«Sans parler de scandale, le rapport met en lumière une réalité préoccupante : des premières recettes
pétrolières sont plutôt mal tracées, mal reportées et retardées au point de ne produire aucun effet tangible pour les populations locales. Si le Gouvernement de Macky Sall aurait fauté alors le gouvernement de Ousmane SONKO est en train de faire la même chose. Cette situation affaiblit sérieusement un pouvoir qui dénonce par ailleurs le misreporting du passé ou dettes cachées, tout en reproduisant, dès l’entrée dans l’ère pétrolière, les mêmes dysfonctionnements administratifs. Mais à défaut d’une correction rapide, la promesse de rupture risque de se réduire à un discours, laissant les hydrocarbures comme une richesse sans redevabilité ni justice territoriale. Le pouvoir, l’administration a ses réalités qui peuvent rattraper le plus grand des populistes. […] », a posté Cheikh Doudou. Si l’on se fie de Mouhamadou Moustapha Mané, président du mouvement « Les Républicains », il explique : « 16 millions 400 de barils produits et exploités, 14 millions… Pour l’année 2024, la part de production en numéraire revenant de l’Etat dans le projet Sangomar : il n’a été retracé dans aucune déclaration, n’apparaît ni dans les formulaires de PETROSEN, les formulaires de WOODSIDE, les rapports d’exécution budgétaire T3 et T4 2024, les déclarations de la DGCPT », a-t-il expliqué. Pourtant,dit-il, les REB du 2e trimestre 2025 indique que l’Etat a reçu 35,4 milliards FCFA pour les 6 premiers mois de « Ce qui confirme que la production a bien été commercialisée mais la part Etat 2024 semble ne pas avoir été versée, ou n’a pas été comptabilisée, ou n’a pas été déclaré », a-t-il laissé entendre.
