écrit. Pas d’accord immédiat
Malgré le ton positif, Donald Trump a reconnu qu’aucun accord n’avait encore été conclu. « Nous verrons si cela aboutit, mais c’est très proche », a-t-il dit. Il a également admis que certains dossiers restaient non résolus, notamment la ligne de séparation dans l’est de l’Ukraine. « Nous n’avons pas d’accord » sur le Donbass, a-t-il déclaré, estimant toutefois que les discussions s’en rapprochaient.
Interrogé sur les récentes frappes russes contre Kiev, Donald Trump a rejeté l’idée que Vladimir Poutine ne serait pas sérieux dans sa volonté de paix. « Non, il est très sérieux », a-t-il répondu, ajoutant que l’Ukraine avait également mené des attaques « très fortes ».
Le président américain a par ailleurs réitéré ses accusations infondées sur l’élection présidentielle américaine de 2020, affirmant que si celle-ci n’avait pas été « truquée », la guerre en Ukraine « n’aurait pas eu lieu ».
Donald Trump a par ailleurs proposé de s’exprimer devant le Parlement ukrainien afin de présenter son plan de paix. « Dans quelques semaines, nous saurons d’une manière ou d’une autre », a-t-il déclaré aux journalistes, aux côtés de Volodymyr Zelensky, tout en soulignant les incertitudes qui entourent encore les négociations.
Le président américain a averti que des obstacles imprévus pourraient encore faire dérailler le processus. « Il pourrait y avoir quelque chose d’inattendu, un élément auquel on ne pense pas et qui s’avère décisif, et qui fait tout capoter », a-t-il dit. « Cela a été une négociation très difficile. »
Nouvelle rencontre en janvier
Visiblement enroué et s’exprimant en anglais, Volodymyr Zelensky a salué « une excellente discussion », remerciant « les Américains pour les progrès réalisés » ainsi que sa délégation. Il a confirmé que les deux parties s’étaient entendues sur le principe de garanties de sécurité américaines, ajoutant que les alliés européens étaient presque entièrement alignés sur cette question.
« La garantie de sécurité est le jalon le plus important pour une paix durable », a insisté le président ukrainien. Il a également qualifié de « constructive » la réunion avec les dirigeants européens et annoncé une nouvelle rencontre en janvier avec Donald Trump et des « dirigeants européens » afin de « finaliser l’ensemble de ces sujets ».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré ce dimanche 28 décembre 2025 en Floride son homologue américain Donald Trump, dans l’espoir de parvenir à un accord sur un plan de paix visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.
La rencontre, la première entre les deux dirigeants depuis octobre, s’est ouverte aux alentours de 14 heures à Mar-a-Lago, la résidence floridienne du président américain. Les discussions ont duré près de deux heures, s’achevant vers 16 h 15. Volodymyr Zelensky était arrivé à Miami la veille, après une escale au Canada.
Accueillant le président ukrainien, Donald Trump a livré une évaluation prudente des discussions, estimant que la guerre en Ukraine pourrait soit « prendre fin », soit « se poursuivre longtemps avec beaucoup plus de victimes ». Il a également affirmé qu’il n’existait « aucune date butoir » pour parvenir à un accord de paix, tout en disant croire que les dirigeants russe et ukrainien souhaitaient tous deux mettre fin au conflit.
Un plan de paix encore disputé
Avant la rencontre, Volodymyr Zelensky avait expliqué vouloir convaincre Donald Trump d’assouplir certaines propositions clés du plan de paix chapeauté par Washington, notamment celles concernant le Donbass et la centrale nucléaire de Zaporijia, que Kiev juge inacceptables en l’état.
L’Europe doit-elle utiliser les avoirs russes gelés pour financer l’Ukraine ?
La Russie, qui contrôle actuellement environ 90 % du Donbass, presse l’Ukraine de prendre une décision « courageuse » sur cette région, selon le Kremlin. Le plan de paix révisé, désormais articulé autour de 20 points, est « achevé à 90 % », selon Volodymyr Zelensky, qui dit voir cette rencontre comme une étape pour le rendre « totalement prêt ».
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Appels avec Moscou et les Européens
Peu avant la réunion avec le président ukrainien, Donald Trump s’est entretenu par téléphone avec le président russe Vladimir Poutine, un échange qu’il a qualifié de « très productif », tandis que le Kremlin a évoqué une discussion « cordiale ». Le président américain a indiqué qu’il comptait recontacter son homologue russe après ses discussions avec Volodymyr Zelensky.
À l’issue de la rencontre, Donald Trump et Volodymyr Zelensky sont apparus devant les journalistes lors d’une conférence de presse organisée après un déjeuner de travail. Le président américain a qualifié l’entretien d’« excellent », affirmant que « beaucoup de progrès » avaient été réalisés pour mettre fin à un conflit qu’il a décrit comme « le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale ».
« Nous avons eu une réunion formidable. Nous avons discuté de beaucoup de choses », a-t-il déclaré. « Je pense que nous nous rapprochons beaucoup, peut-être très proches. »
Donald Trump a également indiqué que, durant la réunion, lui et Volodymyr Zelensky avaient échangé avec de nombreux dirigeants européens, citant notamment les présidents français, finlandais et polonais, le Premier ministre britannique, la Première ministre italienne, le chancelier allemand, le Premier ministre norvégien, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte.
Sur le réseau social X, le président finlandais Alexander Stubb a confirmé la tenue de cet échange, précisant que l’appel avait duré plus d’une heure. « Nous avons discuté de mesures concrètes pour mettre fin à la guerre. Nous œuvrons tous à l’instauration d’une paix juste et durable », a-t-il écrit.
Pas d’accord immédiat
Malgré le ton positif, Donald Trump a reconnu qu’aucun accord n’avait encore été conclu. « Nous verrons si cela aboutit, mais c’est très proche », a-t-il dit. Il a également admis que certains dossiers restaient non résolus, notamment la ligne de séparation dans l’est de l’Ukraine. « Nous n’avons pas d’accord » sur le Donbass, a-t-il déclaré, estimant toutefois que les discussions s’en rapprochaient.
Interrogé sur les récentes frappes russes contre Kiev, Donald Trump a rejeté l’idée que Vladimir Poutine ne serait pas sérieux dans sa volonté de paix. « Non, il est très sérieux », a-t-il répondu, ajoutant que l’Ukraine avait également mené des attaques « très fortes ».
Le président américain a par ailleurs réitéré ses accusations infondées sur l’élection présidentielle américaine de 2020, affirmant que si celle-ci n’avait pas été « truquée », la guerre en Ukraine « n’aurait pas eu lieu ».
Donald Trump a par ailleurs proposé de s’exprimer devant le Parlement ukrainien afin de présenter son plan de paix. « Dans quelques semaines, nous saurons d’une manière ou d’une autre », a-t-il déclaré aux journalistes, aux côtés de Volodymyr Zelensky, tout en soulignant les incertitudes qui entourent encore les négociations.
Le président américain a averti que des obstacles imprévus pourraient encore faire dérailler le processus. « Il pourrait y avoir quelque chose d’inattendu, un élément auquel on ne pense pas et qui s’avère décisif, et qui fait tout capoter », a-t-il dit. « Cela a été une négociation très difficile. »
Nouvelle rencontre en janvier
Visiblement enroué et s’exprimant en anglais, Volodymyr Zelensky a salué « une excellente discussion », remerciant « les Américains pour les progrès réalisés » ainsi que sa délégation. Il a confirmé que les deux parties s’étaient entendues sur le principe de garanties de sécurité américaines, ajoutant que les alliés européens étaient presque entièrement alignés sur cette question.
« La garantie de sécurité est le jalon le plus important pour une paix durable », a insisté le président ukrainien. Il a également qualifié de « constructive » la réunion avec les dirigeants européens et annoncé une nouvelle rencontre en janvier avec Donald Trump et des « dirigeants européens » afin de « finaliser l’ensemble de ces sujets ».
Un processus appelé à durer
Dans leurs déclarations respectives, Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont souligné la complexité du dossier ukrainien, estimant qu’un règlement du conflit ne pourrait intervenir ni en un jour ni en quelques semaines, actant la poursuite d’un processus de négociation long et incertain.
En parallèle des discussions diplomatiques, la Russie a intensifié ses frappes aériennes contre l’Ukraine au cours du week-end. Selon les autorités ukrainiennes, près de 500 drones et 40 missiles ont été lancés dans la nuit du 26 au 27 décembre, faisant au moins un mort et des dizaines de blessés, notamment à Kiev, où des coupures d’électricité et de chauffage ont été signalées.
Les discussions butent toujours sur plusieurs dossiers majeurs, au premier rang desquels le statut du Donbass, le contrôle de la centrale nucléaire de Zaporijia et la question de l’adhésion éventuelle de l’Ukraine à l’Otan, fermement rejetée par Moscou. Depuis le début de l’offensive russe en février 2022, la Russie contrôle environ 20 % du territoire ukrainien, selon les estimations.